Ephéméride
Baudouin
17 octobre

Archidiacre de Laon au temps des rois mérovingiens, Baudouin est assassiné en 679 sur ordre du terrible Ebroïn, maire du palais des rois francs de Neustrie. Il est inhumé dans l'abbaye Notre-Dame de Laon...

Source Hérodote

26e jour du mois Vendémiaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'aubergine.

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25e jour de la Balance.

Journées mondiales

Journée mondiale du don d'organes et de la greffe
Journée mondiale contre la douleur
Journée Mondiale refus de la misère

Prénoms du jour

Bonne fête aux Baudouin, sa variante Baudoin et sa forme anglaise Baldwin.
Et aussi aux Astrid ou Astride.
Ignace
Osée
Segal, et ses dérivés bretons : Cadvaladyr, Cedval, Sengar, etc.
Solène et ses variantes Solenn, Solenna, Solenne et Soline.

Il se prénomme aussi Baudouin

Elles se prénomme aussi Astrid

Événements

  • 1448 : Jean Hunyade affronte les Turcs à Kossovo
  • Du 17 au 19 octobre 1448, Jean Hunyade affronte le sultan ottoman Mourad II à Kossovo Polié. Un demi-siècle plus tôt, une première bataille avait vu à cet endroit la défaite des Serbes.

    Hunyade, prince hongrois originaire de Transylvanie, a plusieurs fois déjà vaincu les Turcs avant d'être vaincu par eux à Varna. Il est cette fois écrasé par des forces quatre fois plus nombreuses que les siennes. Parmi les seigneurs de Transylvanie qui combattent les Turcs à cette époque figure aussi un certain Vlad Tepes resté célèbre sous le nom de Dracula...

  • 1722 : Faillite du système de John Law
  • On brûle les billets de banque de John Law sur la place de l'Hôtel de Ville de Paris. C'est la faillite de la première introduction en France du papier-monnaie. Cette introduction était gagée sur l'exploitation de la Louisiane...

  • 1777 : Victoire d'estime à Saratoga
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    Les insurgés (ou Insurgents) des Treize Colonies anglaises d'Amérique du nord remportent leur première victoire à Saratoga, dans la vallée sauvage de l'Hudson, au cœur de l'État actuel de New York.

    L'effet psychologique de cette modeste bataille est immense en Amérique comme en Europe (de ce point de vue, Saratoga est aux Américains ce que sera Valmy pour les révolutionnaires français)...

  • 1793 : Les Vendéens sont défaits à Cholet
  • La Rochejaquelein est battu par les armées républicaines, lors de la bataille de Cholet où s'illustre F. S. Marceau....

  • 1945 : Jour de gloire pour Peròn et Evitá
  • En Argentine, le colonel Peròn est sorti de sa prison sous la pression des syndicats et de sa maîtresse Evità...

  • 1968 : Révolte noire aux J.O. de Mexico
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    Pendant les Jeux Olympiques de Mexico (12-27 octobre), les athlètes américains Tommie Smith et John Carlos, champions du 200 mètres, montent sur le podium à la 1ère et à la 3e place.

    Au moment où retentit l'hymne américain et s'élève la bannière étoilée, ils baissent ostensiblement la tête et lèvent leur poing ganté de noir...

  • 1973 : Premier choc pétrolier
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    En réplique à la victoire d'Israël dans la guerre du Kippour, dix jours plus tôt, onze pays arabes membres de l'OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) annoncent un embargo total sur les ventes de pétrole aux soutiens d'Israël, parmi lesquels les États-Unis, le Portugal, l'Afrique du Sud et les Pays-Bas. L'Arabie Saoudite, qui représente 21% des exportations mondiales de pétrole, est en flèche dans l'embargo, sous l'impulsion du roi Fayçal et de son ministre du pétrole, le sheikh Yamani...

    Naissance

  • Claude-Henri de Saint-Simon
    né en 1760 à Paris - 19 mai 1825 à Paris
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    Héritier des Lumières et de Jean-Jacques Rousseau, Claude-Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon, compte parmi les grands utopistes du XIXe siècle. Petit-cousin du mémorialiste de Louis XIV, il s'enrichit en spéculant sur les biens nationaux puis sombre dans le dénuement...

    Décès

  • Frédéric Chopin
    né le 1er mars 1810 à Zelazowa-Wola (Pologne) - Décédé en 1849 à Paris
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    Frédéric Chopin est né d'une aristocrate polonaise et d'un père français, émigré en Pologne. Pianiste prodige, lui-même s'exile à Paris où il vit en donnant des leçons et se prend de passion pour le bel canto. Il va y puiser l'essentiel de son inspiration. Ses amis Eugène Delacroix et George Sand qualifient de « Note bleue » son toucher musical en demi-teinte

    Ce compositeur romantique, coqueluche des salons, s'est activement engagé dans les luttes révolutionnaires de son époque et en particulier le soulèvement des Polonais contre l'occupant russe. Mort prématurément de la tuberculose, il reste le symbole le plus attachant des liens qui unissent la France et la Pologne. Son corps repose au Père Lachaise, à Paris, mais son cœur, selon ses dernières volontés, est incrusté dans un pilier de l'église Sainte-Croix de Varsovie...

