Ephéméride
Désiré
08 mai

Chancelier des fils de Clovis, Désiré devint ensuite évêque de Bourges et fit beaucoup pour limiter les guerres entre Mérovingiens. Il mourut dans sa ville en 550.

Source Hérodote

19e jour du mois Floréal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'arroche.

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18e jour du Taureau.

Journée mondiale

Journée Mondiale de La Croix Rouge

Commémoration nationale

Commémoration nationale de l'armistice de la Guerre 1939-1945

Prénoms du jour

Bonne fête aux Désiré et sa variante masculine Désir et sa forme féminine Désirée.
Et aussi aux Boniface et sa variante Bonifacio, d'origine italienne (fête locale, fête majeure le 5 juin).
Ida et ses variantes Ide, Ita, Itta ou Itte.
Tunvez et ses dérivés bretons : Teune, Theomata, Thumeth, Thumette, Tunvé, Tuvezh, etc.

Historique Philatélique

  • 1976 : Premier timbre émis de format carré grand format
  • EUROPA C.E.P.T. - Faïence de Strasbourg XVIIIe siècle 0.80 F

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    Événements

  • 1360 : Préliminaires de paix à Brétigny
  • Sont signés à Brétigny, près de Chartres, les préliminaires d'un traité de paix entre les rois de France et d'Angleterre...

  • 1429 : Jeanne d'Arc délivre Orléans
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    Les Anglais lèvent le siège d'Orléans après que Jeanne d'Arc fut montée à l'attaque de leurs lignes.

    C'est le premier succès de celle qui sera plus tard surnommée la Pucelle d'Orléans.

    Cité importante et bien défendue par près de 3 kilomètres de remparts, Orléans est un enjeu stratégique essentiel entre les possessions anglaises et celles du dauphin Charles. Elle tient un pont unique sur la Loire, défendu par la bastide des Tourelles.

    Mais les Anglo-Bourguignons, réunissant toutes leurs forces disponibles, attaquent ladite bastille et s'en emparent le 24 octobre 1428. Dès lors commence le siège de la ville.

    Les Anglais et leurs alliés bourguignons, au nombre de quelques milliers au total, sont trop peu nombreux pour encercler complètement la ville. Ils se contentent de la ceinturer avec une douzaine de bastilles plus ou moins solides...

  • 1788 : Lamoignon réforme la justice
  • Sous le règne de Louis XVI, le garde des sceaux Chrétien-François II de Lamoignon et le contrôleur général des finances Étienne Charles Loménie de Brienne tentent une ambitieuse tentative de réforme de la justice.

    À leur initiative, le Parlement se réunit en séance plénière en présence du roi. Au cours de ce lit de justice, Louis XVI enlève aux parlementaires leur droit de remontrance et confie le droit d'enregistrement à une cour plénière. Il rapproche aussi la justice des plaignants en créant 47 tribunaux dits de grands bailliages et abolit la question préalable (la torture).

    Cette réforme trop tardive ne sauvera pas la monarchie. Elle n'en témoigne pas moins de l'esprit libéral des membres du gouvernement...

  • 1842 : Premier accident de chemin de fer
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    Sous le règne de Louis-Philippe 1er, se produit le premier accident grave de l'histoire du chemin de fer : 55 morts.

    Le drame survient à Meudon, sur la ligne Paris-Versailles, dans un train qui ramène des Parisiens venus passer la journée à Versailles pour le spectacle des grandes eaux. Les dix-huit voitures en bois déraillent et prennent feu. Les voyageurs succombent sans pouvoir sortir des compartiments, fermés à clé de l'extérieur selon l'usage de l'époque. Parmi les victimes figurent le navigateur Dumont d'Urville, découvreur de la terre Adélie, ainsi que sa femme et son fils.

