Ephéméride
Thomas d'Aquin
28 janvier

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Né près de Naples en 1225, durant le « beau Moyen Âge », Thomas d'Aquin est éduqué au monastère du Mont-Cassin puis, malgré l'opposition de sa famille, revêt l'habit des Dominicains avant d'étudier la théologie à l'Université de Cologne sous l'autorité d'Albert le Grand puis de l'enseigner lui-même à l'Université de Paris. Massif, d'une énorme puissance de travail et d'un regard d'une extrême douceur, il s'attire de ses condisciples le sobriquet de « bœuf muet ». Mais la postérité conservera celui de « Docteur Angélique »...

Source Hérodote

9e jour du mois pluviôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du peuplier..

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8e jour du Verseau.

Journée mondiale

Journée mondiale de la protection des données

Prénoms du jour

Bonne fête aux Thomas et ses variantes : Tomas, Tomaso, Tomasz, etc.
Et aussi aux Charlemagne
Éphrem (en Orient) et ses dérivés : Efraim, Efrain, Efrayim, Efrem, Efrim, Efryn, Ephraem, Ephraim, Ephream, Ephrem, Ephrim, Ephrym, etc.
Gentile et ses dérivés : Gentilo, Gentilina, Gentilis, etc.
Joseph (fête locale, fête majeure le 19 mars) et ses dérivés : Jo, Job, Jos, José, Josemaria, Josépha, Josèphe, Joséphine, Josette, Josiane, Osip, etc.
Alwena et son dérivé breton : Alwenna
Juluan et son dérivé breton : Juluenn
Maunoir et son dérivé breton : Maner

Ils se prénomment aussi Thomas

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Événements

  • 1077 : L'empereur d'Allemagne à Canossa
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    L'expression « aller à Canossa » signifie que l'on se soumet aux injonctions de l'adversaire. Elle remonte au XIXe siècle, lorsque le chancelier allemand Bismarck, en conflit avec l'Église catholique, lança : « Nous n'irons pas à Canossa ! ».

    Le chancelier rappelait de la sorte une fameuse querelle entre le pape et l'empereur d'Allemagne qui se dénoua par une humiliation feinte de ce dernier...

  • 1798 : Réunion de Mulhouse à la France
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    Les bourgeois de Mulhouse votent la réunion de leur République à la France. La réunion devient effective le 1er mars sous le gouvernement du Directoire.

  • 1871 : Armistice franco-allemand
  • Le gouvernement provisoire de la France signe un armistice avec le roi de Prusse. Celui-ci a été proclamé empereur d'Allemagne une semaine plus tôt, dans la galerie des glaces de Versailles.

    La paix est conclue à Francfort le 10 mai suivant, mettant fin à la guerre franco-prussienne...

  • 1878 : Premier central téléphonique
  • Ce jour est inauguré le premier central téléphonique. Deux ans à peine après l'invention du téléphone par l'américain Graham Bell, le central est mis en place à New-Haven, dans le Connecticut. Les opératrices desservent 21 abonnés...

  • 1910 : Crue exceptionnelle à Paris
  • Une crue d'exception recouvre le centre de Paris et les bords de la Seine. Le débordement atteint un maximum de 8,62 mètres, du jamais vu dans la capitale. Les dégâts matériels sont très importants. Des milliers d'immeubles et de maisons sont inondés et 200 000 Parisiens sinistrés, mais l'on ne déplore pas de victimes à part un sapeur pompier emporté avec son embarcation...

  • 1924 : Alexandra David-Néel pénètre à Lhassa
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    Chanteuse lyrique, orientaliste, exploratrice, aventurière, anarchiste, féministe, écrivain, « jétsunema » (« dame-lama »)... Aucun substantif n'est suffisant pour définir Alexandra David-Néel, première Occidentale à pénétrer à Lhassa, au cœur du Tibet interdit, le 28 janvier 1924. Elle a 55 ans...

