Membre probable de la noblesse sénatoriale de Marseille, Victor (du mot latin « victorieux ») refusa, lors d'un séjour de l'empereur Maximien dans sa ville, de porter le titre d'« ami de César ».
Il fut martyrisé vers 290 à Marseille, où il ne tarda pas à faire l'objet d'une grande dévotion. Une abbaye de la ville lui fut dédiée dès le IVe siècle.
Source Hérodote
3e jour du mois de Thermidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du melon.
30e jour du Cancer.
Quand il pleut à la Saint-Victor, la récolte n'est pas d'or.
Bonne fête aux Victor, à ses formes espagnole Victorio, italienne Vittorio, et aux féminins Victoria, Vittoria, etc.
Daniel, ses variantes et ses dérivés : Dan, Dana, Daniele, Danny, etc.
Albéric, ses variantes et dérivés : Alberic, Aubriet, Aubriot, Aubry, Elberic, etc.
Trifin, ses variantes et ses dérivés : Tréphine, Trifina, Tryphina, Tryphine, etc.>
La nuit même où naquit le futur conquérant du monde (Alexandre le Grand), un jeune homme d'Éphèse du nom d'Érostrate brûla le temple d'Artémis, l'une des Sept Merveilles du monde hellénistique, dans le seul but d'accéder à la notoriété. Bingo !...
Le roi de France Louis IX repousse les troupes du roi anglais Henri III et de son allié le comte de la Marche sur le pont de Taillebourg, sur la Charente. Il confirme son succès deux jours plus tard à Saintes.
L'épisode est seulement connu grce au chroniqueur Jean de Joinville, auteur de la Vie de Saint Louis...
Le 12 décembre 1602, une troupe de soudards s'approche de Genève. Ses chefs, qui obéissent au duc de Savoie Charles-Emmanuel, ont mission de s'emparer de la petite république calviniste et d'y rétablir le catholicisme.
Le chef de la petite armée, le seigneur d'Albigny, veut profiter de la plus longue nuit de l'année pour s'emparer de la cité. Des soldats aguerris se hissent le long de la muraille avec des échelles enveloppées de chiffons et entrent dans la ville. Mais une habitante, la mère Royaume, aperçoit un soldat sous sa fenêtre. Elle verse sur lui sa marmite de soupe brûlante ! L'alerte est donnée...
Les autres soldats ouvrent en hte la poterne pour faire entrer les assiégeants. Mais un garde genevois se jette sur le taquet qui retient la herse et la fait tomber sur les assaillants. La ville est sauvée. De nombreux prisonniers sont pendus dès le lendemain aux remparts de la ville, au-dessus de la plaine de Plainpalais, avec force démonstrations de joie.
Le roi de France Henri IV, en apprenant la nouvelle, envoie ses chaleureuses félicitations aux Genevois.
Cette bataille continue d'être commémorée sous le nom de « Journée de l'Escalade ». À cette occasion, les habitants s'habillent en costumes d'époque, avec fifres, tambourins et feu de joie devant la cathédrale. On mange des marmites en chocolat, fracassées sur la table familiale au cri de : Ainsi périssent les ennemis de la République !"
Le pape Clément XIV se rend aux arguments des cardinaux français et espagnols qui l'ont élu et par le bref Dominus ac Redemtor, prononce la dissolution de la Compagnie de Jésus. Les Jésuites, très actifs dans le domaine de l'éducation, avaient été précédemment chassés des grands pays catholiques (Portugal, Espagne, France, Autriche) où ils faisaient obstacle aux philosophes des Lumières mais aussi aux propriétaires des colonies. Leur compagnie renaîtra de ses cendres, plus active que jamais, après la tourmente révolutionnaire, sous le pontificat de Grégoire XVI...
Le général Lazare Hoche rejette à la mer des émigrés royalistes qui avaient tenté un débarquement sur la presqu'île de Quiberon, avec le soutien de la flotte anglaise...
Napoléon Bonaparte défait les Mamelouks au pied des Pyramides...
La Belgique ayant arraché son indépendance au roi de Hollande en 1830, le prince Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha prête serment sur la Constitution le 21 juillet 1831, à Bruxelles, et devient le premier roi des Belges sous le nom de Léopold 1er. Sa descendance règne encore à Bruxelles en la personne du roi Albert II.
L'anniversaire de cet événement est devenu fête nationale...
Pour la première fois de leur Histoire, les Américains s'affrontent sur un champ de bataille, à Bull Run.
C'est le début de la plus terrible guerre qu'aient eu à subir les Américains : la guerre de Sécession, plus communément appelée en Amérique du Nord Civil War " (guerre civile). Elle a déchiré les États-Unis pendant 4 ans et fait 617 000 morts parmi les combattants, soit davantage qu'aucune autre des guerres qui ont impliqué le pays...
