Ephéméride
Edmond
20 novembre

En 855, le jeune Edmond monte sur le trône du royaume anglo-saxon d'East-Anglie. Aimé de ses sujets pour sa piété et sa bonté, le saint du jour est fait prisonnier et décapité par les envahisseurs Vikings.

Ses restes seront plus tard transférés dans la basilique Saint-Sernin de Toulouse.

Source Hérodote

30e jour du mois Brumaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du rouleau.

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29e jour du Scorpion.

Journées Nationales

Journée contre l'herpés
Journée nationale de la trisomie 21

Journée Mondiale

Journée Mondiale pour l'industrialisation de l'Afrique

Journées Internationales

tp-2028

Journée Internationale des droits de l'enfant

Journée internationale du souvenir trans

Prénoms du jour

Bonne fête aux Edmond et ses variantes masculines Eddie, Eddy et Edmund, et féminines Edmonde et Edmondine.
Et aussi aux Bernward
Bran
Octave et ses formes féminines Octavia et Octavie.

Ils se prénomment aussi Edmond

Événements

  • 284 : Dioclétien empereur
  • Il accède la dignité impériale. Cet empereur est originaire d'Illyrie (les rives de l'Adriatique) comme ses prédécesseurs immédiats. Il va restaurer pour un temps la puissance romaine et instaurer un gouvernement original à quatre, la tétrarchie...

  • 1695 : Mort de Zumbi dos Palmares au Pernambouc
  • Vers 1630, des esclaves de différentes plantations du Pernambouc (nord-est du Brésil) se soulèvent et s'enfuient dans l'intérieur des terres, pour échapper à leurs maîtres hollandais. Ils fondent au pied d'une montagne une « république noire » ou quilombo : Palmares.

    C'est la signature en 1678 d'un traité de paix avec le gouverneur portugais du Pernambouc, Pedro de Almeida, qui va entraîner la ruine de la communauté. Refusé par la majorité des habitants, le traité provoque une guerre civile et la rébellion d'un chef charismatique, Zumbi dos Palmares. Celui-ci est en définitive tué par les Portugais...

  • 1815 : Traité de Paris et fin de l'Empire
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    Le traité de Paris sanctionne le retour de Napoléon de l'île d'Elbe et sa défaite à Waterloo. L'année précédente, après l'abdication de Napoléon 1er, les vainqueurs avaient permis à la France de conserver ses frontières de 1792 par le premier traité de Paris.

    Les Français ayant restauré la monarchie, le vieux roi Louis XVIII se montre prêt à tous les arrangements et instaure un gouvernement constitutionnel. Cependant, sur l'île d'Elbe dont il est devenu le prince, Napoléon s'ennuie. Le 1er mars 1815, il débarque par surprise à Golfe-Juan avec 900 grenadiers et profite du mécontentement latent pour s'emparer du pouvoir.Cette escapade dure à peine cent jours avant de s'achever à Waterloo par une défaite définitive.

    Tremblants de frayeur rétrospective, les Alliés se montrent beaucoup plus durs dans la renégociation du traité avec la France. Celle-ci perd des terres qui étaient siennes depuis longtemps. Le gouvernement de Louis XVIII applique néanmoins à la lettre les termes du traité, ce qui lui vaut de réintégrer le concert des nations européennes trois ans plus tard. Quant à l'empereur déchu, il échange la principauté tranquille de l'île d'Elbe contre la prison lugubre de Sainte-Hélène...

  • 1873 : Naissance du septennat en catimini
  • En France, l'Assemblée nationale vote une loi qui confie la Présidence de la République au maréchal de Mac-Mahon pour sept ans. Cette mesure prise à titre conservatoire sera appelée à durer... 127 ans...

  • 1910 : Début de la Révolution mexicaine
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    Francisco Indalecio Madero publie le plan de San Luis Potosí. C'est un appel à la rébellion contre le dictateur Porfirio Díaz.

    En 35 ans, ce dernier a développé l'économie mexicaine au profit de la bourgeoisie et des grandes propriétés (latifundias) mais au détriment des peones (paysans indiens ou métis) et de leurs terres communales (ejidos). Du fait du mécontentement social, l'appel à la rébellion est immédiatement suivi d'effet et débouche sur une révolution longue et douloureuse...

