La Poste émet un carnet de timbres qui va égayer votre courrier et vous rappeler des souvenirs d'enfance !
Une féte foraine est un espace et un temps de distractions pour petits et grands, en plein air, particulièrement au moment des vacances et pour tous les temps de loisirs. Près de 35 000 fétes foraines de plus ou moins grande importance ont lieu en France. Et un Français sur trois y passe en moyenne une journée par an.
Certaines activités sont plus spécialement réservées aux adultes, et aux enfants accompagnés d'un adulte : c'est le cas du train fantôme, de la grande roue, des autos tamponneuses, du grand huit ou des montagnes russes. Les stands de gourmandises sont appréciés de tous avec la fameuse barbe â papa ou les pommes d'amour. Une loterie, un lancer de balles peuvent faire gagner une peluche. La péche aux canards ravit les enfants, tout comme le toboggan.
Sans compter les manèges, bien sû pour petits ou plus grands !
Ces fétes s'installent pour un week-end, quelques jours ou plusieurs mois, sur un espace qui leur est dédié par la ville. Elles s'installent souvent â des périodes régulières et ceci partout en France, en été surtout mais aussi au moment de l'approche des fétes de fin d'année.
Affranchissement de la Lettre Verte 20g
juin
2017

© Droits réservés et photo © RMN-Grand Palais (muse d'Orsay) / Michel Urtado
La Poste met un timbre à: l'occasion du 145e anniversaire de la naissance de Jeanne Bardey.

Jeanne Bardey, née Jeanne Bratte à Lyon le 12 avril 1872, et morte dans la même ville le 13 octobre 1954, est une sculptrice française, auteure d'une ample œuvre de 600 sculptures et plus de 2000 dessins, gravures et peintures conservés au Musée des arts décoratifs de Lyon.
Elle est connue pour avoir été la dernière élève de Rodin
Comme Camille Claudel, Jeanne Bardey fût la disciple de Rodin. Si elle ne connut ni la vie tumultueuse, ni l'immense renommé posthume de celle-ci, Bardey n'en tient pas moins son rang dans le panthéon de la sculpture figurative de la première moitié du XXe siècle.
Fille d'un prospère fabricant de meubles lyonnais, Jeanne Bratte (Lyon, 1872-1954) montre dès l'enfance d'incontestables dons artistiques. À vingt ans, elle épouse un peintre décorateur réputé, Louis Bardey, qui lui prodigue ses conseils. Le critique Roger Marx date de 1907 les véritables débuts de Jeanne Bardey. Elle expose alors au Salon de Lyon une nature morte aussitôt achetée par la Ville.
Forte de cet encouragement, elle prend un atelier à Paris, copie les maîtres au Louvre. Rencontré en 1909, Rodin l'encourage : « Le dessin vous donnera la clé de tous les arts », lui dit-il. À la Salpêtrière et à l'asile de Villejuif, elle dessine une saisissante série d'aliénés qui, au dire même du maître, auraient pu trouver place sur sa Porte de l'Enfer. Elle s'essaie à la fresque, avec succès. Sensible à l'ardeur de cette jeune artiste, et non moins sensible au charme de cette belle femme, Rodin la prend comme lève. À la fin de sa vie, il décide de lui confier l'organisation de son futur musée et la désigne comme héritière. Mais des intrigues vont finalement l'écarter de ce projet.
D'abord marquée par le style de Rodin, l'œuvre de Jeanne Bardey évolue vers un classicisme majestueux et calme qui la fit comparer à Joseph Bernard ou Aristide Maillol. Excellant aussi bien dans le nu que dans le portrait en buste, elle expose régulièrement ses bronzes, ses terres cuites qu'elle rehausse volontiers de couleur, ses marbres qu'elle taille elle-même. Grâce au legs de la fille de l'artiste, le musée des Arts décoratifs de Lyon possède un fonds important de ses œuvres.
Affranchissement de la Lettre prioritaire 100g
juin
2017


