Ephéméride
Georges
23 avril

Cet officier romain a été martyrisé en Palestine au temps de l'empereur Dioclétien, vers 305.

Selon un remake médiéval des mythes grecs et du combat de l'archange saint Michel contre la bête de l'Apocalypse, saint Georges aurait terrassé un dragon en Libye pour délivrer une malheureuse princesse.

Plus qu'une légende, il s'agit d'une allégorie du combat contre le paganisme et les forces du Mal. Cela lui vaut d'être le saint patron des chevaliers, ainsi que des scouts et des éclaireurs.

Saint Georges est le saint patron de la Catalogne et également de l'Angleterre depuis la victoire du roi Richard Cœur de Lion sur les Turcs à Jaffa, en Palestine, le 23 avril 1192.

Le drapeau de l'Angleterre s'orne de la « croix de Saint-Georges » depuis 1284 et le saint figure sur le collier de l'Ordre de la Jarretière, fondé par le roi Édouard III le 23 avril 1348.

Le saint est aussi très populaire en Russie et en Orient. Ajoutons enfin qu'à Mons, en Wallonie, l'un des moments forts de la ducasse, qui se déroule à la Trinité, une semaine après la Pentecôte, est le « Combat dit Lumeçon » durant lequel Saint Georges abat le Dragon.

Source Hérodote

4e jour du mois Floréal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'aubépine.

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3e jour du Taureau.

Dictons du jour

À la Saint-Georges, la caille dans l'orge.

Journée mondiale

Journée Mondiale du livre et du droit d'auteur

Prénoms du jour

Bonne fête aux Georges, et ses variantes George, Georget, Georgi, Georgio, Georgy, Giorgio, Jerzy, Jo, Jordi, Jordy, Jorg, Jorge, Joris, Jory, Jorys, Jürgen, Yuri et pour formes féminines Georgette, Georgia, Georgiana, Georgiane, Géorgie, Georgina, Georgine.
Et aussi aux Adalbert.
Fortunat et ses dérivés Fortuné, Fortunée, etc.
Youri, équivalent russe de Georges, et ses variantes : Iouri et Yuri.

Ils se prénomment aussi Georges

Événements

  • 1616 : Shakespeare et Cervantès au paradis des poètes
  • Le même jour, meurent William Shakespeare et Miguel de Cervantès.

    Ne croyons pas pour autant qu'ils sont morts le même jour ! L'Angleterre, réticente aux innovations du continent, vivait encore avec le calendrier julien tandis que l'Espagne avait de longue date adopté le grégorien. De sorte que Cervantès a devancé Shakespeare de onze jours au paradis...

  • 1671 : Vatel au purgatoire des maîtres d'hôtel
  • Vatel se suicide pendant une réception de la Cour au château de Chantilly...

  • 1833 : Frédéric Ozanam fonde la Conférence de Charité
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    Issu d'une famille bourgeoise de la région lyonnaise, Frédéric Ozanam, 20 ans, étudiant en droit à la Sorbonne, fonde le 23 avril 1833, avec cinq amis, près de l'église Saint-Sulpice, à Paris, la première Conférence de Charité pour venir en aide aux pauvres, victimes collatérales de la révolution industrielle. C'est le début de la Société de Saint-Vincent-de-Paul, association spirituelle à vocation caritative, qui regroupe aujourd'hui 700 000 hommes et femmes dans 141 pays.

    Le jeune homme, devenu professeur d'histoire à la Sorbonne, va continuer de militer toute sa vie pour une église sociale. Disciple de Lamennais et Lacordaire, il plaide pour une réconciliation entre l'église et son époque...

  • 1848 : Élections à l'Assemblée constituante
  • Ce jour ont lieu les élections des députés à l'Assemblée constituante de la IIe République. à cette occasion, les Français votent pour la première fois au suffrage universel : c'est la mort du suffrage censitaire (du mot cens qui désignait le montant minimal d'impôt à partir duquel un homme adulte avait le droit de voter). Avec le suffrage universel, le droit de vote n'est plus soumis à des conditions de revenu... mais seulement de sexe ou de statut (les femmes en sont encore privées, ainsi que les militaires, pour des motifs de neutralité). Le suffrage universel amène à l'Assemblée une majorité conservatrice, les paysans ayant massivement voté pour les notables locaux. Cette modération apaise les réticences de la bourgeoisie à l'égard du suffrage universel...

