● La sainte du jour, Roseline de Villeneuve, fut abbesse de Celle-Roubaud, en Provence. Elle mourut en 1329...
●Antoine né en égypte, nous est connu par son ami, l'évêque d'Alexandrie Athanase, qui eût à combattre l'hérésie arienne. Adulte, il se retire dans le désert comme beaucoup d'égyptiens de son époque.
Ces ascètes sont appelés ermites (du mot grec eremos qui désigne le désert) ou anachorètes (du grec ana, à l'écart, et khorein, se retirer).
Sa réputation de sainteté lui vaut d'attirer de nombreux ermites, ce qui fait de lui le plus célèbre des « Pères du désert » mais aussi le patriarche des cénobites (du mot grec keinobios qui désigne ceux qui vivent ensemble, au contraire des anachorètes). Il est considéré comme le « père des moines d'Occident (et d'Orient) ». Bien plus tard, les cénobites organiseront leur vie commune dans des monastères.
Source Hérodote
28e jour du mois nivôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du zinc.
27e jour du Capricorne.
À la Saint Antoine, les jours augmentent de la barbe d'un moine
Pour la Saint-Antoine, il fait froid, même dans l'huile.
Bonne fête aux Roseline et sa variante : Roselyne
et aussi aux Antoine et ses dérivés : Andoni, Anthony, Anton, Antonella, Antonia, Antonio, Antony, Titouan, Toine, Tony, etc.
Théodose, Yolaine
La mort de Théodose 1er le Grand consacre le partage définitif de l'empire romain. à son fils Arcadius (18 ans) l'empereur lègue l'Orient (capitale : Constantinople) et à son fils Honorius (11 ans) l'Occident (capitale : Ravenne). Cette scission se lit encore dans la frontière qui sépare la Croatie (occidentale et catholique) de la Serbie et de la Bosnie (orientale et orthodoxe)...
Cédant aux prières de Sainte Catherine de Sienne et faisant fi des lamentations de son entourage, attaché au Palais des Papes et à son luxe, le pape Grégoire XI, dernier pape français, met fin à la « captivité d'Avignon » et réinstalle le Saint-Siège à Rome. La monarchie capétienne, affaiblie par la guerre de Cent Ans, n'est plus assez forte pour retenir le pape.
Las, à sa mort, le 27 mars 1378, le peuple romain impose l'élection d'un pape indigne, déséquilibré et violent, Urbain VI. Celui-ci violente les cardinaux qui s'opposent à lui, jusqu'à les dépouiller et les faire exécuter en place publique...
À l'instigation du chancelier Michel de l'Hospital et de la régente Catherine de Médicis, le jeune roi Charles IX signe l'édit de Saint-Germain (ou édit de Janvier).
Par ce texte, le jeune roi confère aux protestants français le droit de célébrer le culte à l'extérieur des villes fortifiées ainsi que de tenir des assemblées dans les maisons privées à l'intérieur de ces mêmes villes...
Suite à la démission de Jean Casimir-Périer, les parlementaires élisent à la présidence de la République Félix Faure (54 ans).
Élu par une coalition de modérés et de monarchistes, celui que l'on surnommera le « Président Soleil », du fait de son amour du faste, restera dans l'Histoire en raison de sa mort heureuse !
On retient aussi de lui qu'il ébaucha une alliance havec la Russie en recevant le tsar Nicolas II, qu'il s'opposa à la révision du procès de Dreyfus et que son gouvernement dut céder aux Anglais le Soudan après le bras de fer de Fachoda...
Succédant à émile Loubet, Armand Fallières (65 ans) est élu président de la République française comme candidat des gauches. Sa mine débonnaire lui vaut le surnom de « Père Fallières »...
Les parlementaires élisent à la présidence de la République Raymond Poincaré, précédemment président du Conseil (chef du gouvernement).
