Ephéméride
Léon
10 novembre

Le pape Léon 1er le Grand (440-461) a joué un grand rôle dans la chrétienté des premiers siècles.

Léon 1er réunit le concile de Chalcédoine qui affirme la double nature du Christ en une personne. Il veut de la sorte répliquer à l'empereur romain de Cons>tantinople qui a officialisé l'hérésie monophysite en 449 au concile (ou « brigandage ») d'Éphèse. Déjà, l'Orient et l'Occident s'éloignent l'un de l'autre.

Source Hérodote

20e jour du mois Brumaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la herse.

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19e jour du Scorpion.

Journées mondiales

Journée mondiale de sensibilisation aux tumeurs neuro-endocrines
Journée Mondiale de la science au service de la paix et du développement

Prénoms du jour

Bonne fête aux Léon et ses variantes masculine Léonel et féminines Léone, Léonella, Léonelle, Léonette, Léonine et Léonne, ainsi que le prénom Lionel et ses propres variantes masculines Lionnel, Lyonel et Lyonnel et féminines Lionele, Lionelle et Lionnelle.
et aussi aux Eurydice et sa variante Euridice.
Juste et ses variantes masculines Just et Justo et féminine Justa.
Nersès
Noé et ses variantes masculines Noa et Noah et féminine Noée.
Oreste

Ils se prénomment aussi Léon

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Événements

  • 1444 : Défaite des croisés hongrois à Varna
  • Une coalition de croisés hongrois et polonais est mise en déroute par les janissaires du sultan Mourad II, près de Varna, sur les bords de la mer Noire.
    Le roi de Pologne Ladislas III Jagellon (20 ans) est tué dans la bataille. Son allié, le roi de Hongrie Jean Hunyade, est défait une nouvelle fois par le sultan à Kossovo Polié en 1448. Plus rien ne s'oppose désormais à la conquête de Constantinople par les Ottomans...

  • 1555 : Le rêve avorté d'une France antarctique
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    L'amiral Nicolas Durant de Villegagnon relâche dans la baie de Guanabara, au Brésil. Il amène avec lui 600 colons français. L'un d'eux, le moine André Thévet, ramène de son aventure une herbe aux vertus séduisantes, le tabac. Mais c'est à un familier de Catherine de Médicis, Jean Nicot, que l'herbe empruntera son nom (nicotine)...

  • 1630 : Richelieu et la « Journée des Dupes »
  • En son palais du Luxembourg (l'actuel siège du Sénat), la reine-mère sermonne son fils et l'adjure de se séparer de Richelieu. Elle lui reproche en vrac de ménager les protestants, d'opprimer la noblesse et de se désintéresser du bien-être du peuple.

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    Le cardinal, devant l'importance de l'enjeu, tente d'entrer dans la pièce où se déroule l'entretien. Mais Marie de Médicis a recommandé à ses huissiers d'en tenir toutes les portes fermées. Toutes ? Non. Une porte dérobée s'offre à Richelieu. Dans ses Mémoires, le cardinal raconte : « Dieu s'est servi de l'occasion d'une porte non barrée qui me donna lieu de me défendre lorsqu'on tâchait de faire conclure l'exécution de ma ruine ». Marie de Médicis plus tard dira : « Si je n'avais pas négligé de fermer un verrou, le cardinal était perdu ». Il semble en fait que l'habile cardinal ait usé de son influence sur une femme de chambre pour approcher le roi. On imagine la surprise de la reine-mère quand il ouvre la porte ! Richelieu : « Je gagerai que Leurs Majestés parlent de moi ?... ». « Oui ! » répond sèchement Marie de Médicis. Richelieu écoute en silence ses violents reproches puis s'agenouille devant le roi et la reine-mère et, dans une humilité calculée, baise le pan de robe de celle-ci.

    Louis XIII tourne les talons et se retire à Versailles, où il possède un modeste relais de chasse (son fils Louis XIV en fera le palais que l'on connaît). Les courtisans croient en la victoire de la reine et s'inclinent devant elle. Là-dessus, le roi fait appeler Richelieu...

    D'un naturel timide et hypocondriaque, Louis XIII déteste son ministre qui est tout son contraire, intelligent, distingué, ambitieux, travailleur... Mais en son for intérieur, il approuve sa politique, si dure soit-elle, qui préserve la France de la guerre civile et des menaces étrangères. Aussi lui renouvelle-t-il sa confiance dans l'intimité de son relais de chasse, promettant de ne jamais se séparer de lui, en quoi il tiendra parole.

    Un courtisan, Bautru, comte de Serrant, prononcera alors une phrase promise à la postérité : « C'est la journée des dupes ! »

    Vainqueur du bras de fer, le cardinal obtient du roi l'éloignement de la reine-mère. Marie, qui n'a de cesse de comploter, veut s'installer dans la place forte de la Capelle, au nord de Laon. On est au bord de la guerre civile ! Mais la reine-mère doit finalement se résoudre à l'exil aux Pays-Bas...

