>Cette fête catholique rappelle la visite de la Vierge Marie à sa cousine Élizabeth. Celle-ci, bien que trés âgée, portait en son sein, depuis cinq mois, un enfant qui fut plus tard connu sous le nom de Jean-Baptiste car il baptisa les Juifs dans le Jourdain.
Marie venait d'apprendre qu'elle était elle-même enceinte de Jésus et sa cousine la salua par les mots célébres : « Tu es bénie entre toutes les femmes et le fruit de ton sein est béni,... » (Évangile selon Saint Luc, I, 42). Ces paroles sont entrées dans la deuxiéme partie de la priére :« Je vous salue Marie »...
Source Hérodote
12e jour du mois de Prairial dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la bétoine.
10e jour des Gémeaux.
Journée Mondiale sans tabac
Bonne fête aux Pétronille et ses variantes Pernelle, Péronnelle et Peronnelle.
À l'appel de Robespierre, des sans-culottes parisiens guidés par Varlet et Roux encerclent la Convention et réclament la mise en accusation des députés de la Gironde qui gouvernent le pays. Ils leur reprochent leur incapacité à faire face à l'invasion étrangére et les soupçonnent de préparer le retour de la monarchie. Trois jours plus tard, les chefs girondins, au nombre de 22, seront arrêtés et envoyés à la guillotine. À la faveur de ce coup d'État parisien, les députés de la Montagne prendront le pouvoir et installeront la Grande Terreur...
Vereeniging, à la pointe de l'Afrique, un traité met fin à une guerre de 30 mois entre les Boers, des paysans d'origine franco-hollandaise, et les Anglais.
Il s'agit de la plus dure guerre coloniale qu'aient eu à soutenir les Anglais. Elle se solde par une victoire en demi-teinte pour Londres ; c'est un premier accroc pour la principale puissance du monde en ce début du XXe siécle...
Ce jour est fondée l'Union sud-africaine, qui consacre le rapprochement entre les anciens ennemis de la guerre des Boers...
Au plus fort de la Grande Guerre, une bataille navale oppose dans le Jutland, au large du Danemark, 37 navires britanniques à 21 allemands. Ces derniers, sous le commandement de l'amiral von Scheer, évitent l'encerclement et obligent la Royal Navy, commandée par l'amiral Jellicoe, à rompre le combat. Les pertes sont lourdes des deux côtés et le résultat indécis.
La Royal Navy sort quelque peu humiliée de cette bataille navale, la plus importante du conflit. Il n'en reste pas moins que la marine allemande, fragilisée, devra à partir de là renoncer à gagner la haute mer. Elle se cantonnera à la guerre sous-marine...
Deux voyageurs singuliers partent en train de Paris à destination de Moscou. L’un, Louis-Oscar Frossard, Belfortain de 31 ans, est le secrétaire de la SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière) ; l’autre, Marcel Cachin, Breton de 51 ans, est député socialiste et directeur de L’Humanité.
Les partis socialistes européens sont amenés à se positionner par rapport à ce nouveau régime qui se réclame du socialisme marxiste. La SFIO elle-même est divisée entre partisans (Frossard, Cachin) et adversaires (Blum, Faure) de l’adhésion à la Troisième Internationale communiste (Komintern) créée en 1919, qui est aux ordres de Lénine et vise à fédérer le maximum d’organisations socialistes.
C’est ce débat qui justifie le voyage de Frossard et Cachin à Moscou. Leur mission ? Observer le régime bolchevique et négocier un éventuel ralliement de leur parti à la IIIe Internationale
Une commission interalliée réunie à Paris met sur pied un plan pour le rééchelonnement sur 59 ans (jusqu'en 1988) du reliquat des réparations de guerre dues par l'Allemagne au titre du traité de Versailles. Il prend le nom de plan Young, d'aprés l'un des membres américains de la Commission. Les négociations aboutissent malgré le refus des États-Unis de lier le remboursement des dettes alliées au paiement des réparations allemandes (Anglais et Français ne voyaient pas de raison de rembourser aux Américains leurs emprunts de guerre dés lors que les Allemands ne leur versaient pas leur dû).
Le plan Young se substitue au précédent plan, dit plan Dawes (1924). Il va néanmoins échouer du fait du krach d'octobre 1929 et de l'entrée en crise de l'économie allemande. Trois ans plus tard, il ne sera plus question de réparations allemandes...
Explorateur, diplomate et haut fonctionnaire
Il fit ses études à Guingamp. À l'origine agent des télégraphes en Cochinchine, il devint explorateur, ethnologue, photographe des rives du fleuve Mékong (« mission Pavie » 1889-1890), il fut le premier vice-consul de France au Laos (1887), Consul-général de France à Bangkok en 1892, puis commissaire général au Laos en 1893.