    Malgré son caractère spectaculaire et inédit, le drame ne remet pas en cause la confiance de l'opinion publique dans le progrès technique. « Plaignons les victimes et marchons [sous-entendu : continuons d'aller de l'avant] ! » déclare en guise d'épitaphe le député et poète Alphonse de Lamartine à la tribune de l'Assemblée législative, au lendemain de la catastrophe...

  • 1870 : Plébiscite en faveur de l'Empire libéral
  • L'Empire libéral de Napoléon III sort renforcé d'un plébiscite qui lui donne 7 336 000 oui contre 1 560 000 non. À Paris, toutefois, à la différence du reste du pays, une majorité républicaine se prononce contre le régime. Mais la déclaration de guerre à la Prusse, le 19 juillet 1870, et la défaite de Sedan allaient détruire les illusions de l'empereur et provoquer la chute de son régime le 4 septembre de la même année...

  • 1902 : Éruption de la Montagne Pelée
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    La ville de Saint-Pierre, à la Martinique, est ruinée en quelques heures. On évalue à plus de 28 000 le nombre de victimes. On compte deux survivants dont un prisonnier protégé par les murs de sa cellule !...

  • 1945 : Répression sanglante à Sétif
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    Le jour même de la victoire alliée sur le nazisme, de violentes émeutes éclatent à Sétif et Guelma, en Algérie.

    Les manifestants sont des Algériens de confession musulmane dont beaucoup se sont battus dans les troupes françaises qui ont libéré l'Italie du fascisme. Ils souhaitent avec le retour de la paix gagner un peu d'autonomie. Parmi eux un lycéen de 16 ans : Kateb Yacine, futur poète algérien.

    La répression, d'une grande brutalité, fait 8 000 à 20 000 morts parmi les musulmans. C'est un lointain prélude à la guerre d'indépendance...

  • 1945 : Capitulation allemande
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    À 23h01, au lendemain de la capitulation allemande, les combats cessent officiellement dans toute l'Europe.

    La Seconde Guerre mondiale ne finira toutefois qu'avec la capitulation du Japon, le 2 septembre 1945. Les Américains distinguent ainsi le V-E (Victory-Europe)Day, jour de la victoire en Europe et le V-J (Victory-Japan) Day, jour de la victoire sur le Japon...

  • 1988 : Réélection de François Mitterrand pf
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    François Mitterrand est réélu à la présidence de la République française le 8 mai 1988 face à Jacques Chirac. Vilipendé deux ans plus tôt, le leader de l'union de la gauche a été remis en selle par les erreurs tactiques et les maladresses de son rival, qu'il avait dû appelé à l'hôtel Matignon (résidence du Premier ministre) après la victoire de la droite aux élections législatives de 1986...

    Naissances

  • Alain-René Lesage
    Né en 1668 à Sarzeau - Décédé le 17 novembre 1747 à Boulogne-sur-Mer
  • Romancier, auteur dramatique

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    Orphelin, il mena, jusqu'en 1730, une double carrière littéraire d'homme de théâtre et de romancier. À la charnière de deux époques, Lesage a élaboré une œuvre nouvelle qui mêle certains héritages classiques à des apports étrangers (surtout espagnols) et à un esprit moderne.

    Après les Lettres galantes d'Aristénète (1695), adaptation d'un recueil grec tardif, et les Nouvelles Aventures de l'admirable Don Quichotte de la Manche (1704), tirées de la suite anonyme du roman de Cervantès, le Diable boiteux, qu'il publia en 1707, d'après un ouvrage de Luis Vélez de Guevara, fut l'un des plus grands succès de librairie du siècle.

    Lesage vécut désormais des revenus de sa plume. Il collabora aux Mille et Un Jours (1710-1712), et donna, en 1715, le premier tome de l'Histoire de Gil Blas de Santillane, qui fut suivi d'un second (1724) puis d'un troisième (1735). Inspiré du roman picaresque espagnol Lazarillo de Tormes. La succession des épisodes semble n'être régie que par le hasard mais, utilisant avec habileté les rappels thématiques et la division en tomes, Lesage a donné à l'œuvre la cohérence d'un triptyque : premières expériences, équilibre de la maturité, sagesse de l'âge. Lesage renouvelait la tradition picaresque dans un sens désinvolte.

