Ephéméride
Germain
28 mai

Né près d'Autun à l'époque de Clovis, Germain devient évêque de Paris en 556. Il fonde l'abbaye Sainte-Croix-Saint-Vincent qui sera plus tard rebaptisée Saint-Germain-des-Prés.

Source Hérodote

9e jour du mois de Prairial dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du serpolet.

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7e jour des Gémeaux.

Journée mondiale

Journée mondiale anti contrefaçon

Journée internationale

Journée Internationale d'action pour la santé des femmes

Prénoms du jour

Bonne fête aux Germain et son féminin Germaine.
Et aussi aux Guillaume, et ses principales variantes masculines en français Guilhem, Guilherme, Guillem, Guillemin, Guillerme et Guillermo et formes féminines Guillaumette, Guillaumine, Guillemette et Guillemine.
Lanfranc, en mémoire de Lanfranc de Cantorbéry.
Margaret et ses autres formes Margarete, Margareth, Margarethe, Margarett et Margarette.
Joran et ses dérivés : Jorand, Jorant, Jord, Jorhant, Jorj, Yoran

Elles se prénomment aussi Germaine

Ils se prénomment aussi Guillaume

Elles se prénomment aussi Margaret

Événements

  • 585 av. J.-C. : Une éclipse conduit Lydie et Médie à la paix
  • Si l'on en croit l'historien Hérodote, une éclipse de soleil interrompt une bataille entre les Mèdes et les Lydiens. Les deux peuples se combattaient depuis cinq ans déjà pour la domination du Moyen-Orient. Voyant dans l'éclipse un signe du ciel, le roi de Lydie Alyattès et le roi de Médie Cyaxare décident de conclure la paix sous l'arbitrage du roi de Babylone Nabuchodonosor II, allié des Mèdes.

    Alyattès donne sa fille en mariage à Astyage, le fils de Cyaxare, son ex-ennemi. C'est ainsi qu'un demi-siècle plus tard, le Perse Cyrus, petit-fils d'Astyage, mettra tout le monde d'accord en unifiant le Moyen-Orient sous son autorité...

  • 1291 : Les croisés chassés de Terre sainte
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    En Palestine, les 200 000 hommes du sultan El Achraf Khalil réduisent les défenses de Saint-Jean d'Acre, malgré la résistance des Templiers groupés autour du grand maître Guillaume de Beaujeu. Saint-Jean d'Acre était l'ultime bastion de ce qui fut le royaume franc d'Orient. Sa chute met un point final à l'épopée des croisades presque deux siècles après la prédication du pape Urbain II...

  • 1606 : Le Caravage, peintre et truand
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    Le Caravage, peintre renommé et mauvais garçon, tue un homme en duel à Rome sur le Champ de Mars. Commence pour lui une cavale jusqu'à Malte, durant laquelle il exécutera ses plus troublants chefs d'œuvre...

  • 1754 : L'affaire Jumonville
  • Au milieu du XVIIIe siècle, les colons français de la Nouvelle-France ambitionnent de coloniser la vallée de l'Ohio, la « Belle Rivière ". Ils érigent un fort, Fort-Duquesne, au milieu de la contrée. Irrités, les colons anglais de Virginie répliquent avec un autre fort à proximité immédiate : Fort Necessity.

    Le commandant de Fort-Duquesne envoie l'un de ses adjoints, le sieur de Jumonville, en délégation auprès de l'officier virginien, un certain George Washington, en vue de le prier de quitter les terres du roi de France...

  • 1848 : Réunion du Parlement de Francfort
  • À la faveur des révolutions qui bouleversent l'Europe, les représentants du peuple allemand, élus au suffrage universel, se réunissent en Assemblée nationale à l'église Saint-Paul de Francfort et décident de restaurer sous une forme constitutionnelle l'empire dissous en 1806 (le 1er Reich).

    Ils constituent un gouvernement fédéral provisoire confié à un archiduc autrichien de tendance libérale puis publient une déclaration des « droits fondamentaux " d'inspiration également libérale. En janvier 1849, ils se prononcent pour le maintien des États existants et la constitution, au-dessus d'eux, d'un Empire fédéral avec un souverain et un Parlement élu...

  • 1858 : Traité d'Aigun entre Russes et Chinois
  • Par un traité signé à Aigun, en Mandchourie, le général russe Nicolas Mouraviev, gouverneur de la Sibérie orientale, impose à la Chine la cession de la rive gauche du fleuve Amour. Ce fleuve délimite encore aujourd'hui la frontière entre la Russie et la Chine...

