Ephéméride
Ambroise
07 décembre

Ambroise fut évêque de Milan au IVe siècle, sous le règne de l'empereur romain Théodose. Il combattit l'hérésie arienne et développa le culte des reliques. Il baptisa aussi le futur saint Augustin. Comme ce dernier, Ambroise figure parmi les grands Docteurs de l'église catholique.

Une légende veut qu'un jour, Augustin demandât à Ambroise si le repos hebdomadaire devait se célébrer le samedi comme à Milan ou le dimanche comme à Rome. Il s'était attiré une réponse devenue proverbiale : « À Rome, fais comme les Romains ».

Source Hérodote

17e jour du mois de frimaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du cyprès.

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15e jour du Sagittaire.

Journée Internationale

Journée Internationale de l'aviation civile

Patron des apiculteurs

Prénoms du jour

Bonne fête aux Ambroise et ses variantes masculines Ambrose et Ambrosio et la forme féminine Ambroisine.
et aussi aux : Marie-Josèphe et ses dérivés : Marie-José, Marie-Josée, etc.
Azenor et ses dérivés bretons : Azénor, etc.

Il se prénomme aussi Ambroise

Événements

  • 1936 : Mermoz décolle de Dakar pour le Brésil
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    Jean Mermoz décolle de Dakar en direction de Natal, au Brésil, sur un hydravion Laté 300 baptisé Croix-du-Sud. À 10h47, l'hydravion émet un signal : « Coupons moteur arrière droit » avant de disparaître dans l'Atlantique Sud avec son équipage : Pichodou, Ezan, Lavidallie et Cruveilher. Le 30 décembre, ces pilotes de légende auront droit à des funérailles nationales...

  • 1941 : Les Japonais attaquent Pearl Harbor
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    Des nuées d'avions japonais attaquent par surprise la flotte de guerre américaine basée à Pearl Harbor, dans les îles Hawaï. Trois heures plus tard, le gouvernement japonais transmet à son homologue américain une déclaration de guerre en bonne et due forme...

  • 1970 : Willy Brandt à genoux à Varsovie
  • Le chancelier allemand Willy Brandt se rend en Pologne et signe le traité de Varsovie.

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    Par ce traité, la République Fédérale Allemande reconnaît la frontière germano-polonaise de l'Oder-Neisse, imposée par les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale (ce traité sera confirmé et complété à Moscou le 12 septembre 1990 par le traité dit 2+4).

    Après la signature, le chancelier se rend au Mémorial du résistant juif du ghetto, pour un dépôt de gerbe. Il se recueille et s'incline, puis, à la surprise générale, contre toutes les règles protocolaires, ploie les jambes et se met à genoux. Pendant de longues secondes, il demeure dans cette attitude d'humilité inhabituelle aux hommes d'état, faisant acte de contrition au nom du peuple allemand.

    Ce geste et plus généralement sa politique d'ouverture à l'Est lui vaudront de recevoir le Prix Nobel de la Paix un an plus tard, à Oslo.

  • 1975 : L'Indonésie envahit Timor-Est
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    L'armée indonésienne envahit l'ancienne colonie portugaise de Timor-Est. C'est le début d'une longue lutte ponctuée par de grands massacres d'innocents...

    Naissances

  • Marie Walewska
    Née en 1786 à Brodne (Pologne) - Décédée le 11 décembre 1817 à Paris
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    Marie épouse à 17 ans le comte Walewski,... de 50 ans son aîné ! Deux ans plus tard, en 1806, Napoléon 1er séjourne à Varsovie.

    La jeune Polonaise se laisse convaincre qu'elle pourrait être utile à sa patrie, que les pays voisins se sont partagée une décennie plus tôt. C'est ainsi qu'elle devient (sans trop de mal) la maîtresse de Napoléon. Celui-ci crée l'année suivante un « grand-duché de Varsovie » avec les territoires polonais repris à la Prusse. Mais, avouons-le, le sacrifice de Marie n'y est pour rien.

