Ephéméride
Geoffroy
08 novembre

Geoffroy, ou Godefroy, fut abbé du monastère de Nogent, en Champagne, avant de devenir évêque de Reims en 1104.

En cette époque qui vit l'émergence des villes modernes, il prit le parti des nouveaux bourgeois et des humbles en lutte contre les abus des seigneurs féodaux.

Source Hérodote

18e jour du mois de Brumaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la dentelaire.

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17e jour des Scorpion.

Journée européenne

Journée européenne d'information sur les antibiotiques

Prénoms du jour

Bonne fête aux Godefroy et ses variantes directes Godefroi, Godefroid, Godfrey, Goffredo, Godfried, Gottfried et Götz, ainsi que toutes celles du prénom Geoffroy, Geoffrey, Geoffroi, Jeff, Jefferson, Jeffery, Jeffrey, Jeffry, Jeoffrey, Jeoffroy, Joffrey,Joffroy et Joffray.
et aussi aux Euphrosyne et ses variantes Euphroisie, Euphroisine et Euphrosine.
Scott et son diminutif Scotty.
Treveur et ses dérivés bretons : Tremeur, Trever, Trémar, Trévor, etc.
Willard et ses variantes Willehad et Willihad.

Ils se prénomment aussi Geoffroy

Événements

  • 392 : Le christianisme religion officielle de Rome
  • L'empereur Théodose proclame le christianisme religion officielle de l'empire romain et interdit les autres cultes. Les derniers fidèles de ceux-ci sont dans certaines villes comme Alexandrie victimes de la fureur fanatique.

    Un siècle plus tôt, sous le règne de Dioclétien, les chrétiens enduraient encore de brutales persécutions. Son successeur Constantin le Grand y a mis fin en légalisant la nouvelle religion, laquelle ne rallie encore qu'une petite fraction de la population de l'empire...

  • 1226 : Avènement de Louis IX, futur Saint Louis
  • tp-1539

    Le roi Louis VIII le Lion est emporté par une dysenterie aiguë, à Montpensier, en Auvergne, en revenant de sa croisade contre les hérétiques albigeois.

    Son fils lui succède sous le nom de Louis IX mais il restera dans la postérité sous le nom de Saint Louis. Comme le nouveau roi a 12 ans et n'est pas encore majeur, c'est sa pieuse mère Blanche de Castille qui prend en main les destinées du royaume avec le titre de « baillistre » (régente). Elle gardera le pouvoir jusqu'en 1242 et le reprendra lors du départ de son fils pour la septième croisade.

  • 1576 : Pacification de Gand
  • Par la Pacification de Gand, Guillaume le Taciturne unit les Néerlandais du nord et du sud contre l'occupant espagnol...

  • 1620 : La Bohême meurt à la Montagne Blanche
  • Une armée de mercenaires met en déroute les protestants de Bohême.

    Ces derniers s'étaient révoltés contre l'empereur d'Allemagne Ferdinand II, successeur de Matthias II, qui voulait attenter à leur liberté de conscience et avait interdit la construction de nouveaux temples protestants. La Bohême avait répliqué en offrant la couronne royale à l'Électeur palatin Frédéric V, plus tard surnommé « roi d'un hiver ».

    Le chef des Impériaux, le comte wallon Jean de Tilly, liquide l'affaire en deux heures sur une hauteur des environs de Prague appelée Montagne Blanche (Bíl'Hora en tchèque).

  • 1880 : Les Frères Karamazov
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    Ce jour est publié l'un des plus célèbres romans du russe Fédor Dostoievski, Les Frères Karamazov...

  • 1895 : Wilhelm Conrad Röntgen-Faits découvre les rayons X tp-Prix Nobel
  • Röntgen observe qu'à la décharge d'un tube, complètement enrobé de carton noir, scellé pour en exclure toute lumière et ceci dans une chambre noire, un carton couvert d'un côté de baryum cyanure de platine devient fluorescent lorsqu'il est frappé par les rayons émis du tube, et ce jusqu'à une distance de deux mètres. Lors d'expériences subséquentes, il place divers objets entre une plaque photographique et la source de rayonnement et il se rend compte qu'ils ont une transparence variable.