  • 1871 : Fin sanglante de la Commune
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    Au terme d'une Semaine sanglante, la Commune de Paris n'existe plus.

    Au prix de plusieurs dizaines de milliers d'exécutions et d'arrestations, Adolphe Thiers peut se flatter d'avoir débarrassé le pays de la « question sociale ". Celle-ci sera en effet absente de la scène politique française jusqu'en 1936...

  • 1926 : Coup d'État à Lisbonne
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    Le général Gomes de Costa commet un énième coup d'État à Lisbonne, capitale du Portugal. Il met fin au régime parlementaire et instaurant une dictature militaire. Celle-ci se consolide avec l'arrivée en 1928 d'Antonio de Oliveira Salazar, un professeur d'économie politique de 39 ans, au poste de ministre des Finances.

    En exigeant que son ministère puisse seul autoriser les dépenses, Salazar redresse rapidement la balance des paiements en déficit depuis plus d'un siècle. Cette performance lui vaut d'être nommé président du Conseil en 1932, charge qu'il occupera jusqu'à sa maladie, en 1968 (il mourra deux ans plus tard). On appelle cette période de l'Histoire portugaise « Estado Novo » (Nouvel État).

  • 1996 : Fin de la conscription en France
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    Le président de la République française Jacques Chirac annonce la fin du service militaire obligatoire au détour d'une allocution télévisée. Sa décision est spontanément approuvée par les éditorialistes, la classe politique et l'opinion publique. Elle est officialisée par la loi du 28 octobre 1997 qui « suspend » la conscription mais réserve la possibilité de la rétablir en cas de crise grave menaçant l'existence de la nation.

    Les derniers conscrits ont fêté la « quille » en 2002, soit plus de deux siècles après le vote de la loi Jourdan. En se cantonnant à une armée de métier, la France s'aligne sur les démocraties à l'anglo-saxonne (Royaume-Uni, États-Unis, Pays-Bas,...)...

    Naissances

  • Pierre Séguier logo-af.gif
    Né en 1588 à Paris - Décédé le 28 janvier 1672 à Paris
  • Il appartient à une grande famille de magistrats. Il acquiert d'abord la charge de « président à mortier » (magistrat principal) au Parlement de Paris. Il est nommé garde des Sceaux par Louis XIII en 1633, puis chancelier de France en 1635. Résolument fidèle à la monarchie, il se ménage une longue carrière à travers les vicissitudes de la Cour, même s'il lui arrive de s'opposer à Richelieu. Il participe à la création de l'Académie française et c'est chez lui que se tiennent ses premières réunions. Lui-même en deviendra membre et protecteur après la mort de Richelieu.

    Le magistrat instruit le procès de Cinq-Mars, coupable de conspiration contre Richelieu. Lors de la Fronde, Mazarin doit lui enlever brièvement la garde des Sceaux pour complaire aux rebelles. Après la prise de pouvoir de Louis XIV, Pierre Séguier instruit avec partialité le procès de Nicolas Fouquet en 1661... ■

  • William Pitt le Jeune
    Né en 1759 à Hayes (Kent, Angleterre) - Décédé le 23 janvier 1806 à Londres (Angleterre)
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    En 1783, le roi d'Angleterre demande à un jeune homme de 24 ans, William Pitt the Younger (le Jeune), de former le gouvernement. Son père, qui fut aussi Premier ministre, s'était illustré en enlevant Québec à la France.

    Le Second Pitt lutte contre la traite des Noirs avec son ami William Wilberforce et tente d'émanciper les catholiques irlandais. Quand débute la Révolution française, il n'y voit d'abord que des avantages pour son pays. Mais en 1793, il ne tolère pas l'annexion par les Français du port d'Anvers par où transite une grande partie des exportations britanniques. Sa détermination à briser la France révolutionnaire est dès lors totale. Il pressure ses concitoyens pour financer les pays coalisés contre la France (Prusse, Autriche,...)... ■

  • François-Christophe Kellermann
    Né en 1735 à Strasbourg - Décédé le 13 septembre 1820 à Paris
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    Militaire et sénateur français. Issue de la noblesse, il débute sa carrière militaire en 1750 dans les hussards. Il participe à la Guerre de Sept Ans et combat aux côtés des Polonais contre les Russes. Maréchal de camp en 1788, il adhère aux idées de la Révolution et reçoit en 1792 le commandement de l'armée de Moselle avec laquelle il remporte la bataille de Valmy, le 20 septembre. Accusé de mollesse par le tribunal révolutionnaire, il est emprisonné avant d'être reconduit dans ses fonctions et est nommé à la tête de l'armée d'Italie. Rapidement remplacé par le général Napoléon Bonaparte, il n'exerce plus de commandement important jusqu'à l'instauration du régime impérial en 1804. Élevé à la dignité de maréchal d'Empire honoraire, il devient également sénateur et grand cordon de la Légion d'honneur. En 1808, l'Empereur le fait par ailleurs duc de Valmy en souvenir de cette victoire.