  • 1657 : Christine se fait justice à Fontainebleau
  • Le père Le Bel, supérieur du couvent des Mathurins d'Avon, est convoqué au château de Fontainebleau, tout proche. Dans la galerie des Cerfs, l'ex-reine Christine de Suède, de passage au château, lui demande de confesser son confident et favori, l'Italien Monaldeschi. Après quoi, elle fait exécuter ce dernier à l'épée. Face au scandale de cette justice sommaire exercée sur le sol français, l'ex-reine revendique son droit de souveraine. Elle explique à son hôte, le cardinal Mazarin, que le condamné avait reconnu...

  • 1871 : « Dr. Livingstone, I presume ? »
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    Dans un village reculé d'Afrique orientale, Ujiji, deux hommes blancs se font face au milieu d'un attroupement d'Africains. Le plus jeune, un aventurier du nom de Stanley, s'avance vers son aîné : « Dr Livingstone, I presume ! »...

    Naissances

  • Martin Luther
    Né en 1483 à Eisleben (Thuringe, Allemagne) - Décédé le 18 février 1546 à Eisleben (Thuringe, Allemagne)
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    Le 31 octobre 1517, Martin Luther, un moine allemand placarde sur la porte d'une église 95 « thèses » où il dénonce les scandales de l'Église de son temps. Le premier de ces scandales est l'abus qui est fait des indulgences. Il s'agit des aumônes que le clergé récolte contre la promesse d'un allègement des peines qui attendent les pécheurs au Purgatoire, antichambre du Paradis. ■

  • François Couperin
    Né en 1668 à Paris - Décédé le 11 septembre 1733 à Paris
  • Compositeur, organiste et claveciniste.

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    Héritier d'une longue tradition familiale illustrée avant lui, notamment, par son oncle, Louis Couperin, et qui le sera encore par d'autres membres, tels Marc-Roger Normand et Armand-Louis Couperin, François Couperin reste le plus illustre membre de la famille.

    Organiste titulaire de la prestigieuse tribune de l'orgue de l'église parisienne de Saint Gervais et d'un quartier (trimestre) de la Chapelle Royale, François Couperin cumule des fonctions, exercées avec discrétion et modestie, à la Cour de Louis XIV et une carrière de compositeur et de professeur de clavecin très recherché.

    Son œuvre comprend de nombreuses pièces, instrumentales et vocales, à destination profane ou religieuse. Certaines d'entre elles lui valent une place de premier plan parmi les musiciens français contemporains, notamment ses messes pour orgue, ses Leçons de Ténèbres pour le Mercredi Saint, ses sonates et concerts royaux ou il entend réunir les goûts français et italiens.

    Cependant c'est avant tout son œuvre pour le clavecin, consistant en quatre livres publiés entre 1707 et 1730, qui fait sa gloire et le fait considérer, avec Rameau, comme le grand maître de cet instrument en France. Son traité L'art de toucher le clavecin publié en 1716 est une source précieuse concernant son enseignement et l'interprétation au XVIIIe siècle. ■

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  • Sœur Anne-Marie Javouhey
    Née en 1779 à Jallanges (Côte-d'Or) - Décédée le 15 juillet 1851 à Paris
  • Fondatrice de la congrégation des Sœurs de Saint-Joseph de Cluny.

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    Anne-Marie Javouhey naît au sein d'une famille qui comptera dix enfant. En pleine Révolution française, elle se consacre à Dieu lors d'une messe clandestine. Adolescente, elle instruit les enfants pauvres de son village.

    Après avoir cherché sa voie auprès de congrégations religieuses, elle est encouragée par l'évêque d'Autun à rédiger en 1804 les règles d'une nouvelle union pieuse. C'est la naissance d'une congrégation pour s'occuper d'enfants pauvres.

    En 1809, elle s'installe au grand séminaire d'Autun, des classes mixtes afin de pourvoir à l'éducation des enfants issus du milieu pauvre. En 1812, la congrégation s'installe dans l'ancien couvent des Récollets de Cluny, devenu bien national, qui est racheté par Balthazar Javouhey pour ses filles. La congrégation prend désormais le nom de Saint-Joseph de Cluny. Des missions outre-mer vont démarrer en 1817. C'est, chronologiquement, le premier ordre de femmes missionnaires.

