Ephéméride
Gontran
28 mars

Petit-fils de Clovis, ce roi de Bourgogne eut une vie agitée, au milieu de ses épouses et de ses concubines, à l'égal des autres princes mérovingiens. Il n'en fut pas moins apprécié par l'Église de son temps en raison du soutien qu'il apporta au clergé.

Source Hérodote

8e jour du mois de Germinal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la jonquille..

10e jour des Bélier.

Dictons du jour

À la Saint-Gontran, si la température est belle, arrivent les premières hirondelles.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Gontran
Et aussi aux Karn

Événements

  • 1566 : Fondation de La Valette (Malte)
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    Les chevaliers de Malte fondent sur leur île, au centre de la Méditerranée, une puissante cité fortifiée avec un plan en damier et quarante kilomètres de solides remparts.

    Cette nouvelle ville est conçue pour résister à d'éventuels assauts de la flotte turque. Elle est aujourd'hui la capitale administrative de l'État de Malte. Son nom, La Valette (ou Valeta), honore la mémoire du Grand-Maître des chevaliers de Saint-Jean, Jean Parisot de la Valette, un chevalier d'origine toulousaine qui brisa le Grand Siège de 1565.

  • 1928 : Fondation du Birobidjan juif
  • Staline décide de créer une région autonome à l'Est de la Sibérie en vue d'y installer les juifs d'Union soviétique. Le territoire prend le nom de Région autonome des Juifs du Birobidjan en 1934.

    Glaciale et désolée, la région n'attire guère d'immigrants. Les juifs eux-mêmes, malgré les encouragements officiels, ne représentent jamais plus de 25% de la population totale de la région. À la fin du XXe siècle, ils ne sont plus que quelques milliers sur une population totale de 200 000 habitants.

    La création du Birobidjan relève du désir de freiner l'émigration des juifs soviétiques vers la Palestine tout en les poussant loin de la Russie utile. Elle témoigne de l'antisémitisme très virulent sous les régimes totalitaires, socialistes ou populistes, au début du XXe siècle. Cet antisémitisme perdurera en Pologne comme en U.R.S.S. (l'actuelle Russie) après 1945 et la défaite du nazisme. Seule la mort privera Staline de l'occasion de persécuter les juifs de son empire...

  • 1939 : Entrée des franquistes à Madrid
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    Les nationalistes espagnols entrent à Madrid. Ils font le défilé de la victoire devant le « Caudillo » Francisco Franco.

    C'est la fin d'une guerre civile qui aura coûté à l'Espagne 400 000 morts et autant d'exilés. C'est aussi la fin de la « République démocratique des travailleurs de toutes classes », née en 1931...

    Naissances

  • Sainte Thérèse d'Avila
    Née en 1515 à Gotarrendura (Vieille-Castille) - Décédée le 15 octobre 1582 à Alba de Tormes
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    Thérèse d'Ávila (en religion : Teresa de Jesús, baptisée : Teresa Sánchez de Cepeda Dávila y Ahumada) est une sainte catholique et une réformatrice monastique du XVIe siècle. Elle est connue pour ses réformes des couvents carmélites et est considérée comme une figure majeure de la spiritualité chrétienne, en plus d'avoir été la première femme reconnue comme docteur de l'Église catholique. ■

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  • Francisco Miranda
    Né en 1750 - Décédé le 14 juillet 1816
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    Né à Caracas d'une famille aisée, il y fait des études classiques et suit un cours d'art militaire. À 21 ans, il décide de partir en Espagne pour y poursuivre une carrière dans l'armée.

    Capitaine, il débarque à Cuba avec les troupes espagnoles pour combattre les anglais, le roi d'Espagne Charles III ayant décidé d'aider les insurgés d'Amérique du Nord pendant la Guerre d'indépendance des États-Unis. Il négocie avec les anglais, vaincus, la rétrocession des îles Bahamas à l'Espagne, et est chargé d'établir le contact avec l'amiral français de Grasse.

    En 1783, âgé de 33 ans, promu au rang de lieutenant-colonel dans l'armée espagnole, mais enthousiasmé par l'exemple des insurgés américains, il décide de quitter l'armée pour combattre pour l'indépendance des colonies espagnoles d'Amérique du Sud.

