Ephéméride
Julienne
16 février

La sainte du jour naquit à Nicomédie (aujourd'hui Izmit, en Turquie). Elle fut martyrisée en 305, à l'époque romaine, parce qu'elle voulait rester vierge. Même son père, paraît-il, réclama sa mort pour un pareil crime.

Source Hérodote

28e jour du mois pluviôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du cyclamen..

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27e jour du Verseau.

Dicton du jour

À la Sainte-Julienne, faut toujours que le soleil vienne ; s'il luit peu, bon pour les bœufs, s'il luit prou, c'est un bon aoôt.

Journée Internationale

Journée Internationale du patrimoine canadien

Prénoms du jour

Bonne fête aux Julienne et ses variantes Giliane, Gilianne, Gilliane, Gillianne, Juliana, Juliane, Julianie, Julianna, Julianne, Julienna.
Et aussi aux Lucile et Lucille,
Pamphile et ses dérivés Pamela, Paméla, Pam, Pama, Pamelia, Pamélie, Pamella, Pamila, Pamula, etc.

Elle se prénomme aussi Juliana

Événements

  • 1454 : Le « vœu du faisan »
  • tp-1587

    Le duc de Bourgogne Philippe le Bon et son fils, le futur Charles le Téméraire, organisent à Lille une somptueuse fête à laquelle sont associés les chevaliers de l'Ordre de la Toison d'Or, autrement dit les grands dignitaires du duché.

    Au cours de cette fête aux relents païens, les participants font le vœu sur un faisan (sic) de se croiser et de délivrer Byzance, conquise par les Turcs le 29 mai 1453. Le « vœu du faisan » ne sera jamais réalisé et restera comme un témoignage de légèreté et de ridicule...

  • 1899 : La mort « heureuse » de Félix Faure pf
  • Émotion à l'Élysée. Le président de la République est mort dans les bras d'une admiratrice, une demi-mondaine du nom de Maguy (Meg) Steinheil....

    La victime, Félix Faure, était un bel homme de 58 ans avec une fine moustache tournée à la façon de Guy de Maupassant. Ses contemporains le surnommaient affectueusement le « Président Soleil » en raison de son amour du faste...

  • 1932 : Moulinex « libère » la femme
  • Un modeste industriel de la région parisienne, Jean Mantelet, dépose le brevet du presse-purée. C'est en voulant rendre service à sa femme qu'il a eu l'idée de cet appareil à manivelle. Le succès est immédiat.

    Après la Seconde Guerre mondiale, l'industriel lance les premiers appareils électroménagers à moteur. Pour la sortie d'un moulin à café électrique, par crainte d'un insuccès fatal à son activité, il baptise son entreprise « Moulin X » ou Moulinex. On sait ce qu'il adviendra de ce nom. Pionnier de la décentralisation, Jean Mantelet a transporté ses ateliers dans les petites villes normandes. Faute d'héritier, il a échoué à transmettre son entreprise en de bonnes mains à sa mort en 1991.

  • 1940 : L'Altmark hors de combat
  • Le premier Lord de l'Amirauté britannique Winston Churchill ordonne la mise hors de combat d'un navire allemand, l'Altmark, dans un fjord de Norvège. Piqué au vif, Hitler va prendre la décision d'envahir le pays scandinave, en dépit de sa neutralité.

  • 1943 : Service du Travail Obligatoire (S.T.O.)
  • Une loi de l'État français institue le Service Obligatoire du Travail, rebaptisé très vite Service du Travail Obligatoire (S.T.O.) en raison des moqueries suscitées par ses initiales.

    Dès le début de l'Occupation allemande, des Français se sont portés volontaires pour aller travailler en Allemagne dans les fermes ou les usines d'armement, en échange d'une bonne rémunération. On en comptera au total 240 000, dont 70 000 femmes. Ces travailleurs volontaires ne suffisant pas à colmater les manques de main-d'œuvre occasionnés par la mobilisation, Fritz Sauckel, responsable de l'emploi dans le IIIe Reich hitlérien, presse le gouvernement de Vichy de lui fournir 350 000 travailleurs qualifiés supplémentaires.