  • 1896 : Edison fait son cinéma
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    Quatre mois après la première séance publique des frères Lumière, le génial inventeur américain Thomas Edison donne une première représentation de cinéma aux états-Unis avec le projecteur Vitascope au Music-hall Koster and Bial's de New York...

    Naissances

  • Frédéric Ozanam
    Né en 1813 à Milan - Décédé le 8 septembre 1853 à Marseille
  • Professeur de littérature étrangère à la Sorbonne, fondateur de la Société de Saint-Vincent-de-Paul, historien et essayiste catholique français

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    Frédéric Ozanam fait ses études classiques au Collège royal de Lyon où il entre en 1822. Il y fait des études brillantes, troublé cependant pendant quinze mois par une crise de doute religieux.

    Déjà il aime écrire, participant dès l'âge de quinze ans au journal L'Abeille Française. Sa collaboration se poursuit jusqu'en 1832 et son apport représente plus de 250 pages. Cette vocation pour le journalisme se poursuit : au lendemain des émeutes ouvrières lyonnaises de 1831, ses Réflexions sur la doctrine de Saint Simon parues dans Le Précurseur reçoivent les éloges de Lamartine, de Lamennais, de Chateaubriand et de Tocqueville. Cependant, devenu bachelier ès-lettres en 1829, il entre en stage chez un avoué lyonnais avant de poursuivre ses études à l'école de droit de Paris à partir de novembre 1831.

    Il découvre alors la capitale qui le déçoit et l'effraie. Il passe sa licence en droit en 1834 et son doctorat en 1836, il obtient aussi en 1835 sa licence ès lettres. L'atmosphère d'incrédulité qu'il rencontre dans le milieu universitaire heurte ce fervent catholique. Il n'hésite donc pas à intervenir à la fin des cours pour protester contre les attaques que certains professeurs rationalistes prononçaient contre l'église et le christianisme. Il aime la fréquentation des intellectuels catholiques libéraux, Lamennais, Lacordaire, Montalembert et Lamartine.

    Il s'oriente vers l'aide aux plus démunis : en 1833, il fonde avec des amis étudiants, paroissiens comme lui de l'église Saint-étienne-du-Mont, une petite société vouée au soulagement des pauvres, qui prend le nom de Conférence de la charité. Parallèlement à la fondation de la Conférence de charité, Frédéric Ozanam, convaincu qu'« il faut que, quelque part, une parole de croyant soit dite, qu'un enseignement religieux soit donné, à un niveau de compétence et de notoriété qui fasse pièce aux doctrines rationalistes que diffusent les maîtres des chaires officielles » fait parvenir, dès 1834, à Mgr de Quélen, archevêque de Paris, une pétition pour que soient organisées des conférences à Notre-Dame de Paris avec un prédicateur prestigieux. ces conférences ont lieu pour la première fois au carême 1834. En 1835, prêchées par Lacordaire, elles obtiennent un immense succès.

    Il a été béatifié par le pape Jean-Paul II le 22 août 1997 ■

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  • William Turner
    Né en 1775 à Londres (Angleterre) - Décédé le 19 décembre 1851 à Londres (Angleterre)
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    William Turner manifeste très tôt des prédispositions pour la peinture. Après des débuts classiques, l'artiste évolue vers un art proprement révolutionnaire qui met en valeur la lumière et l'eau. Il aime plus que tout saisir les couleurs changeantes de la Tamise...

    Bien après sa mort, sa peinture va inspirer à Claude Monet une nouvelle façon de peindre qui débouchera sur l'impressionnisme... ■

  • Alphonse Bertillon
    Né en 1853 à Paris - décédé le 13 février 1914 à Paris
  • Alphonse Bertillon a fondé l'anthropométrie, un système de classement des photos sur la base de onze caractères fondamentaux, le «bertillonnage». Il a aussi et surtout imaginé d'enquêter sur les empreintes digitales... ■

  • Max Planck tp-Prix Nobel
    Né en 1858 à Kiel, Allemagne - Décédé le 4 octobre 1947 à Göttingen, Allemagne)
  • Il poursuit des travaux en thermodynamique, en électromagnétisme et en physique statistique.

