Ephéméride
Lydie
03 août

Habitant la Macédoine, elle est la première chrétienne d'Europe. C'est à Paul que revient le mérite de l'avoir convertie. Elle est la patronne des teinturiers.

Source Hérodote

16e jour du mois de Thermidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la guimauve.

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12e jour du Lion.

Dicton du jour

Il faut cueillir les choux, L'un des trois premiers jours d'août

Journée mondiale

Journée Mondiale du Capoeiriste

Prénoms du jour

Bonne fête aux Lydie, et ses dérivés : Lidia, Lidie, Lidija, Lyda, Lydia, Lydian, Lydiane, etc.
Et aussi aux Salomé, pour les églises d'Orient, et ses dérivés : Loma, Lomée, Loménie, Salomée, etc.
Nicodème
Pergad et ses dérivés bretons : Bergat, Pergat, Pergobat.

Événements

  • 1108 : Sacre de Louis VI le Gros
  • Quatre jours après la mort de Philippe 1er, son fils et successeur est sacré à Orléans par l'archevêque de Sens. Il est le premier des Capétiens à se prénommer Louis mais il se fait appeler Louis VI pour signifier que sa dynastie s'inscrit dans la continuité des Carolingiens antérieurs (les descendants de Charlemagne parmi lesquels cinq Louis). Il sera surnommé Louis VI Le Gros.

    Il pacifia son domaine d'Île-de-France en éliminant les seigneurs pillards, s'entoura de conseillers ecclésiastiques (Suger, etc.) et sur le peuple. Il mit le domaine royal en valeur, y attirant les paysans par l'octroi de chartes. Il tenta de prendre la Normandie au roi d'Angleterre, mais fut vaincu et fit la paix (1119)...

  • 1347 : Capitulation de Calais
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    Après un siège de onze mois, la ville de Calais capitule devant les troupes anglaises.

    Le roi Édouard III Plantagenêt, dont la patience a été épuisée par le siège, s'apprête à passer la population au fil de l'épée. Puis il se ravise et prétend n'exécuter que six otages. Ces « bourgeois de Calais » (Eustache de Saint-Pierre, Jean d'Aire, Pierre et Jacques de Wissant, Jean de Fiennes et Andrieu d'Ardes) seront finalement épargnés suite à l'intervention de la reine Philippa de Hainaut...

  • 1492 : Christophe Colomb largue les amarres
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    Christophe Colomb quitte Palos de Moguer, le port de Séville, dans l'espoir de rejoindre la Chine et l'Asie des épices...

  • 1529 : Traité de Cambrai et « paix des Dames »
  • Ainsi surnommée parce qu'elle a été négociée par Louise de Savoie, mère du roi de France François 1er, et Marguerite d'Autriche, tante de l'empereur Charles Quint, qui administre les Pays-Bas en son nom.

    Trois ans plus tôt, le 22 mai 1526, après sa défaite de Pavie, François 1er avait formé avec la République de Venise et le Saint-Siège la Ligue de Cognac. Cette nouvelle guerre d'Italie avait abouti à de nouveaux échecs et s'était signalée par le sac de Rome.

    Menacé par une offensive à revers du sultan ottoman Soliman le Magnifique, l'empereur choisit de négocier. Il rend au roi de France ses fils gardés en otage depuis le traité de Madrid...

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  • 1914 : Berlin déclare la guerre à la France
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    L'Allemagne de Guillaume II, déjà en guerre depuis deux jours avec la Russie, déclare la guerre à la France et à la Serbie. Elle envahit dès le lendemain la Belgique en vertu du plan Schlieffen. La Grande-Bretagne, à son tour, déclare le lendemain la guerre à l'Allemagne au motif que celle-ci a violé la neutralité de la Belgique. C'est le début de la Grande Guerre.

    Joffre, commandant en chef des armées du Nord et du Nord-Est minimisa la menace de l'aile droite de l'armée allemande et perdit la bataille des frontières (14-24 août 1914). Après une consultation déterminante avec Gallieni (gouverneur de Paris), et avec son appui, il contre-attaqua et remporta la première bataille de la Marne (5-12 septembre 1914)...

  • 1941 : Mgr von Galen dénonce le massacre des innocents
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    Monseigneur von Galen, évêque de Munster, dénonce en chaire le meurtre organisé des handicapés par les nazis au nom de l'eugénisme (nom de code de l'opération : « Aktion T4 »). C'est la première fois qu'une personnalité allemande s'en prend publiquement à la politique de Hitler. Le fait est d'autant plus remarquable qu'il survient quelques semaines après l'entrée en guerre de l'Allemagne contre l'URSS...