Engagé dés 17 ans. Il est affecté en Indochine, à Saïgon (1867). Lassé par l'ennui de la caserne, il se fait employé au service des Postes et Télégraphes. Fervent patriote, il tente de participer aux combats de la guerre franco-prussienne de 1870, humilié et dépité par la défaite française, il ne rêve plus que de relever l'honneur national par la découverte de nouveaux territoires. De retour en Cochinchine, il est muté à Kampot au Cambodge (1876) où il est seul Occidental parmi les indigénes, et il s'immerge pendant trois ans dans la culture khmére et adopte le mode de vie local, renonçant à l'arrogance du jeune colonialiste qu'il a été, sous l'enseignement bienveillant de moines bouddhistes.
De retour à Bangkok, il pense pouvoir entamer l'œuvre de sa vie, l'exploration des régions inconnues du Haut-Laos. Par une attitude patiente, toute stratégique, respectueuse et pacifique à l'égard des peuples indigénes, il obtient le protectorat de Luang-Prabang par la France.
Il commande néanmoins le blocus de Bangkok par l'escadre de l'Extrême-Orient à l'automne 1893 pour obtenir la signature du Traité d'octobre 1893, pierre angulaire de la renaissance du Laos. Devenu Commissaire général au Laos, il se fait l'ami du chef emblématique Déo Van Tri dont les fils et neveux iront suivre l'enseignement de l'École coloniale. Son unique objectif est désormais la pacification effective des territoires laotiens et leur administration autonome, qui goûteront une paix éphémére. ■
WikipediaPseudonyme de Marie-René-Auguste-Alexis Leger est un poéte et diplomate.
Alexis Leger passe son enfance à Pointe-à-Pitre ainsi que dans les deux importantes demeures familiales qui marqueront son imaginaire. Il fait son entrée en huitiéme au lycée de Pointe-à-Pitre mais suit ses parents partis pour Pau en mars 1899. Il entre en classe de cinquiéme à l'actuel lycée Louis-Barthou. Il fait ensuite des études de droit à Bordeaux dés 1904, puis fait son service militaire dans l'infanterie à Pau dés avant la fin de ses études.
Il rencontre assez tôt le poéte Francis Jammes, en 1902, lequel le présente à Paul Claudel. Il entre en relation avec André Gide et le milieu de la N.R.F. Gide le pousse à publier ses premiers poémes. Les poémes Images à Crusoé puis Éloges paraissent dans La Nouvelle Revue française en 1909 et 1910, puis en recueil en 1911.
Ayant réussi au concours des consulats en 1914, il est affecté au service de presse du ministre Delcassé, puis nommé secrétaire de la légation française de Pékin où il reste de 1916 à 1921. Remarqué par Aristide Briand, il est nommé à l'administration centrale du ministére en 1922 puis devient en 1925 directeur du cabinet du ministre. En février 1933, au poste de secrétaire général du ministére des Affaires étrangéres, avec le rang et la dignité d'ambassadeur de France, et ce jusqu'en 1940.
Alexis Leger, alors germanophile, est l'un des principaux auteurs des Accords de Locarno en octobre 1925, plaidant pour une « conciliation franco-allemande pour assurer la sécurité de la France puis de l'Europe ». Il a participé en avril 1935 à la conférence de Stresa. Il a assuré la continuité de la diplomatie française devant la valse des ministres. S'agissant de la Guerre d'Espagne et de la politique de la non-intervention, le rôle de Leger a peut-être été déterminant. Lors des Accords de Munich, il semble moins complaisant que Daladier. En juin 1940, Paul Reynaud le démet brutalement de ses fonctions pour marquer une rupture avec la politique de passivité pratiquée vis-à-vis du Reich pendant huit ans et s'exile aux États-Unis.
À Washington, il a trouvé un emploi à la Bibliothéque du Congrés grâce à Archibald MacLeish, poéte américain, qui en était le bibliothécaire. Il devient, avec Jean Monnet, le seul Français qu'accepte d'écouter le président Roosevelt. En 1960, il reçoit le Prix Nobel de littérature. ■
WikipediaDe par son destin tragique et sa carriére exceptionnelle, le maréchal Lannes, duc de Montebello, est une des figures militaires les plus passionnantes de la période révolutionnaire et napoléonienne... ■
Berthie Albrecht est issue d'une famille protestante d'origine suisse de la bourgeoisie marseillaise. Elle fait ses études à Marseille, puis à Lausanne, et obtient son diplôme d'infirmiére en 1911. Au début de la Premiére Guerre mondiale, elle retourne à Marseille où elle travaille pour la Croix-Rouge.