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    Il expérimente ensuite avec la main de son épouse placée sur le parcours des rayons. Au développement, il s'aperçoit que l'image est l'ombre des os de la main de son épouse, son alliance y étant visible. Les os sont entourés d'une pénombre qui représente la chair de la main, la chair est donc plus perméable aux rayons. C'est le premier « Röntgenogram ».

    À la suite d'autres expériences, Röntgen constate que les nouveaux rayons sont produits par l'impact des rayons cathodiques sur un objet matériel. Parce que leur nature est encore inconnue, il leur donne le nom de « rayons X ». Plus tard, Max von Laue et ses étudiants démontreront qu'ils sont de nature électromagnétique, tout comme la lumière, et diffèrent seulement par une plus haute fréquence.

    Cette découverte lui valut de recevoir le premier prix Nobel de physique, en 1901...

  • 1939 : Attentat contre Hitler à Munich
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    Le soir du 8 novembre 1939, dans la brasserie munichoise Bürgerbräukelle, Hitler fête l'anniversaire de son putsch raté de 1923. Georg Elser, un humble menuisier originaire du petit village de Hermaringen, dans le Jura souabe, veut profiter de l'occasion pour assassiner le Führer dont, plus lucide que la plupart de ses contemporains, il a mesuré la malfaisance. Mais par une circonstance imprévue, Hitler quitte les lieux quelques minutes avant l'explosion de la bombe (il bénéficiera d'une chance comparable lors de l'attentat de la Tanière du Loup en 1944)...

  • 1942 : Débarquement en Afrique du Nord
  • Les troupes anglaises et américaines débarquent en Afrique du nord. C'est l'opération « Torch ».

    Un total d'environ 100 000 hommes est mobilisé en grand secret pour débarquer à Casablanca, Oran et Alger. Il s'agit de soldats américains à l'exception de 20 000 Britanniques qui débarquent à Alger...

    Naissances

  • Charles-Gustave
    Né en 1622 à Nyköping (Suède) - Décédé le 13 février 1660 à Gothenburg (Suède)
  • Petit-fils par sa mère Catherine du roi de Suède Charles IX Vasa, Charles X Gustave monte sur le trône de Suède suite à l'abdication de sa cousine, la reine Christine, fille du roi Gustave Adolphe. ■

  • Robert Esnault-Pelterie
    Né en 1881 à Paris - Décédé le 6 décembre 1957 à Nice
  • Ingénieur aéronautique et inventeur.

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    Issu d'une famille d'industriels, Robert Esnault-Pelterie achève en 1902 des études de physique à l'université de Paris, puis installe en 1904 un laboratoire de recherche sur les moteurs, ainsi que sur les planeurs et les avions au fond du jardin de la résidence secondaire de ses parents.

    En 1905, il invente l'aileron en modifiant un avion de sa construction conçu d'après le Flyer des frères Wright. Avec les capitaux de sa grande-mère maternelle, son père, Albert, l'associe cette même année à une nouvelle société, les établissements Esnault-Pelterie, au capital de 800 000 francs. En 1906, il invente le moteur en étoile. En décembre, il dépose le brevet du manche à balai. En 1907, à Buc-Toussus-le-Noble, il teste son REP 1, monoplan à structure métallique entoilée et vernie, équipé d'un moteur en étoile. C'est le premier monoplan à voler et le premier avion construit à partir d'une armature de métal. Le métal apportait la rigidité et son surpoids était compensé par l'abandon de la structure biplane. Après un accident le 18 juin 1908, il abandonne le pilotage et la même année ouvre, sur le terrain de la rue de Silly, la deuxième usine aéronautique du monde après celle, toute proche, des frères Voisin, la société REP (qui existe toujours). Il participe en 1909 à la Grande Semaine d'Aviation de la Champagne où il s'inscrit comme pilote avec deux aéroplanes REP (moteur, hélice et avion) mais ne les fait pas sortir des hangars.

