Le saint du jour est à vrai dire peu chrétien. C'est un prophète hébreu qui hérita d'Élie ses pouvoirs surnaturels. Il vécut 9 siècles avant Jésus-Christ.
Source Hérodote
26e jour du mois de Prairial dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du jasmin.
24e jour des Gémeaux.
Journée Mondiale des donneurs de sang
Bonne fête aux Élisée et sa variante masculine Éliséo et ses formes féminines Éliséa, Élisha et Élisheva.
Et aussi aux Dogmael et ses dérivés bretons : Dogmaela, Dogmeel, Toll, etc.
Kléber
Rufin
Valère et son dérivé Valéri.
La Paix et le Commerce s'unissant pour régner sur le monde est une allégorie figurant sur une série de timbres français d'usage courant, connu également sous les appellations Paix et Commerce et type Sage ; ce dernier nom d'après leur dessinateur Jules Auguste Sage.
Les timbres ont été gravés par Louis-Eugène Mouchon pour une impression en typographie.
Le sujet est l'alliance des allégories de la Paix (une femme portant un rameau d'olivier) et du Commerce (rappelant le dieu grec Hermès) se tenant la main au-dessus d'un globe terrestre. Outre les mentions « POSTE » en haut et « REPUBLIQUE FRANÇAISE », la valeur faciale figure dans un grand rectangle cachant une partie du globe.
Les premiers timbres de cette série furent émis en 1876. Ils remplacèrent les timbres du Second Empire (effigies de Napoléon III) et les Cérès réémises en 1871. Des impressions de nouvelles valeurs eurent lieu jusqu'en 1900. L'impression de certains timbres Sage s'effectuait en deux fois : un premier passage pour la couleur de fond et un second pour le dessin.
Ces timbres constituent la première série régulière à ne pas avoir été imprimée par Anatole Hulot, congédié par l'administration des postes en juin 1876. De janvier 1876 à 1895, ils sont réalisés dans l'imprimerie parisienne de la rue d'Hauteville, sous la responsabilité de la Banque de France, puis sous celle des postes qui rachètent le matériel et les locaux. De 1895 à 1900, ils sont les premiers sortis de l'imprimerie du boulevard Brune, au sud de Paris.
L'armée française commandée par le maréchal de Turenne remporte sur les Espagnols et l'armée du prince de Condé la victoire des Dunes, près de Dunkerque. Cette victoire va mettre un terme à 24 ans de guerre entre les deux puissances et va conduire au traité des Pyrénées. Le vicomte de Turenne, homme intègre et protestant convaincu, était par sa mère le petit-fils de Guillaume le Taciturne, héros de l'indépendance hollandaise...
Dans un souci de cohérence avec le décret d'Allarde qui interdit les corporations, l'Assemblée constituante française interdit la reconstitution de toute association professionnelle tant de patrons que de salariés. L'article second de la loi du député Isaac Le Chapelier énonce : « Les citoyens d'un même état ou profession, les entrepreneurs, ceux qui ont boutique ouverte ne pourront, lorsqu'ils se trouveront ensemble, se nommer ni présidents, ni secrétaires, ni syndics, tenir des registres, prendre des arrêtés ou délibération, former des règlements sur leurs prétendus intérêts communs ".
Cette loi révolutionnaire est bienvenue à l'origine car elle met fin aux dérives corporatistes de l'Ancien Régime : protection des nantis, entraves à l'épanouissement professionnel des ouvriers et compagnons. Mais au XIXe siécle, par un effet pervers, elle entravera la création de syndicats. Elle sera pour cette raison abolie sous la IIIe République, le 21 mars 1884...
Napoléon Bonaparte bat de justesse les Autrichiens du général Melas à Marengo, grâce à l'intervention de Louis Desaix, qui meurt dans la mêlée, et de François-Étienne Kellerman.
Le même jour, fatale coïncidence, le général Jean-Baptiste Kléber est assassiné au Caire. Sa mort laisse présager la déroute de l'armée d'Égypte que Bonaparte avait abandonnée quelques mois auparavant pour se saisir du pouvoir à Paris...
Quatre mois après l'inutile et sanglante bataille d'Eylau, l'empereur Napoléon 1er bat les Russes à Friedland. Le tsar est obligé de négocier la paix. Celle-ci, très provisoire, sera signée à Tilsit, sur un radeau au milieu du Niémen...
Les troupes françaises débarquent sur la plage de Sidi Ferruch, à 25 km d'Alger...
L'archéologue amateur Heinrich Schliemann et sa jeune femme découvrent un fabuleux trésor sur le site de la colline d'Hissarlik, en Turquie, qu'ils auront vite fait d'attribuer à Priam, le roi de Troie, selon Homère, l'auteur de L'Iliade...
Les troupes britanniques débarquent à Port-Stanley (archipel des Malouines ou Fakland) et en chassent les Argentins.
Principaux faits d'armes : un sous-marin britannique coule le croiseur General-Belgrano (350 victimes) cependant que les Argentins frappent le lance-missiles HMS Sheffield avec un missile français Exocet tiré d'un avion Super-Etendard.
L'échec argentin se solde par le renversement du général Léopold Galtieri et le retour de la démocratie en la personne du social-démocrate Raul Alfonsin...
