Ephéméride
Denise
15 mai

La sainte du jour est une jeune fille qui fut martyrisée en Anatolie, en 251, sous le règne de l'empereur romain Dèce.

Source Hérodote

26e jour du mois de Floréal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du fusain. tp-0156pre

25e jour du Taureau.

Dictons du jour

À la Sainte-Denise, le froid n'en fait plus à sa guise.

Journée internationale

Journée Internationale des familles

Prénoms du jour

Bonne fête aux Denise et ses variantes Denisa, Denize et Denyse.
Et aussi aux Pacôme.
Privel et ses dérivés bretons : Primaël, Primel, Primela, Privael, Privela

Elles se prénomment aussi Denise

Historique Philatélique

  • Timbres d'usage courant aux changements des tarifs postaux
  • (20g) Lettre 1er ech. pour l'intérieur : 1.20F

  • 1928 : Émission du premier timbre français grand format imprimé en taille-douce. Au profit de la Caisse d'amortissement.
  • tp-0252
  • 1929 : Émission du premier timbre français portant un sujet touristique.
  • tp-0262

    Événements

  • 218 : Élagabal proclamé empereur
  • Élagabal, aussi appelé Héliogabale (14 ans), est proclamé empereur romain par la 3e légion établie en Syrie. Cet adolescent syrien et à peine romanisé, grand-prêtre héréditaire du dieu Baal d'Émèse, est le cousin du précédent empereur, Caracalla, et le petit-fils de Septime Sévère. Il abandonne le soin du gouvernement à sa grand-mère, Julia Maesa, veuve de Septime Sévère. Il tente d'introduire à Rome le culte de Baal et finit assassiné par les prétoriens (les soldats de sa garde) quatre ans plus tard, le 11 mars 222, au terme d'un règne déplorable. Un autre cousin lui succède, Alexandre Sévère (13 ans) !...

  • 756 : Naissance de l'émirat de Cordoue
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    Un émirat est fondé à Cordoue par Abd er-Rahman 1er, un prince omeyyade rescapé d'un coup d'État survenu à Damas l'année précédente. Il fait d'al-Andalous (nom arabe de l'Espagne) le premier État musulman indépendant...

  • 1525 : Fin de la guerre des Paysans
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    La défaite de Thomas Müzer, chef des paysans de Thuringe, à Frankenhausen met un terme à la guerre des Paysans qui a ravagé pendant plusieurs mois l'Allemagne du sud, faisant environ 100 000 victimes. Ces malheureux s'étaient soulevés pour réclamer l'abolition du servage et l'allègement des taxes. Martin Luther, chef de la Réforme religieuse, avait pris parti contre eux en appelant les nobles à écraser leur révolte de la façon la plus brutale qui soit...

  • 1582 : Guillaume d'Orange agressé
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    À Anvers, première tentative d'assassinat contre le prince Guillaume d'Orange, chef des Provinces-Unies protestantes, en guerre contre leur ancien souverain, le roi Philippe II d'Espagne...

  • 1685 : Louis XIV humilie Gênes
  • Dans la Galerie des Glaces du château de Versailles, le doge de Gênes, Francesco Maria Imperiale Lercaro en personne, s'incline devant le Roi-Soleil en lui exprimant son « extrême regret de lui avoir déplu »...

  • 1768 : Choiseul achète la Corse à Gênes
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    À l'initiative du ministre Choiseul, le roi Louis XV achète la Corse à la République de Gênes. Celle-ci est trop heureuse de se débarrasser d'une île en permanence insoumise. Le chef de la résistance corse, Pasquale Paoli, est vaincu le 9 mai de l'année suivante par les Français. Quelques semaines plus tard, une certaine Laetitia Bonaparte donne le jour à un petit Napoleone...

  • 1846 : Abrogation des « corn laws »
  • Le Parlement de Westminster abroge les « corn laws ». Ces lois avaient été votées en 1815 à l'initiative des grands propriétaires terriens afin de protéger les agriculteurs britanniques contre les importations à bas prix de céréales du Nouveau Monde.

