Ferdinand III monte sur le trône de Castille et Léon en 1217, pendant le grand siècle chrétien du Moyen Âge.
Fils d'Alphonse IX, roi de Léon, et de Bérengère, reine de Castille, il réunit les deux royaumes en un seul.
Source Hérodote
11e jour du mois de Prairial dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la fraise.
9e jour des Gémeaux.
Journée nationale de dépistage du cancer de la peau
Bonne fête aux Ferdinand et sa variante masculine Ferdinando et sa forme féminine Ferdinande.
Et aussi aux Jeanne et ses variantes ou dérivés : Giannina, Gina, Giovanna, Giovannina, Iona, Ionna, Jana, Jane, Janel, Janelle, Janet, Janette, Janice, Janick, Janie, Janik, Janique, Janis, Janna, Janne, Janette, Jannice, Jannick, Jannik, Janny, Jany, Janyce, Janys, Jeanne-Marie, Jeanneton, Jeannette, Jeannick, Jeannie, Jehane, Jehanne, Juana, Juanita et Vanina.
Basile et ses formes masculines Basil et Vassili, et forme féminine Basilie.
Harmonie.
Izidor
Jeanne d'Arc est brûlée vive comme relapse sur la place du Vieux-Marché, à Rouen, après avoir été jugée par un tribunal d'Église présidé par l'évêque de Beauvais Pierre Cauchon et par le frère dominicain Jean Le Maître, vicaire de l'inquisiteur en France...
Le roi Charles IX meurt, pétri de remords, deux ans après le massacre de la Saint-Barthélemy.
Il ne laisse qu'une fille ainsi qu'un bâtard né de sa maîtresse Marie Touchet. C'est son frère, duc d'Anjou et... roi de Pologne, qui lui succède sous le nom d'Henri III..
Ce jour paraît le premier numéro de La Gazette. Cette feuille hebdomadaire tire son nom d'une monnaie (gazetta) qui équivalait à Venise au prix d'un journal. Son concepteur est un médecin et philanthrope originaire de Loudun, Théophraste Renaudot. Il a par ailleurs créé un « Bureau et Registre d'adresses» (une agence pour l'emploi avant la lettre !) et le premier mont-de-piété français (aujourd'hui appelé Crédit municipal)...
Le général Thomas Bugeaud impose à l'émir Abd el-Kader le traité de la Tafna. C'est la seule fois de leur vie que les deux ennemis auront eu l'occasion de se rencontrer...
Le sultan ottoman Abdul-Aziz est obligé d'abdiquer en faveur de son neveu Mourad V (en turc Murat V), fils d'Abdul-Medjid 1er, le précédent sultan. Il meurt cinq jours plus tard dans des conditions mystérieuses. Mais la politique de réformes du Tanzimat, engagée par Abdul-Medjid 1er, prend fin après que Mourad V ait été lui-même déclaré « fou» (il était en fait alcoolique). Il est remplacé par son frère Abdul-Hamid II (en turc Abdulhamit II) le 31 août 1876. Celui-ci proclame une nouvelle Constitution qui instaure une monarchie parlementaire mais la suspend presque aussitôt. Le parlement reprendra ses droits en 1908 et obligera le sultan à la démission l'année suivante...
Dans un hôtel de la banlieue de Londres, l'écrivain-journaliste Joseph Kessel, son neveu Maurice Druon, la musicienne Anna Marly et quelques amis composent un chant qui deviendra sous le nom de Chant des Partisans l'hymne de la Résistance française au nazisme et à l'occupation allemande...
Colonie britannique jusqu'au 1er octobre 1960, le Nigeria, le plus peuplé des États africains, doit faire face le 30 mai 1967 à la sécession de sa région du Sud-Est (77 000 km2).