  • Raymond Aron
    né le 14 mars 1905 à Paris - Décédé en 1983 à Paris
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    D'abord ami et condisciple de Jean-Paul Sartre et Paul Nizan à l'École normale supérieure, il devient, lors de la montée des totalitarismes, un ardent promoteur du libéralisme, à contre-courant d'un milieu intellectuel pacifiste et de gauche alors dominant. Il dénonce ainsi, dans son ouvrage L'Opium des intellectuels, l'aveuglement et la bienveillance des intellectuels à l'égard des régimes communistes.

    Pendant trente ans, il est éditorialiste au quotidien Le Figaro. Durant ses dernières années, il travaille à L'Express. Grâce à des compétences et des centres d'intérêt multiples - en économie, sociologie, philosophie, géopolitique - il se distingue et acquiert une grande réputation auprès des intellectuels. Ses convictions libérales et atlantistes lui attirent de nombreuses critiques, venant des partisans de la gauche, comme de ceux de la droite. Il garde néanmoins tout au long de sa vie un ton modéré. Il est un commentateur reconnu de Karl Marx, Carl von Clausewitz, Kojève et Sartre.

    En tant qu'éditorialiste reconnu, « son œil critique et sa lucidité sur de nombreuses questions ont livré des visions plus justes et plus claires des événements, faisant de lui un modèle de ce que voulait son maître Alain quand il disait : Penser, c'est dire non ».

  • Laure Diebold-Mutschier cl
    Née le 10 janvier 1915 à Erstein (Bas-Rhin) - Décédée en 1965 à Lyon
  • Résistante

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    Issue d'une famille alsacienne très patriote, Laure passe une grande partie de sa jeunesse à Sainte-Marie-aux-Mines, dans le Haut-Rhin. À la fin de ses études, Laure entre comme secrétaire aux Établissements Baumgartner. Lors de la Drôle de guerre, elle est secrétaire d'un industriel de Saint-Dié.

    Après l'Armistice, elle reste en Alsace annexée. Elle rejoint une filière de passeurs. Très souvent, elle héberge des prisonniers de guerre évadés au domicile paternel. Dès 1940, Laure s'associe au cercle de résistants rattaché à l'Armée des Volontaires. Repérée, elle doit quitter l'Alsace. La veille de Noël 1941, elle fuit à Lyon, cachée dans une locomotive.

    Laure est secrétaire au bureau des réfugiés d'Alsace-Lorraine, un service officiel. En mai 1942, elle rentre au réseau Mithridate où, en qualité d'agent de liaison, elle recueille des informations qu'elle code et fait passer sous forme de courrier à Londres. Le 18 juillet 1942, elle est arrêtée, avec son mari, par la police française, mais tous deux sont relâchés, faute de preuves,. Réfugiée à Aix-les-Bains, Laure Diebold devient Mona dans la clandestinité. En septembre 1942, surnommée Mado, elle entre à la délégation de Jean Moulin en zone Sud.

    Fin mars 1943, avec Daniel Cordier, Hugues Limonti, Georges Archimbaud, Louis Rapp, Jean-Louis Théobald et Suzanne Olivier, elle se rend à Paris afin de préparer l'implantation de la délégation en zone Nord. Après l'arrestation de Jean Moulin, elle travaille aux côtés de Georges Bidault.

    Suite à la perquisition des allemands au siège de la Délégation générale à Paris et au démantèlement de nombreux réseaux parisiens consécutifs à « l'affaire de la rue de la Pompe », Elle est arrêtée le 24 septembre 1943, en compagnie de son mari, est conduite à la prison de Fresnes.

    Elle échappe à la torture, prétendant n'avoir été qu'une simple boîte aux lettres. Le 17 janvier 1944, elle est déportée à la prison de Sarrebruck. Du 28 janvier au 13 juin 1944, elle est en prison à Strasbourg. Elle est transférée successivement dans plusieurs camp de concentration jusqu'à sa libération. Le 20 novembre, à son insu, elle est Compagnon de la Libération. Gravement malade, elle aurait été exécutée au four crématoire, sans un médecin tchèque du laboratoire du camp qui, à deux reprises, escamote sa fiche.

    Libérée en avril 1945 par les Américains, Laure rentre à Paris, où elle arrive, très affaiblie, le 16 mai 1945, et y retrouve son mari, également de retour de déportation. Laure travaille à la D.G.E.R. En 1957, elle entre comme secrétaire dans une entreprise lyonnaise où elle devient bibliothécaire.

    Après la guerre, ses services seront validés par les Forces françaises libres, en qualité d'agent p.2, assimilé au grade de lieutenant.