Toujours soucieux de préparer la « revanche » ou du moins de mettre la France en situation de résister à une agression allemande, Poincaré fait voter en juillet 1913 une loi sur le service militaire de 3 ans pour tous (curés compris !)...
Les parlementaires français se montrent avant tout soucieux de barrer la route de l'élysée à Georges Clemenceau (79 ans) auquel ils reprochent moins son âge que sa supposée modération à l'égard de l'Allemagne lors des négociations du traité de Versailles !... Ils élisent donc à la présidence de la République son concurrent Paul Deschanel (66 ans)...
Les Soviétiques libèrent la ville. Cinq mois après l'insurrection de Varsovie (1er août 1944), l'Armée Rouge se décide à libérer la capitale polonaise. Entre temps, les Allemands ont pu exterminer la résistance intérieure. De ce fait, il ne se trouve personne à Varsovie susceptible de contester l'autorité des nouveaux occupants. Les communistes polonais n'ont aucune peine à s'installer au pouvoir..
Un avion se pose à Élizabethville, capitale de la province du Katanga, au sud du Congo ex-belge. à son bord, un prisonnier, Patrice Lumumba (35 ans). Cet ancien employé des postes a été nommé Premier ministre du Congo lorsque celui-ci est devenu indépendant, le 30 juin 1960. On ne le reverra plus vivant...
Ce jour débute l'opération « Tempête du désert » contre la dictature de Saddam Hussein.
C'est alors que le Koweit augmente unilatéralement sa production de 20% en rompant la solidarité entre les pays exportateurs de pétrole. Cette mesure fait chuter les cours, à la grande satisfaction des consommateurs occidentaux. Mais l'Irak perd les deux tiers de ses recettes pétrolières. Qui plus est, l'émir du Koweit, Jaber al-Sabah, refuse d'annuler une dette de 15 milliards de dollars contractée par l'Irak pendant la guerre contre l'Iran, l'ennemi commun de tous les Arabes !
Saddam Hussein en garde rancune au Koweit et se souvient opportunément que le petit émirat faisait partie de son pays avant que les Britanniques ne l'en détachent en 1932. Le 25 juillet 1990, il convoque l'ambassadrice américaine à Bagdad, April Glaspie et lui fait part de son intention d'envahir le Koweit.
L'ambassadrice ne bronche pas. Le dictateur croit comprendre qu'elle approuve sa décision et que les états-Unis n'interviendront pas dans le conflit. Dans le même temps, le Département d'état américain (le ministère des affaires étrangères) rappelle opportunément qu'aucun accord de défense ne lie les états-Unis au Koweit ! Le piège se referme...
De tous les Pères fondateurs des états-Unis d'Amérique, Benjamin Franklin est le plus original et le plus attachant. Imprimeur, philanthrope, inventeur, agitateur politique, diplomate ; nul n'incarne mieux que lui l'idéal humain des états-Unis, fondé sur le travail, la réussite sociale, la vertu civique et la passion des affaires publiques. C'est aussi un homme d'esprit qui nous a légué d'immortelles formules (« Le temps, c'est de l'argent »,...).
Né dans une famille pauvre, il s'enrichit par son travail, fonde l'Université de Pennsylvanie, invente le paratonnerre etc. Député de la Pennsylvanie, il participe à la rédaction de la Déclaration d'indépendance (1776) avant de plaider avec succès la cause américaine auprès du roi de France Louis XVI puis de négocier le traité de paix de Versailles (1783). ■
Il est dispensé des classes de sixième et de cinquième, pour entrer directement en classe de quatrième au lycée Berthollet à Annecy, puis au lycée du Parc à Lyon, avant de poursuivre ses études supérieures à l'école polytechnique (promotion 1924). Il en sort deuxième et choisit le corps des Mines, et en 1926, il sort major de l'école des mines.