L'enfance dans la grande maison familiale du pays des Névons reste un refuge et une source d'inspiration poétique intarissable pour l'adolescent solitaire et épris de liberté. La perte - du père, de la jeunesse, du pays natal - nimbe ses poèmes d'une tendre mélancolie et d'une beauté douloureuse.</>
La rencontre avec Éluard en 1929 incite le jeune homme de 22 ans à rejoindre Paris où il découvre Aragon, Breton et les surréalistes, groupe auquel il adhère un temps avant de s'en éloigner en 1934.
Durant les années 1939-1945, période névralgique de la Seconde Guerre mondiale, René Char, homme de révolte et de colère, ne peut se contenter d'un attentisme passif. Sous le nom de capitaine Alexandre, il participe activement à la résistance. Cette implication politique et historique retentit durablement sur le sens et la forme de sa quête poétique, dont l'unité vole en éclats. Seuls des notes éparses, des fragments de récits discontinus, des îlots de pensée, qui deviendront une fois la paix revenue les Feuillets d'Hypnos, permettent de « résister » à l'occupant, de témoigner de l'engagement nécessaire, de conjuguer souffrance et espérance.
Jusqu'à sa disparition en 1988, René Char ne se départit pas d'un pessimisme profond. Ami d'Albert Camus, avec qui il entretient une longue correspondance, il s'adonne également au dessin et à la peinture. Les Matinaux (1950), La Parole en archipel (1962), Fenêtres dormantes et porte sur le toit (1979). Toute l'œuvre poétique met en mots le combat obstiné contre la mort et l'oubli, célèbre et sublime le culte de la Beauté et de l'Amour. ■
Né en Argentine, dans une famille bourgeoise de Rosario, Ernesto Guevara suit des études de médecine puis voyage en Amérique latine malgré un asthme chronique. Il fait la connaissance au Mexique de Fidel Castro et s'engage à ses côtés dans la lutte contre le dictateur cubain Fulgencio Batista. Après leur triomphe, il organise en personne la répression, inaugure une forme de « goulag tropical » et procède à de nombreuses exécutions. Ministre de l'économie, il nationalise sans ménagement les entreprises cubaines.
Écarté des responsabilités par Castro en 1965, Guevara crée un maquis révolutionnaire dans l'ex-Congo belge avec Kabila (le futur « tombeur " de Mobutu). C'est l'échec. Empêché de revenir à Cuba, il tente à nouveau sa chance en Bolivie avec quelques Européens épris de révolution (parmi eux, le Français Régis Debray). Mais le « Che " (c'est son surnom, d'après une expression argentine pour désigner un homme) ne bénéficie d'aucun soutien parmi les paysans indiens. Il est traqué par l'armée bolivienne et, le 9 octobre 1967, au lendemain de sa capture, sommairement exécuté.
Sa fougue révolutionnaire, son physique de jeune premier et sa mort vont faire de lui un mythe révolutionnaire. ■
De nom de naissance Étiennette de Poliakoff. Fille de parents russes émigrés, elle obtient à 18 ans un rôle dans le film de Roger Leenhardt Les dernières vacances. Après la France, le cinéma italien, allemand et anglais s'arrache cette actrice élégante, à la forte personnalité. Très respectée par la profession, elle se produit régulièrement au théâtre. Avec ses sœurs, Marina Vlady et Hélène Vallier, elle interprète Les trois sœurs de Tchekhov en 1966. Le charme discret d'Odile Versois, disparue prématurément, a marqué toute une génération. ■
WikipediaFils d'un ouvrier terrassier, devenu général sous la Révolution, après s'être signalé à Mayence, Jean-Baptiste Kléber se distingua à Cholet face aux Vendéens et remporta la victoire de Savenay le 23 décembre 1793. Il se distingua encore à Fleurus.
Il fut assassiné en Orient après que Bonaparte lui eut confié l'expédition d'Égypte et tandis qu'il remportait la bataille de Marengo (14 juin 1800). ■
Né au château de Saint-Hilaire d'Ayat, près de Riom (Auvergne), sous le nom de Louis des Aix de Veygoux, dans une famille de petite noblesse, le futur général de la Révolution s'engage dès l'âge de 15 ans avec le grade de sous-lieutenant au régiment de Bretagne-Infanterie.
Il dédaigne de suivre ses frères dans l'exil quand éclate la Révolution et reçoit son baptême du feu sous le nom de Desaix. Il devient général de brigade le 20 août 1792 mais, suspect car d'origine noble, il échappe de peu à la guillotine sous la Terreur.
Enthousiasmé par les exploits de Bonaparte en Italie, il le rejoint en juillet 1797. L'entente est parfaite entre les deux hommes. Desaix participe bien sûr à l'expédition d'Égypte. Son comportement avec les habitants lui vaut le surnom de «Sultan juste ». Il reste cependant en Égypte après que Bonaparte s'en est enfui. Il quitte à son tour les rives du Nil le 3 mars 1800, juste à temps pour rejoindre une nouvelle fois Bonaparte, devenu entre-temps Premier Consul, en Italie.
Le 13 juin 1800, son corps d'armée se poste sur la Bormida pour surveiller les Autrichiens en direction de Novi. Le lendemain, entendant le fracas d'une bataille, il «marche au canon" et arrive tout juste à temps pour sauver Bonaparte d'une défaite inéluctable à Marengo. Las, il est tué d'une balle en plein coeur en lançant ses troupes dans la mêlée. Son corps ne sera reconnu que plus tard par son aide de camp. Le Premier Consul pleurera avec sincérité son ami non sans trouver avantage à une mort qui lui réserve le seul mérite de la victoire. ■