La Poste émet un timbre â l'occasion des deux-cents ans de l'invention du ciment artificiel.
L'invention du ciment artificiel est symbolisée sur ce timbre par le portrait de Louis Vicat en tenue d'ingénieur des Ponts et Chaussées, par le pont Louis Vicat - long de 180 mètres, construit de 1812 â 1824 - qui fut le premier ouvrage construit avec de la chaux hydraulique artificielle.
Ce pont existe toujours et enjambe la Dordogne â la sortie de Souillac.
Enfin, les villes sont représentées de manière stylisée par des bâtiments qui doivent aujourd'hui conjuguer créativité architecturale, innovation technologique et respect de la biodiversité pour répondre aux défis sociaux et environnementaux.
Au début du XIXe siècle, de nombreux savants français relèvent les défis de la connaissance scientifique. Louis Vicat (1786-1861), polytechnicien et ingénieur des Ponts et Chaussées est l'un d'entre eux.
Affecté en 1812 â Souillac (département du Lot) pour la construction d'un pont sur la Dordogne, il effectue de nombreuses recherches pour améliorer la qualité des chaux hydrauliques qui ne donnent pas satisfaction aux constructeurs.
Les savoirs sont empiriques depuis l'époque romaine. Par ses travaux expérimentaux et théoriques, il va percer le secret de leur composition, ouvrant ainsi la voie â la fabrication industrielle du ciment artificiel.
Il entre dans l'Histoire en 1817 avec son article « Mémoire sur la fabrication artificielle des chaux hydrauliques » publié dans les Annales de chimie et de physique. Sa découverte est ensuite validée devant l'Académie royale des sciences. Sa théorie de l'hydraulicité, relative â la faculté que possède un liant minéral composé d'argile et de calcaire â faire prise sous l'eau en l'absence d'air, va révolutionner définitivement le monde de la construction et permettre le développement des villes et des mégapoles modernes.
Le ciment artificiel, qui s'adapte et évolue dans ses usages, reste au cœur de l'urbanisme de demain.
Affranchissement de la Lettre Monde 20g
juin
2017

Création et gravure Elsa Catelin, d'ap. photo © Rochefort-en-terre Tourisme
La Poste émet un timbre à l'effigie de Rochefort-en-Terre « Village préféré des Français 2016 »
Rochefort-en-Terre, situé dans le département du Morbihan, déjà l'un des plus beaux villages de France, a été élu « Le Village préféré des Français » en 2016, lors de l'émission de France 2 présentée par Stéphane Bern.
Mercredi 14, lors de l'édition 2017 de l'émission, Stéphane Bern a annoncé en direct le nouveau « Village préféré des Français », Kaysersberg, désigné à l'issue d'un vote des téléspectateurs, parmi les 13 concurrents.
À cette occasion, il a dévoilé le timbre à l'effigie de Rochefort-en-Terre, le Village préféré de l'année 2016. Emis à 1 million d'exemplaires, il sera vendu à partir du 15 juin 2017 dans les bureaux de poste.
Au XVe siècle, Jean IV de Rieux-Rochefort, conseiller du duc de Bretagne François II, défendit les frontières du duché face au royaume de France, à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier (1488) où les Bretons furent vaincus par les troupes du roi Charles VIII. En représailles, le roi de France fit détruire de nombreuses forteresses, dont celle de Rochefort. À la mort du duc, Jean IV devint tuteur d'Anne de Bretagne ; celle-ci le dédommagea de la destruction de ses biens par une somme de 100 000 écus d'or.
Bâti au XIIe siècle, le château de Rochefort traversa les siècles, subissant deux autres destructions dont la dernière, à la Révolution française, lui fut fatale.
Ce n'est qu'au début du XXe siècle, avec l'arrivée d'un peintre américain, Alfred Klots, que la vieille enceinte féodale reprit vie. Sur des dépendances du XVIIe siècle, Alfred Klots fit bâtir un nouvel édifice à partir, notamment, d'éléments provenant du château de Keralio, à Noyal-Muzillac.
De la construction initiale de l'église Notre-Dame-de-la-Tronchaye ne subsiste que le clocher roman. Le chœur et la nef furent agrandis au XVIe siècle. Dès les années 1930, Rochefort-en-Terre devint un village fréquenté pour son patrimoine bâti et son fleurissement.
Texte : Véronique van den Broek © Rochefort-en-Terre Tourisme.
©: Morgane Production. L'émission « Le village préféré des Français » est diffusée par France Télévisions, conçue et produite par Morgane Production.
Affranchissement de la Lettre Verte 20g
juin
2017

Cration Anne Clabaux
La Poste met un timbre de la srie touristique consacr à l'hippodrome de Rambouillet.

