Cette jeune grecque de Crimée se convertit au christianisme au IVe siècle. Son pays est alors sous la souveraineté d'un roi Goth, lui-même chrétien mais de l'hérésie arienne ! Refusant d'adopter cette hérésie, Larissa est brûlée vive dans une église avec 22 autres personnes.
Source Hérodote
6e jour du mois de Germinal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la poule..
6e jour des Bélier.
Bonne fête aux Larissa et ses variantes : Lara, Larisa, Laryssa.
Et aussi aux Ludger
À Rome, le vieil empereur Pertinax est assassiné par des prétoriens, autrement dit des soldats de sa garde !
Sans s'embarrasser de scrupules, ses meurtriers mettent l'empire romain aux enchères. L'heureux acquéreur, un certain Didius Julianus, ne tarde pas à déchanter. Il est à son tour mis à mort et c'est finalement un général talentueux, Septime Sévère, qui ramassera la mise !...
À Nottingham (Angleterre), des ouvriers de la bonneterie brisent les machines accusées de leur voler travail et salaire. Leur mouvement est appelé « luddisme », du nom d'un ouvrier légendaire, John ou Ned Ludd, qui aurait détruit deux métiers à tisser vers 1780...
La conférence interalliée se réunit à Doullens (Somme) à l'initiative du président du Conseil Georges Clemenceau.
Près de quatre ans après le début de la Grande Guerre, elle a pour but de coordonner les forces alliées alors que les Allemands donnent de vigoureux coups de boutoir sur le front occidental. Cinq jours plus tôt, ils ont enfoncé les forces britanniques autour d'Amiens et le maréchal Douglas Haig, décontenancé, songe à la retraite.
À Doullens, Poincaré, Clemenceau, Foch et Pétain d'un côté, lord Milner et Haig de l'autre, s'accordent sur la création d'un commandement unique. C'est une première depuis le début de la guerre. Le général français Ferdinand Foch (66 ans) est nommé généralissime des troupes franco-britanniques. Il lui reviendra de faire face à l'ultime offensive allemande en commandant tout à la fois les Anglais et les Français...
Sur le plateau des Glières, à 1400 mètres d'altitude, en Haute-Savoie, près de la Suisse, des résistants français se heurtent à un détachement de quelques dizaines d'hommes envoyé en reconnaissance par le commandant allemand du secteur. Deux « maquisards » sont tués et un autre blessé.
Le capitaine Anjot, l'un des chefs locaux de la Résistance, décide d'évacuer le plateau avec tous ses hommes avant que la Wehrmacht ne l'investisse. C'est la fin du maquis des Glières, établi le 31 janvier précédent pour accueillir les parachutages alliés et servir de base de repli aux résistants.
Plus d'une centaine de jeunes Français sont néanmoins capturés par l'ennemi ou ses alliés de la Milice ou la police de Vichy. Beaucoup sont torturés et tués.
La « bataille des Glières » devient très vite un enjeu dans la guerre des ondes que se livrent la France Libre de De Gaulle et le gouvernement collaborationniste de Vichy. Sur Radio Londres, par la voix de Maurice Schumann, on peut entendre ceci le 7 avril 1944 : « À Glières, 500 Français ont résisté à 12 000 Allemands pendant 14 jours »...
À Alger, des Européens se rendent en cortège vers le quartier de Bab el-Oued pour protester contre son bouclage par l'armée française qui soupçonne la présence d'activistes pieds-noirs.
Dans la rue d'Isly, un détachement de tirailleurs algériens de l'armée française, sous le commandement d'un jeune lieutenant kabyle, fait face aux manifestants. Épuisés et ne sachant plus trop à quel drapeau obéir, ils sont nerveux et prêts à en découdre.
La tension est à son comble quand soudain un tirailleur lâche une première rafale. Pendant 12 minutes, c'est le carnage. Les cris « Halte au feu ! » n'y font rien. On relève plus de cinquante morts.
Bouleversés par ce qu'ils considèrent comme une trahison de la France à leur égard, les Algériens de souche européenne ou israélite, au nombre d'un million (10% de la population), prennent alors la résolution de fuir le pays sans attendre le référendum qui doit avaliser les accords...
Philologue, essayiste, traductrice et helléniste française, qui reçut de la Grèce la nationalité hellénique en 1995, à titre honorifique
Sa mère, élève seule sa fille, avec l'objectif que son enfance ne se ressente pas de la mort de son père, tout en désirant la voir première de sa classe. Elle fait de brillantes études secondaires au lycée Molière, où elle croise le chemin de Christiane Desroches Noblecourt, future archéologue spécialiste en égyptologie. En 1930, elle est la première lauréate féminine du concours général, avec un premier prix de version latine et un deuxième prix de version grecque, et obtient l'année suivante un accessit de philosophie. Après sa khâgne au lycée Louis-le-Grand, elle est admise à vingt ans à l'École normale supérieure.
En 1933, sa mère lui offre une édition ancienne de l’Histoire de la guerre du Péloponnèse de Thucydide, œuvre qui va avoir une influence déterminante sur sa vie.
