Le saint du jour, Édouard le Confesseur, fut le dernier roi anglo-saxon d'Angleterre. Après sa mort, en 1066, Guillaume le Bâtard (ou le Conquérant) imposa la domination normande sur le pays.
Source Hérodote
16e jour du mois nivôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du silex.
15e jour du Capricorne.
Bonne fête aux Édouard et ses dérivés : Ed, Edard, Eddie, Eddy, Teddy, Ted, Edouarde, Edouardine, Edward, Ned, Neil, etc.
et aussi aux Conwoion, Deogratias, Émilienne et ses dérivés : Émiliane, etc.
Anne d'Autriche et Mazarin quittent Paris. Avec le jeune roi Louis XIV, ils se réfugient à Saint-Germain-en-Laye et attendent que la Fronde parlementaire se détruise par ses propres excès. ■
Le roi Louis XV se rend au chevet de sa fille Victoire, alitée. Il s'apprête à monter dans son carrosse, devant le château de Versailles, quand un homme se glisse entre les gardes et lui porte un coup entre les côtes avec un canif à lame de 8 cm. Le roi porte la main à sa blessure cependant que les gardes se saisissent de l'assassin, un déséquilibré du nom de Robert Damiens. Le premier chirurgien, La Martinière, sonde la blessure mais celle-ci se révèle heureusement superficielle, le roi ayant été protégé par d'épaisses couches de vêtements en soie. ■
La représentation inaugurale de l'Opéra de Paris a lieu en présence du président de la République, le maréchal de Mac-Mahon, de la reine mère d'Espagne, du lord-maire de Londres ainsi que d'environ 2500 spectateurs.
L'architecte Charles Garnier n'a pas été invité et a dû payer sa place. Il n'en est pas moins acclamé par le public. ■
Le capitaine Alfred Dreyfus est solennellement dégradé dans la cour de l'École Militaire, à Paris, sous l'inculpation de haute trahison. Il sera ensuite envoyé à l'île du Diable, en Guyane. La campagne de réhabilitation va donner lieu à une Affaire judiciaire sans précédent, mobilisant dreyfusards contre antidreyfusards.
Parmi les premiers, Mathieu Dreyfus, frère du condamné, le lieutenant-colonel Picquart, le sénateur Scheurer-Kestner, le député Joseph Reinach, Georges Clemenceau, Émile Zola, Charles Péguy. ■
Jean-Baptiste Say est l'un des plus grands économistes français. Il défend une pensée économique libérale mettant en avant la propriété privée, la libre-concurrence et un rôle de l'État aussi limité que possible.
Il se situe en fait dans le prolongement direct de l'école d'économie politique libérale française : Gournay, Turgot, François Quesnay ou du Pont de Nemours.
On doit à Jean-Baptiste Say la division tripartite qui est restée classique : production, répartition, consommation. C'est ainsi qu'il divise son Traité d'économie politique (paru en 1803).
Il a dénoncé avec une rare prescience les aventures coloniales. ■
Bourgmestre de Cologne en 1917, Konrad Adenauer manque de peu de devenir chancelier du Reich en 1926.
Retiré de la politique à l'époque nazie, il revient sur le devant de la scène en créant le parti chrétien-démocrate (Christlich Demokratische Union Deutschlands, CDU) dont il deviendra le président.
Il préside aussi à la nouvelle Constitution de la République fédérale allemande (RFA) et en devient le premier chancelier le 15 septembre 1949 (il est élu par le Bundestag à une voix de majorité).
Il constitue un gouvernement de coalition avec les libéraux du FDP et nomme Ludwig Erhard, le père du miracle économique allemand, au ministère de l'Économie...
Usé, Konrad Adenauer démissionne le 15 octobre 1963 et laisse la chancellerie à son ministre de l'Économie, Ludwig Erhard, l'artisan du « miracle économique » allemand. ■
Baron Nicolaï Vladimirovitch Staël von Holstein, en russe Николай Владимирович Шталь фон Гольштейн) est un peintre français originaire de Russie.
La carrière de Nicolas de Staël s'étale sur quinze ans de 1940 à 1955, à travers plus d'un millier d'œuvres, influencées par Cézanne, Matisse, van Gogh, Braque, Soutine et les fauves, mais aussi par les maîtres néerlandais Rembrandt, Vermeer et Hercules Seghers.
