Ephéméride
Silvère
20 juin

Désigné pape en 536 par le roi des Goths, il est déchu par un rival et meurt suite à de mauvais traitements.

Source Hérodote

2e jour du mois de Messidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'avoine.

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30e jour des Gémeaux.

Journée mondiale

Journée Mondiale des réfugiés

Prénoms du jour

Bonne fête aux Silvère et ses dérivés : Silver (Anglais), Silverius (Allemand), Silverio (Espagnol et Italien), Sylweriusz (Polonais), Silvério (Portugais), Sylvère, etc.
Et aussi aux Balthazar
Gobain
Marcan et ses dérivés bretons : Marc'han, Markan, etc.

Historique Philatélique

  • 1977 : Premier timbre émis avec un gauffrage.
  • Au Général de Gaulle - Mémorial 5e anniversaire. 1.00F

    Événements

  • 451 : Attila est battu aux Champs Catalauniques
  • Les Huns de terrible réputation sont battus près de Troyes, aux environs du 20 juin 451, en un lieu appelé Champs Catalauniques...

  • 1492 : Martin Behaim réalise le premier globe terrestre
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    À Nuremberg, Martin Behaim achève le premier globe terrestre.

    Pressentie deux mille ans plus tôt par Parménide, mesurée par Ératosthène et attestée par l'ouvrage Géographie de Ptolémée (IIe siècle après J.-C.), la rotondité de la Terre n'est au Moyen Âge mise en doute par personne. Il faudra néanmoins attendre un demi-siècle de plus pour comprendre avec Copernic que la Terre tourne autour du Soleil et n'est qu'une planète parmi d'autres...

  • 1789 : Le serment du jeu de paume
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    Les députés des états généraux, après s'être proclamés Assemblée nationale, se retrouvent dans une salle de Versailles, au Jeu de Paume, où ils jurent sous la présidence de Bailly, « de ne jamais se séparer et de se rassembler partout où les circonstances l'exigeraient, jusqu'à ce que la constitution du royaume fût établie et affermie par des fondements solides ».

    Le peintre Louis David a réalisé une composition dramatique autour de cet événement...

  • 1792 : Le roi boit à la santé du peuple
  • Le roi Louis XVI fait front à la première « journée révolutionnaire » conduite par les sans-culotte...

  • 1837 : La reine Victoria et l'apogée de l'Angleterre
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    Victoria (18 ans) succède à son oncle Guillaume IV sur le trône du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande.

    La dynastie des Hanovre (plus tard Windsor) semble alors discréditée par la longue folie du roi George III et les frasques de ses deux fils et successeurs. Tout va changer pendant les 64 années du règne de Victoria...

  • 1889 : La IIe Internationale et la Fête du Travail
  • La IIe Internationale socialiste réunit son deuxième congrès à Paris, au 42, rue Rochechouart, salle des Fantaisies parisiennes, pendant l'Exposition universelle qui commémore le centenaire de la Révolution française.

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    Les congressistes se donnent pour objectif la journée de huit heures (soit 48 heures hebdomadaires, le dimanche seul étant chômé). Jusque-là, il était habituel de travailler dix ou douze heures par jour (en 1848, en France, un décret réduisant à 10 heures la journée de travail n'avait pas résisté plus de quelques mois à la pression patronale).

    Sur une proposition de Raymond Lavigne, ils décident qu'il sera « organisé une grande manifestation à date fixe de manière que dans tous les pays et dans toutes les villes à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail et d'appliquer les autres résolutions du congrès. Attendu qu'une semblable manifestation a été déjà décidée pour le 1er mai 1890 par l'AFL, dans son congrès de décembre 1888 tenu à Saint Louis, cette date est adoptée pour la manifestation ». C'est l'origine de notre Fête du Travail...

  • 1894 : Alexandre Yersin isole le bacille de la peste
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    Alexandre Yersin, formé à l'institut Pasteur, isole à Hong-Kong le bacille de la peste. Méconnu en France, ce médecin d'origine suisse est encore vénéré au Viêt-nam en raison de son action en faveur des populations locales...

  • 1940 : Premier sabotage
  • Deux jours avant l'armistice qui consacrera la défaite des armées françaises face à la Wehrmarcht, un inconnu, Étienne Achavanne, prend l'initiative de saboter des lignes téléphoniques allemandes. Fusillé le 4 juillet 1940 près de Rouen, il peut être considéré comme le premier résistant français à l'occupation allemande...

