Ephéméride
Aimé
13 septembre

Le saint du jour est un ermite originaire de Grenoble et contemporain du roi Dagobert ( VIIe siècle).

Un dignitaire, Romaric, lui demande de diriger le monastère qu'il vient de fonder en Lorraine et qui prendra le nom de « Romarici mons » (aujourd'hui Remiremont)...

Source Hérodote

27e jour du mois Fructidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la verge d'or.

tp-0153pre

22e jour de la Vierge.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Aimé et Aziz.
Et aussi aux Aman, et ses dérivés bretons : Amand, Amanz, etc.
Lidoire
Marcellin et ses variantes Marcelin et Marcellino.
Maurille

Il se prénomme aussi Aimé

Historique Philatélique

  • 1999 : Premier timbre français émis au format ovale.
  • tp-3280

    Coupe du monde de rugby. 0.46 €

    Événements

  • 490 av. J.-C. : Petite victoire des Athéniens à Marathon
  • Les Athéniens remportent à Marathon une victoire décisive sur les Perses.

    tp-3152

    À peine la victoire est-elle assurée que le général Miltiade envoie un messager, Philippidès, annoncer la victoire aux habitants d'Athènes. Philippidès meurt d'épuisement en arrivant sur l'Agora, au pied de l'Acropole, après 4 heures de course. Il a tout juste le temps de prononcer un seul mot avant de s'effondrer : « Nenikamen », ce qui veut dire : « Nous avons gagné ».

    Ce récit, que l'on trouve chez Hérodote (Histoires, VI, 105-106), est à l'origine de l'épreuve la plus prestigieuse des Jeux Olympiques modernes. Le premier marathon olympique est remporté à Athènes en 1896 par le berger Spiridon Louis (24 ans) sur les 40 kilomètres qui séparent l'antique champ de bataille du stade d'Athènes.

    À l'occasion des Jeux de Londres, en 1908, sa distance a été portée à 42,195 kilomètres afin que les coureurs puissent partir de la cour du château royal de Windsor.

    Aujourd'hui encore, dans la plaine de Marathon, on honore le tumulus sous lequel reposent 192 soldats athéniens. Sous un autre tumulus reposeraient 6400 Perses. Sans doute les plus anciens cimetières militaires de l'Histoire...

  • 1515 : François 1er bat les Suisses à Marignan
  • Mini-feuillet CNEP

    Le lendemain de ses 21 ans, le roi François 1er écrase les Suisses dans la plaine du Pô, à Marignan... comme ne l'ignore aucun écolier ou ancien écolier de France.

    François 1er, dès son avènement, veut reprendre la conquête de l'Italie, entamée par ses prédécesseurs Charles VIII et Louis XII, à commencer par le duché de Milan, qu'il revendique comme étant l'héritage de son arrière-grand-mère Valentine Visconti.

    À défaut d'un projet politique cohérent, le nouveau roi a le soutien de la noblesse française, jeune et fougueuse, avide de combats et de gloire, avec des chefs aussi prestigieux que le connétable de Bourbon, La Trémoille, La Palice (qui donnera naissance, bien malgré lui, aux lapalissades) et bien sûr le chevalier Bayard.

    Vingt mille Suisses, alliés des Milanais, barrent aux Français l'accès de l'Italie. Ils tiennent les principaux cols alpins, à Suse et Pignerol. Ces milices paysannes sont la terreur des armées féodales. Elles ont coutume d'attaquer en masses compactes au son lugubre des trompes de berger.

    François 1er et son armée remontent la vallée de la Durance. Ils « passent les monts » au mois d'août 1515, par le difficile col de L'Argentière (ou Larche), au sud des Alpes, et déboulent hardiment dans la plaine du Pô...

    François 1er peut savourer une victoire chèrement acquise. Il s'est montré à la hauteur des enjeux, plongeant dans la mêlée, écoutant également les avis de ses capitaines les plus aguerris, Pierre Terrail, seigneur de Bayard, ou encore Jacques de Chabannes, seigneur de la Palice...

  • 1759 : Assaut anglais contre Québec
  • can0100

    Dans la nuit, les Anglais du général Wolfe donnent l'assaut aux troupes françaises au pied des fortifications de Québec, dans les plaines d'Abraham. Le lendemain mourra le marquis de Montcalm, dernier défenseur de la ville...

  • 1923 : Primo de Rivera au pouvoir en Espagne
  • Le général Miguel Primo de Rivera (53 ans) commet un pronunciamento à Barcelone pour tenter d'en finir avec les désordres de la monarchie espagnole...