    À Paris, où son esprit brillant et sa forte personnalité lui ouvrent les salons les mieux fréquentés.Il est quelque temps général à l'armée de Dumouriez en 1792 (général de brigade le 25 août 1792) et participe à la bataille de Valmy. Sa conduite est récompensée par la promotion au grade de général de division le 3 octobre 1792. Arrêté plusieurs fois parce que lié aux Girondins, il risque la déportation après le Coup d'État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797) et doit se réfugier en Angleterre.

    Retourné au Venezuela, il participe aux soulèvements de 1806 et 1810, mais après la contre-attaque des Espagnols en 1812, il signe finalement un armistice, ce que Simn Bolìvar considérera comme un acte de trahison. Ce dernier, de retour au Venezuela, le fait arrêter et le livre aux Espagnols qui le gardent en prison à Cadiz jusqu'à sa mort. ■

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  • Aristide Briand
    Né en 1862 à Nantes - Décédé le 7 mars 1932 à Paris
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    Aristide Briand est l'une des plus belles personnalités de la IIIe République. Orateur hors pair et homme de convictions, il sait toutefois écouter ses adversaires et marcher avec eux vers un compromis profitable à tous.

    De 1906 à sa mort, il est dix fois président du Conseil et 22 fois ministre dont 15 aux Affaires étrangères... ■

  • Alain Bosquet
    Né en 1919 à Odessa (Ukraine) - Décédé le 8 mars 1998 à Paris
  • Anatole Bisk, dit Alain Bosquet est un poète et écrivain français d'origine russe.

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    Il est le fils d'Alexandre Bisk, négociant en timbres-poste et poète, émigré en Belgique, il fait ses études à l'Université libre de Bruxelles, puis à la Sorbonne.

    Mobilisé en 1940, il fait la guerre dans l'armée belge, puis dans l'armée française. Il se retrouve rédacteur du premier journal de Charles de Gaulle, La Voix de France, à New York, en 1942. Les Alliés lui confient la tâche de choisir les villes normandes à bombarder lors du débarquement. Pour ne pas tergiverser, il décide de faire détruire toutes ces villes, parmi elles Valognes, détruite aux trois quarts. Il n'exprimera aucun remords, ainsi qu'il le raconte dans Les Fêtes cruelles. Il débarque avec l'armée américaine en Normandie en juin 1944.

    De 1945 à 1951 il est chargé de mission au conseil de contrôle quadripartite à Berlin. En 1958, il part deux ans aux États-Unis où il est professeur de littérature française à l'université Brandeis. Il sera ensuite professeur de littérature américaine à la faculté de lettres de Lyon de 1959 à 1960. De 1961 à 1971, il est directeur littéraire des Éditions Calmann-Lévy. D'abord journaliste, traducteur et critique littéraire (Combat 1952/1974 - Le Monde 1960/1984 - Le Figaro et Le Quotidien de Paris), il se consacre au roman, à la poésie, à l'essai. Écrivain prolifique, il a notamment publié Langue morte, La Confession mexicaine, Le Middle West, Pierre Emmanuel, Une mère russe, L'Enfant que tu étais, Ni guerre ni paix, Les Fêtes cruelles, Le Métier d'otage, et trois romans parus en un tome, Les Solitudes.

    Parmi les principaux livres de poèmes, tous parus chez Gallimard, on compte Poèmes, un, Poèmes, deux, Sonnets pour une fin de siècle, Un jour après la vie, Le Tourment de Dieu, Bourreaux et acrobates, Je ne suis pas un poète d'eau douce.

    Naturalisé français en 1980, il est élu membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique en 1986. Il a fondé et dirigé la revue Nota bene de 1981 à 1995. ■

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    Décès

  • Émile Baudot
    Né le 11 septembre 1845 à Magneux (Haute-Marne) - Décédé en 1903 à Sceaux (Hauts-de-Seine)
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    C'est un ingénieur en télégraphie français. Il est l'inventeur du code Baudot utilisé par les téléscripteurs.