Sa peinture est en constante évolution. Des couleurs sombres de ses débuts (Porte sans porte, 1946 ou Ressentiment, 1947), elle aboutit à l'exaltation de la couleur comme dans le Grand Nu orange (1953). Ses toiles se caractérisent par d'épaisses couches de peinture superposées et un important jeu de matières, passant des empâtements au couteau (Compositions, 1945-1949) à une peinture plus fluide (Agrigente, 1954, Chemin de fer au bord de la mer, soleil couchant, 1955).
Refusant les étiquettes et les courants, tout comme Georges Braque qu'il admire, il travaille avec acharnement, détruisant autant d'œuvres qu'il en réalise. « Dans sa frénésie de peindre il côtoie sans cesse l'abîme, trouvant des accords que nul autre avant lui n'avait osé tenter. Peinture tendue, nerveuse, toujours sur le fil du rasoir, à l'image des dernières toiles de Vincent van Gogh qu'il rejoint dans le suicide. » ■
WikipediaDuc - prince - poète.
Charles d'Orléans naît à l'hôtel royal Saint-Pol. Il est le petit-fils de Charles V et appartenait à la branche royale des Valois.
Le 23 novembre 1407, son père Louis d'Orléans est assassiné sur ordre de Jean sans Peur, duc de Bourgogne. Charles d'Orléans est donc placé à l'âge de seize ans à la tête d'un parti et devint chef de la féodalité française.
En 1410, Charles se marie avec Bonne d'Armagnac, fille du comte Bernard VII d'Armagnac, grand féodal du Sud-Ouest. Cette union scelle une alliance politique entre les maisons d'Orléans et d'Armagnac, avec le soutien du duc de Bourbon, du duc de Berry et celui du comte d'Alençon, il devient un véritable chef de guerre.
En 1415, Charles mène les armées royales contre Henri V d'Angleterre faisant retraite dans le Nord de la France. L'affrontement est un désastre à Azincourt, la chevalerie française est battue, plus de 6 000 morts et un millier de chevaliers faits prisonniers, dont Charles d'Orléans. Il est emmené en Angleterre, où la rançon pour sa libération est fixée à 220 000 écus d'or. Ce n'est que 25 ans plus tard que cette rançon est payée et que Charles d'Orléans est libéré.
À son retour en France, il se retire dans ses châteaux de Blois et de Tours où il se consacre à la littérature, il ouvre un cercle académique qui devient le rendez-vous de tous les beaux esprits.
Il meurt à Amboise dans les années 1460 sur le chemin du retour, alors qu'il vient d'assister à Poitiers à une assemblée des princes du sang et des grands féodaux.
Charles d'Orléans est l'auteur d'une œuvre considérable : 131 chansons, 102 ballades, sept complaintes et pas moins de 400 rondeaux. Il est aussi l'auteur de pièces poétiques en langue anglaise. ■
Charles reçut le titre de comte de Charolais qui, sous les ducs Valois de Bourgogne, était réservé à l'héritier des États bourguignons. À l'âge de trois semaines, son père l'institua chevalier de la Toison d'or lors du troisième chapitre de l'ordre qui se tint à Dijon le 30 novembre, jour de la Saint-André, patron de la Bourgogne. Dès sa première année, il eut sa propre maison.
Charles fut élevé aux Pays-Bas bourguignons, un ensemble de provinces formant la partie septentrionale de l'État bourguignon et correspondant aux pays modernes de Belgique et Pays-Bas (ainsi qu'au Nord-Pas-de-Calais français).
En 1452, alors qu'il n'a que dix-neuf ans et n'est encore que comte de Charolais (actuelle Saône-et-Loire, en Bourgogne), il réprime avec une extrême brutalité le soulèvement des Flamands lors de la rébellion de Gand dans les Pays-Bas bourguignons.
Quelques années plus tard (septembre 1456), se produit un événement qui aura à terme des conséquences funestes pour Charles comme pour l'État bourguignon : le dauphin de France (futur Louis XI), fuyant la vindicte paternelle, cherche refuge en terre bourguignonne.
