Issue d'une famille noble de Milan, Prudence devint abbesse de San Marco, à Côme, au XVe siècle. Elle eut, paraît-il, fort à faire pour maintenir la paix et la sérénité dans son établissement.
Source Hérodote
17e jour du mois Floréal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la pimprenelle.
16e jour du Taureau.
ournée Mondiale du coloriage
Journée internationale sans régime
Jour de l'orgue
Journée Mondiale de l'asthme
Bonne fete aux Prudence
Et aussi aux Avoye et ses dérivés : Avoie, Advisa, Avisa, Avia, Havoye, etc.
Eadbert
Liesse
Peace
François ses dérivés Fañch, Francesco, Francisque, Frantz, Franz, et ses formes féminines : Franca, Frances, Francesca, Francie et Françoise.
Lucius
Marien
Pever.
Le 6 mai 1211 est posée la première pierre de la nouvelle cathédrale de Reims.
Sa construction se déroule pour l'essentiel pendant le règne de Louis IX (Saint Louis). Elle est achevée deux générations plus tard, en 1275, conformément aux plans de l'architecte Jean d'Orbais, à l'exception des tours de façade, terminées au XVe siècle...
Le célèbre retable de L'Agneau mystique, chef d'œuvre de Jan Van Eyck et préfiguration de la Renaissance, est inauguré à la collégiale des Deux-Saints-Jean, à Gand, en Flandre...
Les lansquenets allemands du connétable de Bourbon, au service de l'empereur Charles Quint, mettent Rome à sac. Le pape doit s'enfuir de meme que sa cour et les artistes qui ont magnifiquement illustré la Renaissance italienne. L'empereur Charles Quint, catholique sincère, ressent avec amertume ce coup sacrilège porté au Saint-Siège, qui vient après le déclenchement de la Réforme luthérienne...
La cinquième guerre de religion se conclut le 6 mai 1576 par la paix de Beaulieu-lès-Loches ou paix de Monsieur car elle est inspirée par le jeune frère du roi Henri III, le duc François d'Alençon, dit « Monsieur », chef des Politiques ou Malcontents qui placent l'intéret national au-dessus des querelles religieuses.
La paix apparaissant trop favorable aux protestants, les ligues locales formées par les bourgeois catholiques s'unissent à l'initiative de Charles d'Humières, qui, en novembre 1576, refuse de livrer la citadelle de Péronne au prince de Condé, un chef protestant nommé gouverneur de Picardie.
Il s'ensuite le 12 mai 1577 la fondation de la Ligue catholique (Sainte Ligue « au nom de la Sainte Trinité pour restaurer et défendre la Sainte Église catholique apostolique et romaine »). Le duc Henri de Guise le Balafré en prend la tete avec ses frères, le cardinal de Lorraine et le duc de Mayenne. C'est à nouveau la guerre...
Le roi Louis XIV quitte le Louvre, sa résidence parisienne, et s'installe avec la Cour à Versailles, dans un palais grandiose que les autres souverains auront à cœur d'imiter...
Le timbre-poste naît à Londres le 6 mai 1840, sous le surnom de « Penny Black », à l'initiative de l'imaginatif Rowland Hill.
Avant cette date, il était habituel que le port des lettres soit payé par le destinataire en fonction de la distance.
Un jour de 1837, si l'on en croit une pieuse légende, un éducateur d'avant-garde, Rowland Hill (42 ans), voit une jeune femme qui pleure à chaudes larmes après le passage du facteur. Elle lui explique qu'elle a dû refuser une lettre de son amoureux faute d'argent pour payer le port.
L'imaginatif Anglais, qui a des entrées au gouvernement, rédige un mémorandum et le transmet au Premier ministre, lord Melbourne.
Dans ce texte intitulé : Postal Reform ; its Importance and Practicability (La réforme postale : importance et faisabilité), il propose le paiement du port à l'avance avec un prix identique quelle que soit la distance dans le pays. Le paiement est garanti par un timbre adhésif et un tampon d'oblitération.
La réforme est inscrite au budget du Parlement en août 1839. Hill la met aussitôt en œuvre avec le concours d'artistes et de milliers de correspondants anonymes qui lui font part de leurs suggestions.
Le « Penny Black »
Le premier timbre-poste permet pour un penny d'envoyer une lettre d'un maximum de 14 grammes (moins d'une « half-ounce »).
Surnommé « Penny Black », il recueille un succès immédiat parce qu'il montre sur fond noir le joli profil de la reine Victoria à 15 ans et surtout parce qu'il simplifie l'envoi du courrier et le rend meilleur marché.
Les premières planches de timbres-poste ne comportent pas de perforations et doivent etre découpées aux ciseaux par les postiers. Comme tous les timbres du Royaume-Uni jusqu'à ce jour, le Penny Black ne comporte pas l'indication du pays. Sa diffusion et l'expansion du courrier sont facilitées par l'apparition du chemin de fer...
Le ministre français des Colonies, Paul Reynaud, inaugure en fanfare l'Exposition coloniale en compagnie du président de la République Gaston Doumergue et du commissaire général de l'exposition, l'illustre maréchal Hubert Lyautey.
