Ephéméride
Gabin
19 février

Moins connu que l'acteur du même nom, le saint du jour fut un sénateur romain du IIIe siècle, parent de l'empereur Dioclétien. Sa situation sociale ne l'empêcha pas d'être jeté en prison avec sa fille Suzanne. Après le martyre de celle-ci, Gabin se laissa mourir de faim.

Source Hérodote

1er jour du mois de Ventôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du traineau.

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1e jour des Poissons.

Dictons du jour

Février de tous les mois, est le pire cent fois.

La nouvelle lune de février, sert pour l'année de calendrier.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Gabin, et ses dérivés : Gabia, Gabien, Gabinia, Gabinien, Gabinienne, etc.
Et aussi aux Philothée, Quodvultdeus

Événements

  • 197 : Victoire de Septime Sévère à Lyon
  • À Lyon, une bataille met aux prises deux prétendants à l'empire de Rome. Elle s'achève par la victoire de Septime Sévère, le général de l'armée romaine du Danube, sur son rival, le gouverneur de Bretagne, Clodius Albinus.

    Le vainqueur pille et détruit Lyon avant d'imposer sa loi à Rome. Avec lui débute ce que les historiens ont appelé le Bas-empire...

  • 356 : Fermeture des temples païens
  • Par une loi qui impose la fermeture des temples païens, l'empereur romain Constance II confirme l'unification religieuse de l'empire autour du christianisme...

  • 1291 : Traité de Tarascon
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    Par l'intermédiaire du roi d'Angleterre Edouard 1er, le roi de France Philippe IV le Bel négocie le règlement du conflit relatif à la Sicile, conflit marqué par les « Vêpres siciliennes ». Il s'ensuit à Tarascon, un traité par lequel Charles de Valois renonce au titre de roi d'Aragon qui lui avait été octroyé par le pape Martin IV, moyennant l'acquisition du Maine et de l'Anjou. Il reçoit par ailleurs le royaume de Naples tandis qu'Alphonse IV d'Aragon reçoit la Sicile...

  • 1788 : L'abbé Grégoire fonde la « Société des Amis des Noirs »
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    L'abbé Henri Grégoire fonde avec quelques nobles libéraux, comme les marquis de Mirabeau, de Lafayette et de Condorcet, la « Société des Amis des Noirs ». Elle prône l'abolition de l'esclavage dans les colonies...

  • 1796 : Les planches à assignats au bûcher
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    Le 30 pluviôse an IV, on brûle les planches à assignats en place Vendôme...

  • 1797 : Avignon cédé à la France
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    Avignon et le Comtat-Venaissin, propriétés du Saint-Siège depuis un demi-millénaire, sont formellement cédés par le pape à la France révolutionnaire...

  • 1803 : Les Suisses adoptent l'« Acte de médiation »
  • Le Premier Consul Napoléon Bonaparte, las des désordres dans la République helvétique « une et indivisible » constituée cinq ans plus tôt, décide de donner au pays une structure confédérale plus conforme à ses traditions.

    Il convoque les représentants de la République helvétique à Paris et leur fait signer « l'Acte de médiation ». Cette structure a survécu pour l'essentiel jusqu'à nos jours...

  • 1858 : Loi de sûreté générale
  • Une loi de sûreté générale marque le durcissement du régime impérial de Napoléon III suite à l'attentat d'Orsini...

  • 1915 : Offensive des Dardanelles
  • Un bombardement naval annonce la bataille des Dardanelles. Elle aboutira à un dramatique fiasco des armées alliées franco-britanniques...

  • 1942 : Procès de Riom
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    Ouverture du procès de Riom. À la suite de la défaite de 1940, le gouvernement de Vichy entend juger les responsables de l'impréparation de l'armée et poursuit quelques-uns des dirigeants de l'entre-deux-guerres. Léon Blum, Édouard Daladier, le général Gamelin entre autres, sont au banc des accusés.