  • 1945 : Ouverture du procès de Nuremberg
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    Le procès de Nuremberg intenté par les puissances alliées contre 24 des principaux responsables du Troisième Reich, accusés de complot, crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité, se tient du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946 et constitue la première mise en œuvre d'une juridiction pénale internationale.

    Sur la base des différents accords intervenus entre les Alliés, ce procès se déroule sous la juridiction du Tribunal militaire international siégeant à Nuremberg, alors en zone d'occupation américaine. Le tribunal siège en exécution du traité signé le 8 août 1945 par les gouvernements des États-Unis d'Amérique, du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, de l'Union des républiques socialistes soviétiques et par le gouvernement provisoire de la République française, afin de juger les dirigeants du Troisième Reich. Quatre chefs d'accusation sont invoqués : complot, crimes contre la paix, crimes de guerre, et crimes contre l'humanité, ce dernier point étant une notion partiellement nouvelle.

    Le choix des accusés est contraint par l'absence de plusieurs hauts responsables nazis, qui par leur mort ou leur fuite échappent à la mise en accusation. Mis sous le feu des projecteurs par la présence de la presse internationale, le cours du procès est plusieurs fois perturbé par des tensions créées par les avocats des accusés ou les procureurs, voire par l'un des juges. Mais malgré ces difficultés et autres incompatibilités de point de vue qui se manifestent également lors des délibérations, le procès se déroule de manière assez calme, voire lente pour de nombreux observateurs.

    Il aboutit à la condamnation à mort par pendaison de douze condamnés : Martin Bormann (par contumace), Hans Frank, Wilhelm Frick, Hermann Göring (qui se suicide juste avant l'exécution de la sentence), Alfred Jodl, Ernst Kaltenbrunner, Wilhelm Keitel, Joachim von Ribbentrop, Alfred Rosenberg, Fritz Sauckel, Arthur Seyß-Inquart et Julius Streicher. Des peines de prison allant jusqu'à la perpétuité sont prononcées contre Karl Dönitz, Walther Funk, Rudolf Hess, Konstantin von Neurath, Erich Raeder, Baldur von Schirach et Albert Speer. Enfin, Hans Fritzsche, Franz von Papen et Hjalmar Schacht sont acquittés.

    Le procès de Nuremberg a permis de poser certaines des règles reprises ensuite par les tenants d'une justice internationale et reste dans l'Histoire comme la première mise en application de la condamnation pour « crime contre l'humanité ».

  • 1947 : La future Élizabeth II se marie
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    La future reine Élizabeth II épouse à Westminster son cousin, le prince Philip Mountbatten, duc d'Édimbourg.

    Naissances

  • Selma Ottilia Lovisa Lagerlöf tp-Prix Nobel
    Née en 1858 à Mårbacka (Suède) - Décédée le 16 mars 1940 même lieu.
  • Poètesse

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    Son œuvre la plus connue est Le Merveilleux Voyage de Nils Holgersson à travers la Suède (1906-1907). En 1909, elle est la première femme à recevoir le prix Nobel de littérature.

    Ses parents appartiennent à de vieilles familles du Värmland. Une grande partie de ce qu'elle raconte sur cette région de la Suède trouve son origine dans les légendes et récits värmalandais qui ont abreuvé son enfance.

    Elle travaille comme institutrice à l'école de filles de Landskrona de 1885 à 1895. En 1894, elle rencontre Sophie Elkan, également écrivain, qui aura une influence importante sur l'œuvre de Lagerlöf, et de qui cette dernière tombe profondément amoureuse.

    La Saga de Gösta Berling est publiée en 1891. Dans cette épopée romantique, elle laisse éclater son imagination naïve et fantastique dans un style rythmé et lyrique. Les œuvres de Selma Lagerlöf qui exaltent l'esprit national suédois, ont été mises en relation avec le Nationalromantik. Elle fut également influencée par Knut Hamsun.

    Elle est la première femme à être élue à l'Académie suédoise en 1914.