  • 1990 : Discours de La Baule
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    À La Baule, station balnéaire de la côte bretonne, le président François Mitterrand réunit les chefs d'État africains et les invite à développer la démocratie dans leur pays à l'image des Européens de l'Est qui viennent de s'affranchir de la tutelle communiste.

    Il subordonne l'aide française à l'introduction du multipartisme, déclarant à ses hôtes : « La France liera tout son effort de contribution aux efforts qui seront accomplis pour aller vers plus de liberté »...

  • 2006 : Inauguration du musée du quai Branly
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    Ce jour est inauguré le « musée du quai Branly » à Paris. Ce curieux musée, conçu par l'architecte Jean Nouvel, a été voulu par le président Jacques Chirac, que l'on dit amateur d'arts exotiques, primitifs ou « premiers »...

    Naissances

  • Marceline Desbordes-Valmore
    Née en 1786 à Douai (Nord) - Décédée le 23 juillet 1859 à Paris
  • Poétesse

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    De retour de Guadeloupe à Douai, elle devient comédienne dès l'âge de 16 ans. Elle joue au théâtre au théâtre à l'italienne de Douai, à Lille, Rouen et Paris. Comédienne, chanteuse et cantatrice, elle se produit notamment au théâtre de l'Odéon à l'Opéra-Comique, à Paris, et au Théâtre de la Monnaie, à Bruxelles, où elle incarne en 1815 « Rosine » dans Le Barbier de Séville de Beaumarchais. Au cours de sa carrière théâtrale, elle joue souvent des rôles d'ingénue.

    Elle publie en 1819 son premier recueil de poèmes, Élégies et Romances qui lui ouvre les pages de différents journaux tels que le Journal des dames et des modes, l'Observateur des modes et la Muse française. Par la suite, ses ouvrages les plus importants sont les Élégies et poésies nouvelles en 1824, les Pleurs en 1833, Pauvres fleurs en 1839 et Bouquets et prières en 1843. En 1832, elle cesse définitivement son activité au théâtre pour se consacrer à l'écriture. Toutes ses œuvres, dont le lyrisme et la hardiesse de versification sont remarqués, lui valent une pension royale sous Louis-Philippe Ier et plusieurs distinctions académiques. Elle écrit aussi des nouvelles et compose des Contes pour enfants, en prose et en vers. En 1833, elle publie un roman autobiographique L'Atelier d'un peintre. Elle y met en évidence la difficulté d'être reconnue pleinement comme artiste pour une femme.

    Première en date des poètes du romantisme, une des plus grandes poétesses depuis Louise Labé, Marceline Desbordes-Valmore, en dépit d'une prolixité intermittente, est un précurseur inattendu des maîtres de la poésie française moderne : Rimbaud et surtout Verlaine. On lui doit l'invention de plus d'un rythme : celui des onze syllabes et la genèse de Romances sans paroles.. Cette femme prétendument ignorante était une savante méconnue. Au surplus, elle fut la marraine indiscutable de « muses » de la fin du siècle : Anna de Noailles, Gérard d'Houville, Renée Vivien, Cécile Sauvage, Marie Noël. ■

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  • Jacques Offenbach
    Né en 1819 à Cologne - Décédé le 5 octobre 1880 à Paris
  • Compositeur et violoncelliste d'origine allemande

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    Le jeune Jacob révèle très jeune ses dons pour le violoncelle, ce qui conduit son père à lui faire poursuivre ses études musicales à Paris dès 1833. Offenbach est admis à titre dérogatoire au Conservatoire de Paris dans la classe de violoncelle. Indiscipliné, il quitte l'établissement au bout d'un an pour rejoindre l'orchestre de l'Ambigu-Comique puis de l'Opéra-Comique. Ayant francisé son prénom en « Jacques », il mène parallèlement une carrière de soliste virtuose. En 1847, il devient directeur musical de la Comédie-Française, grâce à la notoriété acquise par ses mélodies. Il crée son propre théâtre en 1855, les Bouffes-Parisiens, alors situé sur les Champs-Élysées, afin qu'y soient exécutées ses propres œuvres.

    Émule de Rossini et de Mozart, il est le créateur de l'opéra-bouffe français, que l'on confondit par la suite avec l'opérette. Parmi la centaine d'œuvres qu'il compose en 40 ans d'activité, plusieurs sont devenues des classiques du répertoire lyrique, d'Orphée aux Enfers en 1858, son premier grand succès grâce notamment à son « galop » infernal, aux Contes d'Hoffmann, en passant par La Grande-duchesse de Gérolstein, La Belle Hélène, La Vie parisienne ou .

