Ephéméride
Samson
28 juillet

Samson, dont le nom vient d'un personnage biblique amoureux de la traîtresse Dalila, était un honorable abbé du pays de Galles. Il contribua à évangéliser l'Irlande au VIe siècle de s'établir en Armorique (Bretagne) et de fonder un monastère autour duquel se développera la ville de Dol-de-Bretagne.

Samson est mort en 565, aux pires temps de l'époque mérovingienne. Ses reliques sont conservées dans la cathédrale de Dol et il figure parmi les sept saints fondateurs de la Bretagne chrétienne.

Source Hérodote

10e jour du mois de Thermidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'arrosoir.

tp-0156pre

6e jour du Lion.

Dictons du jour

Si le jour de la Saint-Samson, le pinçon boit au buisson, l'amour peut chanter sa chanson, le vin sera bon.

Journée mondiale

Journée mondiale contre l'hépatite

Prénoms du jour

onne fête aux Samson et ses dérivés : Samzun, Sanson, Sansoun, Simson, etc.
Et aussi aux Heneg et son dérivé breton : Henan.
Nazaire et son dérivé : Nazer.

Historique Philatélique

  • 1906 : émission de la Semeuse 10c rouge fond plein sans sol, inscriptions maigres
  • tp-135

    Ce timbre appartient à la famille plus générale des types Semeuses destinés aux envois postaux, dessinés par Oscar Roty : le motif représente une allégorie agraire, une femme appelée « La Semeuse », qui séme du grain à contre-vent. Cette allégorie était utilisée sur le revers des piéces de monnaies en argent françaises depuis 1897 (50 centimes, 1 et 2 francs) et sur le type Semeuse lignée dés 1903.

    On qualifie cette Semeuse de « camée », et parfois d'« à fond plein » du fait que le motif de la Semeuse apparaît sur un fond uni (et non plus ligné), comme sur un camée.

    La gravure du poinçon était censée être exécutée par Louis-Eugéne Mouchon, mais celui-ci est remercié avant la finalisation de la version de 1907 et remplacé par Jean-Baptiste Lhomme : cependant, les mentions « O. Roty » et « L. Mouchon » restérent imprimées au bas du timbre, sous le motif. Par la suite, la gravure est assurée, entre autres, par François Guillemain.

    Événements

  • 1402 : Tamerlan bat le sultan Bajazet à Angora
  • Le conquérant turc Tamerlan remporte une victoire totale sur le sultan Bajazet 1er, à Angora (aujourd'hui Ankara)...

  • 1488 : Bataille de Saint-Aubin-du-Cormier
  • Le duc François II de Bretagne et les féodaux français en guerre contre la régente Anne de Beaujeu sont battus à Saint Aubin-du-Cormier par les troupes royales commandées par La Trémoille. C'est la fin de la « Guerre folle ».

  • 1755 : Le Grand Dérangement des Acadiens
  • tp-ca0154

    Le lieutenant-gouverneur de Nouvelle-écosse Charles Lawrence décide de déporter hors de sa colonie plusieurs milliers de paysans français.

    Au siècle précédent, ces derniers s'étaient installés à la pointe orientale du Canada, sur une péninsule appelée Acadie. Elle avait été ensuite cédée à l'Angleterre en 1713, dans le cadre des traités d'Utrecht, et rebaptisée Nova Scotia ou Nouvelle-écosse.

    Les cajuns de Louisiane comptent parmi les descendants de ces malheureux Acadiens...

  • 1794 : Exécution de Robespierre
  • Le 10 thermidor an II, Maximilien Robespierre monte à l'échafaud. Saint-Just, Couthon et Robespierre jeune, son frère, partagent son sort...

  • 1835 : Attentat de Fieschi
  • Le conspirateur républicain Giuseppe Fieschi tente d'assassiner le roi Louis-Philippe 1er alors qu'il se rend à la Bastille pour commémorer la révolution des Trois Glorieuses (1830).

    Sa machine infernale n'atteint pas le roi mais fait 18 morts dans le cortège royal, dont le maréchal Mortier. Le roi promulgue peu après les lois de septembre ou « lois scélérates » sur les actes de rébellion et la liberté de la presse. La « monarchie de Juillet » évolue vers l'autoritarisme et l'impopularité...

  • 1915 : Les marines débarquent à Port-au-Prince
  • tp-ht0661pa

    Les troupes américaines débarquent à Haïti pour officiellement y restaurer la stabilité et la sécurité. Elles vont y rester pendant près de vingt ans, jusqu'au 21 août 1934.

    Le rétablissement de l'ordre par les marines ne vas pas sans mal ni brutalités. Il se heurte en particulier à la résistance des « cacos » d'un certain Charlemagne Péralte...

    Naissances

  • Laurent Bonnevay
    Né en 1870 à Saint-Didier-au-Mont-d'Or - Décédé le 28 mai 1957 à Lyon
  • tp-4710

    Avocat et homme politique français centriste de la Troisième République.