  • 1986 : Explosion de Challenger
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    La navette spatiale Challenger explose en plein vol. Avec sept morts, c'est la première tragédie de taille dans l'histoire de la conquête spatiale. C'est aussi un coup de frein brutal aux projets de la Nasa.

    Naissances

  • Sidonie-Gabrielle Colette
    Née en 1873 à Saint-Sauveur-en-Puisaye (Yonne) - Décédée le 3 août 1954 à Paris
  • tp-1747

    La jeune Colette lit très tôt les grands classiques et prend des leçons de français comme de style. Adolescente, Colette rencontre Henry Gauthier-Villars, séducteur compulsif surnommé « Willy », avec qui elle se marie le 15 mai 1893 à Châtillon-sur-Loing. Il introduit Colette dans les cercles littéraires et musicaux de la capitale où la jeune femme fait sensation avec l'accent rocailleux de sa Bourgogne natale. Vite saisi par les dons d'écriture de sa jeune épouse, Willy l'utilise elle aussi comme nègre. Cela donne Claudine à l'école, bientôt suivi d'une série de Claudine (La Maison de Claudine, Claudine à Paris, Claudine en ménage, etc.), qui sont donc publiés sous le nom du seul Willy.

    En 1905, elle publie le premier livre sous son nom de Colette Willy, Dialogues de bêtes. Elle commence alors une carrière au music-hall (1906-1912), où elle présente des pantomimes orientales dans des tenues très légères puis se produit au théâtre Marigny, au Moulin Rouge, au Bataclan ou en province. Ce sont des années de scandale et de libération morale : elle divorce de Willy en 1906. Elle publie des ouvrages évoquant ces années, comme La Vagabonde, L'Envers du music-hall ou En tournée.

    Après son divorce, Colette fait la connaissance de Henry de Jouvenel, politicien et journaliste, qu'elle épouse en 1912 et qui l'engage à donner quelques billets et reportages au journal le Matin, dont il est le rédacteur en chef. En juin 1919, Colette, directrice littéraire du journal Le Matin, contacte Léopold Marchand, figure marquante du théâtre entre les deux guerres, pour contribuer à une nouvelle rubrique dénommée Mille et un Matins.

    Mélomane avertie, Colette collabore avec Maurice Ravel entre 1919 et 1925 pour la fantaisie lyrique l'Enfant et les Sortilèges. Colette fréquente assidûment la Côte d'Azur. À Saint-Tropez (auquel elle consacre de nombreux essais ou romans comme La Naissance du jour, Bella Vista, Prisons et paradis ou Journal à rebours), qu'elle quitte en 1938 en se plaignant de l'affluence trop importante de touristes.

    Pendant l'Occupation, Colette avec Maurice Goudeket (qu'elle sauva de la Gestapo) passe toute la durée de la guerre dans son appartement du Palais-Royal. Immobilisée dans sa « solitude en hauteur » dans son « lit-radeau » par une arthrite de la hanche, elle continue d'écrire à partir des fenêtres, véritables portes ouvertes sur le monde.

    En 1945, Colette est élue à l'unanimité à l'Académie Goncourt, dont elle devient présidente en 1949. Ayant vite compris que la célébrité passe par la maîtrise de son image, elle devient l'écrivaine la plus photographiée du XXe siècle. Les Œuvres Complètes de Colette sont publiées en quinze volumes par la maison d'édition Le Fleuron. En 1952 elle interprète son propre personnage dans le documentaire que lui consacre Yannick Bellon intitulé simplement Colette. En 1953, elle est élevée à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur. ■

    Wikipedia
  • Nicolas Sarkozy
    Né en 28 janvier 1955 à Paris
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    Nicolas Sarkozy, élu président de la République française le 6 mai 2007, est le deuxième enfant de Paul Sarkozy de Nagy-Bocsa, aristocrate hongrois exilé en France et devenu publicitaire, et d'Andrée Mallah, étudiante en droit, plus tard avocate. Le couple se sépare en 1959 après avoir eu trois enfants, l'aÏné étant Guillaume et le benjamin François. ■

    Décès

  • Charlemagne
    Né le 2 avril 742 - Décédé en 814 à Aix-la-Chapelle (Empire d'Occident)
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    Charles 1er et son frère Carloman succèdent à leur père Pépin le Bref à la tête du « Royaume des Francs » qui s'étend de part et d'autre du Rhin. Après la mort en 771 de Carloman, Charles entame une ascension qui lui vaudra le surnom glorieux de Charlemagne (du latin Carolus Magnus, Charles le Grand).

