En 596, ce moine bénédictin fut envoyé en Angleterre par le pape Grégoire 1er le Grand afin de convertir les Anglo-Saxons. Il débarqua sur l'île avec une quarantaine de moines et il prêcha l'Évangile sans violenter les cultes païens. Il baptisa Éthelbert, le roi saxon du Kent, et créa ensuite l'évêché de Cantorbéry. Augustin est considéré comme le fondateur de l'Église anglaise.
Source Hérodote
6e jour des Gémeaux.
Semaine Nationale de sensibilisation à l'hémochromatose
Journée nationale de la résistance
Bonne fête aux Augustin et ses variantes Agostino et Austin, et formes féminines Augustina et Augustine.
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Un maçon découvre à Tournai, en Belgique, près de l'église Saint-Brice, la tombe de Childéric 1er, père de Clovis, roi des Francs !
Les flottes de guerre russe et japonaise s'affrontent au large de Tsushima, dans le bras de mer qui sépare la Corée du Japon.
Plus de 5 000 Russes sont tués et 6 000 faits prisonniers. Les Japonais n'ont eux-mêmes à déplorer que la perte de trois destroyers et 700 hommes.
C'est la première fois qu'un État européen est défait par un État asiatique...
Le chef berbère Abdelkrim se rend aux troupes françaises, mettant un terme à cinq ans de lutte anticoloniale dans le Rif...
Reinhard Heydrich (38 ans) est blessé dans un attentat commis à Prague par des résistants tchèques parachutés de Londres.
Il mourra le 4 juin de ses blessures. Il s'ensuivra une vague de répression sanglante contre les Tchèques. Le village de Lidice sera rasé et les sept auteurs de l'attentat (Jan Kubis, Adolph Opalka, Josef Volcik,...) tués dans l'assaut de l'église pragoise où ils s'étaient réfugiés.
Homme de confiance de Hitler, Heydrich était « Reichsprotektor « Protecteur du Reich » de Bohême-Moravie et par ailleurs chef des services de sécurité nazis (R.S.H.A.) et grand ordonnateur de la « Solution finale », à ce titre l'homme le plus puissant d'Europe après Hitler ! Son assassinat est le premier coup porté à la toute-puissance nazie...
Calvin est la deuxième grande figure de la Réforme protestante, après Martin Luther, son aîné et devancier. Fermement installé à Genève, il développe une activité insatiable de sorte qu'à sa mort, à 54 ans, on compte déjà dans le monde davantage de calvinistes que de luthériens...
Fils de cultivateur, il apprend l'état de mécanicien modeleur chez l'un de ses oncles. Il fait ensuite son tour de France et s'établit à Paris. Il fonde à Lyon en 1832 La Glaneuse, un journal républicain. Bien que membre de diverses sociétés secrètes impliquées dans les mouvements révolutionnaires au cours des années 1830 et 1840, en particulier Les Saisons, il semble n'avoir eu aucune ambition politique. En 1840, à Paris, il fonde avec d'autres ouvriers un nouveau journal républicain, L'Atelier, et ce sans cesser son activité d'ouvrier.
Quand éclate la Révolution de février 1848, Albert est ouvrier. Il prend les armes et porté par sa réputation d'écrivain révolutionnaire et de travailleur ainsi que par son amitié avec Louis Blanc, il est nommé au sein du gouvernement provisoire. Devenu vice-président de la commission des délégués de Luxembourg, une organisation ouvrière et patronale ayant pour but de former un ministère du Travail. Après une brève présidence de la commission des récompenses nationales, il est élu représentant du peuple à l'Assemblée constituante dans le département de la Seine ; il quitte son poste après quelques jours. Une violente manifestation populaire provoque une réaction de la Garde nationale. Albert, qui était à sa tête, est arrêté et emprisonné à Vincennes.
Lors de son procès devant la Haute Cour de justice de Bourges, refusant de se défendre, il est reconnu coupable et déporté à la citadelle de Belle-Île, où il reste quatre ans, puis incarcéré à la prison de Tours pendant cinq ans. Amnistié en 1859, il travaille à Paris comme inspecteur du matériel et de l'outillage de la Compagnie parisienne du gaz, mais se tient à l'écart de la vie politique. En 1870, le gouvernement de la Défense nationale le nomme à la commission des Barricades, mais il est battu en 1871 aux élections à l'Assemblée nationale. À sa mort en 1895, le gouvernement lui accorde des obsèques nationales ■
WikipediaMédecin allemand connu pour sa découverte de la bactérie responsable de la tuberculose qui porte son nom : « bacille de Koch ". Les travaux qu'il mènera pour la découvrir lui vaudront le prix Nobel de physiologie ou médecine de 1905. C'est l'un des fondateurs de la bactériologie.