    Le maréchal Kellermann n'exerce plus dès lors que des commandements secondaires : commandant des armées de réserve d'Espagne puis du Nord, il se rallie à Louis XVIII qui le fait grand-croix de l'ordre de Saint-Louis, gouverneur de Strasbourg et pair de France. Passif durant les Cent-Jours, il meurt le 13 septembre 1820 à l'âge de 85 ans. Son fils François-Étienne Kellermann sert également sous l'Empire en tant que général de division.

    À Sainte-Hélène, Napoléon dira du vieux maréchal : « Kellermann était brave soldat, extrêmement actif, avait beaucoup de bonnes qualités ; mais il était tout à fait privé de moyens nécessaires pour la direction en chef d'une armée. Il ne fit dans la conduite de cette guerre que des fautes. » ■

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    Décès

  • Henri Grégoire
    Né le 4 décembre 1750 à Vého - Décédé en 1831 à Auteuil
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    L'abbé Grégoire, fils d'un paysan lorrain, se montre très ouvert aux idées généreuses des « Lumières ». Il publie en 1788 un Essai sur la régénération physique, morale et politique des juifs et, la même année, fonde la « Société des Amis des Noirs ».

    Député du clergé aux états généraux en 1789, il demande et obtient la réunion des trois ordres puis vote la Constitution civile du clergé (1790) et l'égalité des droits civils pour les juifs (1791)... ■

  • Louis Delgrès
    Né le 2 août 1766, à Saint-Pierre - Décédé en 1802, à Matouba, commune de Saint-Claude (Guadeloup)
  • Personnalité de l'histoire de la Guadeloupe. Colonel d'infanterie des forces armées de la Basse-Terre, abolitionniste, il est connu pour la proclamation antiesclavagiste signée de son nom, datée du 10 mai 1802, haut fait de la résistance de la Guadeloupe aux troupes napoléoniennes

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    Louis Delgrès fils vit avec ses parents en Martinique puis à Tobago.

    Louis Delgrès commence sa carrière militaire en 1783 dans la milice, aux colonies. Les conséquences des mouvements révolutionnaires dans les colonies américaines le pousseront à affirmer ses opinions anti-esclavagistes et abolitionnistes tout en favorisant sa progression dans l'armée régulière.

    En 1791 le « patriote » Louis Delgrès s'exile à la Dominique après la prise du pouvoir par les royalistes en Martinique. En 1792, Louis Delgrès participe à l'élection des députés des Îles du Vent à la Convention nationale. En décembre 1792, Louis Delgrès rejoint les rangs des républicains. Il sert sous les ordres de Rochambeau et est nommé capitaine à titre provisoire.

    À Brest, il reçoit son brevet de lieutenant, lors de la formation du bataillon des Antilles le 27 novembre 1794. Le 19 juin 1795 il hisse le drapeau tricolore au morne Rabot. Le 25 juin 1795 il est nommé capitaine par Goyrand.

    À son retour en Guadeloupe en décembre 1799, Louis Delgrès est aide de camp de Baco. En octobre 1801, il est aide de camp du capitaine général Jean-Baptiste Raymond de Lacrosse. Ce dernier le qualifie de sans-culotte, ce qui indique son profond engagement révolutionnaire en cette époque du Consulat.

    À partir du 10 mai 1802, dans la région de Basse-Terre, Louis Delgrès est le chef de la résistance contre les troupes consulaires du général Richepance, envoyées par Bonaparte pour rétablir l'esclavage. Le 20 mai 1802, Delgrès et ses troupes sont obligés de se replier au Fort de Basse-Terre qu'il doivent ensuite abandonner le 22 mai 1802 pour se réfugier au pied de la Soufrière à Matouba, vers Saint-Claude. Le 28 mai 1802, se voyant perdu, Louis Delgrès et ses 300 compagnons se suicident à l'explosif dans leur refuge de l'Habitation Danglemont à Matouba, en vertu de la devise révolutionnaire « Vivre libre ou mourir ». ■

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  • Laurent Bonnevay
    Né le 28 juillet 1870 à Saint-Didier-au-Mont-d'Or - Décédé en 1957 à Lyon
  • Avocat et homme politique français centriste de la Troisième République.

