Ephéméride
Nativité de la Vierge
08 septembre

Marie (en hébreu, Myriam) est la mère de Jésus-Christ. Elle a été reconnue par le concile d'éphèse (431) comme étant vraiment la « Mère de Dieu » et occupe à ce titre une place centrale dans la foi chrétienne.

La Nativité de la Vierge célèbre sa naissance, avec pour parents, selon la tradition chrétienne, Joachim et Anne.

Source Hérodote

22e jour du mois de fructidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la noisette.

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17e jour de la Vierge.

Journée Internationale

Journée Internationale de l'alphabétisation

Journée mondiale

Journée mondiale de la physiothérapie

Prénoms du jour

Bonne fête aux Adrien, et ses formes masculines : Adrian, Hadrien et féminines : Adrienne, Adriane, Adrianne.
Et aussi aux Beline, et ses variantes Bélina, Bella et Belle.
Corbinien
Séraphine

Ils se prénomment aussi Adrien

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Événements

  • 70 : Destruction du Temple de Jérusalem
  • Les soldats romains pénètrent à l'intérieur du Temple de Jérusalem, le mettent à sac et le détruisent. C'est l'acte final de la première guerre juive, occasionnée par la révolte des Zélotes. Ces juifs ne supportaient plus la tutelle romaine et la connivence du Grand Sanhédrin (le tribubal religieux) avec l'occupant.

    La répression est conduite par le général Vespasien puis, celui-ci étant devenu empereur, par son fils Titus qui mène à son terme le siège de Jérusalem...

  • 712 : Avènement de l'empereur Tang Xuanzong
  • Après le long règne de l'impératrice Wu Zetian, son fils Zhongzong monte sur le trône de Chine.

    Homme bien intentionné et pieux, il a pour son malheur une épouse à la cuisse légère. Celle-ci s'amourache d'un neveu de Wu Zeitan à l'insu de son naïf mari. Indigné, un prince du sang assassine l'amant mais il est désavoué par l'empereur !

    Pauvre Zhongzong ! Le 3 juillet 710, il est empoisonné par sa femme. Elle prétend à son tour régner seule mais n'a pas l'envergure de la précédente impératrice. Trois semaines plus tard, des conjurés envahissent le palais et la criblent de flèches.

    Le chef des conjurés, le prince Li Longji, monte à son tour sur le trône le 8 septembre 712 sous le nom de Tang Xuanzong et inaugure la dynastie des Tang. Son règne sera l'un des plus brillants de l'histoire chinoise...

  • 1303 : L'« attentat » d'Anagni
  • À une quarantaine de kilomètres au sud de Rome, la rencontre entre le pape et le représentant du roi de France tourne mal. On parle d'un « attentat » contre la personne du pape.

    Cet événement marque une rupture avec le XIIIe siècle, siècle chrétien par excellence. Sous le pontificat d'Innocent III puis, en France, sous le règne de Saint Louis, les gouvernements se soumettaient bon gré mal gré aux exigences du pape. Tout change avec Philippe IV le Bel, petit-fils de Saint Louis, qui se pose en précurseur du gallicanisme et de la laïcité, autrement dit de la séparation de l'église et de l'état...

  • 1760 : Capitulation de Montréal
  • Quelques mois après la chute de Québec aux mains des Anglais, le chevalier de Lévis remporte le 28 avril 1760 une spectaculaire victoire à Sainte-Foye, près de Québec, mais ne peut empêcher Montréal, dernière ville française du Canada, d'être à son tour assiégée par trois armées ennemies d'un total de 11 000 hommes.

    Il sollicite du gouverneur de Vaudreuil la permission de tenter une sortie avec ses 2 400 hommes, pour l'honneur. Mais le gouverneur juge toute résistance inutile, attendant seulement des assiégeants qu'ils garantissent l'intégrité physique des habitants et leur droit de pratiquer la religion catholique (à son retour en France, cette capitulation sans gloire lui vaudra d'être enfermé à la Bastille).

    Les Anglais l'acceptent mais comme ils refusent par ailleurs aux défenseurs de la ville les honneurs de la guerre, le chevalier de Lévis ordonne à ses troupes de « brûler leurs drapeaux pour se soustraire à la dure condition de les remettre aux ennemis » dans la nuit qui précède la reddition...

  • 1831 : Les Russes reviennent à Varsovie
  • L'armée du tsar russe reprend Varsovie aux insurgés polonais qui avaient proclamé leur indépendance. La répression est féroce...