    Elle établit des fondations en France et envoie des religieuses à l'île Bourbon en 1817, au Sénégal en 1821, en Martinique et en Guinée en 1822, en Guadeloupe en 1823. Finalement c'est en Guyane qu'elle obtient son premier grand succès. Elle arrive à Mana à la fin août 1828. L'administration, qui dispose à l'embouchure de la Mana d'un « atelier de noirs » d'au moins trente personnes, subvient comme promis aux besoins de l'expédition pendant les deux premières années, et par une série de décisions prises entre 1828 et 1831, confie gratuitement à Anne-Marie Javouhey des bâtiments, 15 ha défrichés, et les 120 têtes de bétail.

    En 1835, deux ans après son retour en métropole, elle recueille du gouvernement 520 Noirs, autrefois travaillant sous l'autorité de Cayenne : elle les christianise, les initie à la vie moderne de l'époque et leur apprend un métier, avant de les laisser repartir. Son principe est en effet que la liberté doit pouvoir être assumée financièrement et moralement pour être effective.

    Elle arriva à influencer beaucoup de propriétaires de plantations pour qu'ils traitent mieux leurs esclaves et son œuvre put survivre. Lors de l'abolition de l'esclavage, il n'y eut pas de grandes émeutes de la part des Noirs. Une majorité d'entre eux s'étaient convertis au christianisme et baptisaient volontiers leurs enfants. ■

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    Décès

  • Joseph Dupleix
    Né le 1er janvier 1697 à Landrecies (Nord, France) - Décédé en 1763 à Paris
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    Joseph François Dupleix a attaché son nom au premier empire colonial de la France. En moins de trois décennies, il bâtit une fortune colossale et assoit sa domination, autrement dit celle de la France, sur une grande partie de la péninsule indienne.

    Faute d'être compris par le gouvernement de Louis XV, il doit prématurément abandonner son entreprise et rentrer en France. L'empire français des Indes s'effondre au traité de Paris, en 1763, et passe aux Anglais. Reste le souvenir d'une aventure hors du commun. ■

  • Henri Mouhot
    Né le 25 mai 1826 à Montbéliard - Décédé en 1861 à Luang Prabang (Cambodge)
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    Né en Franche-Comté dans une famille protestante, il étudie au collège Cuvier de sa ville natale, Montbéliard. À l'âge de 18 ans, il part enseigner le français à l'école militaire de Saint-Pétersbourg.

    Poussé par le goût du voyage et de l'art naissant de la photographie (le daguerréotype), il visite l'Italie et l'Allemagne, puis l'Angleterre, avant de s'établir en 1856 dans l'île de Jersey. Durant cette période il affine ses connaissances en Sciences naturelles et tout spécialement en ornithologie et en conchyliologie.

    Après la lecture d'ouvrages sur les expéditions, notamment The Kingdom and People of Siam : with a narrative of a mission to that country in 1855 de Sir John Bowring (1857), il décide de partir à la découverte du Siam, du Cambodge et du Laos. De Londres, il embarque sur un navire de commerce à voiles, pour Bangkok le 27 avril 1858 avec son chien Tine-Tine.

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    Il devient l'ami des rois du Cambodge Ang Duong, qui régna jusqu'en 1860, puis Norodom. Durant l'hiver 1859-60, il explore et fait redécouvrir aux yeux des Occidentaux, le site d'Angkor, ancienne capitale de l'empire khmer.

    À l'été 1860, Henri Mouhot repart de Bangkok vers le Laos, jusqu'à Luang Prabang où il meurt de la fièvre jaune. C'est un des tous premiers français à visiter cette partie du Laos. Au mois de mai 1867, la commission française envoyée de Saïgon atteignait Luang-Prabang, et le 24 du même mois, le commandant de Lagrée, son chef, écrivait en Europe : « Nous avons trouvé partout ici le souvenir de notre compatriote Mouhot, qui, par la droiture de son caractère et sa bienveillance naturelle, s'était acquis l'estime et l'affection des indigènes. Tous ceux qui l'ont connu sont venus nous parler de lui en termes élogieux et sympathiques. ». ■

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  • Jean Nicolas Arthur Rimbaud
    Né le 20 octobre 1854 à Charleville - Décédé len 1891 à Marseille.
  • Poète.

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    Arthur Rimbaud écrit ses premiers poèmes à quinze ans. Lui, pour qui le poète doit être « voyant » et qui proclame qu'il faut « être absolument moderne », renonce subitement à l'écriture à l'âge de vingt ans.

    Ses idées marginales, anti-bourgeoises et libertaires le poussent à choisir une vie aventureuse, dont les pérégrinations l'amènent jusqu'au Yémen et en Éthiopie, où il devient négociant, voire explorateur. De cette seconde vie, ses écrits consistent en près de cent quatre-vingts lettres (correspondance familiale et professionnelle) et quelques descriptions géographiques.

