Sainte Nathalie est décapitée à Cordoue en 852, sous le régime du calife Abd er-Raman II, avec son mari Aurélio et quelques autres chrétiens fervents qui n'ont pas hésité à exprimer leur foi en public. Ses reliques seront amenées à Saint-Germain-des-Prés, à Paris...
Source Hérodote
9e jour du mois de Thermidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la mûre.
5e jour du Lion.
Pour leur fête souvent, les sept dormants redressent le temps.
Journée internationale du fonio
Bonne fête aux Nathalie, et ses dérivés : Thalia, Natacha, Natalia, Natalie, Natelia, Nathalène, etc.
Et aussi aux Aurèle
Félix et ses dérivés : Féliz,
Georges et ses dérivés : Geordie, Georgio, Jarod ou Jarrod, Joran, Jordan, Jordi, Jore, Jorgi, Jorick, Jorioz, Yerri, Yoran, Yorick, Youra, Youri, etc.
Liliane, et ses dérivés : Lilia, Lilian, Lilou, Lily, etc.
Le pape Étienne II sacre Pépin III le Bref, roi des Francs. Fils de Charles Martel et petit-fils de Pépin de Herstal, maires du palais d'Austrasie, le nouveau souverain substitue ainsi sa lignée (les Pippinides, plus tard appelés Carolingiens) à celle de Clovis (les Mérovingiens).
Pépin le Bref est le premier souverain occidental à se faire ainsi sacrer, en associant une coutume germanique à un rituel chrétien. On verra plus tard dans cette imbrication de l'autorité régalienne et de l'autorité religieuse « l'alliance du sabre et du goupillon »...
Ce jour reste un jour béni dans l'Histoire de France avec la victoire de Philippe Auguste à Bouvines.
Ce jour-là, le roi Philippe Auguste remporte à Bouvines, près de Lille, une victoire écrasante sur les armées de l'empereur allemand Otto IV de Brunswick et ses alliés, le comte Ferrand de Flandre, le duc Henri de Brabant et le comte Renaud de Boulogne...
Le 9 thermidor an II marque la fin de la dictature de Maximilien de Robespierre sur la France révolutionnaire...
Ce jour est inauguré le premier cble télégraphique transatlantique. Long de 3700 km, il marque le début de l'ère des télécommunications. Les cbles sous-marins sont aujourd'hui relayés - ou concurrencés - par les satellites...
L'armistice de Panmunjon met fin à la guerre de Corée. C'est une accalmie dans la guerre froide que se livrent les deux super-puissances.
La mort de Staline, quelques mois plus tôt, facilite la signature d'un compromis qui dure encore aujourd'hui et se traduit par la division de la péninsule coréenne en deux États que tout oppose sauf le sentiment d'appartenance à une même nation. À la Corée du Nord, dirigée d'une main de fer par Kim Il-Sung s'oppose la Corée du Sud, pro-occidentale, présidée par Syngman Rhee...
Fils d'Alexandre Dumas et de sa voisine de palier, Catherine Laure Labay (1793-1868), il fut placé très tôt en pension. Il fut déclaré enfant naturel, de père et de mère inconnus. Son père le reconnut en mars 1831, alors qu'il est gé de sept ans. Il garda toute sa vie un profond ressentiment envers lui, lequel se manifesta dans ses œuvres, marquées par le thème de la désagrégation de la famille et inspirées par un certain moralisme et une certaine ténacité. Il parvint tout de même à surmonter sa détresse.
Admirateur de George Sand, qu'il appelait sa « chère maman », il fit de nombreux séjours dans sa propriété de Nohant et adapta pour la scène son roman Le Marquis de Villemer. Il vécut avec la princesse Narychkine, née Nadejda von Knorring (1826-1895) (dite Nadine) dont il eut deux filles Marie-Alexandrine-Henriette (1860-1934) et Olga-Marie-Jeanne, dite Jeannine (1867-1943).
Il se lie d'amitié avec Jules Verne qui lui dédicace en 1885 son roman Mathias Sandorf, transposition balkanique du Comte de Monte-Cristo. À cette occasion, Dumas fils lui répond qu'il l'a toujours considéré comme le véritable fils de son père, Alexandre Dumas.