    En 1918, elle publie un roman pacifiste, Le Banni. ■

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  • Edwin Hubble
    Né en 1889 - Décédé le 28 septembre 1953
  • Astronome américain

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    Il a permis d'améliorer la compréhension de la nature de l'Univers en démontrant l'existence d'autres galaxies en dehors de notre Voie lactée. En observant un décalage vers le rouge du spectre de plusieurs galaxies, il a montré que celles-ci s'éloignaient les unes des autres à une vitesse proportionnelle à leur distance. Cette théorie, connue sous le nom de « loi de Hubble » avait néanmoins été découverte précédemment par Mgr Georges Lemaître, un prêtre et astronome belge qui avait publié son travail dans un journal bien moins visible. Il y a toujours une grande controverse à ce propos et beaucoup suggèrent que cette théorie devrait plutôt s'appeler la « loi Lemaître », bien que ce changement n'ait pas retenu l'attention au sein de la communauté astronomique. La loi de Hubble est une des théories clé expliquant l'expansion de l'Univers. ■

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  • Pierre Cot
    Né en 1895 à Grenoble (Isère) - Décédé le 21 août 1977 à Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier (Savoie)
  • Homme politique de la IIIe république.

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    Il est remarqué par Raymond Poincaré qui lui offre sa première expérience politique aux élections législatives de 1924, comme candidat des Républicains de gauche dans les Hautes-Alpes. Vaincu, il amorce alors une évolution politique vers la gauche qui s'accentue avec le temps s'il est élu, en 1928, député de Savoie sous l'étiquette radicale, c'est sur une liste communiste qu'il se présente dans le Rhône en 1931.

    Pierre Cot est très actif dans le mouvement « Jeune Turc » au sein du parti radical, dès la fin des années 1920. Sa carrière ministérielle commence, quant à elle, en décembre 1932 lorsqu'il devient sous-secrétaire d'État aux Affaires étrangères. En janvier 1933, Daladier lui confie le portefeuille de l'Air, nouveau ministère promis à un riche avenir. Il se lance avec fougue dans la promotion de l'aviation et réorganise l'aéronautique civile en créant la compagnie nationale Air France. Forcé d'abandonner ce portefeuille après les émeutes du 6 février 1934, il le retrouve en 1936 dans le gouvernement de Léon Blum. Membre du comité d'honneur de l'Association juridique internationale, il se consacre alors principalement à la nationalisation des industries aéronautiques.

    Cot, hostile à la neutralité de la France, organise une aide clandestine aux républicains espagnols pendant la guerre civile. Il est l'un des rares politiques hostile aux accords de Munich. Anti-munichois, Pierre Cot ne s'incline pas devant l'armistice et ne prend pas part au vote du 10 juillet 1940, à Vichy, de la loi constitutionnelle sur les pouvoirs constituants demandés par le maréchal Pétain, il est déjà en Angleterre, mais mal reçu par de Gaulle le 17 juin 1940 car celui-ci le trouve trop à gauche, il rejoint les États-Unis. Il est déchu de la nationalité française le 6 octobre 1940. Après la formation du gouvernement provisoire d'Alger, il entre à l'Assemblée consultative provisoire où il est admis le 25 novembre 1943 au titre de parlementaire. Il s'intéresse à l'organisation des pouvoirs publics en France (1944), au traité d'alliance et d'assistance mutuelle franco-soviétique de Moscou (1944), à la nullité des actes de spoliation accomplis par l'ennemi ou sous son contrôle (1945), à tous les débats financiers (1945), à l'éducation, au recrutement et au statut de certaines catégories de fonctionnaires (1945), à l'âge de l'électorat et de l'éligibilité (1945).

    Profondément touché par la défaite française de 1940, il essaie durant sa vie entière d'en comprendre les raisons et de prouver que l'aviation n'est pas le principal responsable de cette défaite. Il explique cela dans un ouvrage La Guerre économique paru en 1973.

    Ministre de l'Air sous le Front populaire, il devient un compagnon de route du Parti communiste après la guerre. Sous la Quatrième République, il est une des têtes de file de l'Union progressiste, agglomérat de petits partis issus de la Résistance et proches du P.C.F.