Les Ibos, habitants de cette région forestière, essentiellement animistes ou chrétiens, se plaignent d'être tenus en sujétion par les habitants du Nord sahélien, les musulmans haoussas. Des officiers ibos tentent de prendre le pouvoir en 1966 mais le perdent rapidement.
En désespoir de cause, le colonel Ojukwu proclame l'indépendance de sa région sous le nom de Biafra. Il s'ensuit une guerre civile de trente mois qui va faire un million de victimes et aboutir à la victoire du Nigeria et de son chef, le général Gowon. Elle donne lieu aux premières interventions d'urgence et aboutit à la création de Médecins sans Frontières par Bernard Kouchner et Jean-Christophe Ruffin.
Après la guerre, la découverte de pétrole dans le delta du Niger relance les luttes d'influence au Nigeria. Elle aggrave l'oppression qui pèse sur les habitants de l'ancien Biafra...
Germaine Tillion découvre l'ethnologie auprès de Marcel Mauss. Sur une suggestion de ce dernier, elle étudie de 1934 à 1940 l'ethnie berbère des Chaouis, dans les Aurès, en Algérie. Ses analyses et conclusions demeurent d'une grande actualité. ■
1429 ! La France est endeuillée par la guerre contre les Anglais que l'on appellera plus tard « guerre de Cent Ans ». Quand Jeanne d'Arc se présente à Chinon devant Charles VII, que l'on appelle par dérision le « petit roi de Bourges », personne n'est prêt à parier sur cette paysanne illettrée de 19 ans qui prétend restaurer la monarchie capétienne. Cette dernière n´a plus d´autorité que sur le centre et le sud du royaume. L'ouest et le nord, y compris Paris, sont ralliés au roi anglais.
La jeune paysanne de Domrémy rend confiance au roi, se met à la tête de quelques troupes, délivre Orléans assiégé par les Anglais et, fort intelligemment, convainc Charles VII de se faire sacrer sans délai à Reims pour consolider sa légitimité. Abandonnée quelques mois plus tard par le roi qui n'a plus besoin d'elle, elle est capturée à Compiègne et brûlée vive comme sorcière à Rouen. ■
Charles IX monte sur le trône à 10 ans, suite à la mort prématurée de son frère François II, le 5 décembre 1560. Sa mère, l'énergique Catherine de Médicis, préside le conseil de régence avec le souci constant de préserver l'avenir de la dynastie, menacée par les tensions religieuses entre protestants et catholiques.
Malheureusement, celles-ci tournent à un affrontement armé suite à un massacre de protestants à Wassy par le duc François Ier de Guise, en 1562. Il s'ensuit trois « guerres de religion » jusqu'à la paix de Saint-Germain, le 8 août 1570, qui accorde des conditions avantageuses aux protestants. Leur chef, l'amiral Gaspard de Coligny, se rapproche du roi, devenu majeur, et tente de l'entraîner dans une guerre avec le roi d'Espagne.
La petite bourgeoisie catholique des villes s'émeut et menace de se livrer aux Guise. Pour sauver la dynastie, la reine Catherine de Médicis se retourne contre les protestants. Le 24 août 1572, jour de la Saint- Barthélemy, une semaine après que sa fille Margot ait épousé l'un de leurs chefs, Henri de Navarre, futur Henri IV, elle ordonne le massacre des protestants présents à Paris. La population s'en donne à cœur joie et la tuerie s'étend aux provinces...
Pierre Paul Rubens découvre en Italie les pionniers du baroque : Le Caravage, Carrache,... avant de s'établir à Anvers, la ville de ses parents.
Fervent catholique et homme généreux (fait assez rare parmi les grands peintres !), il exprime à travers ses œuvres un hymne à la vie et au Créateur, dans l'esprit baroque. Il croule sous les commandes de toute l'Europe et, dans son atelier, forme avec bienveillance de nombreux élèves, dont Anton Van Dick et Jacob Jordaens. Il mène des missions diplomatiques qui lui valent d'être anobli par le roi d'Angleterre Charles 1er. Il compose aussi pour la reine de France Marie de Médicis une série de tableaux à sa gloire, aujourd'hui au Louvre. Après la disgrâce de la reine, il lui restera malgré tout fidèle...