    Appartenant à la droite républicaine, il se distingua au cours de sa carrière de député par ses constantes préoccupations sociales. Il fut notamment le père de la première loi sur le logement social en 1912 : la Loi Bonnevay du 23 décembre 1912 crée des offices publics d´H.B.M. (habitations à bon marché) financés par les municipalités.

    Il crée le 12 avril 1920 l´Office public d'H.B.M. (habitations à bon marché) du département du Rhône : construit en 1924, ses 107 premiers habitats sociaux à Tarare. Avant 1939, Il a livré plus de 1 500 logements à Lyon, dans la périphérie, ainsi qu´à Villefranche-sur-Saône. Aujourd'hui, l'OPAC du Rhône loge plus de 110 000 locataires.

    Président de la commission d'enquête sur le 6 février 1934, il fut unanimement loué pour son impartialité, mais subit les foudres des ligues d'extrême droite, directement incriminées dans les conclusions du rapport d'enquête.

    Il fut l'un des rares députés à s'opposer aux accords de Munich en 1938. Il fit partie des 80 parlementaires qui refusèrent en 1940 de voter les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. ■

    Wikipedia

    Décès

  • Maximilien Robespierre
    Né le 6 mai 1758 à Arras - Décédé en 1794 à Paris
  • tp-871

    Maximilien de Robespierre, avocat à Arras, est élu député aux états généraux en 1789. Il donne toute s»a mesure au club des Jacobins, haut lieu de l'agitation révolutionnaire. Ses discours séduisent les sans-culottes. Son détachement des plaisirs terrestres refroidit les opposants et lui vaut le qualificatif d'« incorruptible défenseur du peuple  ». ■

    En 1794, peu après son entrée au Comité de Salut Public (le gouvernement révolutionnaire), il en appelle à la Terreur pour sauver la Révolution : « La terreur n'est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible ; elle est donc une émanation de la vertu ; elle est moins un principe particulier qu'une conséquence du principe général de la démocratie, appliqué aux plus pressants besoins de la patrie ».

    Gagnés par la lassitude et la peur, rassurés par les victoires des armées françaises sur le front, les députés finissent par s'insurger et décrètent son arrestation et celle de ses proches le 9 thermidor An II (27 juillet 1794). L'« Incorruptible » est exécuté le lendemain. La Terreur est finie et la Révolution proche de sa fin. ■

  • Louis Antoine Saint-Just
    Né le 25 août 1767 à Decize - Décédé en 1794 à Paris
  • tp-2703

    Fils d'un capitaine bourguignon, Louis Antoine Saint-Just étudie et écrit des vers quand la Bastille est prise. S'enthousiasmant pour la Révolution et pour Robespierre, il doit attendre la chute de la monarchie pour être élu député de l'Aisne. Il lui reste alors moins de deux ans à vivre. ■

  • Gaspard Monge, comte de Péluse
    Né en 1746 à Beaune - Décédé le 28 juillet 1818 à Paris
  • tp-0948

    Fils d'un marchand-forain haut-savoyard qui devint bâtonnier de la confrérie des merciers, il fait ses études chez les oratoriens. Mathématicien, spécialiste des géométries infinitésimale, analytique et descriptive. Il participa également au développement de la théorie des équations aux dérivées partielles. Il réalisa la synthèse de l'eau sans avoir connaissance des travaux de Cavendish et de Lavoisier. Il étudia la dilatation et la liquéfaction des gaz.

    Il est invité par Turgot à enseigner à Paris. Adepte de la Révolution, il fut ministre de la Marine.

    Il participa à la création de l'école Normale où il enseigna en 1795, et de l'école Polytechnique. ■

  • Jules Guesde
    Né le 11 novembre 1845 à Paris - Décédé en 1922 à Saint-Mandé
  • tp-1113

    Journaliste sous le Second Empire, Jules Guesde manifeste des sympathies pour la Commune. Exilé quelque temps, il découvre les théories de Karl Marx et les introduit en France. En 1879, il fonde le Parti ouvrier français, qui se veut marxiste, révolutionnaire et collectiviste. Il est élu plus tard député à Roubaix et Lille. à partir de 1905, au sein du mouvement socialiste, le courant marxiste orthodoxe de Jules Guesde entre en conflit avec le courant humaniste de Jean Jaurès. Après l'assassinat de ce dernier, en 1914, Jules Guesde se rallie à l'Union sacrée contre l'Allemagne.

    Dans Le Cri du Peuple du 10 février 1886, le socialiste révolutionnaire Jules Guesde publie un article intitulé « Meurent les ouvriers français ». On peut y lire cette profession de foi : « Ils sont 800 000 ouvriers étrangers qui, travaillant à tout prix, font outrageusement baisser les salaires, quand ils ne les suppriment pas complètement pour nos ouvriers expulsés des usines ». ■