Cet événement marque l'apothéose de la IIIe République et de l'œuvre dont elle a été la plus fière : la colonisation ou la mise sous protectorat d'une bonne partie de l'Afrique noire et de Madagascar, de l'Afrique du Nord, de l'Indochine ainsi que de la Syrie et du Liban.
Jusqu'à la Première Guerre mondiale, pourtant, la gauche républicaine a eu le plus grand mal à rallier l'opinion publique à son projet colonial.
Il faut dire que celui-ci implique malgré les apparences très peu de monde. En 1936, à son apogée, on ne compte en tout et pour tout que 14 000 Français face à 15 millions d'indigènes dans l'immense Afrique Occidentale Française (A.O.F.). À peine 1 pour mille !...
Le Zeppelin 129 Hindenburg, un dirigeable à coque rigide, en provenance de Francfort, s'enflamme à son arrivée à Lakehurst près de New York avec 200 000 m3 d'hydrogène dans ses flancs de 245 mètres de long...
L'Angleterre n'est plus tout à fait une île. La reine Elizabeth II et le président Mitterrand inaugurent ce jour-là le tunnel sous la Manche...
Charles Ier Gonzague, en italien Carlo I Gonzaga, était un prince franco-italien
Petit-fils de Frédéric II, duc de Mantoue, fils de Louis Gonzague, prince de Mantoue et d'Henriette de Clèves duchesse de Nevers, comtesse de Rethel. Fortuné, parent d'Henri IV (ils avaient le meme grand-père Charles IV de Bourbon) et de plusieurs maisons souveraines, il reçoit une solide éducation tant intellectuelle que militaire.
Ayant atteint l'âge de treize ans et portant le titre de courtoisie de duc Charles de Nevers, il accompagne son père en ambassade auprès du pape Clément VIII et a l'occasion de visiter les cours de Rome, Florence et fait connaissance avec Mantoue où règne son cousin Vincent Ier.
Il reçoit le titre et la fonction de Gouverneur de Champagne. À 15 ans, en 1595, pour porter secours à Jean de Montluc, gouverneur de Cambrai, il entre dans la ville assiégée par Louis de Berlaimont et des troupes espagnoles, avec une force de 450 cavaliers. La ville tombera quand meme aux mains des assiégeants.
Peu de temps après, le 23 octobre 1595, Louis décède à Nesle et Charles se retrouve duc de Nevers et de Rethel de plein droit. Il épouse, le 1er février 1599, à Soissons, Catherine de Lorraine, fille de Charles II, duc de Mayenne et de Bar (le célèbre Mayenne qui s'opposa à Henri IV) et d'Henriette de Savoie-Villars. Ils auront ensemble six enfants.
Dès lors, partagé entre ses duchés italiens et sa principauté ardennaise, il va consacrer son énergie à gérer les premiers et à poursuivre la construction de Charles-ville. Charles décède dans son palais ducal de Mantoue.
Toute sa vie, il aura montré l'image d'un prince-soldat de la Renaissance menant grand train, croyant, cultivé et bâtisseur. ■
WikipediaMaximilien de Robespierre, avocat à Arras, est élu député aux états généraux en 1789. Il donne toute sa mesure au club des Jacobins, haut lieu de l'agitation révolutionnaire. Ses discours séduisent les sans-culottes. Son détachement des plaisirs terrestres refroidit les opposants et lui vaut le qualificatif d'« incorruptible défenseur du peuple ».
En 1794, peu après son entrée au Comité de Salut Public (le gouvernement révolutionnaire), il en appelle à la Terreur pour sauver la Révolution : « La terreur n'est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible ; elle est donc une émanation de la vertu ; elle est moins un principe particulier qu'une conséquence du principe général de la démocratie, appliqué aux plus pressants besoins de la patrie ».
Gagnés par la lassitude et la peur, rassurés par les victoires des armées françaises sur le front, les députés finissent par s'insurger et décrètent son arrestation et celle de ses proches le 9 thermidor An II (27 juillet 1794). L'« Incorruptible » est exécuté le lendemain. La Terreur est finie et la Révolution proche de sa fin. ■
André Masséna, né dans la famille d'un cabaretier, à Nice, alors possession du Piémont, s'engage à 17 ans dans l'armée française.
Ne pouvant dépasser le grade d'adjudant du fait qu'il n'appartient pas à la noblesse, il s'en retire à la veille de la Révolution. Quand celle-ci survient, il se porte volontaire sans hésiter et atteint dès 1793 le grade de général de division !
Sa contribution à la victoire de Rivoli, en 1797, lors de la première campagne d'Italie, lui vaut du commandant de l'expédition, Napoléon Bonaparte, le surnom d'« enfant chéri de la victoire ». Il s'illustre un peu plus tard à la tete de l'armée d'Helvétie, en remportant la victoire de Zurich sur les troupes russes de Souvarov, et contribue à la victoire de Marengo.
