Le prénom, d'origine biblique, signifie « fils de la main droite » ou de bon augure. Benjamin était un diacre perse du Ve siècle qui avait eu l'audace de prêcher l'Évangile aux prêtres mazdéistes. Il fut empalé sur ordre du roi sassanide.
Source Hérodote
11e jour du mois de Germinal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la pervenche..
11e jour des Bélier.
À la Saint-Benjamin, le mauvais temps prends fin.
Bonne fête aux Benjamin et sa forme féminine Benjamine.
Et aussi aux Acace, Gwion.
Saint Bernard, abbé de Clairvaux et conseiller des souverains, lance sur la colline de Vézelay, en Bourgogne, le jour de Pâques 1146 (31 mars), un appel aux chevaliers d'Occident. C'est le signal de ce que les historiens considèrent comme la deuxième croisade...
La reine Isabelle de Castille et son mari Ferdinand d'Aragon signent un édit par lequel ils laissent aux juifs d'Espagne jusqu'au 31 juillet pour se convertir ou quitter le pays.
Plus d'une centaine de milliers de juifs et de marranes (faux convertis) choisissent l'exil. Ils s'établissent dans les États musulmans d'Afrique du Nord, à Salonique, cité grecque sous souveraineté ottomane, ou encore au Portugal voisin ou dans les États du pape, où leur sécurité est assurée ! Ils restent connus sous le nom de « sépharades », mot qui désigne l'Espagne dans leur langue dérivée de l'hébreu, le ladino.
Quelques marranes du Portugal s'installeront plus tard dans le Bordelais (parmi eux les ancêtres de l'écrivain Michel de Montaigne), d'autres en Hollande (parmi eux les ancêtres du philosophe Spinoza). Le décret d'Isabelle et Ferdinand sera aboli le 5 juin 1869 par un article de la Constitution espagnole...
La mort à 53 ans du roi François 1er, à Rambouillet amène sur le trône de France le deuxième fils qu'il a eu avec Claude de France : Henri II (28 ans tout juste). Marié à 14 ans à Catherine de Médicis, le nouveau roi lui préfère néanmoins Diane de Poitiers, de vingt ans plus âgée que lui. Elle a su le consoler d'une pénible captivité à Madrid, otage de l'empereur Charles Quint...
Maximilien de Robespierre est élu président du Club des Jacobins. Il sort de l'anonymat des 1139 députés de l'Assemblée Constituante...
Suite aux menaces du commodore Perry, les Japonais se résignent à signer avec les États-Unis le traité de Kanagawa par lequel ils consentent à ouvrir leurs ports aux navires de commerce battant pavillon américain...
La Tour Eiffel est inaugurée en avant-première de l'Exposition universelle de Paris qui commémore le centenaire de la Révolution française. Elle a été construite en 2 ans, 2 mois et 5 jours sur les plans audacieux de l'ingénieur Gustave Eiffel. Elle mesure 318 mètres et pèse 10 100 tonnes, avec 18 000 pièces de fer et 250 0000 rivets.
Prévue pour être détruite après l'exposition, elle doit sa survie à l'installation à son sommet d'un émetteur radio qui a rendu sa conservation indispensable. Si elle n'est plus depuis longtemps le plus haut édifice du monde, la « vieille dame » conserve toujours les faveurs du public et l'amour des Parisiens. À preuve les illuminations et le feu d'artifice qui ont salué l'entrée dans le troisième millénaire...
L'empereur d'Allemagne Guillaume II débarque spectaculairement à Tanger, au Maroc. Par ce « coup de Tanger », il tente de s'opposer aux visées de la France sur le pays.
Le faible sultan Abd-ul-Aziz est renversé par son frère Moulay Hafiz. Mais les tribus berbères du Moyen Atlas viennent à son secours et assiègent l'usurpateur dans Fès... Moulay Hafiz appelle à son aide les Français, qui ne se font pas prier. C'est ainsi qu'en avril 1911, une armée occupe les villes impériales de Rabat, sur la côte atlantique, Fès et Meknès dans le Moyen Atlas.
L'Allemagne voit dans cette intervention une violation des accords signés à Algésiras cinq ans plus tôt. Le 1er juillet 1911, elle dirige la canonnière Panther vers Agadir pour signifier à la France qu'elle n'a pas tous les droits au Maroc.
