La sainte du jour a été martyrisée avec son mari et son fils à Ancyre, aujourd'hui Ankara, en Turquie, pendant les persécutions de l'empereur romain Julien l'Apostat, entre 361 et 363.
Source Hérodote
17e jour du mois de Brumaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du cresson.
16e jour du Scorpion.
Journée Internationale de l'écrivain africain
Bonne fête aux Carine et sa variante Carina.
Et aussi aux Engelbert et ses variantes Angilbert, Engilbert et Englebert.
Ernest et ses variantes masculines Ern, Ernesto, Ernie, Erno et Ernst et féminines Erna, Ernesta, Erneste, Ernestine et Ernestina.
Herculan
Blenlived, et ses dérivés bretons : Blevileguet, etc.
À Rome, Cicéron interpelle le conjurateur Catilina en plein Sénat en des termes restés célèbres : « Jusques à quand, Catilina, abuseras-tu de notre patience ? ... »...
Par le traité des Pyrénées, signé sur l'île des Faisans, à la frontière franco-espagnole, la France met fin à deux siècles d'hostilités avec l'Espagne des Habsbourg.
Ce traité des Pyrénées est l'œuvre du cardinal Jules Mazarin, Premier ministre du jeune Louis XIV (21 ans). Il réconcilie les deux principales puissances d'Europe, entrées en guerre l'une contre l'autre un quart de siècle plus tôt !
Le traité prévoit le mariage du jeune roi de France avec l'infante Marie-Thérèse d'Autriche, fille du roi d'Espagne.
En guise de dot, l'Espagne apporte à la France le Roussillon, la Cerdagne, l'Artois et plusieurs places fortes en Flandre et en Lorraine : Gravelines, Thionville, Montmédy, Mariembourg et Philippeville. Le duché de Lorraine, amputé, est occupé par des garnisons françaises...
Habib Bourguiba, président à vie de la Tunisie, surnommé le « Combattant suprême » en raison de son combat pour l'indépendance du pays, est déposé par son Premier ministre, Zine el-Abidine Ben Ali (51 ans), qui fait valoir un empêchement dû au grand âge (84 ans) et à une santé défaillante...
Avide d'étudier, Marie Sklodowska quitte sa Pologne natale et s'inscrit à la Sorbonne avant d'entamer des recherches à l'École de Physique et Chimie de Paris, où elle rencontre Pierre Curie, son futur mari. Celui-ci, né à Paris le 15 mai 1859, est déjà un savant connu quand il épouse Marie et lui donne son nom.
Marie poursuit ses travaux sur la radioactivité Elle met à profit les effets du radium sur les organismes vivants pour soigner les cancers et fonde à Paris l'institut du radium (aujourd'hui institut Curie). Cela lui vaut de recevoir aussi le prix Nobel de chimie en 1911 et d'être ainsi la première personne et l'unique femme à avoir reçu deux prix Nobel.
Pendant la Grande Guerre, elle conçoit des installations mobiles de radiologie pour localiser les éclats d'obus dans le corps des blessés. ■
Né Léon (Lev en russe) Bronstein dans une famille juive de la bourgeoisie russe, le futur Trotski (on écrit aussi Trotsky) milite dans les rangs révolutionnaires à l'université de droit d'Odessa, ce qui lui vaut d'être déporté en Sibérie en 1898. Évadé, il se réfugie à Londres et participe aux actions et débats du parti social-démocrate russe, d'où surgira le parti bolchevique (ou communiste).
En juillet 1917, il se rapproche de Lénine et mène en son nom le coup d'État du 6 novembre 1917 (la « Révolution d'Octobre »). Commissaire du peuple aux Affaires étrangères, il participe aux négociations d'armistice avec l'Allemagne (on est encore en pleine guerre mondiale). Puis, commissaire à la Guerre, il organise l'Armée rouge et mène la lutte contre les opposants.
À la mort de Lénine, il est évincé des instances dirigeantes par son rival Staline et contraint à l'exil. Intellectuel brillantissime, il fonde la IVe Internationale, concurrente de la IIIe Internationale communiste (stalinienne), dont se réclament encore aujourd'hui des trotskistes. Il est assassiné par un agent stalinien. ■
Enfant pauvre d'Alger, Albert Camus entre dans la littérature avec L'étranger et Le mythe de Sisyphe en 1942. Révolté par le colonialisme comme par les violences terroristes de la guerre d'Algérie, il reçoit le Prix Nobel en 1957 mais se fait honnir par les intellectuels de Saint-Germain-des-Prés. Sa mort prématurée laisse son œuvre inachevée. ■
Un des écrivains majeurs de la littérature russe, surtout connu pour ses romans et ses nouvelles, riches d'analyse psychologique et de réflexion morale et philosophique.
Ses premières publications sont des récits autobiographiques (Enfance et Adolescence) (1852-1856). Ils rapportent comment un enfant, fils de riches propriétaires terriens, réalise lentement ce qui le sépare de ses camarades de jeu paysans. Plus tard, vers 1883, il rejette ces livres comme étant trop sentimentaux, une bonne partie de sa vie y étant révélée, et il décide de vivre comme un paysan en se débarrassant aussi de ses possessions matérielles héritées, pourtant nombreuses. Avec le temps, il sera de plus en plus guidé par une existence simple et spirituelle.
Marqué par des conflits comme la Guerre de Crimée (1853-1856) durant laquelle il a été mobilisé et qu'il a relatée dans Récits de Sébastopol, ou les conflits passés telles les Guerres napoléoniennes, qui constituent la trame de son œuvre majeure, Guerre et Paix, Tolstoï entame à partir des années 1870 une sorte d'introspection, en forme de quête spirituelle.