Masséna fait partie de la première promotion de maréchaux en mai 1804. Il est fait par Napoléon 1er duc de Rivoli en 1807 puis prince d'Essling après sa victoire de 1809. Nommé à la tete des troupes d'occupation du Portugal, il est obligé d'évacuer le pays en 1811 et ne reçoit plus dès lors de commandement. À la fin de l'Empire, il se rallie sans barguigner au roi Louis XVIII. ■
Chansonnier et écrivain français. Ses chansons populaires, sa présence en scène, sa voix rauque et puissante et sa carrure ont fait de lui un monument de la chanson française. Il est considéré comme un des plus grands poètes de l'argot de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle.
Il a été l'un des créateurs de la chanson réaliste, mouvement qui a duré jusqu'aux milieu du XXe siècle avec notamment Édith Piaf comme l'une des dernières interprètes. Ce mouvement a laissé des traces durables jusque dans la chanson française contemporaine. ■
WikipediaNeurologue autrichien, fondateur de la psychanalyse.
Médecin viennois, Freud rencontre plusieurs personnalités importantes pour le développement de la psychanalyse, dont il est le principal théoricien. Son amitié avec Wilhelm Fliess, sa collaboration avec Josef Breuer, l'influence de Jean-Martin Charcot et des théories sur l'hypnose de l'École de la Salpêtrière vont le conduire à repenser les processus psychiques. Ses deux grandes découvertes sont la sexualité infantile et l'inconscient. Elles le conduiront à élaborer plusieurs théorisations des instances psychiques, en premier lieu avec les concepts d'inconscient, de rêve et de névrose, puis il proposera une technique de thérapie, la cure psychanalytique, qu'il définit pour la première fois en 19043. C'est dans le cadre de la cure, dès les Études sur l'hystérie, et particulièrement dans sa première analyse du « cas Dora », que Freud découvre peu à peu l'importance du transfert.
Freud regroupe une génération de psychothérapeutes qui, pas à pas, élaborent la psychanalyse, d'abord en Autriche, en Suisse, à Berlin, puis à Paris, Londres et aux États-Unis. En dépit des scissions internes et des critiques, la psychanalyse s'installe comme une nouvelle discipline des sciences humaines dès 1920. En 1938, Freud, menacé par le régime nazi, quitte Vienne pour s'exiler à Londres, où il meurt d'un cancer de la mâchoire en 1939. ■
Wikipediachimiste, lauréat du prix Nobel de chimie en 1912
Fils d'un ouvrier de l'arsenal de Cherbourg, il intègre l'École normale d'enseignement secondaire spéciale de Cluny avant de rejoindre, pour finir ses études à la fermeture de cette dernière, la Faculté des sciences de l'université de Lyon. Il soumet sa thèse intitulée Sur les Combinaisons organomagnésiennes mixtes et devient docteur ès sciences en 1901. Il travaille ensuite un temps à la Faculté des sciences de l'université de Besançon mais reviendra à l'université de Lyon comme maître de conférence.
À partir de 1909, il est nommé professeur à l'Université de Nancy où il poursuit ses recherches. En 1912, il obtient conjointement à Paul Sabatier, le prix Nobel de chimie « pour la découverte du réactif éponyme de Grignard ».
Durant la Première Guerre mondiale, il est d'abord affecté à la surveillance des voies ferrées avant de participer aux recherches sur les gaz de combats et les explosifs. Après la guerre il retourne à Nancy, puis en 1919 il succède à Philippe Barbier à la tete de l'école supérieure de chimie industrielle de Lyon. Il devient doyen de la Faculté des sciences de l'université de Lyon en 1929. ■
WikipediaAlexander von Humboldt (Alexandre de Humboldt) est le frère cadet du baron Wilhelm von Humboldt, linguiste célèbre, fondateur de l'Université de Berlin. Il rencontre à Paris un chirurgien de marine partageant comme lui le désir de courir le monde, Aimé Goujaud, dit Bonpland. Les deux amis s'embarquent pour l'Amérique du sud et vont l'explorer en tous sens de 1799 à 1803. Le compte-rendu détaillé de ses voyages vaut à Humboldt d'etre qualifié de « second découvreur de l'Amérique ». ■
Écrivain francophone belge.
Figure de proue du symbolisme belge, il reste aujourd'hui célèbre pour son mélodrame Pelléas et Mélisande (1892), sommet du théâtre symboliste mis en musique par Debussy en 1902, pour sa pièce pour enfants L'Oiseau bleu (1908), et pour son essai inspiré par la biologie La Vie des abeilles (1901), œuvre au centre du cycle d'essais La Vie de la nature, composé également de L'Intelligence des fleurs (1910), La Vie des termites (1926), La Vie de l'espace (1928) et La Vie des fourmis (1930).
Il est aussi l'auteur de treize essais mystiques inspirés par Ruysbroeck l'Admirable et réunis dans Le Trésor des humbles (1896), de poèmes recueillis dans Serres chaudes (1889), ou encore de Trois petits drames pour marionnettes (1894, trilogie formée par Alladine et Palomides, Intérieur, et La Mort de Tintagiles).
Son œuvre fait preuve d'un éclectisme littéraire et artistique (importance de la musique dans son œuvre théâtrale) propre à l'idéal symboliste. ■
Wikipedia