Ephéméride
Crépin
25 octobre

Crépin et Crépinien sont des cordonniers légendaires d'origine romaine. Ils se seraient établis à Soissons, où ils auraient converti les païens sans manquer de chausser gratuitement les pauvres.

Brûlés à la poix puis décapités par l'empereur Maximien, ils sont bien sûr devenus les patrons des cordonniers.

Source Hérodote

4e jour du mois de Brumaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la betterave.

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3e jour du Scorpion.

Journée mondiale

Journée Mondiale sans papier

Prénoms du jour

Bonne fête aux Crépin et son diminutif Crépinien.
Et aussi aux Chrysanthe
Daria et ses variantes Dariane, Darie et Darina.
Enguerrand et ses variantes Angueran, Anguerrand, Engerand, Engueran, Enguerand et Enguerran.
Front
Gaudence
Hilaire et son diminutif masculin Hilarion.

Événements

  • 732 : Charles Martel arrête une razzia arabe (1)
  • Fils de Pépin de Herstal et de sa concubine Alpaïde, il est, à la mort de son père (714), jeté en prison par Plectrude, femme légitime de ce dernier, qui veut assurer les droits de son petit-fils Théodoald. Charles s'échappe (715), soulève les Austrasiens contre Plectrude, qu'il vainc en 717, lutte contre les Neustriens et, dès 719, devient le maître de l'Austrasie et de la Neustrie. En 721, il place sur le trône un jeune enfant, Thierry IV, mais c'est lui qui, maire du palais, gouverne en fait, et, lorsque Thierry IV meurt, il ne lui donne pas de successeur. Il entreprend une vaste politique de conquête.

    En Germanie, il lutte contre les Saxons (720, 722, 724, 738) et les Frisons du Nord (733, 734), fait rentrer la Bavière dans les terres franques (725, 728), et annexe l'Alamannie (728-730) ; en Aquitaine, il arrête l'invasion musulmane dirigée par Abd al-Rahman, grâce à la victoire qu'il remporte aux environs de Poitiers en octobre 732, et obtient par contrecoup la soumission d'Eudes, duc d'Aquitaine, qui a dû l'appeler au secours. Dans le sud-est de la Gaule, de 733 à 739, il s'assure la subordination de la Bourgogne et de la Provence. Charles Martel, dans son désir d'abattre ses rivaux, n'épargne pas les hauts dignitaires de l'Église, destituant, exilant ou emprisonnant des évêques ; pour entretenir ses armées, il n'hésite pas à séculariser de nombreux biens d'Église, les concédant à ses vassaux. Véritable chef de l'État franc, il règle en 741 sa succession entre ses fils Carloman et Pépin.

  • 1147 : Prise de Lisbonne par Alphonse
  • tp-pt0715

    Après quatre mois de siège, Alfonso Enriques, premier roi de Portugal, enlève Lisbonne aux musulmans qui l'occupaient depuis plus de quatre siècles. Le chemin d'accès vers la citadelle arabe, emprunté par les assaillants, porte encore le nom de « petits escaliers Saint-Crépin » en relation avec le saint du jour (le même saint a honoré de ses faveurs les Anglais à Azincourt en 1415).

  • 1415 : La « fleur de la chevalerie » défaite à Azincourt
  • La « fleur de la chevalerie française » est anéantie à Azincourt, au nord de la Somme, par les archers et les piétons du roi d'Angleterre Henri V.

    Beaucoup de nobles du camp des Armagnacs sont tués au combat ou égorgés.

  • 1555 : Abdication de l'empereur Charles Quint
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    L'empereur Charles Quint révèle son intention d'abdiquer et de se retirer près d'un monastère

    Héritier des Habsbourg, archiduc d'Autriche et titulaire du Saint Empire romain germanique ou empire d'Allemagne, il a recueilli l'héritage flamand des ducs de Bourgogne (Belgique et Pays-Bas actuels) et les couronnes de Castille et d'Aragon (l'Espagne et ses colonies d'outre-mer).