Anne Clabaux, qui a réalisée le timbre, est une artiste d'art contemporain, et compte parmi les peintres « de chevaux » de talent, les chevaux parmi lesquels elle vit d'ailleurs aujourd'hui. À travers un jeu de couleurs et de lumière, elle a suggéré le mouvement des attelages de trot attelé et donner vie à sa toile. Pour cette œuvre, elle a travaillé l'huile au couteau.
Son siteL'hippodrome de Rambouillet, appelé aussi hippodrome de Villeneuve, est implanté à Rambouillet depuis 1888, sur un site de 40 hectares, jouxtant la forêt.
Devenu un espace de loisirs pour tous, c'est un élément incontournable du patrimoine culturel et sportif des Yvelines, lieu de rencontre des amateurs de spectacle et des turfistes.
Le trot attelé choisi pour illustrer le timbre est une preuve dans laquelle le driver est assis sur un sulky tracté par le cheval de course qui doit trotter le plus vite possible pour atteindre le premier la ligne d'arrivée, mais qui ne doit en aucun cas se mettre au galop, sous peine de disqualification.
Cette discipline compte parmi les plus rigoureuses, et nécessitent une grande concentration tant les imprévus sont possibles. Le trot attelé est une course très populaire et très spectaculaire.
Deux « réunions » de courses de trot attelé et monté, sur une piste en herbe de 1800 m, corde à gauche, se déroulent en juin. Le timbre sera mis à l'occasion de la 2e runion, le 25 juin.
Affranchissement de la Lettre verte 20g
juin
2017

Mise en page et gravure Elsa Catelin
d'ap. Tableau « Portrait équestre de Joachim Murat »,
1812, Baron Antoine Jean Gros (1771-1835),
Musée du Louvre, Paris © Bridgeman Images.
Pour célébrer les 250 ans de la naissance de Joachim Murat, La Poste émet un timbre reprenant un tableau du Louvre commandé en 1811 par Joachim Murat à Antoine-Jean Gros.
Le tableau est un portrait officiel de Joachim Murat en tant que roi de Naples, il fait rappel à l'éclatant épisode de sa carrière de général, douze ans plus tôt. La peau de tigre (aux yeux de rubis, d'après les dires d'un Saxon en 1813) sur laquelle il chevauche « à la mamelouk », son adoption du sabre turc, la posture de son cheval prêt à bondir - la poussière sous ses sabots atteste de son impatience - dans une cavalcade qui a fait la réputation de Murat font écho à Aboukir. Murat a connu une évolution époustouflante depuis cette bataille : devenu le beau-frère de Napoléon par son mariage avec Caroline Bonaparte quelques mois après Aboukir (le 18 janvier 1800), le fils d'aubergiste du Lot a su monter dans la hiérarchie impériale, à force de bravoure sur les champs de bataille.
Quand Murat commande ce portrait à Gros en 1811, il est au sommet de sa gloire. Sa progression est allée bien au-delà des échelons militaires : il a été grand-duc de Clèves et de Berg ; il est désormais roi de Naples depuis août 1808. Ainsi le peintre choisit de le représenter en train de superviser des manœuvres militaires aux abords de Naples ; la présence dans le fond du tableau du Vésuve certifie le lieu géographique, tandis que l'uniforme confirme les fonctions de Murat. Le roi de Naples se permet l'exubérance : sa chapka a été personnalisée (il lui manque une visière frontale) et les pantalons serrés d'hiver qu'il porte sont ceux d'un aide de camp. La Légion d'honneur précède, ici, la grand-plaque de l'ordre napolitain : la décoration française retrouve la première place dans la hiérarchie des médailles. Si le contexte de ce tableau est moins violent que celui d'Aboukir réaliser en 1806, il reste guerrier et les couleurs éclatantes de l'uniforme viennent réveiller la stature assez classique du roi équestre.
Affranchissement de la Lettre Prioritaire 20g
juin
2017