    Il est le cofondateur avec André Granet (1881-1974) de l'Association des Industriels de la Locomotion Aérienne (ancêtre de l'actuel Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales ou GIFAS). Avec lui, il sera à l'initiative de la première exposition de la locomotion aérienne au Grand Palais à Paris en 1909, qui deviendra l'actuel salon international de l'aéronautique et de l'espace1 du Bourget.

    À partir de 1912, il se lance dans des études sur la propulsion par réaction et au vol spatial. Président de la Chambre Syndicale des Industries Aéronautiques, c'est lui qui reçoit sur l'aérodrome de Buc, le 17 mai 1913, le roi Alphonse XIII pour la plus grande exposition d'avion jusqu'alors.

    Le 8 juin 1927, il fait un exposé remarqué sur L'Exploration par fusées de la très haute atmosphère et la possibilité des voyages interplanétaires. En 1930, il publie L'astronautique où il vulgarise le concept de vol spatial. Dès lors, il anime à travers le monde des conférences sur le sujet, comme celle de New York en 1931. En 1931, il réalise une fusée à combustible liquide. Il perd l'extrémité de quatre doigts de la main gauche lors d'une explosion dans son laboratoire de Boulogne-Billancourt alors qu'il fait des expériences sur le tétranitrométhane. Il est élu membre de l'Académie des sciences en 1936.

    Une série de procès retentissants pour faire reconnaître ses brevets, notamment contre le gouvernement américain, deux arrêts de la Cour suprême et un vote du Congrès, le freinent dans ses projets spatiaux. Il finit par obtenir un financement du gouvernement français mais celui-ci est sous dimensionné : la première fusée française ne sera pas construite avant la défaite de 1940 et c'est Wernher von Braun qui, à Peenemünde, avant de continuer à la NASA, fera partir les premières fusées. Fatigué et malade, Robert Esnault-Pelterie s'exile en Suisse et meurt à Nice deux mois après le vol inaugural de Spoutnik au cours duquel il lui sera rendu hommage. ■

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    Décès

  • Louis VIII le Lion
    Né le 5 septembre 1187 à Paris - Décédé en 1226 à Montpensier
  • Le 14 juillet 1223 meurt Philippe Auguste (58 ans) après 42 ans de règne. Le fils qu'il a eu de sa première épouse Isabelle de Hainaut lui succède sous le nom de Louis VIII le Lion (à la différence des précédents, il n'a pas été sacré du vivant de son père).

    À 36 ans, le nouveau roi a déjà une longue et heureuse expérience des responsabilités. En 1214, tandis que son père affronte à Bouvines les coalisés du nord, lui-même bat le roi d'Angleterre Jean sans Terre à La Roche-aux-Moines, dans le Poitou. L'année suivante, les barons anglais déposent leur roi et proposent la couronne à Louis. Le prince débarque en Angleterre en mai 1216 mais Jean sans Terre a le bon goût de mourir sur ces entrefaites. Son fils et héritier légitime relève la couronne sous le nom d'Henri III et tout rentre dans l'ordre. ■

  • Madame Roland
    Née le 17 mars 1754 à Paris - Décédée en 1793 à Paris
  • De son vrai nom Jeanne Marie Philipon, elle se prénomma Manon.

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    Elle fut une enfant pieuse et très intelligente, au caractère ferme et résolu, et montra de grandes aptitudes pour les études. À huit ans, elle se passionna pour la lecture de la Vie des hommes illustres et Plutarque resta un de ses auteurs favoris et fut sa passion tout au long de sa vie - puis Bossuet, Massillon, et des auteurs de la même veine, Montesquieu, Voltaire.

    En 1774, elle séjourna au château de Versailles, ressentant comme une insulte le mépris dans lequel la noblesse tenait les bourgeois, elle n'oublia jamais la haine qu'elle ressentit alors.