    La création de Lesage s'avoue d'emblée comme re-création, réélaboration d'un matériau littéraire préexistant, traductions de l'espagnol ou du turc, romans, historiettes ou anecdotes. Son talent se révèle dans un jeu conscient et souvent parodique sur la littérature. Rien ne manque à ses romans : brigands, enlèvements, aventures d'amour et d'humour ; c'est un jeu perpétuel sur les situations et les personnages dont la liberté séduit encore le lecteur contemporain.

    Il avait cependant obtenu un premier succès en 1707 au Théâtre-Français avec Crispin rival de son maître. Turcaret fut représentée malgré l'opposition des milieux financiers en 1709 et assez peu jouée. Sur un canevas classique depuis Molière, Lesage greffe une dénonciation impitoyable de la société et des mœurs à la fin du règne de Louis XIV. Il s'en prend au milieu des financiers, il n'épargne pas la noblesse qui les parasite. Cynique et débauché, le valet joue sa partie contre son maître et finit par l'emporter sur lui. ■

    Larousse.fr
  • Jean-Marie Baptiste Vianney, dit le Curé d'Ars pf
    Né en 1786 à Dardilly (Rhône) - Décédé le 4 août 1859 à Ars-sur-Formans (Ain)
  • Prêtre, saint

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    Jean-Marie Vianney est né dans une famille de cultivateurs Tout comme la plupart des fidèles, les Vianney gardent leur confiance à leur curé et c'est donc en assistant à la messe d'un « prêtre jureur » que Jean-Marie fait ses premiers progrès en piété.

    En 1802, le premier consul Napoléon Bonaparte, désirant rétablir la paix religieuse en France, signe un concordat avec le pape Pie VII. Le schisme des uns, la clandestinité des autres appartiennent au passé.

    La commune de Dardilly était restée sans instituteur depuis le début de la Révolution française et la majorité des enfants ne savaient ni lire ni écrire. Fin 1803, la municipalité désigne un nouvel instituteur, dont Jean-Marie Vianney, alors âgé de 17 ans, fréquente l'école.

    La guerre d'Espagne réclame alors beaucoup de soldats et Jean-Marie est enrôlé en 1809. Il déserte puis s'installe sous un faux nom au village des Noës. Quand, le 25 mars 1810, Napoléon signe un décret amnistiant les insoumis à condition qu'ils se mettent à la disposition des autorités départementales, Jean-Marie Vianney décide de rester déserteur. Les autorités impériales font pression sur lui et, finalement, le jeune frère de Jean-Marie accepte de servir à sa place contre une indemnité payée par le père.

    N'étant plus déserteur, Jean-Marie peut regagner l'école presbytérale d'Écully. En 1812, l'abbé Balley le présente au petit séminaire de Verrières. Il est envoyé à Écully comme vicaire de M. Balley. Après la mort de celui-ci, il est nommé en 1818 chapelain d'Ars, village d'environ deux cents habitants, dans l'Ain. Ses fidèles l'appellent leur curé, bien qu'il n'ait pas ce titre officiellement, car Ars ne deviendra une paroisse qu'en 1821.

    Les habitants d'Ars savent bientôt que leur « curé » mène une vie austère, mangeant peu et donnant tout ce qu'il a, et ils le voient passer de nombreuses heures en prière à l'église, avec une expression qui leur fait penser qu'il voit le Christ. Ils en concluent que c'est un saint. Ils l'aiment pour sa gaieté, son affabilité, sa bonté et sa charité. Sa réputation de ne presque pas manger ni dormir, de prier jour et nuit et de donner tout ce qu'il a s'étend très vite aux villages alentour.