    Plus important est le fait qu'elle donne le jour à un enfant de l'empereur, le 4 mai 1810, le comte Alexandre Walewski. Rassuré sur sa fertilité, Napoléon divorce aussitôt de Joséphine et épouse l'archiduchesse Marie-Louise. ■

  • Jean-Eugène Robert-Houdin
    Né à Blois en 1805 - Décédé le 13 juin 1871 à Saint-Gervais-la-Forêt
  • Après des études au collège d'Orléans, il se rend à Paris où il étudie l'horlogerie, l'électricité et la construction d'automates. Il dépose plusieurs brevets d'inventions. Il répare entre autres le « Componium », ancêtre des robots musicaux. Ce travail lui apporte une notoriété certaine et, devenu horloger reconnu, il travaille pour la Maison Destouche. Il dépose en 1837 son premier brevet : un « réveil briquet ». Puis il crée des pendules mystérieuses dont le mécanisme est invisible, et enfin ses propres automates. Son « écrivain dessinateur », clou de l'Exposition nationale de 1844, est acheté par le célèbre Barnum et lui ouvre les portes du marchand Alphonse Giroux, pour qui il fabrique différents automates.

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    Il découvre l'illusionnisme dans le recueil d'un bonimenteur dénonçant le charlatanisme, le docteur Carlosbach, la science de l'escamotage, ancêtre de la prestidigitation. Remarié après la mort de sa première femme, il entame sa carrière de prestidigitateur.

    Un collectionneur, le comte de L'Escalopier, devenu son ami, lui avance la somme nécessaire pour ouvrir un théâtre de magie à Paris. Le 3 juillet 1845 a lieu la première séance publique des « Soirées fantastiques de Robert-Houdin ». C'est le succès immédiat. Il y présente des automates magiques tels que L'Oranger merveilleux, Le Pâtissier du Palais-Royal au cours des mois suivant il ajoutera Le Voltigeur au trapèze, ainsi que des expériences nouvelles comme La Bouteille inépuisable et La Suspension éthéréenne dont la conception et l'exécution envoient aux oubliettes le répertoire désormais désuet de ses prédécesseurs.

    Il publie ses mémoires et révèle ses procédés. Il publie aussi des articles pour La Grande Encyclopédie Larousse.

    éprouvé par le décès de son fils le capitaine Eugène Robert-Houdin tué le 10 août 1870 à la bataille de Reichoffen pendant la guerre de 1870, il s'éteint à Saint-Gervais-la-Forêt le 13 juin 1871. Il est enterré au cimetière de Blois. ■

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  • Robert Debré
    Né en 1882 à Sedan (Ardennes) - Décédé le 29 avril 1978 au Kremlin-Bicêtre
  • Médecin français, considéré comme l'un des fondateurs de la pédiatrie moderne.

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    Il est issu d'une famille de rabbins alsaciens émigrés après la guerre franco prussienne de 1870. Ayant débuté à la Sorbonne des études de philosophie, il les abandonne après la licence pour se consacrer à la médecine. Il est mobilisé en 1914 comme médecin-lieutenant dans un régiment d'artillerie.

    Il est interne à 24 ans, et médecin des hôpitaux à 39 ans. Il devient la même année chef de service à l'hôpital Bretonneau, à Paris, puis dans les années 1930 à l'hôpital des Enfants malades, ayant clairement choisi d'être un « médecin d'enfants ».

    En décembre 1940, à la suite de l'occupation allemande et à la mise en application des lois antisémites, il se voit interdire de continuer à pratiquer. À la rentrée universitaire de 1941, il est élu, à l'unanimité de ses pairs, à la chaire de Clinique de médecine infantile à l'hôpital des Enfants malades. Son statut reste précaire. Proclamant à la fois sa fidélité au judaïsme et à l'État français, il croit jusqu'au printemps 1941 à un double jeu du maréchal, mais ses illusions se dissipent. Fin 1942, il rencontre secrètement le colonel Remy, agent secret de la France libre en territoire occupé, sur la création d'un service clandestin de médecine et de chirurgie pour la Résistance intérieure française.

