A.G. 2021 - Ronce-les-Bains

Et de cinq à Ronce-les-Bains ! Cette charmante bourgade de Charente-Maritime a accueilli la première assemblée générale en province dans la déjà longue vie de notre association, sous le numéro 33. Puis à trois reprises, son centre Azureva, niché dans un quartier pavillonnaire sous les pins, nous a hébergés. Et il a bien failli le faire en 2021 ! Cette cinquième édition a en définitive été millésimée 2021, et fut l'AG des retrouvailles.

Un broyé du poitou géant pour célébrer la 69e AG

Cet article n'est pas le compte-rendu officiel des travaux de l'Assemblée générale, il vise à restituer simplement ce rendez-vous annu€el, qui a eu cette année une saveur bien particulière, au-delà d'être un temps fort dans la vie d'une association comme la nôtre. Nous vous adressons un peu de cet air marin, dans cette fin chaude d'un été un peu perturbé comme l'ont été ces 18 derniers mois : avec un peu d'imagination vous pouvez humer l'odeur des pins maritimes et ces senteurs atlantiques dans votre revue préférée !

La voiture individuelle demeure le principal mode d'accès, avec souvent du covoiturage (c'est plus sympathique, moins coûteux, et bon pour notre planète), et des coffres pleins : certains ont apporté des boîtes de plis et des albums pour la bourse,

d'autres en ont profité pour remettre des documents aux collègues, on a même vu des cartons de liquide dont la manutention produisait un bruit de... bouteilles, mais chut ! Ce qui s'est passé à Ronce-les-Bains doit rester à Ronce-les-Bains...

Mais n'oublions pas le bus qui a déposé jeudi les philapostéliens qui voyagent légers, par le train. À l'accueil du centre, chacun et chacune vient chercher sa clef mais aussi le « paquetage du parfait congressiste€ », composé du programme, d'informations touristiques sur la Charente-Maritime et le Limousin, et de sel marin. Pourquoi le Limousin direz-vous ?

Michel Ciolina, président de Philapostel Limousin

Alain Leroy, président de Philapostel Poitou-Charentes

Car cette année, enfin en 2021 reportée en 2021..., ce sont nos amis de Philapostel Limousin qui ont organisé l'AG 68 devenue 69, avec le concours de leurs collègues de la côte. Leur région en effet ne comporte pas de centre permettant une telle organisation. Comme l'a dit son président à l'ouverture des travaux, « nous avons la place mais pas la maison ».

Si les bénévoles des deux associations étaient déjà présents, et ont préparé depuis plusieurs jours, plusieurs semaines (et même plusieurs mois, déjà en 2021 !), ce grand rendez-vous annuel, et si le centre demeure ouvert en cette fin d'été aux vacanciers, l'accueil a connu l'effervescence des arrivées. Mais elles et ils sont rodé(e)s, les charmantes hôtesses du centre et les bénévoles, ces derniers reconnaissables à leurs badges portés en bandoulière, et tout se passe dans la bonne humeur, avec fluidité. Ce sont alors les retrouvailles, pour celles et ceux qui ne se sont pas vus depuis souvent plus de deux ans, mais aussi la découverte, et le plus souvent la redécouverte des lieux, car bon nombre d'entre nous en sont à leur seconde, troisième voire quatrième AG en ces lieux. Et même cinquième !

Dix adhérents présents, neuf hommes et une femme, ont ainsi été identifiés comme ayant participé à l'AG en 1985, et ont eu l'honneur d'apparaître à ce titre dans le journal de l'AG.

Entre le vaisseau amiral du centre (bar, restauration, terrasses, salles et piscine) et les logements disséminés sous les pins, nous commençons à naviguer. D'un côté le bar, cité en premier car ce lieu est comme toujours très fréquenté, bien plus que la piscine située en contrebas..., mais aussi la salle de restauration, et « nos » salles, pour accueillir exposition, les travaux de l'AG, la presse, et les jurys. Des locaux très pratiques, car à l'étage vous entrez dans un petit hall qui abrite la vente de souvenirs, le bureau de poste, et la machine LISA, une incontournable de nos AG. Ce hall débouche à gauche sur l'exposition, art posté et panneaux, et à droite sur la salle de l'AG et les locaux techniques, desservis également par une coursive.

Si le bar sert très vite les premières boissons, d'aucuns vont se reposer des fatigues du voyage (qui a duré Ia journée pour les plus éloignés), dans la douceur de ce début de soirée.

À l'issue des traditionnels mots d'accueil, et après l'arrivée des derniers congressistes, le buffet est fort apprécié, avec la distribution du premier numéro du journal, confectionné selon l'habitude avant l'arrivée pour être diffusé dans les délais. La soirée se prolonge un peu. Au bar, pour échanger, se donner des nouvelles. À la bourse aussi, pour... échanger toujours, mais d'une autre façon, devant les boîtes et les albums, entre timbres, plis, muselets, cartes postales : le plaisir de fureter, de chiner, et d'acheter. Et les fans de la LISA sont déjà devant la machine, qui va travailler ces trois jours selon des horaires bien différents de ceux du bureau de poste qui l'héberge habituellement, à La Tremblade : si elle pouvait parler, et donc protester, ce serait pour nous dire « halte aux cadences infernales ! ».