    Avec l'aide de bienfaiteurs, il achète une petite maison et, en 1824, y ouvre son école de filles sous le nom de « Maison de la Providence ». À la « Providence », le curé d'Ars prend sa part des plus humbles besognes. Par exemple, il tient à participer à la vidange des fosses d'aisance, tantôt comme spectateur et tantôt comme acteur. ■

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  • Henri Dunant tp-Prix Nobel
    Né en 1828 à Genève (Suisse) - Décédé le 30 octobre 1910 à Heiden (Appenzell, Suisse)
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    À l'occasion d'un voyage d'affaires, Henri Dunant visite en juin 1859 le champ de bataille de Solferino. Ce banquier genevois de 31 ans s'indigne alors du sort fait aux blessés et organise de premiers secours.

    De retour à Genève, il lance un appel à l'opinion européenne dans un livre intitulé : Un souvenir de Solferino. Lui-même s'entretient avec l'empereur Napoléon III.

    Le comité réunit le 26 octobre 1863 une conférence internationale qui aboutit le 22 août 1864 à la signature de la première Convention de Genève « pour l'amélioration du sort des militaires blessés dans les armées en campagne ».

    La suite est plus triste. Ruiné en 1867 par de mauvaises affaires en Algérie, Henry Dunant est chassé de la Croix-Rouge et renié par ses anciens amis. En 1895, alors que chacun l'a oublié et le croit mort, un journaliste recueille et publie ses souvenirs.

    Le voilà si brusquement réhabilité qu'il reçoit en 1901 le premier Prix Nobel de la Paix. Meurtri, il ne daigne pas aller le chercher et s'éteint quelques années plus tard dans la solitude et une relative pauvreté. ■

  • Robert Keller
    Né en 1899, Le Petit-Quevilly - Décédé le 14 avril 1945, Bergen-Belsen
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    Ingénieur des P.T.T., il fut recruté dans la Résistance (mouvement Vengeance) fin 1941 par le docteur Vic-Dupont qui se l'associe dans la recherche du renseignement. À ce titre, pendant cinq mois (d'avril à décembre 1942), il se charge de la plus importante opération d'écoute des communications téléphoniques allemandes échangées.

    Il fut arrêté le 25 décembre 1942 et interné à la prison de Fresnes. Il fut ensuite déporté le 11 juillet 1943 au camp de concentration de Natzwiller-Struthof puis transféré à Oranienburg-Sachsenhausen et finalement à Bergen-Belsen, où il décède du typhus le 14 avril 1945. Ses deux camarades des P.T.T. Laurent Matheron et Pierre Guillou, tous deux techniciens de ligne, seront également déportés et tués en Allemagne. ■

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  • Charles Dullin
    Né en 1885 à Yenne (Savoie) - Décédé le 11 décembre 1949 à Paris
  • Metteur en scène, acteur de théâtre et de cinéma français. Il est l'un des fondateurs en 1927 du Cartel des quatre avec Louis Jouvet, Gaston Baty et Georges Pitoëff.

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    Dernier né d'une famille de 17 enfants, il entame, après des études au petit séminaire du Pont-de-Beauvoisin (Savoie), sa carrière théâtrale à Paris en 1903, est engagé au théâtre des Gobelins et au Lapin agile. Il entre en 1906 au théâtre de l'Odéon dirigé par André Antoine, crée sa compagnie en 1908, puis intègre le théâtre des Arts en 1910 sous la direction de Jacques Rouché. Là, il reçoit les éloges des critiques pour son jeu dans Les Frères Karamazov mis en scène par Jacques Copeau en 1911. Quand ce dernier crée le théâtre du Vieux Colombier en 1913, il le suit et devient son bras droit. Après la guerre, qu'il fait comme engagé volontaire, il continue l'aventure avec Copeau, au Garrick Theater de New York, puis travaille avec Firmin Gémier.