À sa mort, à 67 ans, Rubens laisse une œuvre abondante et diverse qui fait de lui le plus grand peintre de l'art baroque et lui vaut le surnom de « Prince de la Peinture ». ■
Le peintre François Boucher est représentatif de l'art de vivre aristocratique, en France, sous le règne de Louis XV... ■
De son vrai nom François Marie Arouet, Voltaire est l'écrivain le plus célèbre de l'époque de Louis XV. Fils de notaire, il effectue d'excellentes études classiques au collège de Clermont (aujourd'hui le lycée Louis-le-Grand), à Paris. Mais il abandonne ses études de droit pour le libertinage et l'écriture, mettant à profit son style littéraire et son insurpassable talent dans le persiflage... ■
Pionnier américain de l'aviation, à la fois chercheur, concepteur, constructeur et pilote
Après des vols de mise au point sur planeurs, avec son frère Orvill, ils ont effectué en 1903 le premier vol motorisé contrôlé d'un avion. Ils se sont distingués de leurs prédécesseurs et de leurs contemporains par leur approche analytique et expérimentale du problème. Leur contribution essentielle sera d'avoir correctement analysé la mécanique de vol du virage et d'avoir réalisé, en 1902, les premiers vols contrôlés grâce au couplage de la gouverne de direction et du gauchissement (obtenu par vrillage) des ailes.
Maîtrisant le pilotage, ils effectuent en 1903 le premier vol motorisé, et en 1905 les premiers vols pouvant être qualifiés de « stables », de longue durée, avec des virages inclinés et non dérapés. Cependant, leur obsession du secret autour de leurs machines et de leurs capacités à réaliser un vol motorisé contrôlé (qu'ils maintiendront presque totalement jusqu'à l'obtention de brevet d'invention en 1905) entraînera un scepticisme général, en particulier en Europe, quand ils commenceront à communiquer en 1905 tout en exigeant un contrat commercial ferme avant toute démonstration.
Ce qui explique le décalage de plusieurs années entre les premiers vols contrôlés de 1905, à l'écart de tous spectateurs dans les dunes de Virginie, et les vols publics de 1908 où leur maîtrise du pilotage sera reconnue. Consacrant leur énergie à protéger leur invention et à des luttes de brevets, ils ne remettent pas en cause la configuration atypique de leur machine (configuration canard, pas d'ailerons, pas de roues, hélices à l'arrière), qui est obsolète en 1910 et ne sera pas poursuivie. ■
WikipediaHistorien postal et le premier conservateur du musée postal de France, l'actuel musée de La Poste, de 1946 à 1955.
En novembre 1892, après l'obtention du baccalauréat, il est reçu au concours de surnuméraire de l'administration des Postes et Télégraphes. Il commence sa carrière fin 1894 au central télégraphique de Montpellier avant d'être envoyé à Caen en 1895. Désireux d'effectuer des études de droit, il est muté en janvier 1898 dans un central télégraphique de Lyon. Promu commis en 1899, il étudie de 1900 à 1902 et devient docteur en droit grâce à une thèse titrée La coalition ouvrière et les grèves.
Dès son affectation au central télégraphique de Paris en 1902, il réussit le concours de rédacteur et intègre la direction des Postes du département de la Seine en mai 1903. Dans les années 1900-1910, il est détaché auprès de deux autres ministères, dont celui de l'Agriculture. En 1920, il intègre le ministère des Postes et Télégraphes comme bibliothécaire, chargé de la gestion de la bibliothèque centrale des P.T.T., jusqu'à sa retraite le premier septembre 1935.
