De noble ascendance, Hubert fut évêque de Liège et Maastricht au temps des rois mérovingiens. Autour de son tombeau, dans les Ardennes, s'est établie la ville de Saint-Hubert.
Une légende tardive raconte qu'un crucifix lui serait apparu entre les bois d'un cerf au cours d'une partie de chasse. Cela fait de Saint Hubert le patron des chasseurs. On lui attribue aussi des pouvoirs contre la rage !
Source Hérodote
13e jour du mois de Brumaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du topinambour.
11e jour du Scorpion.
Bonne fête aux Hubert et ses variantes féminines Huberte et Hubertine.
Et aussi aux Gwenaël et ses variantes masculines Guénaël et Gwenael, et féminines Guénaèle, Guénaëlle, Gwenaëla, Gwenaëlla, Gwenaëlle et Gwennaëlle.
Levenez, et ses dérivés bretons : Lavena, Lavinia, Leveneza, Levenezig, Nezig, etc.
Lors de son deuxième voyage vers le Nouveau Monde, Christophe Colomb aborde sur une île que ses habitants, des Indiens Caraïbes de féroce réputation, appellent Caloucaéra. Son nom sera transformé par les découvreurs européens en Guadeloupe. L'île, de même que la Martinique voisine, sera colonisée à partir de 1635 par les Français...
Le sultan ottoman Abdul-Medjid 1er (en turc Abdulmecit) publie la charte de Gulhané (hatti chérif) qui proclame l'égalité devant la loi de tous les sujets de l'empire ottoman, quelle que soit leur religion.
C'est le début d'une longue période de bouleversements connue sous le nom de Tanzimat, d'après un mot turc qui signifie organisation et désigne un Conseil qui sera établi en 1854 pour veiller à l'application des réformes...
Des volontaires garibaldiens tentent de pénétrer à Rome et d'en chasser le pape Pie IX. Ils veulent remettre la ville au roi d'Italie Victor-Emmanuel II pour achever l'unité politique de la péninsule...
Mais le roi désapprouve cette initiative. Garibaldi viole en effet la convention établie entre lui-même et l'empereur Napoléon III, selon laquelle il ne serait pas porté atteinte au dernier territoire relevant de l'autorité du pape.
La colonne est écrasée à Mentana par les soldats pontificaux qui bénéficient du soutien d'un contingent français commandé par le général de Failly, aide de camp de l'empereur Napoléon III. Pour les militaires français, c'est un franc succès. « Les chassepots ont fait merveille », dit-on à l'état-major à propos des nouveaux fusils sur lesquels on avait quelques inquiétudes. La formule scandalise l'opinion libérale.
L'isthme de Panama fait sécession d'avec la Colombie tandis que des vaisseaux de guerre américains mouillent devant les villes de Colon et Panama. La création du nouvel État est téléguidée par le gouvernement américain qui souhaite avoir les mains libres pour y creuser un canal...
Une mutinerie éclate à Kiel, un port militaire allemand de la mer Baltique. Les dirigeants allemands s'inquiètent d'une contagion révolutionnaire dans tout le pays. Ils pressent l'empereur Guillaume II de démissionner, ce qui sera fait le 9 novembre, et entament des négociations avec les Alliés occidentaux pour un armistice qui mettrait fin à la Grande Guerre...
Le sculpteur et orfèvre Benvenuto Cellini s'est signalé par son génie artistique, y compris en France où il a été invité par François 1er, mais aussi par ses frasques, son goût pour les éphèbes et, plus grave, sa violence. Ainsi s'est-il rendu coupable de plusieurs meurtres !
On peur citer parmi ses œuvres : Persée tenant la tête de Méduse, Nymphe de Fontainebleau, Narcisse, marbre, Cosimo I de Medici, Ganymède et l'Aigle . ■
Mutsuhito, fils de l'empereur Koméi, monte sur le trône à 15 ans. Il est, selon la chronologie officielle, le 122e empereur du Japon (Tenno en japonais). Il adopte le nom de règne de Meiji Tenno (Meiji veut dire lumière en japonais). Ce nom est significatif de sa volonté de moderniser l'empire du Japon et de l'ouvrir sur le monde. ■
Issu d'un milieu bourgeois, André Malraux, passionné de culture orientale, part en 1923 au Cambodge, alors protectorat français, en vue de piller et revendre quelques statues khmères. Cela lui vaut quelques ennuis avec la justice française... et nourrit ses premiers romans (La voie royale,...).