    Il forme sa propre équipe en 1921 sous le nom d'Atelier, où il transmet les leçons reçues de Copeau : formation des comédiens et priorité du texte. Il rencontre des succès critiques grâce aux mises en scène de Volpone de Ben Jonson (1928, adapté par Jules Romains et Stefan Zweig) et de L'Avare de Molière. Il fonde le « Cartel des Quatre », visant à faire entendre le théâtre non mercantile. Entre 1940 et 1947, il est directeur du Théâtre de la Cité.

    Avec le Cartel des Quatre et aux côtés d'André Barsacq, Jean-Louis Barrault et Jean Vilar, Dullin a fait partie du mouvement de renouvellement français qui aboutira à un « théâtre décentralisé populaire ». Réputé pour la qualité de ses cours, à base d'improvisation, de mime et d'étude des classiques. ■

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  • Fernand Joseph Désiré Contandin dit Fernandel
    Né en 1903 à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Décédé le 26 février 1971 à Paris.
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    Issu du music-hall, il fut durant plusieurs décennies l'une des plus grandes stars du cinéma français, champion du box-office qui attira plus de 300 millions de spectateurs dans les salles. Comique emblématique du cinéma d'après-guerre, beaucoup de ses films sont devenus des classiques, comme Le Schpountz, L'Auberge rouge, Ali Baba et les Quarante voleurs ou La Cuisine au beurre, au même titre que plusieurs de ses personnages, à l'image de Don Camillo. Il a également brillé dans les compositions plus dramatiques notamment dans La Vache et le Prisonnier, Naïs ou Heureux qui comme Ulysse.

    Chanteur populaire, il a également laissé une discographie importante, parsemée là aussi de classiques tels que Félicie aussi, Ignace ou Le Tango corse. Reconnaissable grâce à sa fameuse « gueule de cheval » comme il se plaisait à le dire lui-même, il acquit une popularité telle en France et dans le monde que le général de Gaulle déclara qu'il était le seul Français à être aussi célèbre que lui. Son succès ne s'est jamais démenti. Marcel Pagnol dit aussi de lui : « Il a été l'un des plus grands et des plus célèbres acteurs de notre temps et l'on ne peut le comparer qu'à Charlie Chaplin ». ■

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    Décès

  • Sebastião Pombal
    Né le 13 mai 1699 à Lisbonne (Portugal) - Décédé en 1782 à Pombal (Portugal)
  • Né Sebastião José de Carvalho e Melo (on écrit aussi Melho de Carvalho), le marquis de Pombal est l'un des grands « esprits éclairés » du Siècle des Lumières...

  • Antoine-Laurent de Lavoisier
    Né le 26 août 1743 à Paris - Décédé en 1794 à Paris
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    Père de la chimie moderne et découvreur de l'oxygène, Antoine-Laurent de Lavoisier témoigne par sa vie et son œuvre de la grandeur du XVIIIe siècle français, le « siècle des Lumières »

    Ses recherches sont rassemblées dans un Traité élémentaire de chimie, publié en 1789. Elles tournent autour d'un principe que l'on résume par l'aphorisme : « Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme ».

    C'est aussi un fermier général (collecteur d'impôts), ce qui lui vaudra d'être guillotiné sous la Révolution. On prête au vice-président du tribunal, un certain Coffinhal, la formule : « La République n'a pas besoin de savants ! »...

  • Étienne François de Choiseul
    Né le 28 juin 1719 à Nancy en Lorraine - Décédé en 1785 au château de Chanteloup
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    Fils aîné du marquis de Stainville et de Françoise-Louise de Bassompierre, Étienne François participe aux campagnes de Bohême en 1741 et d'Italie, notamment la bataille de Coni, pendant la guerre de Succession d'Autriche. Après la défense du Rhin et la campagne de Flandre, il est promu sous-lieutenant (1739), colonel (1743), puis brigadier et maréchal de camp. De 1745 à 1748, il est aux Pays-Bas pendant les sièges de Mons, Charleroi et Maastricht et atteint le rang de lieutenant général. En 1750 il fait partie, avec le roi Stanislas Leszczynski, des membres fondateurs de l'Académie de Stanislas à Nancy.