    En 1780, elle épousa Jean-Marie Roland de La Platière, économiste réputé, d'une grande intelligence.

    Enthousiasmée par le mouvement révolutionnaire qui se développait, elle se jeta avec passion dans l'arène politique. Manon décida alors de faire un salon qui devint le rendez-vous de nombreux hommes politiques influents, Brissot, Pétion, Robespierre et d'autres élites du mouvement populaire dont notamment Buzot.

    Grâce à ses relations au sein du parti girondin, Roland devint ministre de l'Intérieur. Dès lors, elle devint l'égérie du parti girondin.

    Le 31 mai 1793, lors de la proscription des Girondins, elle se laissa arrêter le 1er juin 1793 à son domicile. Détachée de la vie, elle ressentit son arrestation comme un soulagement.

    C'est à la conciergerie qu'elle écrivit son Appel à l'impartiale postérité, ses Mémoires destinés à sa fille Eudora.

    Elle fut jugée le 8 novembre 1793. Toute vêtue de blanc, elle se présenta devant le Tribunal révolutionnaire. Le procès se déroula entre 9 h et 14 h 30. Sa sentence fut mise à exécution le soir même. Passant devant la statue de plâtre dédiée à la Liberté, elle se serait exclamée, peu avant que ne tombe le couperet de la guillotine : « ô Liberté, comme on t'a jouée ! ». ■

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  • César Franck
    Né le 10 décembre 1822 à Liège (Royaume-Uni des Pays-Bas) - décédé en 1890 à Paris
  • Professeur, organiste et compositeur d'origine belge.

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    En 1830, son père l'inscrit au Conservatoire de Liège où il remporte, en 1834, les grands prix de solfège et de piano. De 1833 à 1835, il fait des études d'harmonie. Encouragé par ses succès musicaux, son père organise, au printemps 1835, une série de concerts à Liège, à Bruxelles et à Aix-la-Chapelle.

    La même année, la famille déménage à Paris. Entré au conservatoire de Paris en 1837, il remporte d'abord, en 1838, le premier prix de piano de manière extraordinaire. Le jury ayant décidé que M. Franck était hors ligne, personne ne devant partager avec lui, on donnera un second premier prix à ceux qui auront mérité le prix ordinaire. Ce qui a motivé l'espèce de grand prix d'honneur, qu'on a accordé à M. Franck, concourant pour la première fois. César Franck avait superbement joué le difficile concerto en si mineur de Hummel, mais avait surtout transposé, à vue, le morceau imposé de si bémol à do !

    Le jeune César obtient ensuite le premier prix de contrepoint (1840) et le second prix d'orgue en 1841. Afin de le consacrer à une carrière de virtuose, son père le retire du conservatoire en 1842, sans qu'il ait la chance de participer au prestigieux Prix de Rome. Durant cette période, il se consacre à la composition : il publie ses trios op. 1 en 1843 et commence la rédaction de son oratorio Ruth.

    En 1845, Franck rompt avec son père et retourne à Paris, cette ville où il passera désormais sa vie. Il compose un poème symphonique, Ce qu'on entend sur la montagne, et travaille sur son opéra Le valet de la ferme. De 1845 à 1863, César Franck participera à tous les concerts de l'Institut musical d'Orléans, en tant que pianiste accompagnateur.

    En 1853, après un passage à l'église Notre-Dame-de-Lorette, il devient organiste à l'église Saint-Jean-Saint-François du Marais. Il devient l'organiste de la nouvelle église Sainte-Clotilde où il inaugure le premier décembre 1859 un des plus beaux instruments du facteur d'orgues Aristide Cavaillé-Coll. Il en restera le titulaire jusqu'à sa mort.

    En 1871, il est nommé professeur d'orgue au Conservatoire de Paris. Pour obtenir ce poste, il doit devenir citoyen français. Il prend officiellement possession de sa classe en février 1872.