    Bien que brève, la densité de son œuvre poétique fait d'Arthur Rimbaud une des figures premières de la littérature française. ■

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  • Moustafa Kémal
    Né le 19 mai 1881 à Thessalonique (Empire ottoman) - Décédé en 1938 à Istamboul (Turquie)
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    Menacée de dépeçage suite à sa défaite dans la Grande Guerre de 14-18, lorsqu'elle s'appelait encore empire ottoman, la Turquie est sauvée par Moustafa Kémal.

    D'une énergie peu commune, noceur, grand buveur, indifférent à la religion et notoirement athée, ce stratège de talent veut bâtir une nation turque homogène.

    Après avoir repoussé une armée d'invasion grecque, il chasse un million de Grecs dont les ancêtres étaient établis en Asie mineure depuis l'Antiquité, proclame la République turque, déplace la capitale à Ankara, abolit le califat, symbole de l'universalisme musulman, inscrit la laïcité dans la Constitution et supprime par voie d'autorité tous les symboles du passé ottoman, multiculturel et islamique. ■

  • Abel Gance
    Né le 25 octobre 1889 à Paris - Décédé en 1981 à Paris
  • Le cinéaste Abel Gance a réalisé un mémorable Napoléon (1926). Réalisé avec d'importants moyens, sur une musique d'Arthur Honegger, ce film de 2 heures et demi est l'un des derniers succès du cinéma muet et à certains égards le meilleur film jamais réalisé sur Napoléon. L'acteur principal.

    L'acteur principal, Albert Donnedieu, se laissera tant envahir par son personnage qu'il en perdra la raison. Le cinéaste adaptera quelques années plus tard son film au parlant...

  • Leonid Brejnev
    Né à Kamenskoïe le 19 décembre 1906 (correspond au 6 décembre du calendrier julien) - Décédé en 1982 à Moscou
  • Secrétaire général du P.C.U.S. (parti communiste de l'Union soviétique) meurt au Kremlin, à 75 ans, au terme d'une longue agonie. Dans les années précédentes, le dernier « tsar communiste » a été contraint à des reculades humiliantes sur la question des missiles, en Afghanistan et en Pologne. ■

  • Jacques Michel Pierre Delmas dit Jacques Chaban-Delmas cl
    Né le 7 mars 1915 à Paris (XIIIe) - Décédé en 2000 à Paris (VIIe)
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    Jacques Delmas étudie au lycée Lakanal, à Sceaux, à la faculté de droit de Paris et est diplômé de l'École libre des sciences politiques (SciencesPo), licencié en droit et diplômé d'études supérieures d'économie politique et de droit public. En 1933, il rentre en tant que journaliste au quotidien L'Information. En 1938/39 pour son service militaire à Bitche en Moselle, il fait les E.O.R et sort major de promotion à Saint-Cyr. Au moment de la défaite de juin 1940, il est sous-lieutenant au 7e bataillon alpin de forteresse près de Nice.

    Ne supportant pas l'humiliation de juin 1940, il entre en contact avec la Résistance en décembre 1940. Il se lie avec Maurice Bourgès-Maunoury et Félix Gaillard. De 1941 à 1942, il travaille au ministère de la Production industrielle. Comme haut fonctionnaire, il fournit des renseignements économiques à la France libre. C'est l'un des trois membres du Comité financier de la Résistance à avoir une délégation de signature pour l'émission de créances.

    En mai 1944, il est nommé délégué militaire national et, devant peser dans les négociations, au grade de général de brigade par le général de Gaulle. Il est à l'époque le plus jeune général nommé depuis le Premier Empire, même s'il ne commande aucune troupe. Il participe à la Libération de Paris en août 1944 assumant essentiellement un rôle de liaison auprès du Général Leclerc et des forces alliées. Après l'Armistice, il est co-commandant des Forces armées en tant que chef de l'Axe Ouest, la France étant divisée selon un axe nord-sud. Roland Doyen est chef de L'Axe Est et nommé Gouverneur Militaire. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur et compagnon de la Libération.

    Il est élu député de la Gironde en 1946, mandat qu'il conserve jusqu'en 1997, puis maire de Bordeaux de 1947 à 1995, et président de l'Assemblée nationale de 1958 à 1969, de 1978 à 1981 et de 1986 à 1988.

    En 1995, à l'âge de 80 ans, Jacques Chaban-Delmas décide de ne pas se représenter à la mairie de Bordeaux et soutient alors le candidat R.P.R., et tout nouveau premier ministre, Alain Juppé, qui lui succédera. À partir de là, il se retire progressivement de la vie politique.

    Le 12 novembre 1996, sur proposition du président Philippe Séguin, il est élu président d'honneur de l'Assemblée nationale par l'acclamation de tous les députés réunis dans l'hémicycle, à l'occasion d'un hommage solennel à l'occasion des cinquante ans de sa vie parlementaire. ■

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