    Le jeune roi est un barbare illettré qui ne parle que le francique, la langue des Francs. Intelligent et énergique, il n'a de cesse de s'instruire. Il apprend le latin auprès des meilleurs clercs de son temps, dont le plus connu est le moine anglais Alcuin. Ce moine sera à l'origine de la « renaissance carolingienne » et du retour en force du latin dans la culture occidentale. ■

  • Henri VIII Tudor
    Né le 28 juin 1491 à Greenwich (Angleterre) - Décédé en 1547 à Westminster (Angleterre)
  • tp-gb1935

    Henri VIII monte sur le trône d'Angleterre à 17 ans, le 22 avril 1509. Il succède à son père Henri VII, fondateur de la dynastie des Tudor, en lieu et place de son frère aîné Arthur, mort prématurément.

    Pour des motifs conjugaux d'une grande légèreté, le roi, qui jouit d'un pouvoir quasiment absolu, va provoquer une rupture religieuse avec Rome et un schisme sanglant en faisant voter par le Parlement l'Acte de suprématie qui fonde l'Église anglicane. Il est encouragé en cela par ses conseillers Thomas Wolsey, Thomas Cranmer et Thomas Cromwell.

    Au total, le roi va se marier successivement avec Catherine d'Aragon, Anne Boleyn, Jeanne (ou Jane) Seymour, Anne de Clèves, Catherine Howard et Catherine Parr. ■

  • Pierre Séguier logo_af.gif
    Né le 28 mai 1588 à Paris - Décédé en 1672 à Paris
  • Pierre Séguier appartient à une grande famille de magistrats. Il acquiert d'abord la charge de « président à mortier » (magistrat principal) au Parlement de Paris. Il est nommé garde des Sceaux par Louis XIII en 1633, puis chancelier de France en 1635. Résolument fidèle à la monarchie, il se ménage une longue carrière à travers les vicissitudes de la Cour, même s'il lui arrive de s'opposer à Richelieu. Il participe à la création de l'Académie française et c'est chez lui que se tiennent ses premières réunions. Lui-même sera élu en 1635 au fauteuil n° 1 et protecteur après la mort de Richelieu. ■

  • Henri de La Rochejaquelein
    Né le 30 août 1772 à Châtillon-sur-Sèvre - Décédé en 1794
  • En mars 1793, les paysans vendéens se soulèvent contre la Convention parisienne, par haine de la République et de la conscription. Ils s'en vont quérir d'anciens officiers nobles pour les mener au combat.

    Parmi ceux-ci, le jeune Henri du Vergier, comte de la Rochejaquelein (20 ans). Ce sous-lieutenant de cavalerie, issu d'une famille de haute noblesse, avertit ceux qui viennent le solliciter : « Allons chercher l'ennemi : si je recule, tuez-moi ; si j'avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ». ■

  • Maxime Weygand logo_af.gif
    Né le 21 janvier 1867 à Bruxelles (Belgique) - Décédé en 1965 à Paris
  • Né de parents inconnus, Maxime Weygand devient le collaborateur de Ferdinand Foch pendant la Grande Guerre. Il prend une part décisive à l'offensive finale de juillet 1918. À la suite de l'offensive allemande de mai 1940, il est rappelé de sa retraite et nommé chef d'état-major général et commandant en chef. Il prend acte alors de la défaite et convainc le gouvernement de conclure un armistice (cela lui vaudra d'être jugé après la guerre)...

    Élu à l'Académie Française en 1931 au fauteuil n° 35. ■

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