    Planck rejette, dans un premier temps, le modèle atomiste des gaz de Maxwell et Boltzmann. Pour lui, la théorie atomique s'effondrera à terme en faveur de l'hypothèse de la matière continue. Il se rallie devant l'évidence à l'atomisme à partir des années 1890.

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    Travaillant à formuler avec exactitude le second principe de la thermodynamique, Planck s'intéresse dès 1894 au rayonnement électromagnétique du corps noir. Il adopte les méthodes statistiques de Boltzmann.

    En 1899, il introduit la constante de Planck (h) et la constante de Boltzmann (k) en même temps que la notion des quanta.

    En octobre 1900, il détermine la loi de répartition spectrale du rayonnement thermique du corps noir, sans en maîtriser l'interprétation physique.

    C'est à la fin de 1900 qu'il présente sa découverte à la société de physique de Berlin. C'est la naissance de la théorie des quanta, à l'approfondissement de laquelle il participera peu, laissant Einstein l'étayer solidement. Planck a du mal à accepter sa propre hypothèse, rendant la matière « discontinue ». Il devient, par la suite, l'un des premiers soutiens d'Einstein, bien que ce dernier fut très critique vis-à-vis des théories de Planck avant de reconnaître ses positions novatrices... ■

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    Décès

  • Inca Garcilaso de La Véga
    Né le 12 avril 1539 à Cuzco (Pérou) - Décédé en 1616 à Cordoue
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    Gómez Suárez de Figueroa est un métis, fils d'un noble conquistador espagnol, Sebastián Garcilaso de la Vega y Vargas, et de la princesse inca Isabel Chimpu Ocllo, descendante de l'Inca Huayna Capac. Il réside à Cuzco, ancienne capitale de l'empire inca, jusqu'en 1560, date de la mort de son père, année durant laquelle il quitte définitivement le Pérou pour s'installer en Espagne.

    C'est le premier grand écrivain péruvien. Ce fut aussi le premier Latino-Américain à écrire sur l'Amérique depuis l'Europe. Ce sont les Comentarios Reales de los Incas (Commentaires royaux des Incas), qu'il conçoit en deux parties : la première est l'histoire de ses ancêtres maternels, la seconde celle de la conquête du Pérou, qu'il publie au crépuscule de sa vie en 1609.

    Ce livre est un témoignage unique sur l'histoire des Incas avec une vision moins européenne que les autres ouvrages publiés à cette époque.

    L'auteur a aussi écrit une Histoire de la conquête de la Floride.

  • Miguel de Cervantès
    Né le 29 septembre 1547 à Alcalá de Henares (Castille, Espagne) - Décédé en 1616 à Madrid (Castille, Espagne)
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    Miguel de Cervantès participe à la bataille navale de Lépante contre les Ottomans (1571) et y perd la main gauche (« pour la gloire de la droite », dira-t-il plus tard), ce qui lui vaut d'être parfois qualifié de « manchot de Lépante » ! Capturé par les Barbaresques, il séjourne pendant cinq ans à Alger comme esclave.

    C'est après ces tribulations et quelques autres qu'à l'âge CA/caonique de 57 ans, il publie la première partie de Don Quichotte ! Le roman recueille un immense succès, y compris à l'étranger car la langue castillane jouit d'un grand prestige dans toutes les cours européennes peu ou prou liées à la dynastie des Habsbourg.

    Notons que Cervantès, l'écrivain blasé et moqueur, est contemporain du peintre d'origine crétoise Domenikos Theokopoulos (1541-1614). Surnommé El Greco (Le Grec) dans son pays d'adoption, celui-ci exprime mieux qu'aucun autre l'âme mystique religieuse de l'Espagne, au temps de la Reconquista (la croisade contre les Maures d'Espagne qui s'achève avec leur expulsion de Grenade) et de la Contre-Réforme catholique... ■

  • William Shakespeare
    Né le 13 avril 1564 à Stratford-upon-Avon (Angleterre) - Décédé en 1616 à Stratford-upon-Avon (Angleterre)
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    Shakespeare est le plus fécond de tous les artistes qui s'épanouirent à Londres, à la fin du XVIe siècle, sous le règne brillant et agité d'Elizabeth 1ère. Le poète et dramaturge anglais dépeint à travers ses personnages : Macbeth, Hamlet, Falstaff,... la condition humaine dans tous ses excès.