    L'industrie étant désormais en mesure de relayer l'agriculture comme moteur de l'économie, le gouvernement anglais ne voit plus aucune utilité à ces lois protectionnistes.

    En les abrogeant, Londres permet aux ouvriers de se nourrir à moindre prix, ce qui a pour effet de relâcher la pression sur les salaires de l'industrie. Désormais en situation d'exporter plus facilement, les industriels vont en profiter pour conquérir les marchés de la planète !

    Les économistes anglais, au premier rang desquels Richard Cobden (1804-1865), font de la loi de 1846 un acte de foi dans les vertus du libre-échange. Ils ne vont avoir de cesse d'y rallier leurs concurrents. Richard Cobden va ainsi négocier avec le Français Michel Chevalier le traité franco-anglais de 1860.

    C'est le début d'une deuxième « mondialisation », après la très brève période de libre-échange inaugurée par le traité Eden-Rayneval en 1786...

  • 1891 : Léon XIII publie l'encyclique Rerum Novarum
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    Le pape Léon XIII publie l'encyclique Rerum Novarum (Les Choses Nouvelles). Dans cette « lettre circulaire » (étymologie grecque du mot encyclique) adressée à tous les catholiques, le souverain pontife exprime sa compassion pour les ouvriers avec une audace inhabituelle.

    En avance sur la plupart des responsables de son époque, il condamne la cupidité de la bourgeoisie, la concentration des richesses entre les mains « d'un petit nombre d'hommes opulents et de ploutocrates »... ainsi que la prétention des socialistes à vouloir supprimer la propriété. Il y voit un remède pire que le mal.

    Le pape dénonce plus précisément le travail des enfants et les horaires excessifs. Il condamne les patrons qui versent des salaires insuffisants et affirme le droit des ouvriers à se syndiquer...

  • 1902 : Méliès présente Le Voyage dans la Lune
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    Georges Méliès présente Le Voyage dans la Lune. Il s'agit du premier film de fiction avec trucages. Sept ans après l'invention du cinéma, le 7e Art naît véritablement ce jour-là...

  • 1919 : Les Grecs entrent à Smyrne
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    Les Grecs débarquent à Smyrne et massacrent les Turcs de la ville. Les Alliés présents sur place s'abstiennent d'intervenir. Quant au sultan Mahomet VI, il fait tout ce qu'il peut pour s'attirer la bienveillance des vainqueurs, à la grande indignation de l'opinion turque.

    Apprenant le débarquement des Grecs en Anatolie, Moustafa Kémal (38 ans), héros de la guerre relégué comme inspecteur militaire en Anatolie (la Turquie d'Asie), décide d'organiser la résistance. Il entre en rébellion contre le sultan et rassemble les troupes qui lui restent en vue de sauver la Turquie dont les Alliés préparent le dépeçage par le traité de paix de Sèvres...

    Naissances

  • Ilya Ilitch Metchnikov tp-Prix Nobel
    Né en 1845 à Ivanovka près de Kharkov (Ukraine) - Décédé le 15 juillet 1916 à Paris
  • Zoologiste, anatomiste et bactériologiste sujet de l'Empire russe, puis naturalisé citoyen français.

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    Sa carrière comme naturaliste commença par un contre-temps. S'étant présenté un mois trop tôt à Wurtzbourg pour ses études de zoologie, il repartit découragé avant le début du semestre. Il s'inscrivit alors en 1862 à l'université de Kharkov, où il obtint deux ans plus tard son diplôme de zoologiste. Une bourse de son pays lui permit de travailler à l'Institut de biologie marine de Naples où il fit des recherches sur les éponges.

    En 1867, Saint-Pétersbourg lui offrait une chaire de professeur de zoologie et Metchnikoff y répondit, pour revenir encore à Naples peu après. À La Spezia, Metchnikoff fit des recherches sur l'embryologie des étoiles de mer. En 1875, il travailla encore à l'université d'Odessa.