    Les Allemands appuient cette initiative mais voudraient que les accusations portent sur la responsabilité de la France dans le déclenchement du conflit. La défense rappelle que le chef du nouveau gouvernement (le maréchal Pétain) avait été Ministre de la Défense et membre du Conseil supérieur de la Guerre en 1934 et avait donc une large part de responsabilités dans l'impréparation de l'armée. Le procès est interrompu suite à l'intervention de Hitler, mécontent de l'allure des événements. Le 21 mars, l'ambassadeur allemand Otto Abetz exige la suspension du procès et le 15 avril, celui-ci est « temporairement » suspendu. Le lendemain, Pierre Laval est rappelé au gouvernement...

    Naissances

  • Nicolas Copernic
    Né en 1473 à Thorn (Pologne) - Décédé le 24 mai 1543 à Frombork (Pologne)
  • Après des études à Cracovie, Nicolas Copernic devient chanoine, ce qui ne l'empêche pas de parcourir l'Europe. En véritable érudit de la Renaissance, il se montre ouvert à tous les domaines de la connaissance.

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    Pressenti par le pape pour réformer le calendrier, le savant polonais se lance dans l'étude des planètes et du soleil. Il s'interroge sur la cosmologie héritée du Grec Ptolémée, qui situe la Terre au centre de l'univers, et conclut que le Soleil, et non la Terre, est au centre du système. Plutôt bien vu... Mais, craignant les foudres des théologiens, il attend l'approche de la mort pour publier ses travaux en latin, la langue internationale de la Renaissance.

    À la génération suivante, l'Allemand Johannes Kepler (1571-1630) et l'Italien Galilée (1564-1642) approfondissent les travaux de Copernic. Les conclusions de Galilée, publiées en italien et largement diffusées, lui valent un procès sous l'accusation de contredire les Écritures saintes. Il est obligé de se rétracter malgré le soutien de son ami, le pape Urbain VIII.

    Grâce à Copernic, Kepler et Galilée, la recherche scientifique allait néanmoins s'émanciper de la théologie, l'une et l'autre se déployant désormais dans des champs distincts... ■

  • André Breton
    Né en 1896 à Tinchebray dans l'Orne - Décédé le 28 septembre 1966 à Paris
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    Il est issu d'une famille modeste et fait des études de médecine. Mobilisé au moment de la guerre, il est infirmier militaire à Nantes.

    Il se lie avec Apollinaire et fonde, avec Louis Aragon et Philippe Soupault, la revue Littérature en 1919. Il adhère au mouvement Dada, qu'il quittera plus tard. Avec Soupault, Breton découvre l'écriture automatique. Ensemble, ils publient Les Champs magnétiques en 1920. Breton publie des textes poétiques (Clair de Terre en 1923 et Poisson soluble l'année suivante). En 1924, c'est la publication du Manifeste du surréalisme, ouvrage qui propose une conception nouvelle de la poésie et une définition théorique du surréalisme. André Breton est le chef de file du surréalisme.

    Comme Aragon, il adhère au parti communiste français mais il y renonce par la suite, ce qui cause des heurts avec le groupe surréaliste (départ d'Aragon en 1932). À cette époque, la production littéraire de Breton est importante : Nadja est publié en 1928, Les Vases communicants (1932) et L'Amour fou en 1937.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, Breton se réfugie aux États-Unis. Il rentre en France en 1946 et tente de reconstituer le groupe surréaliste d'avant-guerre. Il continue de plaider en faveur de la modernité poétique jusqu'à sa mort en septembre 1966 à Paris. ■

    Études littéraires

    Décès

  • André Gide tp-Prix Nobel
    Né le 22 novembre 1869 à Paris - Décédé en 1951 à Paris
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    Né dans une famille de la grande bourgeoisie protestante, partageant sa vie entre Paris et la Normandie, André Gide se découvre différent des autres et assume à partir de 1893 son homosexualité lors d'un voyage en Afrique du Nord. Passé par la Suisse pour soigner son état nerveux, il écrit Paludes et, après la mort libératrice de sa mère, épouse sa cousine Madeleine et achève Les Nourritures terrestres, dont le lyrisme est salué par une partie de la critique à sa parution en 1897.