  • 1855 : Prise de Malakoff
  • Le général de Mac-Mahon s'empare avec ses zouaves de la tour Malakoff, qui surplombe la citadelle de Sébastopol. Ce succès laisse entrevoir la fin de l'épuisante guerre de Crimée, entamée un an plus tôt...

  • 1877 : Obsèques de Thiers
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    Oublieux de son passé monarchiste et de son attitude à l'égard des Communards, le peuple français unanime offre des obsèques grandioses à Adolphe Thiers, mort cinq jours plus tôt, à 80 ans. Léon Gambetta, son rival de toujours, marche en tête du cortège funéraire. Sa dépouille est ensevelie au Père-Lachaise, sous un énorme monument en forme d'arc de triomphe...

  • 1951 : Traité de San Francisco
  • Les représentants du Japon signent le traité de San Francisco avec ceux des états-Unis et de 47 nations alliées de la Seconde Guerre mondiale. L'Inde, la Birmanie et la Chine nationaliste, absentes ce jour, signeront à leur tour un traité de paix avec le Japon dans les mois suivants. L'URSS et la Chine populaire s'abstiennent de toute signature.

    Par ce traité de paix, qui est l'aboutissement de la capitulation signée 6 ans plus tôt, le Japon reconnaît l'indépendance de la Corée et renonce à toute revendication sur ses anciennes possessions des îles Kouriles et Sakhaline, devenues soviétiques, ainsi que sur Taiwan (Formose) et ses archipels du Pacifique, passés sous tutelle étasunienne. Il renonce à toute intervention militaire extérieure et se voit seulement autorisé à constituer une « force d'auto-défense » non-nucléaire.

    Soucieux de transformer l'archipel en base avancée face aux pays communistes, URSS et Chine populaire, les états-Unis conservent sur place d'importantes bases militaires, notamment à Okinawa.

    à l'entrée en vigueur du traité, le 28 avril 1952, le Japon peut enfin recouvrer son indépendance politique et se libérer de la tutelle américaine. La reconstruction étant à peu près achevée, le pays entre dès lors dans une phase d'expansion accélérée qui va le hisser parmi les plus riches pays de la planète...

  • 1978 : Le chah fait tirer sur la foule
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    Le chah d'Iran, Mohamed Réza, fait tirer sur des manifestants à Téhéran. Ce « Vendredi noir » marque le début de la fin pour la monarchie des Pahlévi fondée par son père en 1925 et le début de la Révolution islamique conduite par l'ayatollah Khomeiny...

    Naissances

  • Richard 1er Cœur de Lion (1)
    Né en 1157 à Woodstock (Angleterre) - 6 avril 1199 à Châlus
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    Fils préféré d'Aliénor d'Aquitaine, Richard 1er, qui sera surnommé Cœur de Lion à la suite de ses « exploits » en Terre sainte, naît sur le sol anglais mais ne résidera en tout et pour tout que quelques mois dans le royaume que lui aura légué son père Henri II Plantagenêt.

    Ce chef de guerre aux mœurs brutales et dépourvu de sens politique bénéficie d'une aura paradoxale, en partie à cause de son surnom, en partie à cause des héros de légende auxquels on l'associe : Robin des Bois et Ivanhoé.

    Duc d'Aquitaine (1168), il se joint à la révolte de ses frères (1173), puis s'allie au roi de France Philippe II Auguste contre son père (1188), qu'il vainc peu avant sa mort (1189). Devenu roi, il renonce à l'alliance française. Il se croise en 1190, conquiert Chypre, s'empare de Saint-Jean-d'Acre (1191). Les intrigues nouées entre le roi de France et son frère Jean sans Terre l'amènent à quitter la Palestine (1192). à son retour, il est fait prisonnier par le duc d'Autriche, qui le livre à l'empereur Henri VI. Libéré contre la promesse d'une rançon, Richard n'est de retour qu'en 1194. Entreprenant de récupérer ce que Philippe Auguste lui a pris sur le continent, il fait montre d'une écrasante supériorité militaire. Il sera mortellement blessé lors du siège de Châlus (1199). ■

  • Louis II de Bourbon-Condé
    Né len 1621 à Paris - Décédé le 11 décembre 1686 à Fontainebleau.
  • Prince de Condé, duc de Bourbon, duc d'Enghien, duc de Montmorency, duc de Châteauroux, duc de Bellegarde, duc de Fronsac, gouverneur du Berry, comte de Sancerre (1646-1686), comte de Charolais, pair de France, premier prince du sang. Général français pendant la guerre de Trente Ans, il fut l'un des meneurs de la Fronde des princes.