    La guerre franco-prussienne de 1870 met brutalement fin à cette « fête impériale » dont Offenbach est devenu en quinze ans l'une des figures emblématiques. Il quitte Paris quelques jours avant que l'armée prussienne n'en débute le siège (19 septembre 1870). Il est de retour à Paris en mai 1871, mais l'heure n'est plus à l'humour bouffon . Il lance alors vers un nouveau genre : l'« opéra-bouffe-féerie » : Le Roi Carotte attire à nouveau les foules au théâtre de la Gaîté, dont Offenbach prend la direction en juin 1873. Ses capacités de gestionnaire sont néanmoins inversement proportionnelles à ses qualités artistiques : le coût exorbitant des productions le conduit à la faillite en 1875.

    Toujours à l'affût des aspirations du public, il adopte avec succès la mode de l'opéra-comique patriotique ou historique tel que La Fille de madame Angot en 1873, en créant Madame Favart (1878) et La Fille du tambour-major (1879), qui est encore à ce jour une de ses œuvres les plus populaires. ■

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  • Jean Moulin cl
    Né en 1899 à Béziers (Hérault) - Décédé le 8 juillet 1943 à Metz (Moselle)
  • Haut fonctionnaire et résistant

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    Fils d'un professeur d'histoire-géographie, il s'inscrit en 1917 à la faculté de droit de Montpellier, est nommé attaché au cabinet du préfet de l'Hérault. Mobilisé le 17 avril 1918, il arrive le 20 septembre dans les Vosges quand l'armistice est proclamé. Il est démobilisé début novembre 1919 et se présente à la préfecture de Montpellier, où il reprend ses fonctions le 4 novembre 1919.

    Promu chef-adjoint de cabinet fin 1920. En 1921, il obtient sa licence en droit. En 1922, il entre dans l'administration préfectorale en tant que chef de cabinet du préfet de la Savoie. De 1925 à 1930, il est sous-préfet. En 1930, il est sous-préfet de Châteaulin dans le Finistère. En décembre 1932, Pierre Cot, radical-socialiste, le nomme chef adjoint de son cabinet aux Affaires. En 1933, il est à la fois sous-préfet de Thonon-les-Bains et chef de cabinet de Pierre Cot au ministère de l'Air. Au début avril, il est rattaché à la préfecture de la Seine, puis le 1er juillet 1934, il prend ses fonctions de secrétaire général de la préfecture de la Somme à Amiens.

    En 1936, il est à nouveau nommé chef de cabinet de Pierre Cot au ministère de l'Air du Front populaire. En janvier 1937, il est nommé préfet de l'Aveyron, puis en 1939, préfet d'Eure-et-Loir à Chartres. Après la déclaration de guerre, il se porte candidat à l'école des mitrailleurs, mais le ministère de l'Intérieur le rattrape et l'oblige à conserver son poste de préfet. Il est arrêté en juin 1940 par les Allemands. Maltraité, il tente de se suicider en se tranchant la gorge. En raison de ses idées marquées à gauche, il est révoqué par le régime de Vichy le 2 novembre 1940 et placé en disponibilité.

    En septembre 1941, il rejoint la France libre à Londres en passant par l'Espagne et le Portugal. Il est reçu par Charles de Gaulle à qui il fait un compte rendu de l'état de la Résistance en France et de ses besoins, notamment financiers et en armement.

    À l'issue de quelques entretiens, il est envoyé à Lyon par Charles de Gaulle pour unifier les mouvements de la Résistance, où il est arrêté le 21 juin 1943 et conduit au siège de la Gestapo. Il meurt dans le train qui le transporte en Allemagne peu avant le passage de la frontière, le 8 juillet 1943. Son décès est enregistré en gare de Metz.

    Il dirigea le Conseil national de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Il est souvent considéré comme l'un des principaux héros de la Résistance. Il est nommé général de brigade à titre posthume lors de la Libération, puis général de division en novembre 1946.

