Émissions TP - Août 2019

Carnet « Repères de nos côtes »

5
août
2019

La Poste émet un carnet de 12 timbres-poste autocollants illustrés par des phares, Repères de nos côtes.

© La Poste 2019.
© Conception des illustrations des timbres, de la couverture du carnet et du timbre à date : Yves Montron

On compte 150 grands phares sur les côtes françaises, métropole et outre-mer, dont 25 en pleine mer. Grâce à leur éclairage automatisé depuis quelques années, les phares sont des guides pour ceux qui sont en mer.

Le phare de Dunkerque est situé sur un ancien ouvrage militaire. Son rayon d’action va de la frontière belge à la baie de Somme. Le phare de Goury - La Hague est construit sur le rocher du Gros du Raz. Les courants marins sont ici parmi les plus forts d’Europe. Le phare de l’Île Vierge est le plus haut de France, voire d’Europe, et balaye tout le nord du Finistère à 52 km à la ronde. Le phare en mer de Kéréon est le dernier phare à avoir été automatisé, en 2004 et donc le dernier à avoir eu des gardiens. Il est surnommé le Palace tant l’intérieur est travaillé avec des matériaux précieux. Le phare d’Ar-Men est considéré comme l’enfer des enfers : en effet, la relève était très périlleuse et souvent aléatoire.

Le phare du Pilier est un repère à l’approche de l’estuaire de la Loire et du port de Saint-Nazaire. Le majestueux phare de Cordouan de style Renaissance a été classé au registre des Monuments Historiques dès 1862, en même temps que la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Il sert de test pour la nouvelle lentille à système tournant de Fresnel. Les autres phares représentés sont : le phare de Chassiron, le phare de Biarritz , le phare du cap Béar, le phare du cap Camarat et le Phare des Lavezzi.

Ainsi, nos côtes, du Nord au Sud, de l'Ouest à l’Est comptent de nombreux phares, bien sûr indispensables à la navigation. Six d’entre eux, illustrés dans ce carnet, sont dits des enfers : ils sont en mer. Les six autres sont à terre sur les côtes. ■

Affranchissement pour Lettre Prioritaire 20g

 

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75e anniversaire de la Libératon de Paris

16
août
2019

La Poste émet un timbre célébrant le soixante-quinzième anniversaire de la Libération de Paris, mettant en scène la foule et le monument emblématique de l'Arc de Triomphe d'où est parti le défilé.

© La Poste 2019.
Création Patte & Besset d'ap. photos © Pierre Jahan
Musée Carnavalet / Roger- Viollet © rabi-fotolia

PARIS a toujours été un flamboyant symbole, et à ce titre, la fin de la guerre s’annonçant, certains se prirent à souhaiter en 1944 sa disparition, son sacrifice, son sauvetage ou sa libération. Le pire, heureusement, put être évité !

De noms sont gravés dans la mémoire collective : le « colonel Rol », commandant des FFI (Forces françaises de l'intérieur) d'Île-de-France, le général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire, le général Leclerc, acteur majeur de la France Libre et commandant de la 2e division blindée, le capitaine Dronne, commandant de la « Nueve », 9e compagnie de la 2e DB.

Les monuments de Paris, témoins et rescapés de ces journées historiques, en portent encore les stigmates : de la préfecture de police où des policiers résistants hissent le drapeau tricolore le 19 août à la prise de possession de l'Hôtel de ville, jusqu'à l'arrivée de la 2e division blindée sur la même place le 24 août. La veille, le général von Choltitz, gouverneur militaire allemand du « Grand Paris », n'avait pas exécuté l'ordre d'Hitler de détruire ponts et quartiers entiers de la capitales.

Mais c'est aussi aux Parisiens qu'il faut rendre hommage. Éprouvés par les années sombres de l'Occupation, mais enhardis par l'annonce de l'avancée des troupes alliées, les Parisiens donnent dès juillet 1944 aux forces de Libération des signes décisifs : grèves, manifestations. L'insurrection éclate de 19 août : ils prêtent main-forte aux résistants. Dès le 22 août les rues se hérissent de barricades, les combats s'engagent, des tirs de mitrailleuses retentissent. Et c'est le 25 août que le général de Gaulle proclame à l'Hôtel de ville ; « Paris ! Paris outragé ; Paris brisé! Paris martyrisé ! mais Paris libéré ! »

Les Parisiens hésitent entre la peur et l'enthouisasme. Des combats sporadiques éclatent encore, mais le 26 août c'est une foule joyeuse qui acclame le défilé de la victoire, des Champs-Élysées à Notre-Dame. Ces milliers de visages heureux sont aussi la mémoire de Paris. ■

Affranchissement pour Lettre Internationale 20g

 

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