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    Il poursuivit ses études au collège des jésuites de Bourges. Il montra dans la carrière militaire un génie précoce. Après un apprentissage militaire au siège d'Arras, il reçut en 1643, à l'âge de 21 ans, le commandement honorifique de l'armée de Picardie, sous les ordres du maréchal de L'Hôpital. Il s'agissait de barrer la route à l'armée espagnole du roi Philippe IV sortie du comté de Flandre pour envahir la France. Le 19 mai, cinq jours après la mort de Louis XIII, Enghien remporta héroïquement l'éclatante victoire de la bataille de Rocroi, brisant ainsi la réputation d'invincibilité des tercios espagnols.

    Il fut ensuite envoyé sur le Rhin, aux côtés du vicomte de Turenne. En 1644, il battit les Allemands à Fribourg. Il remporta avec Turenne la bataille de Nördlingen en 1645 contre Franz von Mercy (Guerre de Trente Ans). En 1646, à la mort de son père, il devint 4e prince de Condé. Il prit Dunkerque en 1646. Moins heureux en Catalogne, il ne put prendre Lérida ; mais il remporta bientôt après en comté d'Artois la victoire de Lens sur l'archiduc Léopold-Guillaume qui amena la paix avec le Saint-Empire romain germanique en 1648.

    Pendant les troubles de la Fronde, il adopta une attitude ambiguë. Il avait d'abord défendu le parti de la cour, la régence durant la minorité de Louis XIV étant assumée par sa mère Anne d'Autriche, secondée par le cardinal Mazarin, premier ministre, puis il prit parti contre Mazarin qu'il appelle « le faquin écarlate ». Son soutien à la reine mère Anne d'Autriche permit d'abord la signature de la paix de Rueil. Néanmoins, en 1649, par rivalité avec Mazarin qu'il considérait comme un usurpateur étranger, il avait des sympathies pour la Fronde.

    Le 7 février 1651, devant l'union des Frondes, Mazarin s'enfuit et libéra les princes. Condé prit la tête de la Fronde des princes. Il leva des troupes, marcha sur Paris. Contre lui, Louis XIV âgé de 14 ans réussit à gagner Turenne qui prit la tête des troupes royales et défit le prince à la bataille de Bléneau le 7 avril 1652, à étampes en mai puis au faubourg Saint-Antoine à Paris. ■

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  • Jean-Marie de La Mennais
    Né en 1780 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) - Décédé le 26 décembre 1860 à Ploërmel (Morbihan).
  • Prêtre

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    Fils d'un armateur. Pendant la Révolution française, encore jeune, il vient en aide aux prêtres qui refusent de prêter serment à la République.

    Il est ordonné sous-diacre le 21 décembre 1801, à Rennes. Avec ses amis, les chanoines étienne-Pierre Engerran et Jean Vielle, il rouvre le Collège de Saint-Malo, qui avait été fermé sous la Révolution et y devient professeur de philosophie.

    Ordonné prêtre le 25 février 1804 à Rennes, il est nommé également vicaire à la Cathédrale de Saint-Malo. Il est nommé Chanoine le 15 juillet 1810. Puis, il est nommé Vicaire général de Saint-Brieuc de 1815 à 1820, il participe activement à la vie chrétienne de son diocèse en soutenant les monastères, en réformant les séminaires et en animant des missions populaires.

    Très vite, il est convaincu que l'éducation a un rôle à jouer dans la lutte contre la délinquance. Il décide de former quelques instituteurs en 1817. Sa rencontre avec l'abbé Gabriel Deshayes à Auray la même année est déterminante. Le 6 juin 1819, ils fondent l'institut des Frères de l'Instruction chrétienne. En novembre 1819, Jean-Marie de La Mennais est nommé vicaire général de la Grande Aumônerie à Paris. ■

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  • Frédéric Mistral tp-Prix Nobel
    Né en 1830 à Maillane (Bouches-du-Rhône)- Décédé le 25 mars 1914
  • écrivain et lexicographe français de langue d'oc, membre fondateur du Félibrige, membre de l'Académie de Marseille, Maîtres ès-Jeux de l'Académie des Jeux floraux de Toulouse

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    Mistral est un fils de ménagers aisés. Il va, dès l'âge de sept ans, à l'école de Maillane. Il y pratiqua lou plantié (école buissonnière) comme il le narre dans ses Memòri e raconte. Puis, en 1839, il est inscrit au pensionnat de Saint-Michel-de-Frigolet. En 1845, il suivit ses études au Collège royal d'Avignon, et passa, en 1847, son baccalauréat à Nîmes. Reçu bachelier, il fut enthousiasmé par la révolution de 1848 et se prit d'admiration pour Lamartine. Ce fut au cours de cette année qu'il écrivit Li Meissoun (Les Moissons), poème géorgique en quatre chants, qui resta inédit.