    Naissances

  • Étienne Dolet
    Né en 1509 à Orléans (Loiret) - Décédé en 1546 à Paris
  • Écrivain, poète, imprimeur, humaniste et philologue.

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    Une tradition douteuse fait de lui le fils illégitime de François Ier, mais il est certain qu'il est issu d'une famille de haut rang. Il vit à Orléans jusqu'à l'âge de douze ans, puis part en 1521 pour Paris où il étudie pendant cinq ans.

    En 1526, il se rend à Padoue. Secrétaire de l'ambassadeur de France à la République de Venise. À son retour en France, il étudie le droit et la jurisprudence à l'université de Toulouse, mais il est impliqué, par son humeur turbulente, dans de violentes disputes entre groupes d'étudiants.

    En 1535, il participe aux listes contre Érasme dans l'affaire de la controverse sur Cicéron et publie le Dialogus de imitatione Ciceroniana, suivi des deux volumes du Commentariorum linguae Latinae. Cet ouvrage est dédié à François Ier, qui lui accorde pour dix ans le privilège d'imprimer tout ouvrage en latin, grec, italien ou français, de sa plume ou sous sa supervision.

    Il édite Galien, Rabelais, Marot. Il n'ignore pas les dangers auxquels il s'expose. Avant que son autorisation d'imprimer n'expire, il s'attire à Lyon de nouvelles difficultés par son caractère satirique et par la publication d'ouvrages entachés d'hérésie. Son travail est interrompu par ses ennemis qui le font emprisonner en 1542 sous l'accusation d'athéisme.

    Après un premier séjour en prison de quinze mois, il est relâché grâce à l'intervention de l'évêque de Tulle. Emprisonné une seconde fois en 1544, il s'échappe par ses propres moyens et se réfugie dans le Piémont. Il revient imprudemment en France et il est à nouveau arrêté et jugé athée évadé par la faculté de théologie de la Sorbonne.

    François Ier, qui l'avait d'abord protégé, l'ayant abandonné, il est amené de Lyon à Paris pour y subir le supplice. Il est étranglé puis brûlé avec ses livres sur la place Maubert. Cette place est réservée aux bûchers des imprimeurs.

    Son crime était, selon les uns, d'avoir professé le matérialisme et l'athéisme, selon les autres, de s'être montré favorable aux opinions de Martin Luther. ■

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  • Ladislas Ignace de Bercheny de Szekes, comte de Bercheny
    Né le 3 août 1689 à Eperjes (Hongrie) - Décédé le 9 janvier 1778 à Luzancy (Seine & Marne)
  • Maréchal de France.

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    À 19 ans, il est capitaine dans la Compagnie de Nobles, garde assurant la protection rapprochée de François II Rék&ocute;czi pendant la guerre d'indépendance contre l'Empire autrichien. Il s'est distingué dans la bataille de Trencsén en sauvant la vie du prince blessé.

    Immigré en France en 1712, âgé de 23 ans, Ladislas de Bercheny fait preuve de qualités militaires exceptionnelles et ne tarde pas à gagner la faveur de Louis XV qui le maintient dans son grade de capitaine obtenu en Hongrie, le verse dans le corps des cavaliers mousquetaires. Le 31 décembre 1712, il est nommé lieutenant-colonel au régiment de Rattky-Houssards et s'y distingue dans le Palatinat.

    En 1720, il sollicite de Louis XV l'autorisation de lever un régiment de cavalerie hussards parmi les émigrés hongrois installés à Constantinople. Les hussards de Bercheny sont, depuis la dissolution du régiment de hussards de Rattky, devenus Lynden ensuite, le plus ancien régiment de hussards français encore en activité.

    En décembre 1726, il obtient la nationalité française. Il participa au service de la France à toutes les guerres de son époque (guerres de Succession de Pologne et d'Autriche, etc.) où ses hussards firent merveille. Il devient brigadier en 1734, puis maréchal de camp en 1738. En 1743, il est inspecteur général des hussards, lieutenant général en 1744 après la reconquête de l'Alsace. Il se distingue l'année suivante en protégeant la retraite du prince de Conti. Il eut sous ses ordres outre ses hussards, jusqu'à 32 escadrons de cavalerie.