    Il commença ses études sur les phagocytes. Dans le tissu de l'intestin de l'anémone de mer, il découvrit des cellules qui secrètent un colorant pendant qu'elles se placent en forme d'amibes autour de leur particule. Le savant se demanda si des processus semblables ne seraient pas associés à la lutte contre les agents pathogènes de maladie. En 1887, Metchnikoff, dont la situation à Odessa était devenue difficile à cause de l'hostilité que lui avait valu sa pratique des vaccins contre la rage, rencontra Pasteur et lui demanda un poste de laboratoire à l'Institut Pasteur qui était en train de se créer. Un an plus tard, il s'installa à Paris, où il demeura jusqu'à la fin de ses jours, et devint en 1904 vice-directeur de l'Institut.

    En 1908, il est colauréat avec Paul Ehrlich du prix Nobel de physiologie ou médecine « en reconnaissance de leurs travaux sur l'immunité ». ■

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  • Jean Cavaillès cl
    Né en 1903 à Saint-Maixent (Deux-Sèvres) - Décédé le 17 février 1944 à Arras (Pas-de-Calais)
  • tp-1157

    Fils d'officier, il fut éduqué dans la religion protestante. Brillant élève, Jean Cavaillès fait des études primaires et secondaires à Mont de Marsan et à Bordeaux, puis en classe préparatoire aux grandes écoles au lycée Louis-le-Grand et il est reçu en 1923 premier au concours d'entrée de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm après l'avoir préparé seul. Il est également titulaire d'une licence de mathématiques. En 1927, il est agrégé de philosophie. Il accomplit l'année suivante son service militaire comme sous-lieutenant dans une unité de tirailleurs sénégalais.

    Il séjourne à plusieurs reprises en Allemagne (Berlin, Hambourg, Göttingen, Munich et Fribourg) et il peut observer le régime nazi. En 1931, il rend visite au philosophe Edmund Husserl et écoute également Martin Heidegger. En 1934, il a lu Mein Kampf, il a entendu Adolf Hitler. Il a rencontré en 1936 à Altona les opposants au régime hitlérien.

    Mobilisé en septembre 1939, il est cité pour son courage à deux reprises, mais il est fait prisonnier le 11 juin 1940 en Belgique. Il est cofondateur à Clermont-Ferrand, en 1940, avec Lucie Aubrac et Emmanuel d'Astier de La Vigerie du mouvement Libération-Sud.

    Il est arrêté par la police française en août 1942 et interné à Montpellier puis à Saint-Paul-d'Eyjeaux, d'où il s'évade en décembre 1942.

    Il rencontre Charles de Gaulle à Londres en février 1943. Revenu en France en février de la même année, il se livre essentiellement au renseignement et au sabotage visant la Kriegsmarine. Arrêté le 28 août 1943 à Paris, il est torturé par la Gestapo de la rue des Saussaies, puis il est incarcéré à Fresnes et à Compiègne. Il est fusillé sur le champ le 17 février 1944 dans la citadelle d'Arras. ■

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    Décès

  • Marie Desmares, dite Mlle de Champmeslé
    Née le 18 février 1642 à Rouen - Décédée en 1698 à Auteuil
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    Fille d'un receveur du domaine de Normandie, Marie fait très tôt ses débuts d'actrice à Rouen. Elle épouse à 15 ans l'acteur Pierre Fleurye qui meurt quelques années plus tard. Jeune veuve, elle se remarie en 1666 avec l'acteur Charles Chevillet, connu à la scène sous le nom de « Monsieur de Champmeslé ». Jusqu'alors membres d'une « troupe de campagne », ils intègrent en 1668 la troupe du Théâtre du Marais, où elle incarne Vénus dans La Fête de Vénus de l'abbé Claude Boyer, créée le 15 février 1669. L'année suivante, le couple Champmeslé passe à l'Hôtel de Bourgogne, durant le relâche de Pâques, la maladie puis le décès de la vedette tragique de l'époque, Mlle Des Œillets, imposant l'engagement d'une nouvelle actrice de grand talent pour le tragique. Elle commence par reprendre à la Des Œillets le rôle d'Hermione dans Andromaque de Jean Racine, puis la même année elle obtient naturellement le rôle titre de la nouvelle tragédie Bérénice. On ignore à quel moment ses relations avec Racine passèrent au-delà de l'amitié, toujours est-il que c'est pour elle que le poète écrivit ses plus grands rôles féminins: elle fut ainsi tour à tour Atalide dans Bajazet, Monime dans Mithridate (1673), Iphigénie dans Iphigénie (1674), et Phèdre dans Phèdre et Hippolyte (1677), qui resta sans doute son plus grand succès.