  • 1993 : Signature des accords d'Oslo
  • Les accords d'Oslo (ou accords de Jéricho-Gaza) sont signés à Washington par l'Israélien Shimon Pérès et le Palestinien Mahmoud Abbas, en présence d'Yitzhak Rabin, premier ministre israélien, de Yasser Arafat, président de l'O.L.P. (Organisation de Libération de la Palestine) et du président américain Bill Clinton.

    Par ces accords, qui font suite à deux années de négociations ultra-secrètes à Madrid et Oslo, l'O.L.P. reconnaît le droit d'Israël à l'existence. Il est par ailleurs convenu que l'armée israélienne se retirera en cinq ans de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, occupées en 1967, et que l'administration de ces territoires sera confiée à une Autorité palestinienne, en attendant la création d'un véritable État palestinien...

    Naissance

  • François Joseph Paul de Grasse
    Né en 1722 Le Bar-sur-Loup (Alpes-Maritimes) - Décédé le 11 janvier 1788 au château de Tilly (Yvelines).
  • tp-1727

    Officier de marine qui sert l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et la Marine royale française. Il assume divers commandement lors de la guerre de Succession d'Autriche et de Sept Ans avant de terminer sa carrière comme lieutenant-général lors de la guerre d'indépendance américaine.

    Nommé en 1781 commandant de la principale escadre française, son action résolue dans la baie de la Chesapeake permet la victoire décisive de Yorktown. Lourdement battu et capturé en 1782 à la bataille des Saintes, il connait la disgrâce royale jusqu'à sa mort, même si ce combat est sans conséquence sur la suite de la guerre. Les historiens l'ont réhabilité et les marines américaines et françaises donnent régulièrement son nom à de grosses unités de guerre. ■

    wikipedia

    Décès

  • Michel Eyquem de Montaigne
    Né le 8 février 1533 à Saint-Michel-de-Montaigne (Dordogne) - Décédé en 1592 à Saint-Michel-de-Montaigne (Dordogne)
  • tp-587

    Premier grand philosophe français, Michel Eyquem, seigneur de Montaigne, est conseiller à la cour des aides de Périgueux et au parlement de Bordeaux.

    À 37 ans, il s'estime suffisamment avancé en âge pour préparer sa mort en philosophant comme savaient le faire les grands penseurs de l'Antiquité ; la matière de sa réflexion étant sa propre vie (« Que sais-je ? »). Son œuvre maîtresse, Les Essais, naît de manière éclatante de ce projet. ■

  • Jean-Pierre Claris de Florian
    Né le 6 mars 1755 à Sauve (Gard) - Décédé en 1794 à Sceaux (Hauts-de-Seine)
  • tp-1021

    Issu d'une famille noble et vouée à la carrière des armes. Il passe sa prime jeunesse au château de Florian, sur la commune de Logrian, près de Sauve.

    À treize ans, il devient page au service du duc de Penthièvre puis entre quelques années plus tard à l'école royale d'artillerie de Bapaume. À sa sortie, il sert quelque temps comme officier dans le régiment des dragons de Penthièvre. La vie de garnison ne lui convenant pas, il sollicite et obtient une réforme qui lui conserve son grade dans l'armée mais lui permet de suivre le duc de Penthièvre à Anet et Paris et de s'adonner entièrement à la poésie.

    En 1779, une première comédie écrite sur le mode des comédies italiennes (Les Deux Billets), lui vaut le succès. L'année suivante il fait jouer Jeannot et Colin, pièce inspirée du conte de Voltaire. Le poème satirique, Voltaire et le serf du Mont-Jura (1782), lui vaut la reconnaissance de l'académie qui lui attribue un prix. Florian condamne, dans cette œuvre la servitude et préconise son abolition. La même année, il revient au théâtre et obtient un véritable triomphe avec Les Jumeaux de Bergame. En 1783, Florian publie un conte en vers inspiré d'une nouvelle de Miguel de Cervantes, Galatée. Il s'inspire de la Bible pour écrire un poème narratif, Tobie, et une églogue, Ruth, récompensée par l'académie française en 1784.

    Contraint, en tant que noble, de quitter Paris lors de la Révolution française, il se réfugie à Sceaux. Il entreprend de traduire et d'adapter Don Quichotte de Cervantes. Malgré l'appui de son ami François-Antoine de Boissy d'Anglas, il est arrêté en 1794. Remis en liberté à la chute de Robespierre le 9 thermidor an II grâce à Boissy d'Anglas, il meurt subitement le 27 fructidor an II, à l'âge de trente-neuf ans, probablement des suites de sa détention qui aggrava une tuberculose contractée plusieurs années auparavant.