    Fondateur en 1936 du Rassemblement universel pour la paix, il est également, après-guerre, membre du bureau directeur du Mouvement de la paix, où il milite pour un « neutralisme actif » dans le contexte de Guerre froide. Il obtient le Prix Staline international pour la paix en 1953. Si Mai 68 marque un coup d'arrêt à une carrière politique nationale, Pierre Cot continue d'assumer des responsabilités locales en Savoie jusqu'en 1973. ■

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    Décès

  • Henri Lacordaire
    Né le 12 mai 1802 à Recey-sur-Ource (Côte d'Or) - Décédé en 1861 à Sorèze (Tarn)
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    Religieux dominicain, avocat de formation puis prêtre, Henri Lacordaire tente de concilier le christianisme et le libéralisme politique. Avec le prêtre breton Félicité de Lamennais, il fonde en 1830 le journal L'Avenir mais celui-ci est condamné par le pape deux ans plus tard et Lacordaire fait amende honorable. Il inaugure en 1835 des Conférences à Notre-Dame de Paris, qui ont un vif retentissement chez les jeunes gens de l'école romantique.

    On lui doit cette forte formule : « Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit "

    Élu député de gauche à l'Assemblée constituante en 1848 comme son ancien ami Lamennais, il démissionne après la brutale répression des émeutes ouvrières de mai et juin 1848. ■

  • Franco
    Né 4 décembre 1892 à El Ferrol (Galice, Espagne) - Décédé 1975 à Madrid (Espagne)
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    Né dans une famille de marins, Francisco Franco Bahamonde entre dans l'armée et organise au Maroc la Légion étrangère espagnole. Il s'illustre en 1925 dans la guerre du Rif, ce qui lui vaut de devenir général à 33 ans. En juillet 1936, il participe avec ses troupes marocaines à l'insurrection militaire contre le gouvernement républicain et ne tarde pas à en prendre la tête. Il devient en 1939 le dictateur tout-puissant de l'Espagne (le caudillo) au terme d'une cruelle guerre civile et déclenche alors une féroce répression contre les vaincus républicains. ■

  • Diego Brosset cl
    Né le 3 octobre 1898 à Buenos Aires (Argentine) - Décédé en 1944 à Champagney (Haute-Saône)
  • Général, compagnon de l'Ordre de la Libération

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    Il arrive en France à l'âge de 2 ans. Pendant la Première Guerre mondiale, engagé volontaire « pour la durée de la guerre ", au grade de seconde classe, il combat au 28e Bataillon de Chasseurs Alpins. Il termine la guerre avec le grade de sergent et quatre citations.

    Après la guerre, il part suivre un stage d'élève aspirant à Issoudun, et obtient ce grade puis il devient adjudant. En 1920, il entre à l'école d'officiers de Saint-Maixent, dont il sort sous-lieutenant en 1921. Il va alors servir pendant une quinzaine d'année comme officier colonial méhariste dans le Sahara, sillonnant la Mauritanie, le Sud algérien, le Sud marocain et ce que l'on appelle le Soudan français. Il est promu capitaine en 1930 avec 5 citations de plus.

    De 1933 à 1937, il est officier des Affaires indigènes dans le sud marocain, commandant du secteur d'Akka. Il entre à l'École de Guerre en 1937.

    Il rallie le général de Gaulle dès le 27 juin 1940 et le rejoint en l'Angleterre en octobre. Il est promu lieutenant-colonel en décembre 1940. Il accompagne le général de Gaulle dans les colonies britanniques du Tchad, d'Égypte, d'Abyssinie, de Somalie et du Kenya. En 1941, la Cour martiale du régime de Vichy, le condamne par contumace à la peine de mort « pour crimes et manœuvres contre l'unité et la sauvegarde de la Patrie ".

    Il est nommé colonel et prend la charge de l'Est syrien puis, en janvier 1943, il prend le commandement de la 2e brigade Coloniale. Il se bat alors en Libye puis en Tunisie. Il y reprend à l'ennemi des positions fortement défendues et fait 28 000 prisonniers, dont la 90e Division allemande et la Division « Trieste " italienne.

