Ephéméride
Florentin
24 octobre

Il s'en vint d'Écosse et se fixa à Bonnet dans la Meuse. Il est certain qu'on vénérait ses reliques et qu'un pèlerinage célèbre se rendait chaque année devant elles.

« Après avoir franchi le mur d'enceinte, l'escalier de pierre mène au portail sud, seule entrée subsistant à ce jour. Une suite de peintures murales orne le portail: Florentin gardant les porcs. ».

Source Hérodote

3e jour du mois de Brumaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la poire.

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2e jour du Scorpion.

Journée mondiale

Journée Mondiale d'information sur le développement
Journée des Nations Unies

Prénoms du jour

Bonne fête aux Florentin et son féminin Florentine.
Et aussi aux Magloire et, par proximité de sens, le féminin Gloria.

Événements

  • 996 : Robert II le Pieux règne seul
  • Hugues 1er meurt en 996, à 56 ans, après 9 ans de règne. Il est enterré à Saint-Denis. Son fils Robert II le Pieux, fils d'Adelis (ou Adélaïde) d'Aquitaine, né à Orléans 26 ans plus tôt, lui succède sur le trône...

  • 1599 : Henri IV et Margot se séparent
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    Le roi Henri IV se sépare de sa première femme, Marguerite de Valois, la reine Margot, qui ne lui a pas donné d'héritier. Pour justifier le divorce, il invoque la parenté spirituelle qui le lie à sa femme, la mère de celle-ci, Catherine de Médicis, ayant été la marraine d'Henri de Navarre à son baptême en 1554 ! Henri IV va dans la foulée épouser Marie de Médicis, ou plus précisément sa dot...

  • 1648 : Les traités de Westphalie
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    Sont publiés les traités de paix signés en Wesphalie, à Osnabrück et Münster. Ils mettent fin à l'épouvantable guerre de Trente Ans qui a ravagé l'Allemagne et consacrent son émiettement politique.

    Les traités ont été habilement négociés par le chancelier suédois Axel Oxenstierna, qui a poursuivi l'oeuvre engagée par le roi Gustave Adolphe, et le cardinal Mazarin, représentant les intérêts français...

  • 1681 : Louis XIV fait son entrée à Strasbourg
  • Louis XIV fait son entrée à Strasbourg devant des habitants inquiets de la nouvelle domination française...

  • 1795 : Effacement de la Pologne
  • La Pologne est effacée de la carte par un troisième et dernier partage auquel participent l'Autriche, la Prusse et la Russie...

  • 1860 : Convention de Pékin
  • Après avoir occupé Pékin, Français et Anglais imposent à l'empereur manchou la signature de la convention de Pékin. Par ce traité qui met fin à la « Seconde guerre de l'opium », le gouvernement impérial accorde des indemnités aux Occidentaux, ouvre à leurs commerçants le bassin du Yang Jikiang et à leurs missionnaires l'ensemble de l'empire et concède enfin un agrandissement de la colonie de Hong-Kong.

  • 1870 : Crémieux francise les juifs d'Algérie
  • Le décret Crémieux donne la citoyenneté française aux juifs d'Algérie...

  • 1902 : Bertillon inventeur de la police scientifique
  • Alphonse Bertillon démontre pour la première fois l'utilité des empreintes digitales en criminologie.

    Chef du service de l'identité judiciaire à la préfecture de police de Paris où il est entré en 1879, à 26 ans, comme simple commis, Alphonse Bertillon a fondé l'anthropométrie, un système de classement des photos sur la base de onze caractères fondamentaux (taille du crâne, des membres...)...

  • 1917 : Désastre italien à Caporetto
  • Deux ans et demi après leur entrée en guerre aux côtés des Alliés, les Italiens subissent le 24 octobre 1917 une défaite cinglante à Caporetto, sur l'Isonzo, un cours d'eau alpin, face aux Austro-Hongrois qui bénéficient de l'appui bienvenu des Allemands. Les troupes reculent en désordre jusque sur la Piave, à 140 km au sud-ouest, abandonnant à l'ennemi la plus grande partie de la Vénétie...

