Ephéméride
Narcisse
29 octobre

Le saint du jour n'a rien à voir avec le beau jeune homme de la mythologie grecque. Il a été élu trentième évêque de Jérusalem à l'âge de cent ans environ et mourut en 212.

Source Wikipédia<

8e jour du mois de Brumaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la scorsonère.

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7e jour du Scorpion.

Journées mondiales

Journée mondiale du cinéma d'animation
Journée Mondiale du psoriasis
Journée mondiale des accidents vasculaires cérébraux

Fête Nationale de Turquie

Prénoms du jour

Bonne fête aux Narcisse
et aussi aux Ermelinde
Landouen et ses dérivés bretons : Lanwenn, etc.
Zénobie et ses variantes ou dérivés Zénobe, Zénobin et Zénobine.

Événements

  • 1665 : Le roi du Kongo Antonio 1re victime des Portugais
  • Le roi du Kongo, Antonio 1er, est victime d'une attaque des Portugais en un lieu dit Ambuila. Ses troupes sont défaites et lui-même est décapité. C'est le début de la fin pour le royaume du Kongo (ancêtre de l'actuel Congo, RDC), premier royaume chrétien du continent noir, victime de la rapacité des commerçants portugais...

  • 1709 : Port-Royal rasée sur ordre de Louis XIV
  • Le roi Louis XIV met un terme au jansénisme. Il disperse les religieuses de Port-Royal des Champs et fait raser l'abbaye, dont seules subsistent aujourd'hui les ruines romantiques...

  • 1787 : Don Giovanni triomphe à Prague
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    La première représentation de Don Giovanni a lieu à Prague sous la direction de Mozart lui-même.

    Parmi les spectateurs se tient un certain Casanova...

  • 1922 : Mussolini accède au pouvoir
  • Le roi d'Italie Victor-Emmanuel III nomme Benito Mussolini président du Conseil (l'équivalent de Premier ministre)...

  • 1923 : Naissance de la République turque
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    À l'instigation du général Moustafa Kémal, une Assemblée nationale réunie à Ankara proclame la naissance de la République turque sur les ruines de l'empire ottoman...

  • 1929 : « Mardi noir » à Wall Street
  • Ce fut un « Mardi noir » à la Bourse de New York. Le krach du 24 octobre se confirme avec une chute de 43 points de l'indice des valeurs boursières (ce que l'on appellerait aujourd'hui le CAC40).

    Aucun spécialiste n'imagine encore que la crise de confiance boursière va entraîner une baisse de 54% de la production industrielle en trois ans. Le monde occidental entre dans la plus grave crise économique de son Histoire...

  • 1959 : Pilote en kiosque
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    Parution du n° 1 de l'hebdomadaire Pilote (« Polite, quel journal »).

    Le magazine est créé par François Clouteaux, né à Nantes en 1920, chrétien convaincu et ancien résistant. Les 300 000 exemplaires sont immédiatement vendus. Les lecteurs font connaissance avec de nouveaux héros dont un certain... Astérix..

    Naissances

  • Louis Jean Joseph Blanc
    Né en 1811 à Madrid - Décédé le 6 décembre 1882 à Cannes
  • Journaliste et historien.

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    Membre du gouvernement provisoire de 1848 et député sous la Troisième République. Promoteur de l'aphorisme communiste De chacun selon ses facultés à chacun selon ses besoins : « L'égalité n'est donc que la proportionnalité, et elle n'existera d'une manière véritable que lorsque chacun [...] produira selon ses facultés et consommera selon ses besoins. » (Organisation du travail, 1839) puis par les communistes libertaires.

    Socialiste et républicain, il participe à la campagne des Banquets en faveur du suffrage universel et se distingue, après la Révolution de 1848, en proposant la création des Ateliers sociaux afin de rendre effectif le droit au travail. Mais il est finalement contraint de s'exiler à Londres après les Journées de Juin car tenu pour responsable de l'émeute du 15 mai. Il y demeura jusqu'à la fin de la guerre franco-prussienne de 1870, entrant de nouveau à l'Assemblée nationale en 1871, où il siège une dizaine d'années à l'extrême gauche. ■

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  • Antoine Bourdelle
    Né Émile Antoine Bordelles en 1861 à Montauban (Tarn-et-Garonne) - Décédé le 1er octobre 1929 au Vésinet (Yvelines)
  • Sculpteur et peintre

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    Il quitte l'école à l'âge de 13 ans pour travailler, afin de l'aider, dans l'atelier d'ébénisterie de son père. S'orientant vers la sculpture, il décroche une bourse d'études à l'Académie des beaux-arts de Toulouse en 1876. Il suit ensuite peu de temps les cours de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris.