    Sa famille le voyant bien devenir avocat, il étudia le droit à Aix-en-Provence de 1848 à 1851, où il sortit de la Faculté avec sa licence en droit.

    Il se fait alors le chantre de l'indépendance de la Provence et surtout du provençal « première langue littéraire de l'Europe civilisée ». C'est au cours de ses études de droit qu'il apprit l'histoire de la Provence, jadis état indépendant.

    Mistral reçoit le Prix Nobel de littérature en 1904 conjointement à José Echegaray. Il consacrera le montant de ce prix à la création du Museon Arlaten à Arles. ■

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    Décès

  • Frédéric Ozanam
    Né le 23 avril 1813 à Milan - Décédé en 1853 à Marseille
  • Professeur de littérature étrangère à la Sorbonne, fondateur de la Société de Saint-Vincent-de-Paul, historien et essayiste catholique français

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    Frédéric Ozanam fait ses études classiques au Collège royal de Lyon où il entre en 1822. Il y fait des études brillantes, troublé cependant pendant quinze mois par une crise de doute religieux.

    Déjà il aime écrire, participant dès l'âge de quinze ans au journal L'Abeille Française. Sa collaboration se poursuit jusqu'en 1832 et son apport représente plus de 250 pages. Cette vocation pour le journalisme se poursuit : au lendemain des émeutes ouvrières lyonnaises de 1831, ses Réflexions sur la doctrine de Saint Simon parues dans Le Précurseur reçoivent les éloges de Lamartine, de Lamennais, de Chateaubriand et de Tocqueville. Cependant, devenu bachelier ès-lettres en 1829, il entre en stage chez un avoué lyonnais avant de poursuivre ses études à l'école de droit de Paris à partir de novembre 1831.

    Il découvre alors la capitale qui le déçoit et l'effraie. Il passe sa licence en droit en 1834 et son doctorat en 1836, il obtient aussi en 1835 sa licence ès lettres. L'atmosphère d'incrédulité qu'il rencontre dans le milieu universitaire heurte ce fervent catholique. Il n'hésite donc pas à intervenir à la fin des cours pour protester contre les attaques que certains professeurs rationalistes prononçaient contre l'église et le christianisme. Il aime la fréquentation des intellectuels catholiques libéraux, Lamennais, Lacordaire, Montalembert et Lamartine.

    Il s'oriente vers l'aide aux plus démunis : en 1833, il fonde avec des amis étudiants, paroissiens comme lui de l'église Saint-étienne-du-Mont, une petite société vouée au soulagement des pauvres, qui prend le nom de Conférence de la charité. Parallèlement à la fondation de la Conférence de charité, Frédéric Ozanam, convaincu qu'« il faut que, quelque part, une parole de croyant soit dite, qu'un enseignement religieux soit donné, à un niveau de compétence et de notoriété qui fasse pièce aux doctrines rationalistes que diffusent les maîtres des chaires officielles » fait parvenir, dès 1834, à Mgr de Quélen, archevêque de Paris, une pétition pour que soient organisées des conférences à Notre-Dame de Paris avec un prédicateur prestigieux. ces conférences ont lieu pour la première fois au carême 1834. En 1835, prêchées par Lacordaire, elles obtiennent un immense succès. ■

    Il a été béatifié par le pape Jean-Paul II le 22 août 1997

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  • Alexandra David-Néel
    Née le 24 octobre 1868 à Saint-Mandé (Val-de-Marne) - Décédée en 1969 à Digne (Alpes-de-Haute-Provence)
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    Chanteuse lyrique, orientaliste, exploratrice, aventurière, anarchiste, féministe, écrivain, « jétsunema » (« dame-lama »)...

    Aucun substantif n'est suffisant pour définir Alexandra David-Néel, première Occidentale à pénétrer à Lhassa, au cœur du Tibet interdit, le 28 janvier 1924. Elle a 55 ans. ■

  • Maurice Genevoix af.gif
    Né en 1890 à Decize dans la Nièvre (Bourgogne) - Décédé le 8 septembre 1980 à Alicante (Espagne)
  • Romancier-poète français, héritier du réalisme.