Philippe le Bon meurt le 15 juin 1467. Charles hérite du duché de Bourgogne, ainsi que de tous les titres et possessions de son père : duc de Brabant et de Lothier, de Limbourg, de Luxembourg, comte de Flandre, d'Artois, de Bourgogne palatine, de Hainaut, de Hollande, de Zélande, de Namur, marquis du Saint-Empire, seigneur de Frise. Il est premier pair de France, mais, en dehors de ses campagnes, il réside à Bruges, Bruxelles et Malines. Il fonde une puissante armée bourguignonne de métier mais aussi de mercenaires issus de tous les pays d'Europe. Charles de Valois-Bourgogne perpétue la politique de ses prédécesseurs : volonté d'indépendance souveraine de l'État bourguignon vis-à-vis du royaume de France et, pour contrer celui-ci, alliance avec le royaume d'Angleterre dans la guerre de Cent Ans.
Philippe le Bon n'est pas mort depuis trois mois que son fils se voit contraint de mater une révolte des Liégeois. Il les écrase à la bataille de Brustem près de Saint-Trond (28 octobre 1467).
En octobre 1476, avec une armée reconstituée vaille que vaille, Charles le Téméraire qui veut sauver le trait d'union lorrain entre les Bourgognes et ses États du nord41, remet le siège devant Nancy, reprise entre-temps par le duc René II de Lorraine. Là, refusant de se replier en son duché de Luxembourg, il trouve la mort le 5 janvier 1477 lors de la bataille se déroulant au sud de la ville. ■
WikipediaCatherine de Médicis (Catarina Medici) est la fille de feu le duc de Florence Lorenzo II Medici (Laurent II de Médicis) et de Madeleine de La Tour d'Auvergne. Elle est par ailleurs la nièce du pape Clément VII de Médicis. Sa devise : « Lacrymae hinc, hinc dolor»(De là viennent mes larmes et ma douleur) ; son emblème : une lance brisée.
Épouse du troisième fils de François 1er, le futur Henri II, elle devient reine puis régente à l'avènement prématuré de son fils Charles IX. D'un naturel gai, elle est aussi superstitieuse et s'entoure d'astrologues comme le célèbre Nostradamus...
Ndlr : On peut encore voir aujourd'hui à Paris, accolée à la Bourse du commerce, la colonne astronomique cannelée, appelée également colonne Médicis. Haute de 31 mètres, elle fut élevée dès 1574 dans un des angles de la cour sud qui donnait sur la rue des Deux-Écus (rue Berger). Sa fonction exacte n'a jamais été déterminée mais elle aurait pu servir aux observations de l'astrologue personnel de la Reine, le florentin Côme Ruggieri. ■
WikipediaFils d'un soldat retraité de la république. David débute ses études artistiques à l'École centrale d'Angers entre 1806 et 1807.
Son père s'oppose à la résolution de son fils de se rendre à Paris pour accomplir sa vocation et refuse de financer son départ. Après une tentative ratée de suicide, son père le laisse partir.
À Paris, en 1808, David, sculpte des ornements à l'arc de triomphe du Carrousel. En 1809, il obtient une médaille à l'Académie, et est remarqué par son homonyme le peintre Jacques Louis David qui le prend sous son aile et le fait travailler dans son atelier. Il remporte en 1810, le second prix de sculpture, et en 1811 le grand prix de Rome avec le bas-relief Mort d'Épaminondas. Il part comme pensionnaire de l'École française à Rome. En Italie, l'art antique, Michel-Ange et Raphaël sont ses sources d'inspiration durant ses voyages et au cours de ses études.
Après un stage à Londres, le pouvoir royal lui confie l'exécution de la Statue du Grand Condé, qui figure dans la cour d'honneur de Versailles. En 1825, sa réputation établie, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur et, en 1826, il est élu membre de l' Institut de France et nommé professeur à l'école des beaux-arts de Paris. Il produit une quantité de monuments, tombeaux, statues, bustes, et bas-reliefs, dont le célèbre fronton du Panthéon de Paris en 1837. Dans les années 1830, il sculpte une importante série de portraits en médaillons de personnalités contemporaines. ■
En 1848, il est élu représentant du peuple par le département de Maine-et-Loire, mais en 1852, après le coup d'état de Napoléon III, il doit quitter la France et fait route vers la Grèce.
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