    Il est élu à l'académie française en 1788 au fauteuil n° 29. ■

    wikipedia
  • François-Christophe Kellermann
    Né le 28 mai 1735 à Strasbourg - Décédé en 1820 à Paris
  • tp-2595

    Militaire et sénateur français. Issue de la noblesse, il débute sa carrière militaire en 1750 dans les hussards. Il participe à la Guerre de Sept Ans et combat aux côtés des Polonais contre les Russes. Maréchal de camp en 1788, il adhère aux idées de la Révolution et reçoit en 1792 le commandement de l'armée de Moselle avec laquelle il remporte la bataille de Valmy, le 20 septembre. Accusé de mollesse par le tribunal révolutionnaire, il est emprisonné avant d'être reconduit dans ses fonctions et est nommé à la tête de l'armée d'Italie. Rapidement remplacé par le général Napoléon Bonaparte, il n'exerce plus de commandement important jusqu'à l'instauration du régime impérial en 1804. Élevé à la dignité de maréchal d'Empire honoraire, il devient également sénateur et grand cordon de la Légion d'honneur. En 1808, l'Empereur le fait par ailleurs duc de Valmy en souvenir de cette victoire.

    Le maréchal Kellermann n'exerce plus dès lors que des commandements secondaires : commandant des armées de réserve d'Espagne puis du Nord, il se rallie à Louis XVIII qui le fait grand-croix de l'ordre de Saint-Louis, gouverneur de Strasbourg et pair de France. Passif durant les Cent-Jours, il meurt le 13 septembre 1820 à l'âge de 85 ans. Son fils François-Étienne Kellermann sert également sous l'Empire en tant que général de division.

    À Sainte-Hélène, Napoléon dira du vieux maréchal : « Kellermann était brave soldat, extrêmement actif, avait beaucoup de bonnes qualités ; mais il était tout à fait privé de moyens nécessaires pour la direction en chef d'une armée. Il ne fit dans la conduite de cette guerre que des fautes. ». ■

    wikipedia
  • Emmanuel Chabrier
    Né le 18 janvier 1841 à Ambert - Décédé en 1894 à Paris
  • Compositeur romantique

    tp-0542

    Il passe par Clermont-Ferrand de 1852 à 1856 au lycée impérial avant de rejoindre le lycée Saint-Louis à Paris en 1856.

    À partir de 1862, il travaille au ministère de l'Intérieur à Paris. En 1880, il choisit de se consacrer entièrement à la musique. Il fréquente les peintres Auguste Renoir, Claude Monet, Édouard Manet dont il est un fidèle admirateur.

    Le style d'Emmanuel Chabrier est très varié : harmonies wagnériennes d'opéra (Gwendoline), esprit mélodique d'opérette (Duo de l'ouvreuse de l'Opéra-Comique et de l'employé du Bon Marché) et de mélodies traditionnelles (Les plus jolies chansons du pays de France), créations amusantes (Ballade des gros dindons).

    En 1882, Chabrier se rendit en Espagne. Ce voyage lui inspira sa plus célèbre œuvre, la rhapsodie España (1883), mélange d'airs populaires espagnols et des créations de son imagination. À en croire son ami Duparc, cette composition pour orchestre affirmait un style personnel, riche et très coloré. Ses compositions influencèrent de nombreux compositeurs français, notamment Claude Debussy, Maurice Ravel et Francis Poulenc. Joyeuse marche (un arrangement de ses propres partitions pour piano), Pièces pittoresques et España sont ses œuvres les plus connues. La femme de Renoir, ami de Chabrier écrivit : « Un jour, Chabrier vint, et joua España pour moi. Ce fut comme si un ouragan avait été libéré. Il battait et battait encore le clavier. Une foule s'était réunie dans la rue et écoutait, fascinée. Quand Chabrier atteignit les formidables derniers accords, je me jurai à moi-même de ne jamais plus toucher un piano... Il avait d'ailleurs cassé plusieurs cordes, et mis le piano complètement hors d'usage.»

    Il partage avec les Parnassiens un humour dans sa vision critique de la société.

    Emmanuel Chabrier disait de lui-même : « Je rythme ma musique avec mes sabots d'Auvergnat. » Au contraire de George Onslow, Chabrier ne fut cependant pas attaché à l'Auvergne et ne s'impliqua d'aucune façon dans la vie culturelle de cette région qu'il quitta très tôt pour s'installer à Paris. ■

    wikipedia