    Il décide de quitter l'École des Beaux Arts en 1886. Pour vivre, il dessine et vend ses dessins au bureau des vendeurs d'arts parisiens Goupil & Cie ; il travaille aussi chez Théo van Gogh le frère de Vincent.

    En 1893, il entre comme praticien dans l'atelier de Rodin et participe au concours pour le monument aux morts de la guerre de 1870 à Montauban sa ville natale. La première maquette de ce monument est présentée en 1896. Les membres du comité chargé du projet l'accueillent très défavorablement. Finalement, il obtient cette commande en 1897 grâce à l'intervention de Rodin.

    Bourdelle quitte Rodin en 1908. Il voyage en Pologne et reçoit la commande du Monument à Mickiéwicz auquel il va travailler jusqu'à sa mort. Il exécute le buste d'Ingres, Beethoven dans le vent, Beethoven aux deux mains et le Bélier couché. Il est le créateur et le vice-président du Salon des Tuileries, et en 1924 est décoré Commandeur de l'Ordre de la Légion d'honneur.

    Le 7 mai 1929, Antoine Bourdelle, malade, va se reposer dans la maison de son ami le fondeur Eugène Rudier au 18 route des Bouleaux au Vésinet, près de Paris. Il se rétablit en juillet, put travailler. Mais à la fin septembre, il rechute et décède. ■

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  • Hippolyte Jean Giraudoux
    Né en 1882 à Bellac (Haute-Vienne) - Décédé le 31 janvier 1944 (Paris).
  • Brillant étudiant et soldat décoré pendant la Première Guerre mondiale, il occupe des fonctions diplomatiques et administratives tout en écrivant des romans (Suzanne et le Pacifique en 1921, Siegfried et le Limousin en 1922) avant de se diriger vers le théâtre après sa rencontre avec le comédien Louis Jouvet qui mettra en scène et interprétera ses œuvres principales.

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    Il est aujourd'hui surtout connu pour son théâtre qui compte des pièces célèbres comme Amphitryon 38 (1929), La guerre de Troie n'aura pas lieu (1935), Électre (1937) ou Ondine (1939) ou La Folle de Chaillot jouée en 1945 après sa mort. Jean Giraudoux a participé comme d'autres dramaturges des années 1930-1940 (Cocteau, Anouilh, Sartre, Camus par exemple) à la réécriture des mythes antiques éclairés par les mentalités modernes. Il a su allier fantaisie poétique et goût pour les images insolites et également associer le tragique et le léger dans une langue élégante et fine, parfois même poétique comme dans Intermezzo ou Ondine.

    Germanophile et diplomate de carrière, il est Commissaire général à l'information en 1939-1940 et sa situation pendant l'Occupation est complexe et son rôle contrasté.

    Jean Giraudoux meurt à l'âge de soixante et un ans, à la suite d'un empoisonnement alimentaire ou d'une inflammation du pancréas. ■

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    Décès

  • Jean le Rond D'Alembert logo-af.gif
    Né le 16 novembre 1717 à Paris - Décédé en 1783 à Paris.
  • mathématicien, philosophe et encyclopédiste

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    Le lendemainde sa naissance, il est abandonné par sa mère qui le fait porter par un serviteur sur les escaliers de la chapelle Saint-Jean-le-Rond. Comme le veut la coutume, il est nommé du nom du saint protecteur de la chapelle et devient Jean Le Rond. Il est d'abord placé à l'hospice des Enfants-Trouvés, mais son père le retrouve rapidement et le place dans une famille d'adoption. Bien qu'il ne reconnaisse pas officiellement sa paternité, le chevalier Destouches veille secrètement à son éducation en lui accordant une pension et le visite quelquefois chez sa nourrice.

    À douze ans, il entre au collège des Quatre-Nations. Il y fait de brillantes études, obtint le baccalauréat en arts, puis suit les cours de l'École de Droit. Refusant de s'inscrire au barreau, il entreprend des études de médecine, puis les abandonne également.

    À 21 ans, en 1739, il présente à l'Académie des Sciences, son premier travail en mathématiques à la suite d'une erreur qu'il avait décelée dans l'Analyse démontrée, ouvrage publié en 1708 par Charles-René Reynaud avec lequel D'Alembert avait lui-même étudié les bases des mathématiques. Dès 1742, à 24 ans, il est nommé adjoint de la section d'Astronomie de l'Académie des sciences. En 1743, il publie son célèbre Traité de Dynamique, qui dans l'histoire de la mécanique représente l'étape qu'il fallait franchir entre l'œuvre de Newton et celle de Lagrange.