    Il se montre aussi bon connaisseur de la nature que des hommes (il ne cite pas moins de 108 plantes dans Roméo et Juliette). Il fréquente les tavernes avec la même aisance que les châteaux. Ses succès théâtraux et ses qualités d'investisseur lui permettent de jouir à Stratford-upon-Avon, sa ville natale, d'un coquet patrimoine... ■

  • Jules Barbey d'Aurevilly
    Né en 1808 à Dohad (Saint-Sauveur-le-Vicomte, Normandie) - Décédé le 23 avril 1889 à Paris
  • Écrivain français. Surnommé le « Connétable des lettres », il a contribué à animer la vie littéraire française de la seconde moitié du XIXe siècle. Il a été à la fois romancier, nouvelliste, essayiste, poète, critique littéraire, journaliste, dandy, et polémiste.

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    Né au sein d'une ancienne famille normande, Jules Barbey d'Aurevilly baigne dès son plus jeune âge dans les idées catholiques, monarchistes et contre-révolutionnaires. Un moment républicain et démocrate, Barbey finit, sous l'influence de Joseph de Maistre, par adhérer à un monarchisme intransigeant, méprisant les évolutions et les valeurs d'un siècle bourgeois. Il revient au catholicisme vers 1846 et se fait le défenseur acharné de l'ultramontanisme et de l'absolutisme, tout en menant une vie élégante et désordonnée de dandy. Il théorise d'ailleurs, avant Baudelaire, cette attitude de vie dans son essai sur le dandysme et George Brummell. Ses choix idéologiques nourriront une œuvre littéraire, d'une grande originalité, fortement marquée par la foi catholique et le péché.

    À côté de ses textes de polémiste, qui se caractérisent par une critique de la modernité, du positivisme ou des hypocrisies du parti catholique, on retient surtout, même s'ils ont eu une diffusion assez limitée, ses romans et nouvelles, mélangeant des éléments du romantisme, du fantastique (ou du surnaturalisme), du réalisme historique et du symbolisme décadent. Son œuvre dépeint les ravages de la passion charnelle (Une vieille maîtresse, 1851), filiale (Un prêtre marié, 1865 ; Une histoire sans nom, 1882), politique (Le Chevalier des Touches, 1864) ou mystique (L'Ensorcelée, 1855). Son œuvreuvre la plus célèbre aujourd'hui est son recueil de nouvelles Les Diaboliques, paru tardivement en (1874), dans lesquelles l'insolite et la transgression, plongeant le lecteur dans un univers ambigu, ont valu à leur auteur d'être accusé d'immoralisme.

    Son œuvre a été saluée par Baudelaire et plusieurs écrivains ont loué son talent extravagant, notamment à la fin de sa vie, mais Hugo, Flaubert ou Zola ne l'appréciaient pas. Ses « héritiers » ont pour nom Léon Bloy, Joris-Karl Huysmans, Octave Mirbeau ou Paul Bourget et sa vision du catholicisme exercera une profonde influence sur l'œuvre de Bernanos... ■

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  • René de Saint-Marceaux
    Né le 23 septembre 1845 à Reims - Décédé en 1915 à Paris
  • Sculpteur

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    René de Saint-Marceaux devient l'élève de François Jouffroy à l'école des beaux-arts de Paris. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1905.

    Marguerite, son épouse, sert de modèle, parmi d'autres, au personnage de Madame Verdurin du roman à la recherche du temps perdu de Marcel Proust.

    René de Saint-Marceaux est une figure représentative de ces nombreux artistes de la Troisième République, exposant aux Salons et multipliant les concours et les honneurs.