  • 1918 : Victoire italienne à Vittorio-Veneto
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    Les Italiens, après avoir éprouvé dans la Grande Guerre une succession humiliante de défaites, lancent une dernière offensive sur la Piave, à l'est de Trévise. Les troupes austro-hongroises, démoralisées et privées de leurs combattants tchèques et yougoslaves, se débandent sans attendre...

  • 1929 : « Jeudi noir » à Wall Street
  • « Jeudi noir » à la bourse de Wall Street, à New York. La crise boursière, due une spéculation sur les titres, débouche sur une crise du crédit et entraîne le monde entier dans une crise économique sans précédent. On compte treize millions de chômeurs aux États-Unis en 1933...

  • 1940 : Rencontre de Montoire
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    Le maréchal Pétain rencontre Hitler dans la petite gare de Montoire-sur-le-Loir, par l'entremise de Pierre Laval. C'est le début de la politique officielle de « collaboration » entre le « régime de Vichy » et le IIIe Reich...

    Naissances

  • Domitien
    Né en 51 à Rome (Italie) - Décédé le 18 septembre 96 à Rome (Italie)
  • Domitien, fils de Vespasien, succéda à son frère Titus à la tête de l'empire romain. Il gouverna de façon autoritaire. Il accéléra la romanisation des provinces et fit entrer des provinciaux au Sénat. Mais il organisa aussi une deuxième vague de répression contre les chrétiens (après celle de Néron en 64). Il dut également faire face à des soulèvements de l'aristocratie sénatoriale. Un affranchi l'assassina dans son palais...

  • Eugène Fromentin
    Né en 1820 à La Rochelle (Charente-Maritime) - Décédé le 27 août 1876 à La Rochelle
  • Artiste peintre et un écrivain

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    Après une brillante scolarité, Eugène Fromentin se rend en novembre 1839 à Paris où il obtient une licence en droit au début de l'année 1843.

    En 1846, à l'insu de sa famille, il visite l'Algérie avec deux amis et peut ainsi remplir ses carnets de croquis des paysages et des habitants de l'Afrique du Nord, s'inscrivant en cela dans le mouvement de l'orientalisme.

    Fromentin envoie trois tableaux au Salon de 1847, admis à l'unanimité : Ferme aux environs de La Rochelle, Mosquée près d'Alger et les Gorges de la Chiffa, puis cinq tableaux au Salon de 1849, dont une deuxième version des Femmes d'Alger. Il obtint alors une récompense de deuxième classe. Fromentin expose onze tableaux au Salon de 1850, ainsi qu'en 1857, puis y participe régulièrement entre 1859 (année de sa médaille de 1re classe) et 1869, et en 1872 et 1876.

    Fin 1852, il effectua le deuxième de ses trois voyages en Algérie : une mission archéologique lui fournit l'occasion d'approfondir son étude minutieuse des paysages et des mœurs algériennes. Ses notes lui permettent, à son retour, de donner à ses tableaux une exactitude réaliste. D'un certain point de vue, ses travaux ont été tout autant une contribution à l'ethnologie que de pures œuvres d'art.

    Le style de Fromentin est influencé par Eugène Delacroix. Ses œuvres se distinguent par leur composition frappante, leur dextérité et l'utilisation de couleurs brillantes. Elles traduisent la grandeur inconsciente des attitudes barbares et animales.

    La peinture de Fromentin n'est qu'une facette de son génie, qui s'est aussi manifesté dans la littérature, avec moins de profusion toutefois. En 1854, paraît dans la Revue de Paris de juin à décembre Un été dans le Sahara, ce qui le fait élire membre correspondant de l'Académie des belles-lettres, sciences et arts de La Rochelle. En 1856, encouragé par les critiques élogieuses, il entreprend la rédaction d'Une année dans le Sahel que publie d'abord L'Artiste en intitulant sa première partie « Alger, fragments d'un journal de voyage » en 1857. C'est la Revue des Deux Mondes qui reprend la publication de novembre à décembre 1858 sous le titre Une année dans le Sahel, journal d'un absent.

