Ephéméride
Marcelle
31 janvier

Marcelle est une veuve romaine qui se voua à la charité sous la direction de saint Jérôme (IVe siècle).

Source Hérodote

12e jour du mois pluviôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du brocoli.

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11e jour du Verseau.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Marcelle et ses variantes : Marcela, Marcele, Marcelia, Marcella, etc.
Et aussi aux Cyr et ses dérivés : Cyrian, Cyrien et au féminin : Cyria, Cyriane, Cyrianne, Cyrienne, etc.
Gaud et son dérivé breton : Walde
Tobie et ses variantes : Tobias, Tobie, Toby, etc.

Événements

  • 1943 : Les Allemands capitulent à Stalingrad.
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    Le maréchal Friedrich Paulus signe la capitulation de la VIe armée allemande à Stalingrad.

    Cette métropole industrielle russe située sur la Volga avait renoncé en 1925 à son nom : Tsaritsyne, pour celui du dictateur soviétique ; en 1961, dans le cadre de la déstalinisation voulue par Khrouchtchev, la ville avait changé son nom pour Volgograd, la « ville de la Volga ».

    De nombreuses voix s'élèvent en ce début de XXIe siècle pour qu'elle reprenne le nom sous lequel elle s'est illustrée pendant la « grande guerre patriotique » (1941-1945) , fût-il celui d'un dictateur sanguinaire...

  • 1977 : Inauguration du Centre Pompidou
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    Le centre culturel Georges Pompidou est inauguré par le président Giscard d'Estaing. Par sa conception architecturale novatrice et la réunion en un même lieu de différentes activités culturelles (bibliothèques, expositions temporaires, musée d'art moderne), il bouleverse l'image traditionnelle de la Culture...

    Naissances

  • Saint Louis Grignion de Montfort
    Né en 1673, à Montfort, en Bretagne (France) - Décédé le 28 avril 1716, à Saint-Laurent-sur-Sèvre, France)
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    Issu d'une famille de dix-huit enfants, Louis-Marie Grignion est né en Bretagne. Il est d'abord élève des Jésuites, à Rennes, avant d'aller se préparer au sacerdoce, à Paris. Louis-Marie fait vœu de pauvreté en quittant Rennes pour Paris. Il est ordonné prêtre en 1700, et se consacre à la prédication dans des missions rurales qui s'organisaient, alors, dans l'ouest et le centre de la France. Il réorganise l'hôpital de Poitiers et en est nommé aumônier. Montfort a beaucoup aimé les pauvres.

    Il fonde en 1703, avec Marie-Louise Trichet, une congrégation féminine, hospitalière à l'origine, les Filles de la Sagesse, qui étendra son activité à l'enseignement. Le 6 juin 1706, il rencontre le pape qui lui confère le titre de Missionnaire apostolique et lui demande de rester en France pour continuer à renouveler l'esprit du christianisme.

    Jusqu'à sa mort, en dix ans, Montfort prêche dans une dizaine de diocèses. En 1712, il rédige à La Rochelle son ouvrage le plus connu et le plus important : le Traité de la Vraie dévotion à la Sainte Vierge.

    Il meurt à 43 ans. Son dernier sermon a pour thème la douceur de Jésus. Montfort a été béatifié par Léon XIII et a été canonisé en 1947 par Pie XII. ■

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  • Franz Schubert
    Né en 1797 à Vienne - Décédé le 19 novembre 1828 dans la même ville.
  • Il est le douzième enfant de 14 dont 5 survivent. Il suit sa première scolarité avec son père qui lui enseigne entre autres le latin, les mathématiques et le violon.

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    En tant que jeune choriste, il est interne au Stadtkonvikts à Vienne où il suit ses études secondaires jusqu'en 1813. Il a Antonio Salieri comme professeur de musique. Il participe à l'orchestre de chambre comme second puis premier violon. Il compose en cachette pour ne pas contrevenir aux choix de son père. Sa plus ancienne composition connue est la Fantaisie en sol pour piano à quatre mains, datée d'avril-mai 1810.

    En 1814, il acheve sa Première symphonie en ré majeur, le Septième quatuor, le Huitième, et le Dixième quatuor à cordes en mi bémol majeur, des Lieder sur des poèmes de Matthisson, esquisse un opéra, et termine sa Messe en fa majeur

    L'année 1815 est extrêmement féconde : quatre opéras, deux symphonies, deux messes, un quatuor à corde, deux sonates pour piano, des chœurs, 140 Lieder dont Le Roi des Aulnes, de nombreuses pièces pour piano.

    En 1817, il donne des cours de musique à Marie Esterhazy, et accompagne la famille dans son château de Zelesz en Hongrie en 1818. Les commandes, l'aide de ses amis, l'édition de ses œuvres, le mettent à l'abri du besoin.

    À partir de 1819, Ignaz Sonnleithner, l'ami des musiciens, s'emploie à faire connaître la musique de Schubert qui gagne en notoriété dans les salons viennois. En 1819, il compose le quintette La Truite.