    Issu d'une famille modeste, il grandit dans la ferme familiale. En juillet 1870, il entre à l'administration des télégraphes. Inspiré par l'aspect scientifique de son travail, il décide de poursuivre des études supérieures. Autodidacte, il passe son temps à apprendre la mécanique et l'électricité. Voulant augmenter le débit des communications télégraphiques, limité par la capacité des opérateurs humains, il imagine un système électromécanique d'envoi et de réception des signaux télégraphiques permettant de multiplier la quantité d'informations circulant sur une ligne. À l'Exposition universelle de 1878, il gagne la médaille d'or, ainsi que les félicitations d'ingénieurs du monde entier. ■

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  • Sergueï Rachmaninov
    Né le 1 avril 1873 à Semionovo (Russie) - Décédé en 1943 à Friedrichsruh Beverly Hills (États-Unis)
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    Compositeur, pianiste virtuose et chef d'orchestre russe, naturalisé américain.

    Considéré comme l'un des meilleurs pianistes de son époque, il est en tant que compositeur l'un des derniers grands représentants du romantisme dans la musique classique russe. D'abord fortement influencé par Tchaïkovski, Rimski-Korsakov et d'autres compositeurs russes, il développe un idiome tout à fait personnel et reste indifférent à l'évolution de son époque.

    Né dans une famille de musiciens, Rachmaninov se met au piano à l'âge de quatre ans. Il étudie au Conservatoire de Moscou et obtient son diplôme en 1892, ayant déjà composé plusieurs pièces pour piano et orchestre. En 1897, après la création désastreuse de sa Symphonie n° 1, Rachmaninov entre dans une dépression de quatre ans et compose peu jusqu'à ce qu'une thérapie de soutien réussie lui permette d'achever son Concerto pour piano n° 2 en 1901, qui est accueilli avec enthousiasme.

    À la suite de la révolution russe, Rachmaninov et sa famille quittent la Russie et s'installent à New York en 1918. Sa principale source de revenus provenant de ses prestations en tant que pianiste et chef d'orchestre, Rachmaninov n'a guère le temps de composer. Il n'achève ainsi que six œuvres entre 1918 et 1943, dont la Rhapsodie sur un thème de Paganini, la Symphonie n° 3 et les Danses symphoniques. ■

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  • André Siegfried logo_af.gif
    Né le 21 avril 1875 au Havre - Décédé en 1959
  • C'est un sociologue, historien et géographe français, pionnier de la sociologie électorale.

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    André Siegfried fut élève au lycée Condorcet. D'abord tenté, par la politique, il y renoncera après trois échecs aux législatives.

    Libre-penseur et protestant au moment où la loi Combes interdit tout enseignement aux membres d'une congrégation (1904) et de la loi de la séparation des Églises et de l'État (1905) sont votées, il rédige un essai sur la société canadienne dans laquelle il dénonce les écoles confessionnelles ainsi que l'influence religieuse ambiante.

    Interprète pendant la Première Guerre mondiale, il est à la fois sociologue, historien et économiste et écrivain. Il enseigne à partir de 1911 à l'École libre des sciences politiques.

    Il publie en 1913 son Tableau politique de la France de l'Ouest sous la Troisième République, ouvrage fondateur de la sociologie électorale dans lequel il insiste notamment sur l'influence de la géologie sur le vote des habitants d'une quinzaine de départements de l'Ouest de la France durant les quarante premières années de la Troisième République. Très attaché à sa ville natale, il sera le premier président d'honneur de l'Institut Havrais de Sociologie économique et de psychologie des peuples (fondé en 1937).

    En 1932, il est élu à l'Académie des sciences morales et politiques. En 1933, il obtient la chaire de géographie économique et politique au Collège de France. Àpartir de 1934, il collaborera de façon régulière au Figaro, jusqu'à sa mort. Il devient Grand officier de la Légion d'honneur. Deux mois après la Libération de Paris, le 12 octobre 1944, André Siegfried est élu à l'Académie française au fauteuil n° 29. Il s'agit de la première élection depuis l'invasion allemande.

    Par ailleurs, il devient le premier président de la Fondation nationale des sciences politiques, en 1945. On lui doit de nombreuses études sur les pays anglo-saxons, la France et la sociologie électorale. En 1954, il fonde l'Institut des Sciences et Techniques Humaines, classe préparatoire aux grandes écoles. ■

  • Edmond Debeaumarché cl
    Né le 15 décembre 1906 à Dijon - Décédé en 1959 à Paris
  • Il se destine à l'aviation mais doit briser sa vocation de pilote, sa vue étant trop faible. Il entre alors par concours aux P.T.T.