    Brièvement bailli des Vosges, il devient en juillet 1753 maréchal de camp en Flandre. À son retour, en octobre, il est nommé ambassadeur à Rome,mène les négociations concernant les troubles provoqués par la résistance janséniste à la bulle papale Unigenitus.

    En 1756, il est nommé à Vienne. En récompense de sa négociation avec l'Autriche, la terre de Stainville sera érigée en duché, l'ambassadeur prend le titre de duc de Choiseul dès 1758. L'accès au pouvoir de Choiseul en 1758 s'effectue dans un contexte des batailles perdues à Rossbach (1757) et Krefeld (1758) et de conflit entre Louis XV et la cour à propos de l'influence de la marquise de Pompadour.

    Considéré comme le véritable « vice-roi de France », il était préoccupé par la modernisation de l'État et son renforcement face au pouvoir de l'Église, symbolisant l'alliance sociologique et politique entre une frange libérale de la noblesse européenne et la bourgeoisie progressiste d'affaires, tout comme William Pitt, ou Pombal, Tanucci à Naples, Du Tillot à Parme, Kaunitz en Autriche.

    Son ami le baron de Gleichen, diplomate danois, l'a décrit comme « d'une taille assez petite, plus robuste que svelte, et d'une laideur fort agréable; ses petits yeux brillaient d'esprit; son nez au vent lui donnait un air plaisant ». Il est au contraire vu par ses ennemis comme un boute-feu qui a embrasé l'Europe. Bête noire de Frédéric II et de Catherine II, qui se plaignaient de son interventionnisme, il a œuvré à l'alliance défensive avec la cour de Vienne, via le traité du 1er mai 1756, accélérateur de la guerre de Sept Ans.

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  • César Dumont d'Urville
    Né le 23 mai 1790 à Condé-sur-Noireau - Décédé en 1842 à Meudon
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    L'amiral César Dumont d'Urville a eu le privilège d'amener en France la Vénus de Milo et de découvrir la Terre Adélie, au pôle Sud. Il a péri dans le premier accident grave de chemin de fer, entre Paris et Versailles...

  • Gustave Flaubert
    Né le 12 décembre 1821 à Rouen - Décédé en 1880 à Canteleu
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    Gustave Flaubert, auteur, entre autres, de Madame Bovary (1856) et Salammbô (1862), est l'un des romanciers les plus représentatifs du Second Empire...

  • Paul Gauguin
    Né le 7 juin 1848 à Paris - Décédé en 1903 à Marquises, Polynésie française
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    D'abord marin puis employé de change, père de cinq enfants, Gauguin quitte tout pour la peinture et participe à partir de 1876 aux derniers feux de l'impressionnisme. En quête de nouvelles sensations, il découvre avec Émile Bernard, fondateur de l'École de Pont-Aven, les aplats de couleur cernés d'un trait noir inspirés des estampes japonaises (la mode est alors au « japonisme »).

  • Margaret Tatcher
    Né le 13 octobre 1925 à Grantham - Décédé en 2013 à Londres
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    Margaret Roberts est la fille d'un épicier de confession méthodiste, qu'elle assiste régulièrement dans sa boutique. Grâce à une bourse, elle suit des études de chimie à l'université d'Oxford où elle est élue présidente de l'association des étudiants conservateurs. Par la suite, elle rejoint le parti conservateur, reprend des études juridiques, trouve le temps de se marier à Dennis Thatcher et d'avoir deux enfants, des jumeaux : Mark et Carol.

    En 1959, elle est élue à la Chambre des Communes puis progresse régulièrement dans la hiérarchie du parti conservateur, devenant ministre de l'éducation en 1970. Son origine populaire tranche avec celle de la plupart des dirigeants conservateurs et lui vaut nombre de quolibets, mais s'avérera par la suite un atout pour faire adopter certaines mesures...