Ephéméride
Valentin
14 février

Valentin est un martyr obscur du IIIe siècle. Évêque de Terni (Italie), il aurait été sollicité pour guérir le fils d'un philosophe romain, Craton.

Les Anglais du Moyen Âge ont fait de Valentin le saint patron des amoureux car sa fête coïncide, paraît-il, avec le début de la saison des amours chez les oiseaux. Ainsi sont nées les « valentinages ».

En 1401, le roi de France Charles VI le Fou lui donna un singulier prolongement en choisissant le jour de la Saint Valentin pour fonder une « cour d'amour », c'est-à-dire un cercle poétique destiné à prolonger la tradition médiévale et aristocratique de l'amour courtois. Au XIXe siècle, la tradition s'est renouvelée avec l'apparition des « valentines », cartes postales ornées de cœur que les jeunes gens utilisaient pour déclarer leur flamme.

Source Hérodote

26e jour du mois pluviôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la guèdre..

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25e jour du Verseau.

Journée internationale

Journée internationale de sensibilisation aux cardiopathies congénitales

Prénoms du jour

Bonne fête aux Cyrille et ses variantes et dérivés : Ciryl, Cyril, Cyrile, Cyrill, Cyrille, Cyriel, Cyriele, Cyrielle, Cyrilla, Cyrillia, etc.
Valentin et ses dérivés : Valentino, etc.
Et aussi aux Auxence et son dérivé : Auxane
Maron ou Maroun

Ils se prénomment aussi Valentin

Historique Philatélique

  • 1942 : Tarifs postaux
  • Affranchissement de la Lettre pour l'intérieur inf. à 20g : 1.50f

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    Événements

  • 842 : Les serments de Strasbourg
  • À Strasbourg, Louis le Germanique et Charles le Chauve, fils de l'empereur carolingien Louis le Pieux, se prêtent serment d'assistance mutuelle contre leur frère aîné Lothaire.

    D'après le chroniqueur Nithard, le premier s'exprime en roman, le second en tudesque pour être compris des soldats de l'autre camp. C'est le premier témoignage des langues européennes modernes, le français et l'allemand...

  • 869 : Mort de Cyrille, apôtre des Slaves
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    Deux frères issus d'une grande famille de Thessalonique (Grèce), se signalent par leur foi et leur science. Disciples de l'illustre patriarche Photius, ils vont en 860 évangéliser les Khazars, des barbares installés sur le cours de la Volga.

    Trois ans plus tard, à la demande du duc de Moravie Rostislav, ils se rendent en mission auprès des Slaves de Bohème et Moravie (les actuels Tchèques). Pour leur prédication, ils utilisent la langue slavonne (ancienne langue slave) et mettent au point un alphabet inspiré de l'alphabet grec qui perpétue encore leur souvenir dans le monde slave de tradition orthodoxe : l'alphabet cyrillique, du nom de Cyrille...

  • 1779 : James Cook meurt sous les coups des Hawaïens
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    L'explorateur James Cook, victime d'un malentendu, est tué et dévoré par des Hawaïens...

  • 1941 : Rommel débarque à Tripoli
  • Le général Erwin Rommel débarque à Tripoli, capitale de la Libye italienne, à la tête d'un corps d'armée allemand, l'Afrikakorps. Son offensive contre les Anglais se brisera à El-Alamein en octobre 1942...

  • 1945 : Dresde réduite en cendres
  • La ville de Dresde est victime du plus brutal bombardement aérien de la deuxième guerre mondiale...

    Naissances

  • Babur chah
    Né en 1483 (Ferghana) - Décédé le 26 décembre 1530 à Agra (Inde du Nord)
  • Par sa victoire de Panipat, Zahir el Din Mohammed Babur (on écrit aussi Baber ou Babour) est à l'origine de la dynastie moghole qui régna sur les Indes avant les Anglais... ■

    Décès

  • James Cook
    Né le 27 octobre 1728 à Marton-in-Cleveland (Yorkshire, Angleterre) - Décédé en 1779 à Hawaï (Océan Pacifique)
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    Fils de paysans anglais, le capitaine James Cook consacre sa vie à l'exploration de l'Océan Pacifique. On lui doit par exemple la découverte de la Nouvelle-Zélande.

    Homme d'une grande prestance morale, digne représentant du siècle des Lumières comme ses homologues français La Pérouse (1741-1788) et Bougainville (1729-1811), il est tué et dévoré par des indigènes aux Hawaï... ■

  • Joseph Lakanal
    Né le 14 juillet 1762 à Serres-sur-Arget - Décédé en 1845 à Paris.
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    Il fut professeur de rhétorique puis de philosophie avant de se rallier à la Révolution. Député montagnard de l'Ariège à la Convention qui vota la mort de Louis XVI.

    Membre du Comité de l'Instruction publique de la Convention. C'est sur son rapport que la Convention rendit le décret relatif à la propriété des auteurs d'écrits en tous genres, des compositeurs de musique, des peintres et dessinateurs.

    Sur sa proposition, la Convention décide la fondation des écoles primaires. En 1795, il fit voter l'organisation des écoles normales et d'un projet d'instruction publique. Il y développe les idées chères aux idéologues sur l'enseignement : « L'analyse seule est capable de recréer l'entendement, et la diffusion de sa méthode détruira l'inégalité des lumières ».

    On lui doit aussi la conservation du Jardin des Plantes, qu'il fit réorganiser sous le nom de Muséum national d'histoire naturelle. Il présenta le règlement de fondation de l'Institut de France. Les membres sont répartis en trois classes : Sciences physiques et mathématiques, Sciences morales et politiques, Littérature et des beaux-arts.