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    Mobilisé en septembre 1939 en qualité de sergent radio dans l'Armée de l'Air, il est démobilisé en juin 1940 et, refusant la défaite, entreprend ses premières actions de résistance.

    Dès 1940, il organise le transport du courrier zone nord, zone sud, au moyen de wagons ambulants et imagine de cacher le courrier dans les tuyaux de chauffage des wagons. Ces transports se font au profit du réseau du colonel Rémy.

    Membre actif de l'Etat-major P.T.T. à partir de l'été 1943. Placé sous les ordres de Simone Michel-Lévy, il devient la cheville ouvrière du transport et de l'acheminement du courrier de Londres.

    En novembre 1943, il prend la tête du mouvement de l'E.M.P.T.T. Parcourant la France entière, il crée des noyaux actifs dans les centres d'importance moyenne. Rentré à Paris, il met au point le plan complet du sabotage des télécommunications de l'ennemi et du contre-sabotage des stations importantes susceptibles de servir les armées alliées.

    Il réussit à se procurer les trois codes secrets de Darnand et de la Milice. Il se procure la copie de tous les télégrammes chiffrés qui transitent par le central télégraphique de Paris.

    Arrêté le 3 août 1944, à la gare Montparnasse, Debeaumarché est interrogé très durement par la Gestapo.

    Déporté le 15 août 1944, à Buchenwald, il est bientôt expédié à l'usine souterraine de Dora. Accusé rapidement de sabotage, il est condamné à mort le 11 novembre 1944. La sentence n'est pas immédiatement exécutée. Transféré à Bergen-Belsen début avril 1945, il est libéré par l'avance des Alliés le 15 avril 1945 et rapatrié en France. ■

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  • Eugène Ionesco académie française
    Né le 13 novembre 1909 à Slatina (Roumanie) - Décédé en 1994 à Paris
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    Eugène Ionesco naît d'un père roumain et d'une mère française. À son arrivée en France, il se rajeunit de 3 ans pour mieux souligner son appartenance à la nouvelle génération des dramaturges de langue française. Académicien élu en 1970 au fauteuil n° 6, il est le premier écrivain (Rhinocéros, La cantatrice chauve) à entrer de son vivant dans la collection La Pléiade. ■

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  • Peter Ustinov
    Né le 16 avril 1921 à Londres (Royaume-Uni) - Décédé en 2004 à Genolier (Suisse).
  • Écrivain, comédien et metteur en scène de théâtre et de cinéma, scénariste et producteur de cinéma britannique.

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    Notamment connu du grand public pour avoir interprété Hercule Poirot, le célèbre détective créé par Agatha Christie, à six reprises (Mort sur le Nil, Meurtre au soleil, Le Couteau sur la nuque, Meurtre en trois actes, Poirot joue le jeu, Rendez-vous avec la mort). Populaire, Peter Ustinov joue dans plus de soixante-dix films, où il interprète des personnages divers.

    Il débute au cinéma en interprétant un prêtre dans One of Our Aircraft Is Missing en 1943. En collaboration avec Eric Ambler, il écrit son premier scénario de film, The Way Ahead (1943). En 1945, Peter Ustinov vend son premier scénario de film, The True Glory. En 1946, il réalise son premier film et le coproduit : School for Secrets, pour le ministère de l'Aviation britannique, à partir d'une idée de l'officier du service des radars Patricia Moyes. Suivront les comédies Vice versa (1948) et Private Angelo (1949) ainsi que le drame d’aventures Billy Budd (1962) et la comédie Lady L (1965).

    Sur grand écran, Peter Ustinov se singularise aussi en jouant des personnages particulièrement couards et antipathiques tels que l’empereur Néron dans Quo Vadis (1951) de Mervyn LeRoy, le Monsieur Loyal qui exhibe Lola Montès dans le film homonyme (1955) de Max Ophüls, un trafiquant d’esclaves dans Spartacus (1960) ou un escroc dans Topkapi (1964). Ces deux dernières prestations lui valent un Oscar du meilleur acteur dans un second rôle en 1961 et 1965.

    Au terme de sa carrière, il personnifie le comte de Mirabeau dans La Révolution française (1989) sous la direction de Robert Enrico. ■

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