Pendant qu'il termine Guerre et Paix, dans l'été de 1869, il découvre Schopenhauer et s'en enthousiasme. En 1879, Tolstoï se retourne vers le christianisme qu'il évoque dans Ma confession et Ma religion, mais il est très critique par rapport à l'Église orthodoxe russe : son christianisme reste empreint de rationalisme, la religion étant toujours chez lui un sujet de violents débats internes, ce qui l'amènera à concevoir un christianisme détaché du matérialisme et surtout non-violent. Sa critique des institutions oppressives et sources de violence inspirera le Mahatma Gandhi, ainsi que Romain Rolland. Leur message sera ensuite repris par Martin Luther King, Steve Biko, Aung San Suu Kyi, Nelson Mandela et bien d'autres. Gandhi lit Lettre à un Hindou de Tolstoï en 1908, où l'écrivain russe dénonce des actes de violence de nationalistes indiens en Afrique du Sud ; ceci amènera Gandhi et Tolstoï à correspondre jusqu'à la mort de Tolstoï. De même, Romain Rolland publiera peu après le décès de Tolstoï sa biographie : Vie de Tolstoï.
De son côté, l'Église orthodoxe excommunie Tolstoï après la publication de son roman Résurrection.
Espérantiste convaincu, Tolstoï a fait savoir qu'il était favorable à l'espéranto, langue internationale qu'il disait avoir apprise en deux heures. Léon Tolstoï adopta un régime végétarien en 1885. Il préconisait le « pacifisme végétarien » et prônait le respect de la vie sous toutes ses formes même les plus insignifiantes.
À la fin de sa vie, Tolstoï part s'isoler, attrape froid et meurt d'une pneumonie dans la solitude, à la gare d'Astapovo, tout près de sa propriété d'Iasnaïa Poliana. Il a écrit une nouvelle où il affirme le vertu de la non-violence, cette force spirituelle qui peut faire face à une invasion barbare en lui opposant la bonté et la douceur : L'Histoire d'Ivan le petit sot est un conte philosophie révolutionnaire au sens tolstoïen du terme : révolution spirituelle basée sur le non-violence, l'ahimsa. ■
Wikipedia« Une Marie Laurencin pour l'oreille » : c'est ainsi que Jean Cocteau parlait de Germaine Tailleferre, l'unique femme du célèbre groupe des Six, aux côtés de Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud et Francis Poulenc. On a longtemps considéré que l'œuvre de Tailleferre se réduisait à une série d'œuvres charmantes pour le piano composées dans l'entre-deux-guerres et que sa carrière de compositrice s'achevait à la Seconde Guerre mondiale. C'était oublier qu'en dehors de ces piécettes, elle composa surtout des œuvres de musique de chambre, des mélodies, deux concertos pour piano, trois études pour piano et orchestre, un concerto pour violon, son imposant Concerto grosso pour deux pianos, huit voix solistes, quatuor de saxophones et orchestre, quatre ballets, quatre opéras, deux opérettes, sans compter de nombreuses autres œuvres pour petits ensembles ou grand orchestre, la plupart écrites entre 1945 et sa mort en 1983. Jusqu'à un passé récent toutefois, une énorme partie de son œuvre restait inédite, tel le Concerto pour deux guitares et orchestre, retrouvé et enregistré en 2004 par Chris Bilobram et Christina Altmann en Allemagne. Ce n'est que récemment que l'on a pu mesurer l'ampleur de son œuvre et la place qu'elle détient dans la musique française du xxe siècle. ■
WikipediaPetit-fils d'esclave, originaire de Case-Pilote, commune de la Martinique.
Il fréquente le lycée de Cayenne et en 1912, puis il entre en classe de seconde à Toulouse, au lycée Pierre-de-Fermat. Il s'y montre un élève particulièrement brillant, aussi doué pour les sciences que pour les lettres. Il est reçu, en 1921, docteur en droit, après avoir soutenu une thèse sur « l'enrichissement sans cause ».
On lui propose de se présenter en Guyane, contre le député sortant, Eugène Lautier. Il est élu à une majorité considérable député radical de la Guyane en 1932 et 1936. Dans divers gouvernements, il est sous-secrétaire d'État aux Colonies en 1937 et 1938. La nomination d'un homme de couleur au gouvernement ne fut appréciée ni en Allemagne, ni en Italie.
Il participe à la Résistance dans le mouvement Combat sous le nom de « Saint-Just », en hommage à son oncle, Saint-Just Orville, maire de Case-Pilote, Martinique.
Le Gouvernement provisoire de la République française le charge de préparer le statut de l'outre-mer français. La vieille revendication d'accorder le statut de département français aux « quatre vieilles colonies » aboutit enfin sous son impulsion politique. En 1946, la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique et la Réunion deviennent des départements d'outre-mer.
Il est élu au Conseil de la République (Guyane) en 1946. Il devient président de ce conseil en mars 1947. Il est alors la première personnalité originaire de l'ancien Empire colonial français à accéder à un tel niveau de responsabilité et le plus jeune président de la haute assemblée (50 ans). En 1948, il est élu dans le Lot et conserve ce mandat sous la Ve République en qualité de sénateur du parti de la Gauche démocratique. Il siège au Sénat jusqu'en 1974.
En 1958, il joue un rôle important dans le retour du général de Gaulle au pouvoir en se rendant avec André Le Troquer à Saint-Cloud pour un entretien sur les modalités de l'investiture du général et le respect de la constitution. Il est président du Sénat de 1959 à 1968.
En 1962, il s'oppose au projet de référendum sur l'élection du président de la République au suffrage universel direct. Sur le plan municipal, il fut maire de Cayenne, puis maire de Saint-Céré (Lot). Sur le plan départemental, il présida le conseil général du Lot de 1951 à 1971. ■
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