    Sous l'Empire, il accepta la chaire de langues anciennes à l'École centrale de la rue Saint-Antoine. En 1809, il devint inspecteur des Poids et Mesures. Il prépara une édition des œuvres de Rousseau et rédigea un traité d'économie politique.

    À la Restauration, il partit pour les États-Unis et devint président de l'université de Louisiane à La Nouvelle-Orléans, puis planteur en Alabama, où en 1817, plusieurs centaines de réfugiés de Saint-Domingue, menés par deux ex-généraux de Napoléon Bonaparte, fondent la Vine and Olive Colony, et obtiennent 370 kilomètres carrés du gouvernement américain.

    Après la Révolution de Juillet, il attendit trois ans pour regagner Paris et siéger de nouveau à l'Académie des sciences morales et politiques. ■

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  • Jules Vallès
    Né le 11 juin 1832 au Puy-en-Velay (Haute-Loire) - Décédé en 1885 à Paris
  • Jules Vallès a écrit une trilogie romanesque largement autobiographique centrée autour d'un personnage que Vallès nomme Jacques Vingtras : le premier tome s'appelle L'Enfant ; l'auteur évoque sa jeunesse entre un père professeur et une mère fille de paysans, période de sa vie qu'il présente comme pauvre (au moins pour la partie consacrée au Puy) et malheureuse. Les tomes suivants sont Le Bachelier et L'Insurgé.

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    En 1839, Jules entre au collège du Puy, et en 1840, au collège de Saint-Étienne. Ensuite, il prépare l'agrégation de grammaire et est admissible en 1845. Il est alors nommé professeur au Collège royal de Nantes. Il sera reçu à l'agrégation en 1847. Jules Vallès entre donc au collège de Nantes, et se trouve en classe de rhétorique en 1847-1848. Jules a des opinions socialistes, à tendance anarchiste, voire proudhoniste.

    À partir de février 1848, Jules Vallès participe activement aux événements révolutionnaires. Début mars, il participe au Club républicain de la Jeunesse de Bretagne et Vendée consacré à la réflexion. Il propose un programme radical : suppression du baccalauréat, des examens, « liberté absolue de l'enfance », etc.

    En janvier 1871, Vallès est un des quatre rédacteurs de L'Affiche Rouge proclamation au peuple de Paris pour dénoncer « la trahison du gouvernement du 4 septembre » et pour réclamer « la réquisition générale, le rationnement gratuit, l'attaque en masse ». Elle se terminait par : « Place au peuple ! Place à la Commune ! ». En Février : Jules Vallès fondent le Cri du Peuple. « La Sociale arrive, entendez-vous ! Elle arrive à pas de géant, apportant non la mort, mais le salut. ».

    Durant la Commune, Jules Vallès intervient contre les arbitraires, pour la liberté de la presse. Le Cri du Peuple (83 numéros du 22 février au 23 mai 1871) fut le journal le mieux vendu de cette période. Vallès siégea d'abord à la commission de l'enseignement, puis à celle des relations extérieures. Il appartient à la minorité opposée à la dictature d'un comité de Salut public.

    En 1872, condamné à mort par un conseil de guerre, il s'exile à Londres et ne rentre en France qu'en 1880 à la faveur d'une amnistie. ■

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  • Geneviève de Gaulle Anthonioz
    Née le 25 octobre 1920 à Saint-Jean-de-Valériscle (Gard) - Décédée en 2002 à Paris
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    Résistante dès juin 1940 dans le Groupe du Musée de l'Homme, Geneviève de Gaulle multiplie les actions de renseignement et d'information, notamment au sein du réseau Défense de la France.

    Arrêtée par Pierre Bonny de la gestapo française, le 20 juillet 1943 et emprisonnée à Fresnes, elle est déportée au camp de concentration de Ravensbrück le 2 février 1944. Au camp, elle rencontre et se lie d'amitié avec quatre autres résistantes : Jacqueline Péry d'Alincourt, Suzanne Hiltermann, Anise Postel-Vinay et Germaine Tillon. En octobre 1944, elle est placée en isolement au « bunker » du camp. Cette décision est prise par Himmler afin de la garder en vie et de l'utiliser comme monnaie d'échange. Elle a tiré un livre de cette expérience, La Traversée de la nuit, écrit cinquante ans après sa libération, en avril 1945, livre qui raconte sa vie en camp de concentration et l'entraide entre femmes.

    Membre active puis présidente de l'Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance (ADIR), elle suit les procès des criminels nazis en Allemagne, puis participe à l'essor du mouvement politique lancé par son oncle, le R.P.F.

    En 1958, elle travaille au cabinet d'André Malraux quand elle rencontre le Père Joseph Wresinski, alors aumônier du bidonville de Noisy-le-Grand. Dans les souffrances des familles qu'elle y découvre, elle revoit celles qu'elle-même et d'autres déportés ont vécues. Alliée au mouvement A.T.D. Quart Monde, puis volontaire permanente, elle en est présidente de 1964 à 1998.

    En 1987, elle témoigne sur la barbarie nazie lors du procès de Klaus Barbie.

    Nommée en 1988 au Conseil économique et social, elle se bat pendant dix ans pour l'adoption d'une loi d'orientation contre la grande pauvreté. Reportée en 1997 pour cause de dissolution de l'Assemblée nationale, la loi est votée en 1998. ■

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