    Deux ans plus tard elle passa, avec son mari à l'hôtel Guénégaud, dans l'ancienne troupe de Molière qui avait fusionné après la mort de celui-ci avec la troupe du théâtre du Marais. Elle y apporta les rôles que Racine lui avait écrits. Lorsque ces deux troupes fusionnèrent sur l'ordre du roi pour donner naissance à la Comédie-Française (1680), la Champmeslé est l'une des principales sociétaires. ■

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  • Paul Dukas
    Né le 1er octobre 1865 à Paris - Décédé en 1935 à Paris
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    Dukas prend des leçons de piano et manifeste un talent musical précoce puisqu'à 14 ans, il commence à composer pendant une convalescence. Il entre au Conservatoire de Paris à la fin de 1881. Parmi ses collègues étudiants se trouve Claude Debussy, avec qui Dukas noue une étroite amitié et à qui il dédiera sa pièce pour piano La plainte, au loin, du faune....).

    Dukas a remporté différents prix, dont la seconde place au Prix de Rome, pour sa cantate Velléda en 1888. Déçu par cet échec, il quitte le Conservatoire en 1889. Après le service militaire, il entreprend une double carrière, se consacrant à la critique et à la composition musicale.

    Dukas a commencé sa carrière de critique en 1892 par un article sur une représentation de Der Ring des Nibelungen de Richard Wagner dirigée par Gustav Mahler au Covent Garden de Londres. Cet article a été publié dans La Revue Hebdomadaire; il a plus tard écrit aussi pour Minerve, La Chronique des Arts, la Gazette des Beaux-Arts et Le Courrier Musical. Ses débuts parisiens comme compositeur ont eu lieu avec la création de l'ouverture de Polyeucte, écrite en 1891. Basée sur la tragédie de Corneille, cette œuvre montre l'influence de Wagner.

    Habile orchestrateur, il connut le succès populaire dès 1897 avec son célèbre scherzo L'Apprenti sorcier, inspiré par le poème Der Zauberlehrling de Goethe (et connu du grand public grâce aux films Fantasia et Fantasia 2000, des studios Disney). À cette période, il composa également une symphonie et ses deux grandes œuvres pour piano écrites pour le pianiste Édouard Risler, qui en assura la création (la Sonate en mi bémol mineur, et les Variations, Interlude et Finale sur une thème de Rameau). Il se consacra ensuite à son opéra Ariane et Barbe-Bleue, sur un livret de l'écrivain belge Maeterlinck, opéra qui rencontra le succès en 1907. Sa dernière grande composition publiée fut le ballet La Péri, qu'il faillit cependant brûler avant la première représentation en 1912.

    Dans la deuxième partie de sa vie, son perfectionnisme l'amena en effet à détruire beaucoup de ses partitions, dont au moins une seconde symphonie, un poème symphonique, une sonate pour piano et violon, un drame lyrique et deux ballets. ■

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  • Django Reinhardt
    Né le 23 janvier 1910 à Liberchies en Belgique - Décédé en 1953 à Samois-sur-Seine
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    Jean Reinhardt, plus connu sous le nom de Django Reinhardt, est un guitariste de jazz français. Son style de jeu et de composition a ensuite été suivi d'adeptes, donnant naissance à un style de jazz à part entière, le jazz manouche.

    Issu d'une famille sinti et communément appelée en France « manouche », il est encore aujourd'hui l'un des guitaristes les plus respectés et influents de l'histoire du jazz. Gravement blessé dans l'incendie de sa roulotte, il garde toute sa vie les séquelles de ses brûlures à la main qui l'obligent à trouver une nouvelle technique et à jouer dans un style si particulier que ses adeptes des générations suivantes poussent l'idolâtrie jusqu'à s'entraver les doigts pour reproduire son infirmité et sa technique... ■

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