Création et gravure André Lavergne, d'ap. photo © Excelsior
L'Équipe / Roger-Viollet
La Poste émet un timbre qui commémore le centenaire de l'entrée en guerre des États-Unis.
Sur ce timbre gravé tout en nuances de bleu et sépia par André Lavergne, sont représentés en médaillon le portrait du Général Pershing, ainsi qu'une troupe de soldats brandissant le drapeau américain. Un avion Curtiss modèle JN et le navire Rochester illustrent la logistique ainsi déployée. Ce visuel est très représentatif de l'armée américaine de cette époque.
Isolationnistes et indifférents aux affaires européennes, les États-Unis sont naturellement neutres lorsque la Première Guerre mondiale enflamme le Vieux Continent. En novembre 1916, Woodrow Wilson est même réélu à la présidence sur la promesse de ne pas entrainer le pays dans la voie de la guerre. Cependant, en janvier 1917, quand l'Allemagne décide de se lancer dans la guerre sous-marine à outrance, c'est-à-dire de couler tous les navires, même neutres, qui approvisionnent la France et la Grande-Bretagne, la colombe américaine se transforme en faucon.
Le 3 février, les relations diplomatiques sont rompues entre Washington et Berlin. L'opinion américaine est partagée mais la révélation d'un télégramme secret du gouvernement allemand invitant le Mexique à entrer en guerre contre les États-Unis en échange de la Californie, du Nouveau-Mexique, de l'Arizona et du Texas, soulève une vague de colère.
Lorsque la nouvelle des premiers torpillages survient, Wilson prononce un discours devant le Congrès, le 2 avril, oû il déclare la guerre à l'Allemagne.
Après le vote du Sénat puis celui de la Chambre des représentants, l'entrée des États-Unis dans le conflit est officiellement ratifiée le 6 avril.
Français et Britanniques épuisés après trois ans de guerre, se réjouissent de cet allié de poids, mais ils savent aussi que les grands idéaux de Wilson viendront inévitablement perturber leurs ambitions à l'heure de la paix. Une diplomatie ouverte et non plus secrète, une Europe reconstruite sur le principe de l'État-nation et un ordre international garanti au moyen d'une société des nations, tels sont les principes que brandit le président Wilson.
En rompant pour la première fois avec l'isolationnisme, les États-Unis se révèlent au monde en 1917 : il faudra désormais compter avec l'Amérique qui assume son statut de grande puissance.
Affranchissement de la Lettre Monde entier 20g
juin
2017
l'émission commune qui commémore le 70e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et la République des Philippines est illustrée par les œuvres des peintres Jacques Villon et Macario Vitalis, respectivement français et philippins.

œuvre de Jacques Villon (Gaston Duchamp, dit),
non titré © ADAGP, Paris, 2017 ;
photo © galerie Jacques Bailly.
Jacques Villon, de son vrai nom Gaston émile Duchamp, est né en 1875 et est l'aîné de la célèbre famille d'artistes Duchamp-Villon. Influencé par l'impressionnisme, il s'attachera plus tard à donner une vision différente du cubisme, et sera à l'origine du Groupe de Puteaux, autour de Camille Renault. Il y fréquentera Macario Vitalis.
Affranchissement de la Lettre 20g pour le Monde Entier

œuvre de Macario Vitalis.
Macario Vitalis, peintre philippin a bien connu la France. Né en 1898 à Lapog aux Philippines, il part jeune gagner sa vie en Californie, puis rejoint la France en 1926. Il y fréquentera le cercle de Camille Renault à Puteaux, et en particulier Jacques Villon qui l'inspirera au début de sa carrière. Après cette période cubiste, il reviendra à un style impressionniste. Son œuvre s'attache à représenter des lieux de Bretagne, des scènes religieuses, mais aussi de vie quotidienne et quelques portraits. Dans les années 50 il s'installera à Plestin-les-Grèves en Bretagne, jusque dans les années 80 pour retourner aux Philippines où il décèdera en 1989..
Affranchissement de la Lettre prioritaire 20g
juin
2017