    Il refuse à partir de 1943 de porter l'étoile jaune, sans disposer de dispense. Il commence également à participer aux actions médicales au sein de la Résistance intérieure, via le Front national, sans adhérer pour autant au parti communiste qui pilote ce mouvement. Le groupe du Front national auquel il appartient, outre un appui médical à la Résistance, formule en 1944 des propositions de réformes hospitalo-universitaires qui seront reprises bien des années plus tard, dans les ordonnances du 11 et 30 décembre 1958, par le gouvernement français (un gouvernement auquel appartient son fils, Michel Debré). Robert Debré s'emploie à cacher des enfants échappés des rafles, dans sa maison de Touraine. Il abrite également un atelier de fabrication de faux papiers à l'hôpital des Enfants malades. En aoôt 1944, il participe à la Libération de Paris, en liaison avec le colonel Rol-Tanguy, et soigne les blessés.

    De 1946 à 1964, Robert Debré est le président de l'Institut national d'hygiène (futur INSERM), se mobilisant pour le renouveau et l'essor d'une politique d'hygiène et de santé publique en France, même si, au sein du milieu hospitalier, il est devenu l'archétype du grand mandarin. ■

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    Décès

  • Guillaume Fouquet de La Varenne
    Né le 13 décembre 1560 à La Flèche - Décédé en 1616.
  • Homme d'état, contrôleur général des Postes

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    Guillaume Fouquet n'est pas issu d'une famille noble, mais d'une famille bourgeoise de La Flèche. Il entame ses études à Paris, puis en 1578, par l'intermédiaire de son père, il entre au service de Catherine de Bourbon, la sœur du futur roi. C'est là qu'Henri de Navarre le remarque et qu'il décide de l'engager en qualité de portemanteau en 1580. Guillaume Fouquet entre ainsi au service du futur roi et participe activement aux événements importants du règne, jusqu'à l'assassinat d'Henri IV en 1610. Très vite, Guillaume Fouquet montre ses qualités de soldat et de diplomate. En 1580, il prend la place forte d'Angoulême, tenue par les Ligueurs, et fait prisonnier le lieutenant de la ville. Quelques années plus tard, il se distingue au cours des batailles de Coutras, d'Arques, d'Ivry et de Fontaine-Française. Henri IV le charge ensuite de missions diplomatiques, à Londres ou en Espagne.

    À Metz, en 1603, Fouquet présente au roi les pères jésuites de Verdun, désireux d'obtenir le rétablissement de leur ordre dans le royaume. Quelques mois plus tard, Henri IV signe l'édit de Rouen autorisant le retour des Jésuites en France et entraînant la création du Collège royal de La Flèche.

    Le roi octroie rapidement de hautes charges à Guillaume Fouquet : il le nomme tour à tour « conseiller en ses Conseils d'état et privé », capitaine et gouverneur des ville et château de La Flèche, puis d'Angers, chevalier de l'ordre de Saint-Michel et contrôleur général des Postes. Fouquet reçoit ses lettres de noblesses en 1598.

    La mort d'Henri IV atténue le rôle de Fouquet à la cour. Il est cependant confirmé lieutenant-général de la province d'Anjou en octobre 1613, puis en 1616, les fiefs composant les terres de la Varenne sont érigées en marquisat par le roi Louis XIII. ■

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  • Michel Ney
    Né 10 janvier 1769 à Sarrelouis - Décédé en 1815 à Paris
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    Le maréchal d'Empire Michel Ney, héros de la bataille de Borodino et de la traversée de la Bérézina fut surnommé le Brave des Braves. ■

  • Jean Mermoz
    Né le 9 décembre 1901 à Aubenton (Aisne) - Décédé en 1936
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    Par son physique d'archange, son audace et son endurance, Jean Mermoz est le plus populaire des pilotes de l'Aéropostale. Cette compagnie aérienne est fondée à Toulouse par Pierre-Georges Latécoère et s'illustre entre les deux guerres en établissant au prix d'immenses efforts les premières liaisons postales aériennes entre la France et l'Amérique du Sud.

    Engagé dans l'armée comme pilote, après la Grande Guerre, Mermoz entre chez Latécoère en 1924.

    Il devient immensément célèbre après sa capture par les Maures le 22 mai 1926, suite à un atterrissage forcé de son Breguet XIV dans le désert au cours d'un vol Casablanca-Dakar. Son interprète et lui sont libérés contre une rançon de... mille pesetas. Mais Mermoz, abandonné en plein désert, doit gagner à pied par ses propres moyens le poste d'escale de Cap-Juby, tenu par Antoine de Saint-Exupéry. ■