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  • Alexandra David-Néel
    Né en 1868 à Saint-Mandé (Seine) - Décédé le 8 septembre 1969 à Digne (Basses-Alpes)
  • tp-3343

    Chanteuse lyrique, orientaliste, exploratrice, aventurière, anarchiste, féministe, écrivain, « jétsunema » (« dame-lama »).

    Aucun substantif n'est suffisant pour définir Alexandra David-Néel, première Occidentale à pénétrer à Lhassa, au cœur du Tibet interdit, le 28 janvier 1924. Elle a 55 ans...

  • Jean-Baptiste Lebas
    Né en 1878 à Roubaix - Décédé le 10 mars 1944
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    Il grandit dans une famille ouvrière et de gauche. Très tôt, il devient socialiste, lit Karl Marx dans le texte et prend la parole pour la première fois à quinze ans. En 1896, à dix-huit ans, il adhère au P.O.F. En 1906, après l'unification des socialistes et la création de la Section française de l'internationale ouvrière, il devient secrétaire adjoint de la fédération S.F.I.O. du Nord. Il est élu en 1908 conseiller municipal et en 1910 conseiller général.

    La S.F.I.O. avait perdu la mairie de Roubaix. Elle choisit donc, lors des élections de 1912, Jean-Baptiste Lebas, connu pour son extrême rigueur, comme candidat et est élu.

    Lors de l'invasion de juin 1940, Jean-Baptiste Lebas prend la route de l'exode. Déchu de ses fonctions par le régime de Vichy, il appelle dès août 1940 à la résistance, dans une brochure intitulée Le socialisme continue ! À la fin de l'été, il fonde l'un des tout premiers réseaux de Résistance en zone occupée, L'« homme libre ».>

    Toujours en janvier 1941, trois mois avant Daniel Mayer, Jean-Baptiste Lebas fonde un Comité d'action socialiste (CAS) pour regrouper les socialistes résistants. Mais le 21 mai 1941, Lebas est arrêté par la police allemande en même temps qu'un de ses fils et sa nièce, eux aussi résistants.

    De 1941 à 1942, ils vont de prison en prison, d'abord en France, puis à Bruxelles et Berlin. Il est condamné à trois ans travaux forcés. Pendant deux ans, il travaille dans une ficellerie, onze heure et demie par jour. Il meurt d'épuisement et de maladie, à moins qu'il n'ait été tué par un gardien.

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  • Godefroy Scamaroni, dit Fred Scamaroni cl
    Né en 1914 à Ajaccio - Décédé le 19 avril 1943 à Ajaccio
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    Licencié de la faculté de droit de Paris en 1934, Fred Scamaroni devance l'appel, devenant élève officier de réserve à Saint-Maixent, et sert dans l'infanterie comme sous-lieutenant. De retour à Paris, il passe le concours et devient chef de cabinet du préfet du Doubs (1936), qu'il suit à Caen, quand il est nommé dans le Calvados (1937-1939).

    Pendant la drôle de guerre, il rejoint le 119e régiment d'infanterie de Cherbourg, qui combat dans la forêt de la Wardt, à l'Est, avant d'être envoyé dans le Nord. Par refus de l'inaction, il rejoint l'aviation. Affecté à Tours, il passe le brevet d'observateur. Lieutenant de réserve dans l'armée de l'Air, il est grièvement blessé dans un combat aérien.

    Au courant de l'appel du 18 juin lancé par le général de Gaulle, il montent sur un bateau de guerre polonais qui rapatrie des unités polonaises en Angleterre. Débarqué à Plymouth, il est l'un des premiers Français libres et ne parle pas un mot d'anglais. Engagé dans les Forces françaises libres il apprend à piloter, avant d'être nommé à l'état-major personnel du général de Gaulle.

    Fred Scamaroni élabore un projet d'insurrection dans sa Corse natale, occupée par l'Italie fasciste depuis novembre 1942. Il doit être débarqué en Corse sous une fausse identité pour prendre contact avec des résistants locaux, unifier les organisations existantes, repérer les terrains de débarquement et de parachutages, pour préparer un futur débarquement dans l'île.