Retraité, il reste proche du ministère à cause de la relance du projet d'un musée postal décidé par Georges Mandel. Même si la crise économique des années 1930 et la Seconde Guerre mondiale empêchent toute réalisation concrète, Vaillé inventorie et prépare les pièces à l'hôtel de Choiseul-Praslin, en attendant une inauguration. Dans le même temps, de 1934 à 1939, il rédigea des articles sur l'histoire postale de France et sur les relations postales entre la France et ses voisins britanniques, espagnols et italiens pour le Bulletin d'informations, de documentation et de statistique des P.T.T., puis pour la Revue des P.T.T. de France de 1949 à 19543. Cette activité avant-guerre lui permet de présenter sa candidature à l'Académie de philatélie où il est élu membre titulaire le 21 décembre 1938.
En 1943, il est officiellement nommé conservateur du futur musée et préside le conseil de gérance. Il devient le premier conservateur en exercice Au début des années 1950, souffrant d'une santé plus précaire, il s'installe à Riols, près de Saint-Pons-de-Thomières, avec son épouse. Souvent éloigné de Paris, il se retire de l'Académie de philatélie dont les membres l'honorent du titre de membre honoraire fin 1954. ■
WikipediaActeur, réalisateur, scénariste et écrivain français.
Il est le fils d'un officier supérieur, qu'il suit dans ses multiples affectations pendant son enfance. Jean-Claude et son frère vont à l'école au lycée David-d'Angers.
En 1946, il fait son entrée au Prytanée national militaire de La Flèche, dans la Sarthe et finalement passer son baccalauréat au collège épiscopal Saint-Étienne de Strasbourg, où il suit en parallèle des cours d'art dramatique, sa passion, contre l'avis de son père colonel qui le destine à une carrière militaire.
Il obtient le premier prix de comédie au conservatoire de Strasbourg et entre alors au centre d'art dramatique de l'Est. Pendant son service militaire à Baden-Baden, il est affecté au service cinématographique de l'armée en Allemagne, l'occasion pour lui de tourner en 1954 son premier court-métrage, Chiffonard et Bon Aloi. À la fin de son service militaire, il monte en novembre 1954 à Paris seul car ses parents ne cautionnent pas ses velléités de saltimbanque. Il y vit de petits boulots. Il fréquente alors la bande des Cahiers du cinéma et joue dans un court-métrage Le Coup du berger de Jacques Rivette. Après avoir été stagiaire assistant-réalisateur sur French Cancan de Jean Renoir en 1954, il va alors multiplier les rôles, dont Elena et les Hommes de Jean Renoir en 1956, Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle en 1957 et surtout Le Beau Serge et Les Cousins de Claude Chabrol, qui lui apportent la célébrité.
Reconnu à la fois par le public et par ses pairs, Brialy est vite devenu l'ami de nombreux artistes. C'est chez-lui à Monthyon que Romy Schneider se ressourcera après la mort accidentelle de son fils en 1981 et que Jacques Chazot, atteint d'un cancer de la gorge, passera les derniers mois de sa vie.
Il devient un acteur prisé des réalisateurs de la Nouvelle Vague, jouant pour Jean-Luc Godard dans Une femme est une femme, pour Éric Rohmer dans Le Genou de Claire et pour François Truffaut dans La mariée était en noir. Grand travailleur, il tourne plusieurs films par an, jouant également au théâtre.
Il passe à la réalisation avec son premier film en 1971, Églantine, qu'il tourne à Chambellay, un village d'Anjou d'où sont natifs ses grands-parents, puis en 1973 Volets clos. En juillet 1979, il réalise pour la télévision, Les Malheurs de Sophie, tourné au château de Lorie à La Chapelle-sur-Oudon, près de Segré.
Il tourne son dernier téléfilm en 2006, Monsieur Max de Gabriel Aghion.
Jean-Claude Brialy est enterré au cimetière de Montmartre, juste à côté de la célèbre « Dame aux Camélias ». ■
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