Ephéméride
Pascal
17 mai

Berger pyrénéen du XIIe siècle, illettré et gauche, Pascal Baylon arrive, grâce à son obstination, à entrer dans un couvent de Valence (Espagne).

Franciscain à 24 ans, il se signale par son humilité. Il refuse l'offre d'accéder à la prêtrise et s'en tient à un emploi de portier...

Source Hérodote

28e jour du mois de Floréal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la buglosse. tp-0147pre

27e jour du Taureau.

Dictons du jour

Tonnerre de Saint-Pascal, sans grêle, ce n'est pas un mal.

Journée internationale

Journée internationale contre l'homophobie

Journée Journée Mondiale

Journée Mondiale des Télécommunications

Fête Nationale de Norvége

À Eidsvoll, en Norvège, une Assemblée de notables proclame l'indépendance du pays, précédemment uni au Danemark, et vote une Constitution sur le modèle des Constitutions américaine et française. Elle institue une Assemblée législative, le Storting, et donne la couronne à l'ancien vice-roi danois, le prince Christian-Frédéric.

L'émancipation de la Norvège, après quatre siècles d'appartenance au royaume du Danemark, est une conséquence des guerres napoléoniennes...

Prénoms du jour

Bonne fête aux Pascal et ses formes féminines Pascale et Pascaline.
Et aussi aux Restitute
Tudon et ses dérivés bretons : Tudona, Tugdon, Tugdonie, etc.

Il se prénomme aussi Pascal

Événements

  • 1050 : Guido d'Arezzo nous lègue sa notation musicale
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    Ce jour s'éteint à Santa Croce d'Avellano un moine du nom de Guido (Guy), à l'âge d'environ 60 ans.

    Ce moine bénédictin s'était fait connaître à la cathédrale d'Arezzo, entre Sienne et Florence, comme professeur de musique. Il est l'inventeur de la notation musicale encore en vigueur...

  • 1642 : Naissance de Montréal
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    La future métropole du Québec est née sous le nom de Ville-Marie, à l'initiative du gentilhomme Paul de Chomedey de Maisonneuve et de l'infirmière Jeanne Mance...

  • 1792 : Naissance de la bourse de Wall Street
  • À New York, au numéro 68 de la rue du mur (Wall Street), près de l'ancien mur d'enceinte des Hollandais, 24 agents de change signent la convention du Buttonwood tree, du nom du platane sous lequel ils ont pris l'habitude de se réunir.

    Par cette convention, ils décident d'appliquer un taux de commission unique sur toutes leurs ventes de titres. C'est la naissance du New York Stock Exchange (N.Y.S.E.), la Bourse des valeurs de New York, surnommé Wall Street depuis 1863...

  • 1814 : La Norvège proclame son indépendance
  • À Eidsvoll, en Norvège, une Assemblée de notables vote une Constitution, proclame l'indépendance du pays, précédemment uni au Danemark, et donne la couronne à l'ancien vice-roi danois, le prince Christian-Frédéric.

    Les Norvégiens ont fait de ce jour leur fête nationale...

  • 1944 : Bataille du Mont Cassin
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    À la bataille du Mont Cassin, entre Naples et Rome, les Marocains du général Juin brisent la résistance des armées allemandes et permettent aux Alliés de poursuivre leur progression en Italie. C'est le principal fait de gloire de la France Libre pendant la Seconde Guerre mondiale...

  • 1954 : Ségrégation inconstitutionnelle
  • La ségrégation à l'école est déclarée inconstitutionnelle aux États-Unis. La Cour Suprême des États-Unis donne tort à ceux qui justifient la ségrégation scolaire au nom de l'axiome : « séparés mais égaux ». C'est l'amorce d'une complète intégration des Noirs dans la société américaine...

    Naissances

  • Octave Terrillon
    Né en 1844 à Oigny-sur-Seine - Décédé en décembre 1895
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    Chirurgien des hôpitaux de Paris. Professeur de la Faculté de médecine. Fera un cours de pathologie externe. Collaborateur de Terrier. Publiera en 1889 "Leçons de clinique chirurgicale à la Salpêtrière" (cote : 45953) et de nombreux articles. ■

  • Erik Satie
    Né en 1866 à Honfleur - Décédé le 1er juillet 1925 à Paris.
  • Compositeur et pianiste.

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    Il a passé sa jeunesse entre la Normandie et Paris. En 1870, la famille Satie quitte Honfleur pour Paris où le père a obtenu un poste de traducteur. En 1879, il entre au Conservatoire de musique. Jugé sans talent par ses professeurs, il est renvoyé après deux ans et demi de cours avant d'être réadmis, fin 1885. C'est durant cette période qu'il composera sa première pièce pour piano connue, Allegro (1884).