    La période allant de 1874 jusqu'à sa mort est celle d'une intense créativité : oratorios, œuvres pour piano, quatuors à cordes, sonate pour violon, ballet, poèmes et variations symphoniques, pièces diverses pour orgue. En 1884, Ernest Chausson organise deux concerts pour honorer César Franck, qui se voit récompensé par les Palmes académiques.

    En 1885, il est décoré de la Légion d'honneur, et devient en 1886 président de la Société nationale de musique. ■

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  • Jean Alfred Villain-Marais
    Né le 11 décembre 1913 à Cherbourg - Décédé en 1998 à Cannes
  • Acteur, metteur en scène, écrivain, peintre, sculpteur.

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    Quand Jean Marais a quatre ans, sa mère alsacienne décide de partir pour Paris avec ses deux fils. Il est élève au lycée Condorcet. Jean Marais ne reverra son père que près de quarante ans plus tard.

    Il commence comme figurant en 1933 dans les films de Marcel L'Herbier. En 1937, il échoue au concours d'entrée au Conservatoire et étudie chez Charles Dullin, au théâtre de l'Atelier. Il y découvre les pièces classiques, où il tient des rôles de figuration qui lui permettent de financer ses cours.

    Sa rencontre avec Jean Cocteau en 1937 marque le véritable lancement de sa carrière. Cocteau donne à Jean Marais un rôle dans &ORlig;dipe Roi : Jean Marais y joue le rôle du Chœur. Son rôle est muet car Marais ne maîtrise pas encore assez sa voix pour le théâtre. Cocteau lui écrit rapidement une pièce sur mesure : Les Parents terribles (1938), qui lui donne la reconnaissance de la profession.

    En 1943, il joue un Tristan moderne dans L'Éternel Retour de Jean Delannoy. Il devient l'idole de sa génération. En 1944, il monte Renaud et Armide.Marais devient un symbole de résistance à l'occupant. Après la libération de Paris, en août 1944, Jean Marais s'engage dans l'armée française et rejoint la 2e D.B. du général Leclerc. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Cocteau écrit pour lui La Belle et la Bête, un film très difficile à tourner, et auquel personne ne croit. Marais entre alors dans la légende. En 1946, il joue dans la pièce L'Aigle à deux têtes de Cocteau, puis en 1949, dans l'un des plus célèbres films de Jean Cocteau, Orphée.

    À la fin des années 1940, il entre à la Comédie-Française. Il y est à la fois comédien, metteur en scène et décorateur. C'est la première fois qu'une telle fonction est donnée à un aussi jeune comédien.

    1954 est l'année de son plus grand succès en salle avec Le Comte de Monte Cristo seconde adaptation par Robert Vernay du roman d'Alexandre Dumas. Il partage en 1956 avec Ingrid Bergman la vedette d'Elena et les Hommes de Jean Renoir. Luchino Visconti l'engage en 1957 pour Nuits blanches. En 1959, il tourne Le Testament d'Orphée dans lequel il joue Œdipe.

    En 1959, André Hunebelle lui propose de tourner Le Bossu avec Bourvil. Il est déjà populaire, ces films moins intellectuels que les précédents lui amènent un nouveau public. Il tourne Le Capitan toujours avec Bourvil puis une série de films de cape et d'épée comme Le Capitaine Fracasse de Pierre Gaspard-Huit en 1961 ou encore Le Masque de Fer d'Henri Decoin en 1962. Il connaît un nouveau succès avec la série des Fantômas (1964-1966). En 1970, Jacques Demy lui offre son dernier grand rôle dans Peau d'âne dans lequel il donne la réplique à Catherine Deneuve.

    Jean Marais se retire dans les Alpes-Maritimes, puis à Vallauris où il pratique la poterie, la sculpture et le théâtre.

    Au cours des années 1980, il joue au théâtre (Don Diègue dans Le Cid, Le Roi Lear, Les Monstres sacrés). Comme sculpteur, il réalise, entre autres, une évocation du Passe-murailles qui est installée à Montmartre devant la maison où habitait Marcel Aymé, auteur de la nouvelle éponyme. ■

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