À Paris, l'opinion se déchaîne aussitôt contre l'Allemagne. Les diplomates et l'état-major se montrent prêts à l'affrontement. À Londres, une bonne partie du gouvernement prend fait et cause pour Paris...
Henri II, deuxième fils de François 1er et Claude de France, monte sur le trône de France à 28 ans tout juste. Marié à 14 ans à Catherine de Médicis, le nouveau roi lui préfère néanmoins Diane de Poitiers, de vingt ans plus âgée que lui. Elle a su le consoler d'une pénible captivité à Madrid, otage de l'empereur Charles Quint... ■
Enfant maladif mais plein d'une insatiable curiosité, il fait ses études au collège jésuite de La Flèche.
Insatisfait par l'enseignement reçu, il se lance dans la vie parisienne sitôt sa licence de droit en poche. Dépourvu de prestance physique mais fort de sa supériorité intellectuelle, dont il a pleinement conscience, il se montre bon séducteur.
En 1618, il s'engage dans différentes armées d'Europe et découvre de la sorte le « grand livre de la vie ». Selon ses notes posthumes, il renonce à cette vie d'aventures « le 10 novembre 1619, lorsque rempli d'enthousiasme je trouvai le fondement d'une science admirable ». Il s'enferme dès lors dans son « poêle » et se livre à la spéculation scientifique et philosophique, d'abord à Paris puis en Hollande, où la liberté de pensée est mieux assurée.
René Descartes devient très vite célèbre par ses nombreuses lettres et ses travaux mathématiques. Mais cela ne lui suffit pas. Il se pose en fondateur de la philosophie moderne et d'une méthode de raisonnement qu'il est convenu d'appeler cartésienne (que l'on ne saurait étendre sans exagération à la culture française). C'est ainsi qu'il publie le 8 juin 1637 à La Haye (Provinces-Unies) un opuscule en français intitulé Discours de la Méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences.
Ce document pose quatre règles indispensables à la connaissance :
Le Discours de la Méthode marque la naissance de la philosophie moderne. Avec lui, l'argument d'autorité cède la place au doute et à la méthode. Mais celle-ci est rendue possible par la certitude que chacun possède la capacité de penser le vrai. En d'autres termes, on ne peut avoir la capacité de douter de toutes choses de façon constructive que si l'on ne doute pas de sa propre capacité à douter ! Ce que Descartes exprime dans la quatrième partie du Discours de la Méthode en une formule célébrissime : « Je pense, donc je suis » (souvent transcrite en latin : cogito ergo sum).
En 1649, René Descartes, au faîte de la renommée, correspond avec la reine Christine de Suède. Celle-ci l'invite à Stockholm et lui demande régulièrement des leçons de philosophie dans la bibliothèque de son palais, à 5 heures du matin !
Le savant écrit pour elle le Traité des Passions avant de mourir d'une pneunomie, d'épuisement et de froid au bout d'un an, le 11 février 1650, à 53 ans... ■
Orphelin de père à l'âge de 11 ans, il est élève boursier au lycée de Tulle et décroche son baccalauréat à 18 ans. Il fait ensuite ses études de médecine. À 24 ans après la mort de sa mère, il s'installe comme médecin généraliste à Neuvic.
Il devient un acteur politique local très engagé dans le Parti radical socialiste. Il est élu maire de Neuvic en 1912, conseiller général du canton de Neuvic en 1913 et député de la circonscription d'Ussel en 1914.
Volontaire, dès le début de la Première Guerre mondiale, il est affecté comme médecin aide-major à l'hôpital de Baccarat. En septembre 1916 lui est décernée la Croix de guerre avec citation, seule décoration qu'il portera. Il participe aux batailles de Verdun et à l'offensive dans la Somme.
Avant la Seconde Guerre mondiale, ses mandats électifs sont : député radical-socialiste de la Corrèze de 1914 à 1935, puis sénateur de 1935 à 1940. Depuis 1921, il est président du conseil général de la Corrèze, poste qu'il occupe jusqu'en 1940.