    Ses talents militaires, outre sa montée en grade, lui font obtenir la Croix de Saint-Louis et la distinction suprême de maréchal de France (15 mars 1758). Il est également ami de Stanislas Leszczinski, le roi de Pologne déchu. Comblé d'honneurs, il demande de ne plus être envoyé en campagne et se retire à Lunéville jusqu'à la mort de Stanislas Leszczinski, et enfin dans son domaine de Luzancy. ■

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  • Habib Bourguiba
    Né en 1903 à Monastir (Tunisie) - Décédé le 6 avril 2000 à Monastir (Tunisie)
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    Habib Bourguiba, le « Combattant suprême », chef du parti Néo-Destour, arrache à la France l'indépendance de la Tunisie en 1956 et en devient président de la République après l'éviction du bey.

    Là-dessus, il soutient activement le F.L.N. algérien en lutte pour l'indépendance de l'Algérie voisine. Une fois celle-ci acquise, il chasse les Français de la base navale de Bizerte après de brefs combats (20-22 juillet 1962).

    Fort de son prestige, Bourguiba engage ensuite la Tunisie dans une modernisation au pas de charge. Il interdit la polygamie, instaure l'égalité des droits entre les hommes et les femmes, introduit un code civil en remplacement du droit coranique, conteste publiquement le jeûne du Ramadan... En diplomatie, il s'en tient à une collaboration prudente avec le camp occidental. En économie par contre, il cède aux sirènes socialistes et engage quelques réformes aux résultats peu convaincants.

    Devenu impotent, il est destitué par son premier ministre Ali Ben Ali le 7 novembre 1987. ■

    Décès

  • Sidonie-Gabrielle Colette
    Née le 28 janvier 1873 à Saint-Sauveur-en-Puisaye (Yonne) - Décédée en 1954 à Paris
  • La jeune Colette lit très tôt les grands classiques et prend des leçons de français comme de style. Adolescente, Colette rencontre Henry Gauthier-Villars, séducteur compulsif surnommé « Willy », avec qui elle se marie le 15 mai 1893 à Châtillon-sur-Loing. Il introduit Colette dans les cercles littéraires et musicaux de la capitale où la jeune femme fait sensation avec l'accent rocailleux de sa Bourgogne natale. Vite saisi par les dons d'écriture de sa jeune épouse, Willy l'utilise elle aussi comme nègre. Cela donne Claudine à l'école, bientôt suivi d'une série de Claudine (La Maison de Claudine, Claudine à Paris, Claudine en ménage, etc.), qui sont donc publiés sous le nom du seul Willy.

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    En 1905, elle publie le premier livre sous son nom de Colette Willy, Dialogues de bêtes. Elle commence alors une carrière au music-hall (1906-1912), où elle présente des pantomimes orientales dans des tenues très légères puis se produit au théâtre Marigny, au Moulin Rouge, au Bataclan ou en province. Ce sont des années de scandale et de libération morale : elle divorce de Willy en 1906. Elle publie des ouvrages évoquant ces années, comme La Vagabonde, L'Envers du music-hall ou En tournée.

    Après son divorce, Colette fait la connaissance de Henry de Jouvenel, politicien et journaliste, qu'elle épouse en 1912 et qui l'engage à donner quelques billets et reportages au journal le Matin, dont il est le rédacteur en chef. En juin 1919, Colette, directrice littéraire du journal Le Matin, contacte Léopold Marchand, figure marquante du théâtre entre les deux guerres, pour contribuer à une nouvelle rubrique dénommée Mille et un Matins.

    Mélomane avertie, Colette collabore avec Maurice Ravel entre 1919 et 1925 pour la fantaisie lyrique l'Enfant et les Sortilèges. Colette fréquente assidûment la Côte d'Azur. À Saint-Tropez (auquel elle consacre de nombreux essais ou romans comme La Naissance du jour, Bella Vista, Prisons et paradis ou Journal à rebours), qu'elle quitte en 1938 en se plaignant de l'affluence trop importante de touristes.

    Pendant l'Occupation, Colette avec Maurice Goudeket (qu'elle sauva de la Gestapo) passe toute la durée de la guerre dans son appartement du Palais-Royal. Immobilisée dans sa « solitude en hauteur » dans son « lit-radeau » par une arthrite de la hanche, elle continue d'écrire à partir des fenêtres, véritables portes ouvertes sur le monde.

    En 1945, Colette est élue à l'unanimité à l'Académie Goncourt, dont elle devient présidente en 1949. Ayant vite compris que la célébrité passe par la maîtrise de son image, elle devient l'écrivaine la plus photographiée du XXe siècle. Les Œuvres Complètes de Colette sont publiées en quinze volumes par la maison d'édition Le Fleuron. En 1952 elle interprète son propre personnage dans le documentaire que lui consacre Yannick Bellon intitulé simplement Colette. En 1953, elle est élevée à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur. ■

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