à partir de 1929, il est ingénieur aux Mines de Clermont-Ferrand et il se consacre à des travaux sur les eaux minérales, puis entre en 1934 à la Compagnie du chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée (P.L.M.), dont il devient directeur général adjoint. En 1938, il devient ingénieur en chef de la SNCF nouvellement créée.
En février 1943, il organise le groupe « Résistance-fer » avec le soutien de Jean-Guy Bernard du réseau Noyautage des Administrations Publiques. Après l'arrestation de Jean-Guy Bernard en janvier 1944, il prend la direction du réseau secondé par Jean Marthelot. Le 25 juin 1944, Louis Armand est arrêté par la Gestapo. Il sort de la prison de Fresnes grâce à la libération de Paris et reçoit la Croix de la Libération par décret du 18 novembre 1944.
En 1945, il est nommé directeur général adjoint de la S.N.C.F., puis directeur général en juin 1949. De 1951 à 1959, il est président de l'Union internationale des chemins de fer. En 1957, il crée la Société du tunnel sous la Manche et relance les études, qui n'ont pas de suite, avec des Britanniques. En 1958 et 1959, il préside aussi la communauté européenne de l'énergie atomique (Euratom).
à la tête de la SNCF, il attache une grande importance à la recherche industrielle et est responsable d'innovations capitales dans le domaine de la traction ferroviaire. Il améliore le système de traitement des eaux d'alimentation des locomotives à vapeur et est à l'origine du choix de la traction électrique alimentée en courant alternatif à fréquence industrielle de 50 Hz. C'est le système d'électrification le plus récent, le plus performant, et le plus économique, utilisé dans le monde entier, et sur les lignes à grande vitesse.
En 1960, il est un des rédacteurs du plan Rueff-Armand. Ce plan, préfigurant le Marché commun, alors en formation, et rédigé en collaboration avec Jacques Rueff, à la tête d'un comité d'experts ad hoc, recommande l'ouverture à la concurrence et la suppression des obstacles à l'expansion économique.
En décembre 1960, il est élu à l'Académie des sciences morales et politiques, en décembre 1962, il est nommé président de l'AFNOR, avant d'être élu à l'Académie française au fauteuil n° 38 en 1963. ■
wikipediaDalida, de son vrai nom Yolanda Cristina Gigliotti était une chanteuse et actrice.
Issue d'une famille d'origine italienne, elle a chanté et joué en français, mais aussi en italien, en arabe égyptien, en anglais, en espagnol, en allemand, en hébreu, en japonais et en néerlandais. Avec plus de 125 millions de disques vendus, Dalida demeure l'artiste féminine la plus récompensée en France. Son premier succès, Bambino, est resté 39 semaines à la première place du hit-parade. Certains titres de la chanteuse deviendront des succès internationaux, à l'instar de Gigi l'Amoroso, Salma ya salama ou encore Il venait d'avoir 18 ans. ■
wikipediaLe prince albanais Georges Castriota (Gjergj Kastrioti en albanais) est envoyé comme otage à la cour du sultan Mourad II, peu après que les Turcs aient occupé les Balkans.
Le jeune homme devient le favori du sultan et s'illustre à la guerre sous le nom de Iskander bey, ou prince Alexandre, déformé en « Skanderbeg ».
Suite à une défaite des Turcs face aux Hongrois de Jean Hunyade à Niã (Serbie actuelle), en 1443, il déserte l'armée ottomane avec 300 Albanais. Il occupe Kruja (ou Kroya), sa ville natale, principauté de son père, en Albanie centrale, et revient au christianisme de son enfance. Il hisse au sommet de la forteresse de Kruja un drapeau rouge avec un aigle noir à double tête, qui est aujourd'hui le drapeau de l'Albanie indépendante, et, le 28 novembre 1443, se fait proclamer souverain des Albanais. Il aurait, à cette occasion, lancé à ses sujets : « Je ne vous ai pas apporté la Liberté ; je l'ai trouvée ici, parmi vous ». ■