Ce jour se termine la conférence de Genève et avec elle la guerre d'Indochine...
Héritier d'un petit royaume - la Macédoine - que les Grecs cultivés regardaient avec mépris, Alexandre le Grand s'est taillé en dix ans un immense empire, de l'Égypte aux portes de la Chine. Il a ce faisant assuré à la culture hellénique un rayonnement dont nous percevons encore les traces, par exemple dans les représentations de Bouddha, inspirées de l'Apollon grec ! Fauché en pleine jeunesse, à 32 ans, Alexandre le Grand est aussi le plus romanesque des conquérants.
Éduqué par le plus grand savant de l'Antiquité, Aristote, il s'illustre très jeune en domptant un cheval d'exception, Bucéphale. À 18 ans, aux côtés de son père Philippe II et avec le concours des redoutables phalanges macédoniennes, il vainc les Grecs à Chéronée. C'est le début de son épopée. Rassemblant 40 000 soldats grecs et macédoniens, il traverse l'Hellespont (le détroit du Bosphore) et passe en Asie.
Remarquable stratège, il repousse les Perses au Granique et soumet la Grèce d'Asie. Enhardi par ces premiers succès, il décide d'en finir avec l'empire perse. Une nouvelle victoire à Issos lui livre l'Égypte, où il fonde le port qui porte encore son nom, Alexandrie. Puis il défait l'armée du dernier empereur de la dynastie des Achéménides à Gaugamèles et s'empare de la Mésopotamie et de la Perse proprement dite.
Visionnaire, il organise à Suse le mariage de dix mille de ses officiers et soldats avec autant de jeunes filles perses pour fondre entre elles les cultures grecque et perse. Lui-même a succombé aux charmes d'une princesse perse, Roxane. Alexandre envisage de poursuivre sa marche vers le sous-continent indien. Il franchit l'Indus mais ses soldats épuisés refusent de le suivre. Il rentre donc à Babylone dont il a fait sa capitale et où il mourra. Son empire sera peu après sa mort partagé entre ses généraux. ■
Astronome, politicien, général et diplomate slovaque. Il fut l'un des cofondateurs de la République tchécoslovaque.
Štefánik grandit dans un environnement purement slovaque où le sentiment national est profondément ancré. Il fait ses études aux lycées de Presbourg, de Sopron et de Sarvas. Puis il choisit d'étudier à Prague plutôt qu'à Budapest.
Il y commence, à 18 ans, des études d'ingénieur du btiment. Mais il leur préfère vite les cours d'astronomie et de mathématiques de l'Université Charles. Son extraordinaire intelligence et sa personnalité attachante lui facilitent l'accès au monde de la science et de la culture tchèque. Il coopère à plusieurs revues culturelles slovaques et tchèques et fait connaître au public tchèque la Slovaquie, les Slovaques, leur culture et leur vie politique. Il est persuadé de la nécessité d'une coopération slovaco-tchèque pour libérer les deux nations du pouvoir étranger et accéder à l'indépendance.
Son doctorat en poche, Štefánik arrive à Paris en 1904 pour poursuivre ses études d'astronomie. Il publie dès ses débuts douze traités scientifiques et organise, pendant sept années consécutives, des expéditions d'observation astronomique sur le sommet du Mont Blanc.
Après 1908, Štefánik voyage au service du gouvernement français pour lequel il accomplit d'importantes missions diplomatiques. Ses dernières expéditions à Tahiti et en Équateur (1913), en tant que citoyen français, lui valent la Légion d'honneur.
Les aspirations scientifiques de M.R.Štefánik se briseront avec la Première Guerre mondiale. Il demande à être incorporé dans l'Armée de l'air et participe très vite aux combats dans l'escadre aérienne MF-54 aux environs d'Arras. Sa rapide montée en grade s'explique par sa capacité à adapter ses connaissances scientifiques aux besoins militaires.
Il consacre son activité à la création d'un État libre et indépendant pour les Tchèques et les Slovaques. C'est lui qui persuade le gouvernement français de soutenir la cause de la Tchéco-Slovaquie. Il est de ceux qui fondent le Conseil national tchéco-slovaque et c'est lui qui se charge de l'organisation de l'armée tchéco-slovaque indépendante. Avec Beneš, il obtient des promesses du gouvernement français pour l'armement de ses unités. Štefánik recrute des soldats en Roumanie dans les camps de prisonniers. Il part aussi aux États-Unis où l'enrôlement est un succès.
Štefánik a compris que la politique visant à la création de la future Tchécoslovaquie doit être soutenue par une force armée réelle. Il entreprend un voyage vers la Tchécoslovaquie indépendante. Le 4 mai 1919, son appareil (un Caproni 11495) s'écrase près de Bratislava, juste avant l'atterrissage. On ne dénombrera aucun survivant. ■
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