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    L'ensemble de son œuvre témoigne des relations d'accord entre les hommes, entre l'Homme et la Nature, mais aussi entre l'Homme et la Mort. Son écriture est servie par une mémoire vive, le souci d'exactitude, et le sens poétique. Normalien, il admire tout autant l'éloquence des artisans ou des paysans. D'une grande vitalité malgré ses blessures reçues lors de la Première Guerre mondiale près du village des éparges, en avril 1915, et animé de la volonté de témoigner, il écrit jusqu'à ses derniers jours. Son œuvre, portée par le souci de perpétuer ce qu'il a tenu pour mémorable, produit d'une grande longévité littéraire, rassemble 56 ouvrages.

    Maurice Genevoix est surtout connu pour ses livres régionalistes inspirés par la Sologne et le Val de Loire comme son roman Raboliot (Prix Goncourt 1925). Il a cependant dépassé le simple roman du terroir par son sobre talent poétique qui, associé à sa profonde connaissance de la nature, a donné des romans-poèmes admirés comme la Dernière Harde (1938) ou la Forêt perdue (1967).

    Genevoix a également témoigné des épreuves de la génération qui a fait la Grande Guerre de 14-18, particulièrement dans Ceux de 14, recueil de récits de guerre rassemblés en 1949. Il s'est aussi penché plus largement et plus intimement sur sa vie en écrivant une autobiographie : Trente mille jours, publiée en 1980.

    Il est élu en 1946 à l'Académie française au fauteuil n° 34. ■

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  • Élisabeth II Windsord
    Né le 21 avril 1926 à Mayfair (Londres) - Décédé en 2022 au Château de Balmoral (Écosse).
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    Élisabeth Alexandra Mary est le premier enfant du prince Albert, duc d'York (futur George VI) et de son épouse, Elizabeth Bowes-Lyon. Son père est le second fils du roi George V et de la reine Mary et sa mère est la plus jeune fille de l'aristocrate écossais Claude Bowes-Lyon, Lord Strathmore. Élisabeth naît dans la résidence londonienne de ses grands-parents maternels, située au 17 Bruton Street, à Mayfair. Elle est baptisée par l'archevêque d'York, Cosmo Lang, dans la chapelle privée du palais de Buckingham le 29 mai. Elle est nommée Élisabeth en hommage à sa mère, Alexandra en hommage à son arrière-grand-mère la reine mère du roi George V, morte six mois auparavant, et Mary en hommage à sa grand-mère paternelle, la reine Mary. Ses proches la surnomment « Lilibet ». George V adorait sa petite-fille et, lorsqu'il tomba gravement malade en 1929, la presse populaire et ses biographes ultérieurs attribuèrent son rétablissement aux fréquentes visites de la petite Élisabeth qui avait trois ans. Arrière-arrière-petite-fille de la reine Victoria, impératrice des Indes morte en 1901, elle a connu trois des enfants de sa fameuse trisaïeule et peut être considérée comme une enfant de l'époque victorienne.

    En tant que petite-fille d'un monarque dans la lignée masculine, les prédicat et titre complet de la petite fille sont Son Altesse Royale la princesse Élisabeth d'York. Elle est alors troisième dans l'ordre de succession au trône britannique après son oncle, Édouard de Galles (futur Édouard VIII) et son père, Albert, duc d'York (futur George VI).

    En février 1945, elle rejoint l'Auxiliary Territorial Service avec le grade honoraire de sous-lieutenant (second subaltern). Elle reçoit un entraînement en conduite et mécanique, et est promue capitaine honoraire (junior commander).

    Élisabeth et Philip se marient le 20 novembre 1947 à l'abbaye de Westminster. Ils reçoivent environ 2 500 présents envoyés du monde entier. Le Royaume-Uni ne s'étant pas encore complètement remis de la guerre, Élisabeth impose que des coupons de rationnement soient utilisés pour acheter le tissu de sa robe, dessinée par Norman Hartnell (en).

    Le 6 février 1952, après une visite du parc national d'Aberdare, ils apprennent la mort du roi. Martin Charteris demande à la princesse de choisir un nom de règne et elle décide de garder Élisabeth, « évidemment ». Elle est alors proclamée reine dans tous ses royaumes sous le nom d'Élisabeth II. ■

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