    Le 7 janvier 1943, le sous-marin HMS Tribune le dépose en Corse accompagné de son radio, d'armes, d'explosifs et de postes émetteurs. Tous les jours, le radio et un résistant sortent pour changer l'émetteur de place afin de ne pas se faire repérer. La redoutable police politique fasciste, l'OVRA traque le réseau qu'il a monté.

    Trahi contre de l'argent, les Italiens l'ont arrêté. Il a décidé de se suicider pour garder ses secrets. Dans sa cellule de la citadelle, il se fait passer un fil de fer à travers la gorge. Il écrit sur le mur avec son sang : « Je n'ai pas parlé. Vive De Gaulle ! Vive la France ! ». Il meurt trois heures plus tard.

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  • Gilbert Bécaud
    Né en 1927 à Toulon - Décédé le 18 décembre 2001 à Paris
  • François Gilbert Léopold Silly, dit Gilbert Bécaud est un chanteur, compositeur, pianiste et acteur français.

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    Au cours de sa carrière, il se produit trente-trois fois sur la scène de l'Olympia, où il gagne son surnom de « Monsieur 100 000 volts » en raison de son sens du swing, à cause des passions qu'il soulevait dans son sillage et de ses fans qui, souvent, cassaient par enthousiasme les fauteuils. Il laisse l'image d'un homme électrique, toujours en mouvement. Sa cravate à pois, ses quelque quatre cents chansons et sa main sur l'oreille (pour être sûr de chanter juste) sont d'autres images spécifiques qui ont marqué les esprits...

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    Décès

  • Pierre Puvis de Chavannes
    Né le 14 décembre 1824 à Lyon - Décédé en 1898 à Paris
  • Peintre, considéré comme une figure majeure de la peinture française du XIXe siècle.

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    Après des études de rhétorique et de philosophie au lycée Henri-IV de Paris, il fait un premier voyage en Italie, puis commence à étudier la peinture. Il fait ensuite un deuxième séjour en Italie et étudie brièvement auprès d'Eugène Delacroix. Il est marqué par les grandes peintures murales de Théodore Chassériau, exécutées pour l'escalier de la Cour des comptes entre 1844 et 1848 (détruites en 1871). Il ne trouve véritablement sa voie qu'à l'âge de trente ans en réalisant le décor de la salle à manger de la résidence campagnarde de son frère (Les Quatre Saisons, Le Retour de l'enfant prodigue).

    Ses débuts au Salon sont difficiles. Il est plusieurs fois refusé et quand enfin il expose, il est sévèrement critiqué. Puis, en 1861, il remporte un premier succès avec La Guerre et La Paix. La première est achetée par l'État français. Puvis offre la seconde, complétée en 1863 par Le Repos et Le Travail, et en 1865 par Ave Picardie nutrix, puis par Ludus pro Patria. Ce décor exceptionnel sur le plan thématique et stylistique est représentatif du traitement novateur que Puvis apporte au genre allégorique dont il devient à la fin du XIXe siècle le plus brillant représentant. À son petit atelier de Pigalle, il ajoute rapidement un plus grand, à Neuilly.

    Puvis de Chavannes réalise de grands décors muraux partout en France. Chacun de ces décors donne lieu à des études, copies, répliques, cartons préparatoires qui popularisent l'œuvre de Puvis en particulier à l'étranger.

    Par cette œuvre décorative immense, mais aussi avec des tableaux de chevalet d'un symbolisme novateur, il conquiert l'admiration d'une génération entière, influençant non seulement les idéalistes mais aussi les Nabis, Paul Gauguin, Georges Seurat, Maurice Denis, et même le jeune Pablo Picasso dont nombre d'œuvres de jeunesse lui sont redevables.

    En 1890, il refonde avec Jean-Louis-Ernest Meissonier, Carolus-Duran, Félix Bracquemond, Jules Dalou et Auguste Rodin la Société nationale des beaux-arts, dont il est successivement vice-président et président, suite à la mort de Jean-Louis-Ernest Meissonier.

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