    Mais à 55 ans, Charles Quint est las, malade et usé. Il laisse à son frère Ferdinand les États autrichiens et le titre d'empereur d'Allemagne. Son fils devient roi des Espagnes et des Deux Siciles sous le nom de Philippe II. C'en est fini du rêve médiéval d'un empire chrétien universel.

  • 1836 : Érection de l'obélisque de la Concorde
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    Érigé à Paris, sur la place de la Concorde, un obélisque en provenance du temple pharaonique de Louqsor (Égypte) et vieux d'environ 4 000 ans (on peut le considérer comme « le plus ancien monument de Paris »).

    Son érection se déroule sous les yeux d'une foule ébahie et du roi Louis-Philippe 1er en personne. Notons qu'on avait d'abord songé à ériger le monolithe sur le pont Neuf, au milieu de la Seine.

    L'obélisque est le deuxième cadeau diplomatique du vice-roi d'Égypte Méhémet Ali à la France. Le 9 juillet 1827, sous le règne de Charles X, Paris avait déjà accueilli un girafon répondant au doux nom de Zarafa, premier animal de son espèce à fouler le sol français.

  • 1854 : La charge de la Brigade légère
  • Au cours de la guerre de Crimée, se produit la célèbre « Charge de la Brigade légère », un combat aussi meurtrier qu'inutile immortalisé au cinémahttps://philapostel.net/ppo.

    Naissances

  • Pablo Picasso
    Né en 1881 à Malaga (Espagne) - Décédé le 8 avril 1973 à Mougins
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    Fils d'un professeur de dessin de Malaga (Andalousie), Pablo Ruiz Picasso révèle très jeune un immense talent. Il poursuit sa formation à Barcelone et Madrid, arrive à Paris en 1900 et s'installe en 1904 dans l'atelier du Bateau-Lavoir.

    En 1925, il participe à la première exposition surréaliste. Compagnon de route du parti communiste, il peint en 1937 la toile la plus tragique de sa carrière. Elle évoque le massacre commis par les Allemands à Guernica.

  • Abel Gance
    Né en 1889 à Paris - Décédé le 10 novembre 1981 à Paris
  • Le cinéaste Abel Gance a réalisé un mémorable Napoléon (1926). Réalisé avec d'importants moyens, sur une musique d'Arthur Honegger, ce film de 2 heures et demi est l'un des derniers succès du cinéma muet et à certains égards le meilleur film jamais réalisé sur Napoléon. L'acteur principal, Albert Donnedieu, se laissera tant envahir par son personnage qu'il en perdra la raison. Le cinéaste adaptera quelques années plus tard son film au parlant.

  • Geneviève de Gaulle Anthonioz
    Née en 1920 à Saint-Jean-de-Valériscle (Gard) - Décédée le 14 février 2002 à Paris
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    Résistante dès juin 1940 dans le Groupe du Musée de l'Homme, Geneviève de Gaulle multiplie les actions de renseignement et d'information, notamment au sein du réseau Défense de la France.

    Arrêtée par Pierre Bonny de la gestapo française, le 20 juillet 1943 et emprisonnée à Fresnes, elle est déportée au camp de concentration de Ravensbrück le 2 février 1944. Au camp, elle rencontre et se lie d'amitié avec quatre autres résistantes : Jacqueline Péry d'Alincourt, Suzanne Hiltermann, Anise Postel-Vinay et Germaine Tillon. En octobre 1944, elle est placée en isolement au « bunker » du camp. Cette décision est prise par Himmler afin de la garder en vie et de l'utiliser comme monnaie d'échange. Elle a tiré un livre de cette expérience, La Traversée de la nuit, écrit cinquante ans après sa libération, en avril 1945, livre qui raconte sa vie en camp de concentration et l'entraide entre femmes.

    Membre active puis présidente de l'Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance (ADIR), elle suit les procès des criminels nazis en Allemagne, puis participe à l'essor du mouvement politique lancé par son oncle, le R.P.F.