Il fut élu à l'Académie française en 1874 au fauteuil n° 2. Sa mort survint le 27 novembre 1895 dans sa propriété des Yvelines, à Marly-le-Roi. ■
Acteur, chanteur et humoriste français.
Le jeu comique de Bourvil a reposé principalement sur des rôles de gentil, parfois un peu bête ou naîf, comme les rôles qu'il a tenus face à l'énergique Louis de Funès : le personnage incarné par Bourvil parvient toujours, par sa gentillesse, non seulement à faire rire, mais aussi à échapper aux manipulations des personnages machiavéliques interprétés par de Funès.
Bourvil a cependant tenu des rôles plus dramatiques, comme l'homme à tout faire dans L'Arbre de Noël, dans lequel il aide un petit garçon atteint d'une leucémie à assouvir sa passion pour les loups. Dans ce film comme dans les films comiques, le spectateur peut facilement s'identifier au personnage joué par Bourvil, car c'est un homme simple. Dans Le Miroir à deux faces, son jeu est méconnaissable : face à Michèle Morgan, il incarne un homme qui manipule une femme laide pour pouvoir l'épouser, puis lorsque celle-ci devient belle grce à une opération, il devient ignoble avec elle, jusqu'à la harceler et lui retirer ses enfants. On peut enfin citer son rôle de l'odieux Thénardier dans l'adaptation cinématographique des Misérables, ou encore son avant-dernier rôle, celui d'un commissaire de police dans Le Cercle rouge. Ce grand comique arrive même à verser des larmes dans Fortunat à l'annonce de la mort d'une institutrice qu'il considérait comme sa mère.
Bourvil était un homme très cultivé. Dans les années cinquante, aimant le calme de la campagne, il choisit le petit village de Montainville, car bien relié à Paris par l'autoroute de l'Ouest. Son ami Georges Brassens, qui habitait non loin de là, à Crespières au Moulin de La Bonde, confiait qu'il était le parfait honnête homme, façon XVIIe siècle et lui suggérait des lectures. Il partageait avec Brassens une connaissance encyclopédique sur la chanson française.
Il connaissait aussi Jean-Paul Sartre et on pensa à lui pour la Comédie-Française.
Il reste aujourd'hui une référence pour de nombreux artistes. François Morel et Antoine de Caunes ont notamment réalisé un portrait de lui, en mars 2005, dans le cadre de l'émission télévisée sur le plus célèbre des Français à travers les siècles, classement dans lequel il arrivait en 7e position, gage d'une très grande popularité, 35 ans après sa disparition. Il parlait le français, l'anglais et un peu l'espagnol dans les films qu'il tournait.
Bourvil a reçu le prix du meilleur acteur du festival de Venise (la Coupe Volpi) pour son rôle dans le film La Traversée de Paris (d'après l'œuvre de Marcel Aymé). Comédien complet, il a choisi à maintes reprises des rôles traitant de sujets de société, notamment en coproduisant les films avec Jean-Pierre Mocky (La Cité de l'indicible Peur ou La Grande Frousse, La Grande Lessive (!).). Il a également assuré le doublage de ses films en anglais. ■
WikipediaLe maréchal Henri de la Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne, fut l'un des plus grands capitaines de son temps. Sa bravoure, son aptitude au commandement et son sens de la stratégie lui valurent de recevoir en 1643, à 32 ans, la dignité de Maréchal de France puis en 1660, celle, très rare, de maréchal général. ■
Sculpteur et dessinateur.
Né dans une famille d'artistes, son père et son frère étaient sculpteurs, il devient l'élève de Guillaume Coustou. En 1722, il obtient le prix de Rome avec un relief ayant pour sujet Gédéon choisit ses soldats en observant leur manière de boire et part en 1723 se perfectionner à l'Académie de France à Rome où il restera neuf ans. Il se trouve dans la cité papale au même moment que le sculpteur Adam, et présente un projet pour la fontaine de Trévi. À son retour, il fut nommé sculpteur du roi en 1732, puis membre de l'Académie en 1744, et enfin, professeur en 1745. ■
WikipediaCet officier de cavalerie cultivé et brillant, monarchiste et catholique aux convictions trempées, s'applique à promouvoir les sociétés indigènes à Madagascar comme au Maroc. ■