    En 1887, il s'installe à Montmartre et compose ses quatre Ogives pour piano. Il développera aussi très vite son propre style d'annotations sur la manière d'interpréter ses œuvres.

    À cette époque commence une longue amitié avec plusieurs poètes, comme Stéphane Mallarmé, Paul Verlaine. Il fait éditer ses premières compositions par son père. En 1888, il compose ses trois Gymnopédies pour piano. En 1890, il fait la connaissance de Claude Debussy. En 1893, Satie commence une relation amoureuse avec l'artiste peintre Suzanne Valadon. La même année, il fait la connaissance de Maurice Ravel.

    En 1915, il fait la connaissance de Jean Cocteau avec qui il commencera à travailler à partir de 1916, notamment sur le ballet Parade. Leur collaboration fut fructueuse. Tous deux seront les pères spirituels du Groupe des Six, créé en 1920, composé de Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud, Francis Poulenc et Germaine Tailleferre.

    En 1919, il est en contact avec Tristan Tzara qui lui fait connaître d'autres dadaïstes comme Francis Picabia, André Derain, Marcel Duchamp, Man Ray avec lequel ils fabriqueront son premier ready-made dès leur première rencontre. ■

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  • Jean Gabin
    Né en 1904 à Paris (9e arr.) - Décédé le 15 novembre 1976 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine)
  • Jean-Alexis-Gabin Moncorgé dit Jean Gabin, est un acteur français

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    Bien qu'ayant commencé sa carrière comme chanteur de revue et d'opérette, c'est à l'écran qu'il va s'imposer, devenant une figure incontournable du cinéma français. « Gueule d'amour » tournant avec les réalisateurs importants de l'entre-deux-guerres comme Julien Duvivier ou Jean Renoir, il devient après la guerre (où il s'est engagé comme marin, puis chef de char au sein du régiment blindé des fusiliers-marins des Forces françaises libres) un « pacha » au physique imposant et au regard sombre incarnant la plupart du temps des rôles de truands ou de policiers, toujours avec la même droiture, dans des films bien souvent dialogués par Michel Audiard.

    Sa filmographie, dénombrant 95 films, compte un nombre important de classiques, parmi lesquels Gueule d'amour, La Bête humaine, Pépé le Moko, Le Quai des brumes, La Grande Illusion, Touchez pas au grisbi, Un singe en hiver, Le Pacha ou La Traversée de Paris. Il tourne avec la plupart des grands acteurs du cinéma français de l'époque dont certains, comme Lino Ventura, Bernard Blier, Jean-Paul Belmondo ou Alain Delon, sont ses amis. Acteur populaire, il a attiré 84 millions de spectateurs dans les salles au cours de sa carrière.

    Sa vie sentimentale est souvent liée à son métier : il a des liaisons connues avec les actrices Mireille Balin, Michèle Morgan et Marlène Dietrich, est l'époux de l'actrice Gaby Basset, de la meneuse de revue Jeanne Mauchain puis enfin d'un ancien mannequin, Dominique Fournier (1918-2002), sa compagne jusqu'à sa mort. ■

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    Décès

  • Sandro Botticelli
    Né le 1 mars 1444 à Florence (Italie) - Décédé en 1510 à Florence (Italie)
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    Sandro Botticelli, illustre peintre du Quattrocento (le XVe siècle italien) est né sous le nom d'Alessandro Filipepi, dans la famille d'un tanneur. Comme l'un de ses frères, rondouillard, avait été surnommé Botticelli, qui signifie petit tonneau, le sobriquet fit le tour de la famille et fut accolé au futur peintre, élève de Filippo Lippi... ■

  • Charles Maurice de Talleyrand
    Né le 13 février 1754 à Paris - Décédé en 1838 à Paris
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    Plein d'esprit et de raffinement, amoureux des plaisirs et du beau sexe, le prince Charles Maurice de Talleyrand-Périgord est aussi un homme absolument cynique et corrompu. Au demeurant le meilleur diplomate qu'ait jamais eu la France !

    Évêque d'Autun en 1788 puis député aux états généraux, il propose à l'Assemblée nationale constituante de nationaliser les biens du clergé.

    Sous l'Empire, Talleyrand devient grand chambellan et prince de Bénévent. Lors du congrès d'Erfurt, à l'automne 1808, il persuade le tsar de tenir tête à l'empereur et de ménager l'Autriche. En 1814, à Paris, il le convainc de restaurer les Bourbons sur le trône. Lui-même devient chef du gouvernement provisoire puis reprend la diplomatie comme ministre des Affaires étrangères... ■

  • René Caillié
    Né le 19 novembre 1799 à Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres) - Décédé en 1838 à La Gripperie-Saint-Symphorien (Charente-Maritime)
  • Explorateur, connu comme le premier Occidental à revenir de la ville de Tombouctou, au Mali.