    En 1820, ses opéras La Harpe enchantée et Les Frères Jumeaux sont des échecs. En 1824 il fait un second séjour en Hongrie chez les Esterhazy. En 1825 il voyage au Tyrol. En 1826 il achève son quatuor en ré mineur, La Jeune fille et la mort. ■

    Musicologie

    Décès

  • Ignace de Loyola
    Né le 24 décembre 1491 à Azpeitia (Pays basque, Espagne) - Décédé en 1556 à Rome (Italie)
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    En 1529, à l'Université de Paris, Ignace de Loyola, un vieux routier basque, boiteux de surcroît, se lie d'amitié avec un étudiant savoyard, Pierre Favre, et un jeune noble basque, François-Xavier, comme lui désireux de vouer leur vie au Christ. Ignace de Loyola met au point des exercices spirituels destinés à entraîner leur corps et leur esprit.

    Comme la chrétienté est à ce moment-là secouée par la Réforme de Luther, le petit groupe propose ses services au pape. C'est ainsi qu'est fondée la Compagnie de Jésus. Ses membres, les jésuites, sont des prêtres qui s'obligent aux vœux monastiques (chasteté,...) ainsi qu'à l'obéissance au pape et à leur supérieur...

  • Denis Diderot
    Né le 5 octobre 1713 à Langres - Décédé en 1784 à Paris
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    Il est à l'origine de l'Encyclopédie, une somme de toutes les connaissances du XVIIIe siècle. Il naît dans la famille d'un coutelier aisé de Langres, en Champagne.

    On le destine à l'état ecclésiastique mais il perd très vite la foi et mène une vie de bohème jusqu'à son mariage, à l'âge de 30 ans. C'est l'époque où il fait la connaissance de deux penseurs également anticonformistes, Rousseau et Grimm. ■

  • Pierre de Nolhac logo_af.gif
    Né le 15 décembre 1859 à Ambert (Puy-de-Dôme) - Décédé en 1936 à Paris
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    Après des études au Puy-en-Velay, à Rodez et à Clermont-Ferrand, Pierre de Nolhac se rend à Paris en 1880 pour préparer une licence de lettres à la Sorbonne et à l'école pratique des hautes études, où il sera plus tard directeur d'études. Membre de l'école française de Rome en 1882, il y travaille notamment sur l'humanisme italien du XVIe siècle. Nommé en 1886 attaché au musée de Versailles, il en devient le conservateur en 1892, y ouvre une chaire d'histoire de l'art relevant de l'école du Louvre en 1910, puis prend sa retraite au musée Jacquemart-André en 1920.

    Son action au musée du château de Versailles a été déterminante, puisqu'il a largement contribué à sa modernisation et à en reconstituer les collections, notamment celle du mobilier, qui avait été dispersée pendant la Révolution française. Il joua également un rôle important dans les préparatifs de la signature du traité de Versailles qui eut lieu dans le château en juin 1919.

    Pierre de Nolhac a laissé une œuvre abondante consacrée en majeure partie à l'histoire, en particulier à l'humanisme pendant la Renaissance. Lors de son séjour à l'école française de Rome (1882-1885), il avait découvert à la Bibliothèque vaticane des manuscrits inédits de Pétrarque, dont le fameux Canzoniere, ce qui lui permit de faire avancer la connaissance à son sujet. Sa monographie sur Fulvio Orsini fait encore autorité. Il a également consacré de très nombreux ouvrages à la reine Marie-Antoinette et au château de Versailles. Son œuvre comme poète fut reconnue en son temps.

    Il est élu membre de l'Académie française en 1922 au fauteuil n° 32. ■

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  • Jean Giraudoux
    Né le 29 octobre 1882 à Bellac en Haute-Vienne - Décédé le 31 janvier 1944 à Paris.
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    Brillant étudiant et soldat décoré pendant la Première Guerre mondiale, il occupe des fonctions diplomatiques et administratives tout en écrivant des romans (Suzanne et le Pacifique en 1921, Siegfried et le Limousin en 1922) avant de se diriger vers le théâtre après sa rencontre avec le comédien Louis Jouvet qui mettra en scène et interprétera ses œuvres principales.

    Il est surtout connu pour son théâtre qui compte des pièces célèbres comme Amphitryon 38 (1929), La guerre de Troie n'aura pas lieu (1935), électre (1937) ou Ondine (1939) ou La Folle de Chaillot jouée en 1945 après sa mort. Jean Giraudoux a participé comme d'autres dramaturges des années 1930-1940 (Cocteau, Anouilh, Sartre, Camus par exemple) à la réécriture des mythes antiques éclairés par les mentalités modernes. Il a su allier fantaisie poétique et goût pour les images insolites et également associer le tragique et le léger dans une langue élégante et fine, parfois même poétique comme dans Intermezzo ou Ondine.

    Germanophile et diplomate de carrière, il est Commissaire général à l'information en 1939-1940 et sa situation pendant l'Occupation est complexe et son rôle contrasté. ■

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