Le vendredi, alors que les accompagnants quittent le centre en car pour aller visiter le phare de la Coubre et ses 300 marches, les premiers au travail sont les membres du jury, sous la présidence de Jean-François Gibot : dès 8 h 30 ils hantent les allées de l'exposition pour entamer leur travail de jurés : apprécier, évaluer, commenter, noter. Et classer. C'est qu'ils ont du travail ! Parmi les 42 collections présentées, 29 sont jugées en compétitif dans le cadre d'un championnat interrégional, la journée sera studieuse et dense.

L'AG s'ouvre à 8 h 40, avec les quelques minutes de retard habituelles. Les rapports statutaires se succèdent devant une assemblée studieuse, qui écoute les bilans qui souvent regroupent les deux exercices, même si formellement l'AG 2021, intervenue par téléphone, a approuvé les rapports de l'année précédente.

Après une séquence bourrée de chiffres, nouveau buffet et nouveaux échanges amicaux, et la présentation des bilans des services se poursuit. Présentation toujours un peu fastidieuse en début d'après-midi, car la chaleur et la digestion produisent quelques effets dans les rangs... effets que nous vous laissons imaginer ! Mais ce temps de rapport est essentiel, car il permet de valoriser le bénévolat, essentiel à la vie de toute association, ce bénévolat souvent salué mais aussi souvent sous-estimé.

Le second numéro du journal, distribué le midi sur les tables, avec des commentaires sur les travaux de la matinée assortis des premiers « bons mots » des intervenants, a alimenté les conversations du repas, À la reprise, les comptes de l'association sont validés, et un appel à idées est lancé pour des propositions en vue des 70 ans de l'association, en 2022.

L'intervention de Frédéric Morin, directeur adjoint de Philaposte, a renouvelé l'attention des congressistes : au-delà des traditionnelles informations sur les parutions, sur les évolutions de l'imprimerie de Boulazac, avec l'ouverture prochaine de la boutique évoquée depuis tant d'années..., il a, avec une franchise appréciée, évoqué « l'affaire »0 du bloc spécial sur St Exupéry, en précisant que Philaposte tirerait tous les enseignements de cette opération.

De leur côté, les jurés ont terminé leur travail, qu'il s'agisse de l'exposition compétitive, mais aussi de leurs collègues de l'art posté.

Le temps de prendre l'air, de se dégourdir un peu les jambes, et voilà le buffet qui nous restaure, ainsi que le journal qui informe et déforme sur un ton bon enfant, puis le bar pour les assoiffés de bières et autres consommables, sans oublier la conférence de Frédéric Morin pour les assoiffés de connaissances, si si il y en a !

Samedi matin, la bourse se Poursuit, et les amateurs se retrouvent devant le bureau temporaire, la vente de souvenirs et la machine LISA. L'absence de Claude Perchat, auteur de la superbe vignette, interdit les dédicaces, mais certains se refilent le tuyau : elle devrait être présente au Salon d'automne, et pourra y faire des dédicaces différées.

les membres bureau de poste avec notre président général

Le préposé aux oblitérations devant la machine Lisa

Les personnalités avec les responsables del'organisation de l'AG et de l'exposition

Les congressistes

C'est ensuite le vernissage de l'exposition, la visite des personnalités et les discours officiels, qui saluent comme il se doit notre loisir passion, loisir culturel.

D'autres congressistes

Les discours officiels

Les convives

Les convives

Les convives

Les convives

Certains n'avaient pas le choix : régler les mille et un détails d'intendance, réaliser les diplômes qui vont être remis en soirée, préparer les récompenses pour les exposants, rédiger le dernier numéro du journal, tenir encore le stand de souvenirs, toutes ces choses auxquelles on ne pense pas toujours, et qui sont réalisées par ces bénévoles indispensables.

En fin de journée, c'est la distribution des Prix et des récompenses, moment toujours attendu, sous les applaudissements : l'assistance apprécie l'annonce du palmarès, exposition compétitive et Art Posté, et l'attribution du Challenge Gayoux, transmis cette année du Haut-Rhin au Haut-Rhin, ce qui vaut à l'équipe de se fixer immédiatement un challenge pour 2O22 : appliquer le slogan jamais deux sans trois !

Les récompensés

Les récompensés

Les récompensés

Les récompensés

Les souvenirs

Tout au long de ces 3 jours, les participants ont pu bénéficier du journal Les murmures de Ronce. Ce journal a éé réalisé par une équipe de 3 bénéévoles : Roland Clochard, Christian Libeau et notre journaliste Jean-Pascal Cogez .

Les 5 numéros du Journal de la 69^e assemblée générale

Quelques photos pour se souvenir