Heinrich Hermann Robert Koch fut le troisième enfant d'une famille qui en compta treize. À l'âge de quatre ans il apprit seul à déchiffrer quelques mots dans les journaux ; à cinq ans il entra à l'école primaire. En 1851, à l'âge de huit ans, il intégra le Gymnasium.
Au Lycée Robert fut un élève studieux, avec des facilités en mathématiques et en sciences naturelles. En 1862, Robert passe son Abitur. Il réoriente sa formation vers celle de médecin. L'université de Göttingen est renommée ; on y trouve d'éminents professeurs. En 1866 il obtient sa licence de Médecin à Hanovre. En 1867, après un poste de médecin adjoint de l'hôpital de Hambourg, il trouve un poste à Langenhagen dans une institution accueillant des enfants retardés mentaux. Dans cette même ville il ouvre également un cabinet de généraliste. Deux ans après s'être installé à Langenhagen, suite à une réorganisation administrative de l'institution, Koch doit chercher un nouvel emploi. En juin 1868 il tente d'ouvrir un cabinet à Braetz.
Enfin, Koch déménage à Rakwitz dans la province de Posen / Poznan, où il réussit à se constituer une clientèle fidèle. Quand la guerre de 1870 éclate, Koch, myope, est dispensé de service actif ; il se porte toutefois volontaire pour le service de santé de l'armée. Il sera affecté à Neufchateau et à Orléans où il aura notamment à traiter de la fièvre typhoïde et des blessures de guerre. Démobilisé avant la fin de la guerre, il revient à Rakwitz. En janvier 1872 il passe et réussit l'examen de Kreisphysikus médecin cantonal. Un poste se libérant à Wollstein, en Silésie, il y emménage en avril 1872. Il résidera jusqu'en 1880 à Wollstein où il est responsable de la santé publique au niveau local ; c'est là qu'il fit ses premières découvertes qui le rendirent célèbre. ■
WikipediaMilitaire et administrateur colonial français. Il exerça une grande partie de son activité dans les opérations de colonisation menées par la France, laissant une empreinte profonde sur l'histoire de la colonisation française, et termina sa carrière pendant la Première Guerre mondiale.
Après des études au Prytanée militaire de La Flèche, il intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1868. En 1870, il est nommé sous-lieutenant dans l'infanterie de marine. Avec le 3e Régiment d'Infanterie de Marine, le nouveau promu participe à la guerre franco-allemande de 1870, au cours de laquelle il se bat notamment à Bazeilles. Blessé et fait prisonnier, il est envoyé en captivité en Allemagne et ne rentre en France que le 11 mars 1871.
Promu lieutenant, il commence sa carrière coloniale à la Réunion, où il passe trois ans. En 1876, il obtient son envoi aux tirailleurs sénégalais et s'embarque le 20 pour Dakar, seuil de l'Afrique noire, où il prend part à diverses expéditions militaires et explorations. Il est promu capitaine en 1878. Après un séjour en Martinique, de 1883 à 1886, il est nommé lieutenant-colonel, et reçoit, le commandement supérieur du Haut-Fleuve (Sénégal), ou Soudan français. De retour en France, il est promu colonelen 1891, chef d'état-major du corps d'armée de la Marine. De 1892 à 1896 il est envoyé au Tonkin (Indochine). Il lutte contre les pirates chinois puis consolide la présence française en organisant l'administration du pays.
Promu général de brigade, il est envoyé en 1896 à Madagascar en tant que Gouverneur général. À la méthode diplomatique de son prédécesseur, il préfère une méthode plus brutale. En huit ans de proconsulat, Gallieni pacifie la grande île, procédant à sa colonisation. Au total, la répression qu'il mène contre la résistance du peuple malgache à sa colonisation fera entre 100 000 et 700 000 morts pour une population de 3 millions.
En 1899, il est promu général de division. Pressenti pour devenir commandant en chef de l'armée française en 1911, il décline l'offre pour la laisser à Joseph Joffre, en prétextant son âge et sa santé. Il prend sa retraite en avril 1914, mais il est rappelé en août après le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Le 26 août 1914, il est nommé gouverneur militaire de Paris pour assurer la défense de la capitale. Alors que les Allemands approchent et que le gouvernement part pour Bordeaux en catastrophe, Gallieni met la ville en état de défense, rassure les Parisiens par une proclamation et contribue à la victoire de la Marne, en septembre 1914, grâce, notamment, aux troupes qu'il envoie en renfort, après avoir réquisitionné les taxis parisiens, à la VIe Armée du général Maunoury qui se trouve sur l'Ourcq. ■
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