    En 1958, elle travaille au cabinet d'André Malraux quand elle rencontre le Père Joseph Wresinski, alors aumônier du bidonville de Noisy-le-Grand. Dans les souffrances des familles qu'elle y découvre, elle revoit celles qu'elle-même et d'autres déportés ont vécues. Alliée au mouvement A.T.D. Quart Monde, puis volontaire permanente, elle en est présidente de 1964 à 1998.

    En 1987, elle témoigne sur la barbarie nazie lors du procès de Klaus Barbie.

    Nommée en 1988 au Conseil économique et social, elle se bat pendant dix ans pour l'adoption d'une loi d'orientation contre la grande pauvreté. Reportée en 1997 pour cause de dissolution de l'Assemblée nationale, la loi est votée en 1998.

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  • Annie Girardot
    Née en 1931 à Paris 10 - Décédée le 28 février 2011 à Paris
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    Élève au conservatoire de la rue Blanche dès 1949, Annie Girardot joue dans des cabarets (La Rose rouge, à Montmartre, sous le pseudonyme d'Annie Girard, ou au Lapin Agile), et participe à des revues telles Dugudu avec la troupe de Robert Dhéry, dans laquelle elle côtoie d'autres futurs « grands » : Michel Serrault, Jean Poiret, Jacqueline Maillan

    En juillet 1954, elle sort du Conservatoire national supérieur d'art dramatique avec deux premiers prix. Elle est engagée peu après à la Comédie-Française. Son interprétation de La Machine à écrire, en 1956, aux côtés de Robert Hirsch, est particulièrement remarquée par Jean Cocteau, qui voit en elle « le plus beau tempérament dramatique de l'après-guerre ».

    La Comédie-Française lui fait alors la proposition de devenir sociétaire. Désirant se sentir libre de ses choix artistiques et attirée de plus en plus par le cinéma, Annie Girardot refuse et démissionne à contre-cœur de la grande institution en 1960.

    Elle s'oriente vers le cinéma et tourne sous la direction de Visconti (Rocco et ses frères), Roger Vadim (Le Vice et la Vertu), Gérard Oury ou Marcel Carné. Sur les planches, elle triomphe dans Madame Marguerite qui deviendra son rôle fétiche. Alternant comédies (Elle ne boit pas, elle ne fume pas, elle ne drague mais elle cause) et drames (Mourir d'aimer), elle est l'actrice la plus populaire de la fin des années 70.

    Elle tournera dans près de 125 films, et remportera le César de la meilleure actrice en 1977 pour Docteur Françoise Gailland et deux fois le César de la meilleure actrice dans un second rôle.

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    Décès

  • Philippe Pinel
    Né le 20 avril 1745 à Jonquières (Tarn) - Décédé en 1826 à Paris
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    Savant français : médecin renommé comme aliéniste précurseur de la psychiatrie et accessoirement zoologiste.

    Fils d'un chirurgien peu fortuné, il est mis en pension au collège des Doctrinaires de Lavaur (Tarn) chez les oratoriens. Imprégné de latin et de religion, il reçoit les ordres mineurs du petit séminaire puis enseigne la théologie. Il finit par abandonner la prêtrise et se rend à Toulouse où il entreprend des études scientifiques, de mathématiques et de médecine.

    Il œuvre pour l'abolition de l'entrave des malades mentaux par des chaînes et, plus généralement, pour l'humanisation de leur traitement. Il travailla notamment à l'hôpital Bicêtre. On lui doit la première classification des maladies mentales. Il a exercé une grande influence sur la psychiatrie et le traitement des aliénés en Europe et aux États-Unis. Après la Révolution française , le docteur Pinel bouleverse le regard sur les fous (ou « aliénés ») en affirmant qu'ils peuvent être compris et soignés. Il préconise le « traitement moral » du malade qui préfigure nos psychothérapies modernes.

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