    Le 22 juin 1942, Pierre Laval met donc en place la « Relève », promettant qu'au départ de trois travailleurs répondrait la libération d'un prisonnier français. L'opération se solde par un fiasco. Il se résout alors à organiser le S.T.O. C'est le seul exemple d'un gouvernement européen qui ait livré ses travailleurs à l'Allemagne. On comptera jusqu'en juin 1944 un total de 650 000 départs au titre du S.T.O. Mais beaucoup de jeunes Français désireux d'y échapper vont aussi entrer dans la Résistance et prendre le maquis...

    Naissances

  • Gaspard II de Coligny
    Né en 1519 à Châtillon-sur-Loing - Décédé le 24 août 1572 à Paris
  • tp-1744

    Il reçu une éducation humaniste. Leur précepteur, Nicolas Bérault, correspondait avec Érasme et Guillaume Budé et grandit dans la foi catholique.

    Homme de guerre populaire, il s'est battu courageusement contre les Espagnols lors du siège de Saint-Quentin, en 1557. Au lendemain de la mort du roi Henri II, il se convertit au protestantisme et se retrouve rapidement au sommet des réformés, en compagnie du prince de Condé. Misant sur la négociation, il n'en prend pas moins les armes lorsque cela est nécessaire. Défait à Jarnac puis à Moncontour, il parvient à négocier la paix de Saint-Germain, octroyant d'importants privilèges aux protestants. Dès lors, il occupe une place de choix à la cour du roi Charles IX, lequel est particulièrement attentif à ses conseils.

    Aussi, lorsque Coligny parle d'intervenir aux Pays-Bas, il attise encore davantage la haine et l'inquiétude des catholiques, notamment des Guise et de Catherine de Médicis. Henri de Guise, persuadé que Coligny est l'instigateur du meurtre de son père, organise une tentative d'assassinat à son encontre. La reine mère aurait donné son approbation. Mais la tentative échoue et conduit au massacre de la Saint-Barthélemy, le 24 août 1572. Coligny est alors l'un des premiers protestants mis à mort. ■

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  • Marie Noël
    Née en 1883 à Auxerre - Décédée le 23 décembre 1967 à Auxerre
  • tp-1986

    Elle est née dans une famille très cultivée et peu religieuse. Elle resta célibataire et s'éloigna très peu de sa ville natale. Sa vie ne fut pas si lisse pour autant : un amour de jeunesse déçu, la mort de son jeune frère un lendemain de Noël, les crises de sa foi. tout cela sous-tend une poésie aux airs de chanson traditionnelle. À sa mort, elle lègue son œuvre à la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l'Yonne.

    Femme passionnée et tourmentée, elle n'est souvent connue que pour ses œuvres de « chanson traditionnelle », au détriment de ses écrits plus sombres, dont la valeur littéraire et la portée émotive sont pourtant bien plus fortes. Citons à titre d'exemple le poème pour l'enfant mort, véritable « hurlement » d'une mère écartelée entre sa souffrance quasi animale et sa foi en Dieu, appelant à l'acceptation (Marie Noël était profondément catholique, voire mystique). Le déchirement entre foi et désespoir, qui culmine dans un cri blasphématoire aussitôt repenti, est ici particulièrement poignant.

    Elle fut une grande amie de Léon Noël (1888-1987), homme politique français, Ambassadeur de France, président du Conseil Constitutionnel (sans lien de parenté).

    Elle a obtenu en 1962 le grand prix de poésie de l'Académie française. ■

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  • Gilbert Médéric- Védy cl
    Né en 1902 à Paris - Décédé le 21 mars 1944
  • tp-1200

    Dès juillet 1940, il organise la Résistance à Cherbourg et dans les environs. En 1942, il prend contact avec Maurice Ripoche, le Fondateur du Mouvement C.D.L.L., « Ceux de la Libération ».

    En septembre 1943, il part à Londres comme Représentant de la Résistance Métropolitaine et assure plusieurs liaisons avec la France.

    À l'un de ses retours, il est arrêté par le Commissaire de Police des Grandes Carrières qui le livre pour interrogatoire à la Brigade Spéciale.

    Dans l'impossibilité de dissimuler sa personnalité et ses fonctions en raison des documents trouvés sur lui et n'ayant aucun espoir de recouvrer la liberté, Médéric se donne volontairement la mort dans le bureau du Commissaire David (chef de la Brigade spéciale « anti-terroriste » française) en lui disant : « Vous allez voir comment un Français sait mourir. » ■

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