    Il a sculpté le monument de l'Union postale universelle (1909) dans le parc Kleine Schanze à Berne (Suisse). ■

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  • Jacques Rueff logo_af.gif
    Né le 23 août 1896 à Paris - Décédé en 1978 à Paris
  • Haut fonctionnaire et économiste

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    Fils de médecin, Jacques Léon Rueff fait ses études secondaires au lycée Charlemagne puis au lycée Saint-Louis, poursuit à l'école libre des sciences politiques puis à l'école polytechnique. Durant les années 1920, il est inspecteur des finances en 1923, chargé de mission auprès de Raymond Poincaré, président du Conseil et ministre des Finances en 1926, puis attaché financier à l'ambassade française de Londres.

    Dans les années trente, il fait partie des économistes qui s'inquiètent des problèmes récurrents de la France dans le domaine de l'économie. Parallèlement sa carrière administrative est alors à son apogée, il sera directeur du mouvement général des fonds durant le Front populaire, puis sous-gouverneur de la Banque de France en 1939.

    Après la Seconde Guerre mondiale durant laquelle il écrit l'Ordre social, il préside à partir de 1945 la conférence des réparations à Paris. Dans les années 1950, il occupe des postes à la Cour de justice de la Communauté européenne du charbon et de l'acier et à la Cour de justice des Communautés européennes.

    Après le retour du général de Gaulle au pouvoir en 1958, il préside un Comité d'experts chargé d'étudier la façon d'assainir les finances publiques. Il s'agit d'assurer à la Cinquième République de bonnes bases économiques et financières. Cela conduit au « plan Rueff » mis en œuvre par le ministre des Finances Antoine Pinay. Le franc va redevenir convertible, le contrôle des changes s'assouplir.

    Préfigurant le Marché commun, alors en formation, Rueff recommande l'ouverture à la concurrence dans un second rapport qu'il rédige en collaboration avec Louis Armand. à sa publication en 1960, les journalistes dénomment « plan Rueff-Armand » ce document intitulé Rapport du Comité pour la suppression des obstacles à l'expansion économique

    .

    Jacques Rueff s'est toujours opposé aux idées de Keynes, d'abord, dans The Economic Journal, sur le problème des transferts - en relation avec les réparations allemandes - à la fin de la décennie 1930, et ensuite, en 1947, telles qu'elles étaient développées dans la Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie.

    Jacques Rueff est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1944 et de l'Académie française en 1964 au fauteuil n° 31. ■

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  • Catherine Langeais
    Née le 9 août 1923 à Valence (Drôme) - Décédée en 1998 à Paris
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    Initialement recrutée pour présenter les émissions du nouveau réseau national 819 lignes de la R.T.F. en 1949, Catherine Langeais fut probablement la speakerine la plus populaire de la télévision française, depuis la fin des années 1950 jusqu'à la fin des années 1970. Ce fut elle qui accueillit en direct les téléspectateurs de la B.B.C. lors de la première émission internationale de télévision en direct, la semaine franco-britannique de juillet 1952 réalisée grâce au tout nouveau « convertisseur de standard » (qui permettra, un an plus tard, la diffusion internationale du Couronnement d'élisabeth II, puis la mise en place de l'Eurovision).

    En parallèle à l'annonce des programmes, avec le jeudi des émissions destinées aux jeunes enfants, Catherine Langeais participa à diverses émissions de divertissement dans les années 1950-1960, telles que 36 chandelles ou la Séquence du spectateur (rebaptisée plus tard la Séquence du téléspectateur), ainsi que l'émission culinaire Art et magie de la cuisine au côté du chef Raymond Oliver.

    Atteinte d'une sclérose en plaques diagnostiquée en 1954 qu'elle cacha longtemps, qui lui rendit la tâche très difficile mais ne l'empêcha de travailler dans l'année 1955. Bien que malade, elle continua son métier, ses interventions (à vous de juger, La séquence du téléspectateur et quelques émissions pour enfants le Jeudi). Ce fut elle qui, le dimanche 5 janvier 1975, clôtura avec beaucoup d'émotion les émissions de la première chaîne O.R.T.F., remplacée le lendemain par la nouvelle société publique T.F.1. (Télévision Française 1) sur laquelle elle n'assura plus que les commentaires, en voix off, de la Séquence du téléspectateur, tandis qu'elle suivit son mari le producteur et réalisateur de télévision Pierre Sabbagh, créateur en 1949 du premier journal télévisé quotidien au monde, sur la chaîne de la R.T.F. dont il était le directeur des programmes. ■

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