Du fait de l'origine juive de son père, elle se voit refuser le droit d'enseigner par le régime de Vichy en décembre 1941. Réintégrée dans la fonction publique après la Libération, elle enseigne en khâgne au lycée de jeunes filles de Versailles de 1945 à 1949. Elle est nommée maître de conférences en 1949, puis professeur de langue et littérature grecques classiques à l'université de Lille. À partir de 1973, elle occupe la chaire de la Grèce antique au Collège de France, où elle est la première femme professeur. Jacqueline de Romilly prend sa retraite en 1984, à l'âge de 70 ans. Elle devient alors professeur honoraire du Collège de France.
Elle est élue à l'Académie des inscriptions et belles-lettres le 14 février 1975. Elle est la première femme élue à cette académie, qu'elle préside en 1987. Le 24 novembre 1988, elle devient la deuxième femme, après Marguerite Yourcenar, à entrer à l'Académie française. Elle est élue au fauteuil n° 7. Elle demeure la seule femme à avoir été membre de deux académies de l'Institut de France. Marguerite Yourcenar ayant refusé l'habit vert, Jacqueline de Romilly est la première femme à le porter. ■
WikipediaLe compositeur Ludwig van Beethoven fut séduit un temps par Napoléon Bonaparte et lui dédia la « Symphonie héroîque ». Son « Hymne à la joie » rythme aujourd'hui les élans et les langueurs de l'Union européenne.
Il meurt à Vienne à 56 ans. Un cortège de près de 30 000 personnes accompagne le compositeur à sa dernière demeure, au cimetière de Währing. Le 22 juin 1888, les dépouilles de Beethoven ainsi que de Schubert rejoindront leurs demeures définitives dans le « carré des musiciens » du Zentralfriedhof. ■
C'est un compositeur français
En posant en 1894 avec Prélude à l'après-midi d'un faune le premier jalon de la musique moderne, Debussy place d'emblée son œuvre sous le sceau de l'avant-garde musicale. Il est brièvement wagnérien en 1889, puis anticonformiste le reste de sa vie, en rejetant tous les académismes esthétiques. Avec La Mer, il renouvelle la forme symphonique ; avec Jeux, il inscrit la musique pour ballet dans un modernisme prophétique ; avec Pelléas et Mélisande, l'opéra français sort des ornières de la tradition du drame lyrique, tandis qu'il confère à la musique de chambre, avec son quatuor à cordes et son trio, des accents impressionnistes inspirés. Avec une œuvre modeste en nombre, mais décisive dans l'histoire de la musique, Claude Debussy laisse l'image d'un créateur original et profond d'une musique où souffle le vent de la liberté. ■
WikipediaActrice française, elle fut surnommée « la Voix d'or » (expression de Victor Hugo) ou « la Divine » mais aussi « la Scandaleuse ». Considérée par beaucoup, avec Rachel, comme une des plus grandes tragédiennes françaises du XIXe siècle, elle fut la première comédienne à avoir fait des tournées triomphales sur les cinq continents, Jean Cocteau inventant pour elle l'expression de « monstre sacré »... ■
WikipediaMaire de Lyon pendant un demi-siècle, Édouard Herriot est le plus illustre représentant de la « République des professeurs » qui vit des normaliens se succéder à la présidence du Conseil sous la IIIe République avec Paul Painlevé, Léon Blum et André Tardieu... ■
Critique littéraire et sémiologue.
Très tôt orphelin de père, il passe son enfance à Bayonne, puis à Paris, où il étudie au lycée Montaigne puis au lycée Louis-le-Grand. Il obtient le baccalauréat en 1935 et s'inscrit en lettres classiques à la faculté des lettres de l'université de Paris.
Réformé, il échappe à la mobilisation, arrête ses études et devient délégué rectoral au lycée de Biarritz (1939-1940), puis aux lycées Voltaire et Buffon de Paris (1940-1941). Atteint de tuberculose, il séjourne longuement en sanatorium, en France et en Suisse et y fait des rencontres déterminantes et découvre des lectures fondamentales (Karl Marx, Jules Michelet, Jean-Paul Sartre). Il publie ses premiers textes. En 1947, il publie dans Combat les premiers des textes qui constitueront Le Degré zéro de l'écriture.
En 1952, il travaille au ministère des Affaires étrangères, il publie « Le monde où l'on catche » dans la revue Esprit puis poursuit ses « Petites mythologies du mois » dans Combat et dans Les Lettres nouvelles. Mais son premier essai, Le Degré zéro de l'écriture, paru en 1953, est rapidement considéré comme le manifeste d'une nouvelle critique soucieuse de la logique immanente du texte.
Stagiaire de recherche du C.N.R.S. de 1953 à 1954, puis attaché de recherche de 1956 à 1960, il devient ensuite chef de travaux puis directeur d'études en 1962 - ses premiers séminaires portent sur le thème « Inventaire des systèmes de signification contemporains ».
Il est nommé professeur au Collège de France en 1976. Avec la publication en 1977 des Fragments d'un discours amoureux, Barthes accède à une notoriété médiatique.
Il occupe la chaire de sémiologie du Collège de France de 1977 à 1980. ■