    Inhumé au Phanthéon le samedi 19 décembre 1964 dans un cénotaphe, son corps n'ayant jamais été retrouvé. ■

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    Décès

  • Axel von Fersen
    Né le 4 septembre 1755 à Stockholm (Suède) - Décédé en 1810 à Stockholm (Suède)
  • Axel de Fersen, officier de dragons de la garde royale suédoise, sert aux côtés de Rochambeau pendant la guerre d'Indépendance américaine. Il est présenté à la cour de Versailles et rencontre Marie-Antoinette le 25 août 1778. C'est alors un bel homme de 23 ans.

    La reine, qui a son âge et souffre du peu d'amour que lui manifeste Louis XVI, s'éprend de lui. Le sentiment est partagé. Il est possible que Fersen devienne l'amant de la reine. En tout cas, il est son ami et son confident. Aux heures graves de la Révolution, il ne va avoir de cesse de l'inciter à résister au gouvernement issu des assemblées, portant une responsabilité certaine dans la rupture entre la monarchie et la Révolution. ■

  • Emmanuel Joseph Sieyès
    Né le 3 mai 1748 à Fréjus - Décédé en 1836 à Paris
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    Entré dans les ordres sans vocation religieuse, Emmanuel-Joseph Sieyès, vicaire général à Chartres, se passionne pour les idées nouvelles et les questions sociales. À la veille de la Révolution française, il est élu député du tiers état de Paris. Il accède à la célébrité avec une brochure de propagande révolutionnaire intitulée : Qu'est-ce que le tiers état ?, publiée en janvier 1789. ■

  • Antonio Lopez de Santa Anna
    Né le 21 février 1794 à Jalapa (Nouvelle-Espagne (Mexique)) - Décédé en 1876 à Mexico (Mexique
  • Militaire charismatique, qui se définit lui-même comme le « Napoléon du Nouveau Monde », plus flamboyant que doué pour gérer les affaires quotidiennes de l'État, Antonio Lopez de Santa Anna a été à de multiples reprises président du Mexique, à une époque où l'instabilité politique prévalait dans le pays nouvellement indépendant. ■

  • Jean Zay
    Né le 6 août 1904 à Orléans (Loiret) - Décédé en 1944 à Molles (Allier).
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    Il suit des études au lycée Pothier d'Orléans. Pour payer ses études de droit, Jean Zay devient clerc d'avoué et secrétaire de rédaction au Progrès du Loiret. En avril 1925, il fonde une revue littéraire orléanaise, Le Grenier, qui, deviendra Le Mail. Dès ses études secondaires, il adhère aux Jeunesses laïques et républicaines, puis, à 21 ans, s'inscrit au Parti radical. Il devient membre de la Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen, responsable de la Ligue de l'enseignement et se fait initier à la loge maçonnique Étienne Dolet en 1926 faisant partie de l'obédience maçonnique du Grand Orient de France. En 1932, il est élu député du Loiret sous l'étiquette radical-socialiste. En 1936, il est nommé sous-secrétaire d'État à la présidence du conseil. Quelques mois plus tard, il est réélu et devient membre du gouvernement du Front populaire comme ministre de l'Éducation nationale et des Beaux-Arts. En mars 1937, il est élu conseiller général du canton d'Orléans-Nord-Est.

    En juin 1940, il rejoint Bordeaux pour participer à la dernière session du gouvernement. Le 21 juin 1940, il embarque à bord du Massilia pour Casablanca. Il est arrêté le 15 août 1940 pour désertion devant l'ennemi.

    Renvoyé en métropole, Jean Zay est interné le 20 août 1940 à la prison militaire de Clermont-Ferrand. Pendant des mois, Jean Zay devient « la cible notoire de la campagne antisémite » orchestrée par Philippe Henriot, ministre de l'Information du gouvernement de Vichy qui réclame la condamnation à mort du « juif Jean Zay ». Le 4 octobre 1940, le tribunal militaire le condamne comme officier pour désertion en présence de l'ennemi à la déportation à vie et à la dégradation militaire. Transféré le 4 décembre 1940 au fort Saint-Nicolas, à Marseille, pour être déporté, sa peine de déportation dans un bagne est muée en simple internement en métropole et, le 7 janvier 1941, il est incarcéré au quartier spécial de la maison d'arrêt de Riom. Le 20 juin 1944, trois miliciens viennent le chercher à la prison, présentant un ordre de transfert pour Melun signé par le directeur de l'administration pénitentiaire. Les trois miliciens lui laissent entendre ensuite qu'ils sont des résistants déguisés qui ont pour mission de lui faire rejoindre le maquis, et l'assassinent dans un bois, près d'une carrière abandonnée, à Molles, dans l'Allier. ■

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