Là-dessus, il se pique de passion pour les communistes chinois en pleine lutte avec les nationales du Guomindang de Tchang Kaï-chek. Du dramatique affrontement de Changhai (1927), il tire la matière de La condition humaine (prix Goncourt, 1933). Un peu plus tard, il participe (de loin) à la guerre civile en Espagne et en tire un nouveau roman à succès, L'Espoir. ■
Née dans un ménage modeste de Montauban sous le nom de Marie Gouzes, la future Pasionaria de la Révolution française, précurseur du féminisme, est libérée du mariage par un veuvage précoce.
Montée à Paris, elle fréquente divers amants dont l'écrivain François Sébastien Mercier, auteur du Tableau de Paris, et se manifeste dès 1788 par des écrits révolutionnaires (Remarques patriotiques) comme par sa dénonciation de l'esclavage.
En 1791, elle publie une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, avec une dédicace à la reine Marie-Antoinette, où l'on peut lire : « La femme a le droit de monter à l'échafaud, elle doit avoir également le droit de monter à la tribune » (article 10). ■
Médecin, bactériologiste et immunologiste.
À la mort de son père, principal du collège de Confolens, le jeune Émile Roux est élevé par sa sœur aînée et son mari. Il étudie à Aurillac et au Puy-en-Velay. Il obtient son baccalauréat à Clermont-Ferrand en 1871. Il obtient sa licence ès sciences en 1871 et commence, en 1872, à étudier à la faculté de médecine de Clermont-Ferrand. Il travaille d'abord comme étudiant-assistant en chimie à la Faculté des sciences. De 1874 à 1878, il poursuit ses études à Paris, où il est admis comme assistant clinique à l'Hôtel-Dieu. De 1874 à 1877, il est élève à l'École militaire du Val-de-Grâce, mais doit la quitter pour n'avoir pas présenté sa thèse en temps voulu. Roux est renvoyé de l'armée en 1877.
En 1878, il commence à travailler comme assistant à la Sorbonne au cours sur la fermentation, qui le recommande à Louis Pasteur, qui cherchait des assistants. Il travaille alors au laboratoire de Pasteur comme assistant de recherche de 1878 à 1883 à l'École normale supérieure de Paris, ses recherches étant axées sur l'origine microbienne des maladies. Il dédie ainsi toute sa vie à l'étude des microbes et des maladies infectieuses.
Il étudie avec Pasteur le choléra des poules (1879-1880), la maladie du charbon (1879-1890), et participe à l'expérience célèbre de Pouilly-le-Fort, expérience publique de vaccination d'animaux contre le charbon.
En 1883, Roux présente sa thèse de doctorat, intitulée Des nouvelles acquisitions sur la rage, où il décrit les recherches qu'il mène avec Pasteur sur ce sujet depuis 1881, et qui devaient conduire à la première vaccination contre cette maladie redoutable. Roux est alors reconnu comme un expert dans les sciences nouvelles qu'étaient la microbiologie médicale et l'immunologie. Pendant les quatre années qui suivent, Émile Roux est très impliqué dans la création de ce qui devait être l'Institut Pasteur.
En 1888, il publie avec Alexandre Yersin (1863-1943) le premier de ses travaux classiques sur l'origine de la diphtérie, due au bacille de Klebs-Loeffler, maladie alors très fréquente et mortelle, particulièrement chez les enfants. Année importante dans sa carrière, il accepte le poste de directeur des services, et entre au conseil de rédaction des Annales de l'Institut Pasteur. Dans les années suivantes, Roux se dépense sans compter dans un grand nombre de recherches sur la microbiologie et l'immunologie pratique du tétanos, de la tuberculose, de la syphilis et de la pneumonie.
En 1904, il est nommé directeur général de l'Institut Pasteur. Durant la Première Guerre mondiale, il est au Conseil d'hygiène de l'armée. Il est le président d'honneur du Congrès de chirurgie de 1922.
En 1916, il s'installe dans un petit appartement de l'hôpital Pasteur où il décède. ■
WikipediaPeintre, dessinateur, graveur et sculpteur français.
Figure majeure du XXe siècle, son influence sur l'art de la seconde partie de ce siècle est considérable par l'utilisation de la simplification, de la stylisation, de la synthèse et de la couleur comme seul sujet de la peinture, aussi bien pour les nombreux peintres figuratifs ou abstraits qui se réclameront de lui et de ses découvertes. Il fut le chef de file du fauvisme.
De Pablo Picasso, qui fut son ami et le considérait comme son grand rival, à Andy Warhol qui « voulait être Matisse », tous les peintres du XXe siècle ont été confrontés à la gloire et au génie de Matisse. ■
Wikipedia