Entre les deux guerres, il occupe plusieurs postes ministériels : sous-secrétaire à l'Agriculture, secrétaire d'État ou ministre : Agriculture en 1924-1925, 1926-1928, 1930, 1932-1933, 1933 (1), 1933 (2), 1933-1934, 1934 (1), 1934 (2), 1938-1940, Santé publique en 1930-1931, 1934-1935, P.T.T. en 1932, Travaux publics en 1937-1938. Il met en œuvre et applique la nationalisation des chemins de fer amorcée antérieurement.
Il est pris dans la tourmente, en 1933, de l'un des plus gros scandales politico-financiers : « l'affaire Stavisky ».
Ministre du Ravitaillement en 1940 dans le gouvernement Paul Reynaud. Il refuse alors l'octroi des pleins pouvoirs à Pétain par une abstention volontaire.
En 1941, il est révoqué de sa fonction de maire de Neuvic par Vichy. Il rejoint le général de Gaulle à Londres et lance à la B.B.C. un appel à la Résistance destiné aux paysans de France.
En novembre 1943, Henri Queuille est nommé commissaire d'État du Comité de Libération nationale et en assume également la vice-présidence. En juin 1944, il devient ministre d'État du premier gouvernement provisoire de la République et assure l'intérim de la présidence pendant les absences du général de Gaulle. Après la Libération, il se retire en Corrèze et refuse de continuer aux côtés de Charles de Gaulle.
Il retrouve son siège au palais Bourbon de 1946 à 1958. Il fait partie des gouvernements successifs de 1948 à 1954 en tant que Président du conseil ou bien ministre d'État en 1948 et en 1951-52, ministre des Travaux publics en 1948, ministre de l'Intérieur en 1950-51, vice-président du Conseil en 1949-50 et en 1952-54).
Il a exercé les fonctions de président du Conseil des ministres à trois reprises : du 11 septembre 1948 au 5 octobre 1949 ; du 2 juillet 1950 au 4 juillet 1950 ; du 10 mars 1951 au 10 juillet 1951.
Ce sont des problèmes de santé qui ont pratiquement mis fin à sa carrière ministérielle à la fin des années 1950. ■
WikipediaFrançois, comte d'Angoulême, devient roi de France le 1er janvier 1515, sous le nom de François 1er. Le lendemain de ses 21 ans, il remporte sur les Suisses la bataille de Marignan. La suite de ses aventures italiennes est moins glorieuse et lui vaut une humiliante capture à Pavie.
Peu affecté par ses déboires militaires, François 1er développe une vie de cour brillante, inspirée des fastes de l'Italie. Sous son règne s'épanouit la première Renaissance française... ■
Philosophe, mathématicien, physicien, alchimiste, astronome et théologien anglais.
Figure emblématique des sciences, il est surtout reconnu pour avoir fondé la mécanique classique, pour sa théorie de la gravitation universelle et la création, en concurrence avec Leibniz, du calcul infinitésimal. En optique, il a développé une théorie de la couleur basée sur l'observation selon laquelle un prisme décompose la lumière blanche en un spectre visible. Il a aussi inventé le télescope à réflexion composé d'un miroir primaire concave appelé télescope de Newton.
En mécanique, il a établi les trois lois universelles du mouvement qui sont en fait des principes à la base de la grande théorie de Newton concernant le mouvement des corps, théorie que l'on nomme aujourd'hui « mécanique newtonienne » ou encore « mécanique classique ».
En mathématiques, Newton partage avec Gottfried Wilhelm Leibniz la découverte du calcul infinitésimal. Il est aussi connu pour la généralisation du théorème du binôme et l'invention dite de la méthode de Newton permettant de trouver des approximations d'un zéro (ou racine) d'une fonction d'une variable réelle à valeurs réelles.
Newton a montré que le mouvement des objets sur Terre et des corps célestes sont gouvernés par les mêmes lois naturelles ; en se basant sur les lois de Kepler sur le mouvement des planètes, il développa la loi universelle de la gravitation.
Son ouvrage Philosophiæ Naturalis Principia Mathematica écrit en 1686, est considéré comme une œuvre majeure dans l'histoire de la science. C'est dans celui-ci qu'il décrit la loi universelle de la gravitation, formule les trois lois universelles du mouvement et jette les bases de la mécanique classique. Il a aussi effectué des recherches dans les domaines de la théologie et l'alchimie. ■
WikipediaLe peintre John Constable est l'un des grands maîtres de la peinture de paysages... ■