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    Appartenant à la droite républicaine, il se distingua au cours de sa carrière de député par ses constantes préoccupations sociales. Il fut notamment le père de la première loi sur le logement social en 1912 : la Loi Bonnevay du 23 décembre 1912 crée des offices publics d'H.B.M. (habitations à bon marché) financés par les municipalités.

    Il crée le 12 avril 1920 l'Office public d'H.B.M. (habitations à bon marché) du département du Rhône : construit en 1924, ses 107 premiers habitats sociaux à Tarare. Avant 1939, Il a livré plus de 1 500 logements à Lyon, dans la périphérie, ainsi qu'à Villefranche-sur-Saône. Aujourd'hui, l'OPAC du Rhône loge plus de 110 000 locataires.

    Président de la commission d'enquête sur le 6 février 1934, il fut unanimement loué pour son impartialité, mais subit les foudres des ligues d'extrême droite, directement incriminées dans les conclusions du rapport d'enquête.

    Il fut l'un des rares députés à s'opposer aux accords de Munich en 1938. Il fit partie des 80 parlementaires qui refusèrent en 1940 de voter les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain... ■

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  • Édouard VIII
    Né le 23 juin 1894 à Londres (Angleterre) - Décédé en 1972 à Neuilly-sur-Seine
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    Étonnant destin que celui d'Édouard VIII, plus connu aujourd'hui sous le nom de duc de Windsor. De son arrière-grand-mère Victoria à sa nièce Elizabeth II, en passant par son grand-père Édouard VII, son père George V, lui-même et son frère George VI, il aura connu pas moins de six souverains anglais... ■

  • Jean-Louis-Côme Vilar
    Né le 25 mars 1912 - Décédé en 1971 à Sète
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    Fils de très modestes boutiquiers, son père lui fait découvrir les classiques au travers des éditions populaires de l'époque. En 1932, Fuyant son univers provincial, après des études secondaires sans relief, il « monte " à Paris. Études de Lettres. Assistant par hasard à une répétition de Richard III de Shakespeare par Charles Dullin, au Théâtre de l'Atelier, il trouve sa vocation. Second régisseur, il suit les cours de celui dont il restera l'élève. Première apparition sur scène dans la figuration du Faiseur de Balzac au Théâtre de l'Atelier en 1931.

    durant le seconde guerre mondiale, d'abord chargé de mission à Jeune France, il rejoint La Roulotte, jeune troupe itinérante. Il effectue de nombreuses tournées en province et découvre le plaisir de jouer devant des publics populaires. Ayant intégré la compagnie en tant qu'auteur, il écrit La Farce des filles à marier et Dans le plus beau pays du monde. Puis crée sa propre compagnie dite des Sept. Première mise en scène : La Danse de Mort de Strindberg. Les pièces qu'il mets en scène où souvent il joue, s'enchaînent l'Orage de Strindberg, Césaire de Jean Schlumberger, Meurtre dans la cathédrale de T. S. Eliot.

    En 1946, André Barsacq le met en scène au Théâtre de l'Atelier dans Roméo et Jeannette d'Anouilh avec Maria Casarès et Michel Bouquet et Henri IV de Luigi Pirandello. À l'initiative de René Char, la Semaine d'Art en Avignon est liée à une grande exposition d'art contemporain. Trois créations réunissent un peu plus de 4 000 spectateurs. Cette « semaine " devient « festival ». Jean Vilar le dirigera jusqu'à sa mort en 1971.

    Nommé directeur du palais de Chaillot (août), il rend au lieu son nom d'origine, Théâtre national populaire - T.N.P.

    Dans le contexte des événements d'Algérie, Vilar monte Antigone de Sophocle, et La Résistible Ascension d'Arturo Ui de Bertolt Brecht, qui ont un retentissement considérable. Les premières Rencontres d'Avignon entre intellectuels, hommes politiques et artistes, contribuent à transformer le festival en laboratoire des politiques culturelles.

    En 1968, Jean Vilar refuse de servir le gouvernement avec lequel il est en profond désaccord. Il continue de diriger Avignon et d'effectuer de fréquents voyages (U.R.S.S. et Amérique du Sud). Il rédige Chronique romanesque, qui sortira en librairie un mois après son décès. ■

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