Du 1^er au 9 juin, dans toute la France, c'est la Quête Nationale de la Croix-Rouge française !
À cette occasion, le Groupe La Poste, partenaire de l'association depuis près de 100 ans, se mobilise et émet, le 1^er juin, un carnet de timbres au profit de la Croix-Rouge française.

Pour illustrer le proverbe « Les petits ruisseaux font les grandes rivières », ce carnet offre un voyage tout au long du cours de la Loire, le premier des fleuves français par sa taille et l'ampleur de son parcours. Chacun des dix timbres propose un des points de vues emblématiques ou moins connus de la Loire. Parmi eux, citons le Mont Gerbier-de-Jonc, source de la Loire, le Bec d'Allier où elle reçoit cet affluent, Gien, Blois où renaissent les gabares autrefois porteuses de tonneaux, ou le Marais de Brière au cœur de son estuaire.

C'est à l'artiste Isy Ochoa, créatrice des carnets Saveurs de France, qu'est revenu le privilège de mettre en images le cours de la Loire...

La Poste émet un bloc de la série Jardins de France, pour célébrer le 400^e anniversaire du « jardinier du Roi et du roi des jardiniers ».

André Le Nôtre naît dans une longue lignée d'experts jardiniers : son père est jardinier du roi aux Tuileries, son grand-père fournissait des semences à la cour de Marie de Médicis, son parrain est contrôleur des jardins. Né à Paris le 12 mars 1613, il va durant son adolescence suivre des cours autant techniques (agronomie, mathématiques, hydrologie.) qu'artistiques (en travaillant notamment l'architecture et l'art de la perspective auprès du peintre officiel de la Cour).

Un peu d'histoire..

C'est à l'âge 22 ans qu'il devient premier jardinier du duc d'Orléans, frère du Roi Louis XIV, en charge des jardins de St Cloud et du Luxembourg.

Il va moderniser les jardins de Fontainebleau, puis créer l'ensemble des espaces du château de Vaux-le-Vicomte et sa réputation de créateur dépasse bientôt les frontières. Entre 1662 et 1687, il dessine les jardins de Versailles, puis transforme ceux du château de Chantilly. Travaux gigantesques qui vont déplacer à force d'hommes des tonnes de terre, détourner le cours de rivières, assainir des hectares de marécages...

La Poste émet un timbre de la série Poste aérienne consacré à Adolphe Pégoud, pionnier du parachutisme et de la voltige.

C'est le 19 août 1913 qu'un jeune pilote de 24 ans s'extrait à 250 m d'altitude de la carlingue d'un Blériot près de l'aérodrome de Chateaufort, près de Versailles, et retrouve la terre ferme au bout d'un parachute. Cet exploit va donner le coup d'envoi au parachutisme en France et fait la preuve dans le même temps de l'utilité de ce type de matériel.

Des essais de sauts avaient été réalisés avec des parachutes déjà ouverts. La nouveauté dans le saut d'Adolphe Pégoud réside dans l'usage d'un prototype de parachute plié et déposé sur le fuselage de l'avion, grâce à une invention de Bonnet, concepteur d'une ouverture automatique...

La Poste émet un timbre de la série touristique mettant en valeur l'Abbaye-aux-Dames, l'un des sites les plus emblématiques de la ville de Saintes

Saintes, capitale de la Saintonge, au cœur de la Charente-Maritime, est riche d'un passé culturel. L'Abbaye-aux-Dames est l'un des plus beaux fleurons de l'art roman.

Cette abbaye, fondée au XI^e siècle par Geoffroy Martel, Comte d'Anjou, et sa femme Agnès de Bourgogne, bénéficia d'une riche dotation en terres et biens territoriaux ce qui lui permit d'exercer un réel pouvoir, temporel et spirituel durant plusieurs siècles.

Abritant une communauté allant jusqu'à une centaine de moniales bénédictines, elle subit les affres de la Guerre de Cent ans, de deux incendies majeurs et des Guerres de Religion. Un temps prison, puis caserne à la suite de la Révolution, l'église fût restaurée et rendue au culte en 1939. En 1988, François Mitterrand inaugure cet ensemble rénové qui conjugue de multiples usages (habitat, espace culturel, musique, culte....

La Poste émet un timbre en taille-douce commémorant Jacques Baumel, parlementaire et grand résistant..

C'est à l'âge de 22 ans que Jacques Baumel, alors jeune étudiant en médecine, entre en résistance. Sous les pseudonymes de Saint Just, Berneix, ou Rossini, il devient secrétaire général des Mouvements unis de la Résistance en 1943. Assurant le service de liaison, il permet notamment aux différents mouvements sur le territoire de mieux coordonner leurs actions. À la fin de la guerre, il participe à la fondation de l'Union démocratique et socialiste de la Résistance.

À la Libération, il s'engage en politique et est élu député de la Moselle en 1945, puis de la Creuse en 1946. Il est sénateur de la Seine de 1959 à 1967, puis député des Hauts de Seine de 1967 à 1969 et de 1973 à 2002.

De 1969 à 1972, il entre au gouvernement en tant que secrétaire d'Etat auprès du Premier Ministre, Jacques Chaban-Delmas...