    André Gide soutient le combat des Dreyfusards, mais sans militantisme, préférant les amitiés littéraires comme avec Roger Martin du Gard, Paul Valéry ou Francis Jammes. Il crée avec ses amis La Nouvelle Revue française.

    Il publie des romans sur le couple comme L'Immoraliste en 1902 ou La Porte étroite en 1909 qui le font connaître. Ses autres romans publiés avant et après la Première Guerre mondiale - Les Caves du Vatican, 1914, délibérément disloqué, La Symphonie pastorale, 1919, son livre le plus lu, qui traite du conflit entre la morale religieuse et les sentiments, Les Faux-monnayeurs, 1925. Cependant, les préoccupations d'une vie privée seront à l'origine de textes plus personnels comme Corydon (1920-23), ou Si le grain ne meurt (1926), autobiographie qui relate sa petite enfance de grand bourgeois, ses attirances pour les garçons et sa vénération pour sa cousine Madeleine.

    Son œuvre trouve ensuite un nouveau souffle avec la découverte des réalités du monde auxquelles il est confronté. Ainsi le voyageur esthète découvre l'Afrique noire et publie en 1927 le Journal de son Voyage au Congo. Au début des années 1930, il s'intéresse au communisme, mais désillusionné par son voyage sur place en été 1936, il publie son témoignage la même année, Retour de l'U.R.S.S., qui lui vaut les attaques haineuses des communistes. Il persiste cependant dans sa dénonciation du totalitarisme soviétique au moment des procès de Moscou.

    En 1940, accablé par les circonstances, il abandonne la N.R.F. et quasiment l'écriture en se repliant sur la Côte d'Azur, puis en Afrique du Nord durant la guerre. Après la guerre, il est mis à l'écart de la vie littéraire, mais honoré par le prix Nobel de littérature en 1947, et il se préoccupe dès lors de la publication de son Journal. ■

    Wikipedia.org
  • René Char
    Né le 14 juin 1907 à L'Isle-sur-la-Sorgue - Décédé en 1988 à Paris.
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    L'enfance dans la grande maison familiale du pays des Névons reste un refuge et une source d'inspiration poétique intarissable pour l'adolescent solitaire et épris de liberté. La perte - du père, de la jeunesse, du pays natal - nimbe ses poèmes d'une tendre mélancolie et d'une beauté douloureuse.</>

    La rencontre avec Éluard en 1929 incite le jeune homme de 22 ans à rejoindre Paris où il découvre Aragon, Breton et les surréalistes, groupe auquel il adhère un temps avant de s'en éloigner en 1934.

    Durant les années 1939-1945, période névralgique de la Seconde Guerre mondiale, René Char, homme de révolte et de colère, ne peut se contenter d'un attentisme passif. Sous le nom de capitaine Alexandre, il participe activement à la résistance. Cette implication politique et historique retentit durablement sur le sens et la forme de sa quête poétique, dont l'unité vole en éclats. Seuls des notes éparses, des fragments de récits discontinus, des îlots de pensée, qui deviendront une fois la paix revenue les Feuillets d'Hypnos, permettent de « résister » à l'occupant, de témoigner de l'engagement nécessaire, de conjuguer souffrance et espérance.

    Jusqu'à sa disparition en 1988, René Char ne se départit pas d'un pessimisme profond. Ami d'Albert Camus, avec qui il entretient une longue correspondance, il s'adonne également au dessin et à la peinture. Les Matinaux (1950), La Parole en archipel (1962), Fenêtres dormantes et porte sur le toit (1979). Toute l'œuvre poétique met en mots le combat obstiné contre la mort et l'oubli, célèbre et sublime le culte de la Beauté et de l'Amour. ■

    cndp.fr