    Il entre à l'Académie de Berlin à 28 ans. La suite de sa carrière à l'Académie des Sciences sera moins brillante. Nommé pensionnaire surnuméraire en 1756, ce n'est qu'en 1765, à 47 ans, qu'il devient pensionnaire.

    Ami de Voltaire et constamment mêlé aux controverses passionnées de ce temps, D'Alembert est un habitué des salons parisiens faisant partie des Chevaliers de la Mouche à Miel, invité des Grandes Nuits de Sceaux. C'est là qu'il rencontre Denis Diderot, en 1746. L'année suivante, ils prennent conjointement la tête de L'Encyclopédie. En 1751, après cinq ans de travail de plus de deux cents contributeurs, paraît le premier tome de l'Encyclopédie dont D'Alembert rédige le Discours préliminaire.

    En 1754, D'Alembert est élu membre de l'Académie française au fauteuil n° 25, dont il deviendra le secrétaire perpétuel en 1772. L'année 1757 voit la parution de l'article « Genève » dans l'Encyclopédie, provoquant la vive réaction de Jean-Jacques Rousseau (Lettre sur les spectacles, 1758). Après plusieurs crises, la publication de l'Encyclopédie est suspendue de 1757 à 1759. D'Alembert se retire de l'entreprise, en 1757, après s'être fâché avec Diderot. ■

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  • Albert Calmette
    Né le 12 juillet 1863 à Nice (Alpes-Maritimes) - Décédé en 1933 à Paris
  • Il mets au point entre 1904 et 1928, avec Camille Guérin, la vaccination contre la tuberculose grâce au BCG.

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    Il fait ses études dans différents lycées à Clermont-Ferrand, au lycée Saint-Charles à Saint-Brieuc et à Brest, ainsi qu'au lycée Saint-Louis à Paris. De 1881 à 1883, il est élève de l'École de médecine navale de Brest. En 1883, il commence à exercer à Hong Kong, dans le corps de médecins de marine, où il étudie la malaria, sujet de sa thèse de doctorat.

    En 1890, il suit un stage de bactériologie dans le laboratoire du docteur Émile Roux à Paris. Associé aux recherches de Louis Pasteur, il est chargé par ce dernier de fonder l'Institut Pasteur de Saïgon où il organise la production de vaccins contre la rage.

    En 1894, il revient en France et met au point les premiers antivenins contre les morsures de serpent. Calmette participe également à la mise au point du premier sérum immunisateur contre la peste bubonique, en collaboration avec Alexandre Yersin (1863-1943), qui avait découvert son agent pathogène, Yersinia pestis.

    À partir de 1895, il poursuit d'autres recherches à l'Institut Pasteur de Lille, dont Roux lui avait confié la direction qu'il assumera pendant 25 ans. En janvier 1901, il y fonde le dispensaire alors appelé Émile-Roux qui était le second à avoir été créé en France spécifiquement pour lutter contre la tuberculose. Ce dispensaire servira de modèle à ceux préconisés par la loi Léon Bourgeois en 1916. En 1904, il fonde la Ligue du Nord contre la Tuberculose.

    En 1917, il est nommé sous-directeur adjoint de l'Institut Pasteur de Paris. Il est élu à l'Académie de médecine en 1919, à l'Académie des sciences d'outre-mer en 1922 et à l'Académie des sciences en 1927. En 1908, il fait partie des membres fondateurs de la Société de pathologie exotique. ■

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  • Georges Brassens
    Né en 1921 à Sète - Décédé le 29 octobre 1981 à Saint-Gély-du-Fesc
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    Il met en musique et interprète, en s'accompagnant à la guitare, plus d'une centaine de ses poèmes. Outre ses propres textes, il met également en musique des poèmes de François Villon, Paul Verlaine, Paul Fort ou encore Louis Aragon. Il reçoit le Grand prix de poésie de l'Académie française en 1967.

    Il enregistre quatorze albums de 1952 à 1976. Auteur de chansons populaires françaises, les plus connues sont : Le Gorille, Les Copains d'abord, Chanson pour l'Auvergnat, Les Amoureux des bancs publics, La Mauvaise Réputation, Je me suis fait tout petit, Les Trompettes de la renommée, Supplique pour être enterré à la plage de Sète. ■

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