En 1918, elle épouse le banquier néerlandais Frédéric Albrecht. Le couple vit aux Pays-Bas, puis s'installe à Londres en 1924. C'est là qu'elle rencontre les féministes anglaises et se passionne pour la condition des femmes.
En 1940, à Vichy et à Lyon, Berty Albrecht participe à toutes les initiatives de Frenay résistant qui fonde le Mouvement de Libération Française.
Fin 1941, Albrecht et Frenay reconnaissent le général de Gaulle. Ensemble, ils lancent successivement trois journaux : aprés le Bulletin, Les Petites Ailes de France, puis Vérités et enfin Combat. Leur mouvement prend alors le nom de Combat.
En 1941, commissaire au chômage de la ville de Lyon est surveillée de prés par la police française et, sans doute, par les services allemands.
Arrêtée en 1942 par la Surveillance du Territoire, Berty s'évade et entre dans la clandestinité.
L'invasion de la zone libre change la situation. Prise par l'Abwehr à Mâcon, Berty est d'abord incarcérée à la prison du Fort Montluc (Lyon). Puis, elle est transférée à la prison de Fresnes dans le quartier des droits communs où elle est retrouvée pendue le même jour. ■
WikipediaBiologiste et biochimiste français de l'Institut Pasteur de Paris.
Jacques Monod est un descendant du pasteur Jean Monod, apparenté à Théodore Monod, à Jérôme Monod, à Michel Hollard et au réalisateur Jean-Luc Godard.
Il fut résistant pendant la Seconde Guerre mondiale.
Il fait l'essentiel de sa carriére au sein de l'Institut Pasteur de Paris et devient professeur à la faculté des Sciences de Paris, puis professeur au Collége de France et enfin directeur de l'institut Pasteur de 1971 à 1976.
En 1965, il reçoit le Prix Nobel de physiologie ou médecine avec François Jacob et André Lwoff pour ses travaux en génétique.
En 1966, il porte, avec notamment François Jacob, le projet de création d'un centre de recherche spécialisé en biologie moléculaire. Cet institut adoptera le nom d'Institut Jacques-Monod en 1982.
Son livre Le hasard et la nécessité (1970) a eu un trés fort retentissement, amenant les débats sur la biologie sur la place publique. Jacques Monod y expose ses vues sur la nature et le destin de l'humanité dans l'univers, concluant ainsi son essai : « L'ancienne alliance est rompue ; l'homme sait enfin qu'il est seul dans l'immensité indifférente de l'Univers, d'où il a émergé par hasard. Non plus que son destin, son devoir n'est écrit nulle part. À lui de choisir entre le Royaume et les ténébres. ».
Il fut membre du conseil d'administration du Centre Royaumont pour une Science de l'Homme. Il était proche du philosophe Karl Popper, qui lui dédia l'édition française de 1978 de La Société ouverte et ses ennemis.
Il adhére au Parti communiste français au sortir de la guerre, mais s'en éloigne en 1948, au moment de l'affaire Lyssenko. ■
WikipediaIl débuta sa formation artistique aux Beaux-Arts de Sofia où il étudia la peinture, la sculpture et l’architecture jusqu’en 1956. Il est chargé, par le pouvoir en place, d'aménager les abords du train Orient-Express pour donner aux passagers occidentaux une image riante de la Bulgarie. Cependant, en raison de la forte propagande du régime, seuls les vrais partisans du parti communiste pouvaient accéder au diplôme, ce que Christo n’était pas. En effet, Christo défiait le système en peignant des toiles allant à l’encontre de l’idéologie (comme des paysans se reposant). Il eut donc quelques ennuis avec le réalisme socialiste qui était la norme et qui imposait un traitement marxiste-léniniste des sujets comme du style. Il décide en 1956 de fuir à Vienne.
Ensuite, il s’installe à Paris en 1958. Pour vivre il fait des portraits à l'huile qu'il signe de son nom « Javacheff » et c'est en livrant le portrait de l'épouse du général Jacques de Guillebon, directeur de l'École polytechnique, qu'il rencontre leur fille Jeanne-Claude, une « rousse flamboyante comme empaquetée d'un film plastique ». En 1963, il côtoie le groupe des nouveaux réalistes. Ses premières œuvres sont des peintures abstraites et des empaquetages d’objets (bouteilles, bidons, cartons, tables, etc.) ou de modèles vivants dans de la toile ou du plastique. ■
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