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    Il est un homme du peuple, fils d'un ouvrier-boulanger. À onze ans, il devient orphelin : sa mère meurt en 1811. Fasciné par la lecture de Robinson Crusoé de Daniel Defoe, il quitte Mauzé à l'âge de dix-sept ans, à pied, pour Rochefort.

    Désirant parcourir des terres inconnues, il quitte la France en 1816, mais ne réalise son rêve que onze ans plus tard. Il connaît d'abord deux échecs, doit revenir en France. Enfin, il se rend chez les Maures braknas, dans l'actuelle Mauritanie, d'août 1824 à mai 1825, pour apprendre la langue arabe et la religion musulmane. Il s'invente une nouvelle identité de musulman, qu'il endossera durant son voyage pour éviter de se faire tuer. Il décide de partir, seul, par ses propres moyens, sans aide financière, sans escorte militaire, se faisant passer pour un humble lettré musulman. Parti de Boké en Guinée, le 19 avril 1827, il est ensuite retenu cinq mois à Tiemé dans l'actuelle Côte d'Ivoire. Enfin, il atteint le 20 avril 1828, Tombouctou, il est déçu de trouver une cité tombant quelque peu en ruines, c'est finalement Fès qu'il qualifie de « la ville la plus belle qu'il ait vue en Afrique ».

    Son retour en France en 1830, à travers le désert du Sahara puis le Maroc, est un véritable calvaire. Il publie en 1830 son Journal d'un voyage à Temboctou et à Jenné, dans l'Afrique centrale, précédé d'observations faites chez les Maures Braknas, les Nalous et autres peuples. Les Anglais ont contesté la véracité de ses écrits et de son voyage. Les attaques de ses détracteurs lui sont très pénibles.

    Si ce dernier écrit à son arrivée en France « Ceux qui ont été longtemps absents de leur pays, et qui ont pu craindre de ne jamais y rentrer, ceux-là peuvent se faire une idée de ce que j'éprouvai en revoyant cette chère patrie ! », une fois que le public l'a oublié, il semble s'ennuyer vivant sur son domaine de La Baderre sur la commune de Champagne dont il est devenu le maire. Il rêve de partir une nouvelle fois en Afrique. ■

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  • Jean Dagnaux
    Né le 28 novembre 1891 à Montbéliard (Doubs) - Décédé en 1940 à la Vallée-au-Blé (Aisne)
  • As de l'aviation, surnommé « l'as à la jambe de bois ».

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    Breveté observateur en juin 1915, il vole sur un avion Maurice Farman dans l'escadrille 63. Le 6 février 1916, son avion est criblé de balles. Dagnaux doit être amputé d'une jambe, mais il décide de continuer à voler. Il rejoint l'escadrille C11 en mai 1917, puis l'escadrille 12 sur Breguet 14. Il passe son brevet de pilote le 2 septembre 1918. Fait Chevalier de la Légion d'honneur, il reçoit en outre la croix de guerre avec 8 palmes et 5 étoiles à l'armistice de 1918.

    En 1919, il réalise un raid vers Le Caire, puis en 1920 vers Tombouctou. Il fonde en 1928 une compagnie transafricaine, la Régie Air Afrique, ouvrant de nombreuses routes aériennes (première liaison aérienne France-Madagascar en 1927).

    Engagé comme commandant en 1939, il est promu lieutenant-colonel de la 34e escadre de bombardement. Le 17 mai 1940, il part en mission de reconnaissance. Son avion est abattu par la flak au-dessus de l'Aisne et s'écrase dans le village de la Vallée-au-blé. ■

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  • Félix Éboué
    Né le 26 décembre 1884 à Cayenne, Guyane (France) - Décédé en 1944 à Le Caire (Égypte)
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    Petit-fils d'esclave, Félix Éboué devient administrateur colonial. Il est nommé gouverneur de la Guadeloupe par le gouvernement du Front populaire. C'est le premier Noir dans cette fonction.

    En 1938, il se voit proposer le gouvernement du Tchad par le ministre des Colonies Georges Mandel. Arrive la guerre. Le 16 juillet 1940, comme tous les gouverneurs coloniaux, Félix Éboué reçoit de Londres un télégramme du général de Gaulle lui demandant de rompre avec le gouvernement de Vichy et de rallier la France Libre. Il est le seul à annoncer son ralliement le 26 août 1940. Grâce à lui, le Tchad devient la première terre française « libre ».

    Félix Éboué contribue de la sorte à légitimer l'entreprise gaullienne en dépit des réticences de ses propres subordonnés et des officiers présents au Tchad. En dépit aussi de ce que ses fils sont prisonniers en Allemagne et sa fille en France, au pensionnat des demoiselles de la Légion d'Honneur, à la merci du gouvernement de Vichy... ■