La Poste émet un carnet de douze timbresposte ou l’astre solaire a inspiré de nombreux artistes de toutes époques et courants artistiques.
Qu’il soit au zénith ou rasant l’horizon, le Soleil a depuis toujours inspiré les artistes, chacun cherchant à saisir sa lumière éblouissante et changeante. Dans cet hommage aux nuances solaires, La poste célèbre quelques-unes des plus belles œuvres où l’astre rayonnant, symbole de vie et d’espoir, éclaire l’histoire de l’art de ses tons rougeoyants, dorés ou orangés.
Dans l’Antiquité, les Égyptiens le déifient, les Grecs l’idolâtrent et les Romains y voient une force créatrice.
À La Renaissance, le Soleil prend une forme humaine, avant que l’impressionnisme et le symbolisme ne réinterprètent sa lumière. Monet, dans l’impression, soleil levant, crée l’instantanéité du lever de soleil par des touches de couleurs brumeuses, inspirant un mouvement artistique entier. De même, le Soleil de Munch incarne la force éternelle de la vie, et, dans un rouge flamboyant, symbolise le renouveau d’une Norvège indépendante. Plus récemment, l’abstraction de Robert Delaunay nous invite à percevoir le Soleil comme objet cosmique aux puissant cercles colorés, où se mêlent joie et intensité. À travers ces œuvres, le Soleil se fait à la fois beauté universelle et promesse d’un réenchantement. ■
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La Poste fête le Nouvel An Chinois avec deux blocs de timbres consacrés à « l’Année du Serpent ».
Vous êtes du signe astrologique du Serpent ? Alors c’est votre année du 29 janvier 2025 jusqu'au 16 février 2026.
Le 29 janvier 2025, les communautés asiatiques célèbrent le Nouvel an ou « fête du Printemps » et l’avènement de l’année du Serpent de bois. De tous les animaux du zodiaque chinois, le Serpent a la réputation d’être le plus énigmatique.
Mystérieux et secret, il cherche avant tout à préserver son intimité. Observateur, curieux de tout, un brin paresseux, il fait preuve d’une grande perspicacité dans ses relations. Fin psychologue, c’est un bon négociateur et son entourage apprécie ses qualités d’écoute, même si de prime abord il semble réservé, voire froid.
L’année 2025 s’annonce riche en transformations dans la vie des natifs du Serpent.
Pour gérer les changements qui se profilent, ils peuvent compter sur leur intelligence et leur capacité à voir au-delà des apparences. Le Serpent éprouve le besoin constant de s’améliorer et l’influence de l’élément Bois lui est d’un grand secours en lui insufflant son énergie dans les moments d’introspection. Mais pour tirer pleinement parti de cette année et explorer les nouvelles voies qui s’ouvrent à eux, les Serpents devront s’armer de courage et faire preuve d’ouverture d’esprit.
Avec plus de 4 000 ans d’histoire, la fête du Nouvel an, pierre angulaire de la culture chinoise, est célébrée par environ 2 milliards de personnes dans le monde. Les festivités durent quinze jours : défilés, danses, feux d’artifice, parades se succèdent.
Moment de joie et de partage, cette célébration est l’occasion de réunir les membres de la famille, parfois venus de très loin pour l’évènement, d’échanger des cadeaux et de réveillonner autour de plats traditionnels. La « fête des Lanternes », point d’orgue des réjouissances, clôt en beauté le cycle des célébrations. Avant de se retrouver l’an prochain… ■
Élise Herbeaux - Tous droits réservés
La Poste émet un timbre de la série artistique illustré par Des glaneuses de Jean-François Millet, à l’occasion du 150e anniversaire de sa disparition.
Elles ont le dos voûté, elles regardent le sol, elles cherchent les épis qu’auraient oubliés les moissonneurs. Derrière elles, de grandes meules, le foin s’entasse, une certaine image de l’abondance se devine, gardée par un régisseur à cheval, mais la focale reste sur ces femmes, ces glaneuses, dont la lumière du soleil couchant sculpte les corps. Des glaneuses, que Jean-François Millet peint en 1857 avant de le présenter au Salon, recevra un accueil critique mitigé, on l’accusera de mythifier la pauvreté, le prolétariat rural, d’utiliser le réalisme pictural à des fins politiques, mais la toile s’inscrit dans une démarche qu’il a commencée dix ans plus tôt après s’être établi à Barbizon. Le début de sa carrière, entre le Cotentin et Paris, avait été incertain, oscillant entre le portrait et la peinture de nus classiques inspirés de l’art du XVIIIe siècle dont il avait étudié les toiles au Louvre. Barbizon, où il participe à l’établissement de la fameuse école du même nom, l’entraîne dans l’étude du paysage, des scènes rurales et notamment des métiers agraires. Avec ses Glaneuses, Millet poursuit cette évocation d’un monde immuable, le travail des champs, la noblesse des tâches quotidiennes, il utilise la lumière, ses reflets, son pouvoir d’expression qui individualise et grandit dans le même temps les personnages.
En cela, il préfigure les mouvements et les artistes qui verront en lui un maître, de Van Gogh aux impressionnistes et à Dalí ou Edward Hopper. Chaque fois, c’est le rôle de la lumière face aux qualités formelles, presque traditionnelles, de la composition qui donne une modernité à l’ensemble, qui le nimbe d’un calme austère. Le tableau sera acquis par Mme Pommery, de la fameuse maison champenoise, avant d’être donné à l’État. Il est exposé au musée du Louvre jusqu’en 1986 et, depuis, au musée d’Orsay. ■
Antoine Vigne - Tous droits réservés.
Affranchissement pour Lettre Verte 100g