    Il participe successivement aux batailles de la boucle de Liri, de Garigliano et de Pontecorvo puis, après avoir percé la « ligne Hitler ", prend part à la prise de Rome. C'est dans la capitale italienne que les alliés lui remettront la Legion of Merit américaine.

    Le 16 août 1944, il débarque en Provence, à Cavalaire, et participe à la prise de Toulon, et d'Hyères. Il remonte la vallée du Rhône et rejoint les F.T.P. de l'Azergues, les F.F.I. du commandant Mary. Le général Brosset assure quelques semaines l'administration de Lyon. Puis il libère Autun. Il part ensuite pour le Jura, Belfort, l'Alsace ; il est alors promu général de division. Il commande désormais sa division lors de la bataille des Vosges du 20 septembre au 19 novembre 1944. Anticonformiste, il dit de lui : « J'entraîne ma division comme une compagnie, je grimpe sur les chars en marche, j'engueule Pierre et Paul, je dis merde aux obus et ça avance. Je ne serai jamais un vrai général. Mais ma division est une vraie division !» ■

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  • Germaine Ribière logo-juste
    Née à Limoges en 1917 - Décédée en 1999 à Paris
  • Juste parmi les nations (18 juillet 1967, mémorial de Yad Vashem, Jérusalem, Israël).

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    Éudiante à l'université à Paris, Germaine Ribière réagit contre la discrimination contre les Juifs, notant par exemple dans son journal note en mai 1941: « Ceux qui devraient être éveillés sont ceux qui endorment les autres », puis au mois de juin 1941 : « L'Église, la hiérarchie, demeurent silencieuses. Elles laissent la vérité être profanée ». En mai 1941, Germaine Ribière est présente lors de l'arrestation de Juifs dans le Marais, le vieux quartier juif de Paris (aussi connu comme le Pletzl). Estimant que sa place n'est plus à Paris, elle va à Vichy, où elle s'engage dans le journal Cahiers du Témoignage Chrétien et l'organisation Amitié chrétienne.

    Lors des rafles en Zone libre, en Haute-Vienne, Creuse et Indre, le 26 août et en septembre 1942, Germaine Ribière et le pasteur Chaudier de Limoges procurent des cachettes dans des familles non juives, pour des enfants des lieux d'accueil de l'OSE du Masgelier et de Chabannes.

    Le 23 août 1942, l'OSE, les Éclaireurs israélites de France, les Amitiés chrétiennes et plusieurs autres organisations humanitaires, participent à la commission de « criblage » des 1200 juifs de la région lyonnaise arrêtés lors des rafles de l'été 1942 et internés au camp de Vénissieux. La commission parvint à sauver momentanément 160 adultes, dont 80 sont à nouveau interpellés le lendemain, puis 108 enfants. Cet évènement tragique est connu sous le nom de « nuit de Vénissieux ». L'OSE, les Amitiés chrétiennes et l'Action catholique de Germaine Ribière refusent de rendre les enfants malgré les ordres donnés par Vichy au préfet régional Angéli de « ne pas séparer les familles ». Ils sont dispersés avec de faux papiers dans des institutions catholiques, sous la surveillance de l'OSE.

    Germaine Ribière s'occupe de fournir des faux-papiers à ceux qui en ont besoin et de fournir à des résistantes du matériel pour en fabriquer. Elle est aidée dans cette tâche par le dessinateur Jean Stetten-Bernard. L'Amitié chrétienne, dont Germaine Ribière faisait partie, fut établie à Lyon en 1941, dans le but d'aider les juifs et autres victimes soumis aux décrets de Vichy et de l'occupant. Le 27 janvier 1943, cette organisation tint une réunion d'urgence au domicile du pasteur protestant suisse Roland de Pury, à Lyon, afin de trouver le moyen de prévenir les Juifs venant se faire établir des faux papiers que les bureaux de l'UGIF, rue Sainte-Catherine, étaient surveillés par la Gestapo. La solution trouvée fut que Germaine Ribière se ferait passer dès le lendemain matin pour une femme de ménage nettoyant les escaliers et avertirait ceux-ci de ne pas entrer dans l'immeuble. ■

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