Ce soldat romain est jeté nu dans un étang glacé, en Cappadoce, pendant l'hiver 320 pour avoir refusé de renier sa foi et de sacrifier aux dieux paîens. 39 de ses compagnons endurent le même sort.
Source Hérodote
20e jour du mois de Ventôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du cordeau..
20e jour des Poissons (21e en cas d'année bissextile).
Pluie de mars grandit l'herbette, et souvent annonce disette.
S'il gèle au jour des quarante martyrs, il gèlera encore quarante jours au pire.
Journée Mondiale du rein
Bonne fête aux Vivien et ses dérivés : Vivian, Viviane, Vivienne, etc.
Et aussi aux Anastasie et ses variantes ou dérivés Anastasia, Stacey, Stacy, Stecy et Stessy.
Attale et ses dérivés : Atala, Atale, Athalie, Attala, Attala, Attalia, etc.
Simplice et ses dérivés : Simplicie, etc.
à Paris, l'assemblée révolutionnaire de la Convention décrète la levée en masse de 300 000 hommes pour protéger les frontières.
Le soir même, à l'instigation de Danton (« Soyons terribles pour dispenser le peuple de l'être »), elle institue un Tribunal criminel extraordinaire, plus tard appelé Tribunal révolutionnaire, pour « juger sans appel et sans recours les conspirateurs et les contre-révolutionnaires ».
Un tribunal d'exception avait déjà été institué pour juger les « conspirateurs du 10 août 1792 » mais dissous le 29 novembre 1792, une fois sa tâche accomplie. Le nouveau tribunal va devenir l'outil de la Terreur jusqu'à la chute de Robespierre. Il compte cinq juges, douze jurés, un accusateur public et deux substituts nommés par l'Assemblée. Il s'installe dans la Grande Chambre de l'ancien Parlement, dissous en 1790, sur l'île de la Cité, à l'emplacement de l'actuel Palais de Justice...
Le gouvernement français regroupe ses comptoirs du golfe de Guinée dans une colonie qui prend le nom de Côte d'Ivoire. Elle perdurera à peine plus d'un demi-siècle, jusqu'à son indépendance en 1960.
La nouvelle colonie constitue un quadrilatère d'environ 322 000 km2, soit les 2/3 de la France, avec un peu plus d'un million d'habitants au début du XXe siècle (20 millions au début du siècle suivant)...
Il se produit une dramatique explosion dans une mine de charbon située sous trois communes proches de Courrières (Pas-de-Calais) : Méricourt, Billy Montigny et Sallaumines.
C'est l'une des plus grandes catastrophes minières de tous les temps avec officiellement 1099 victimes. D'aucuns estiment plus vraisemblable le chiffre de 1 200 mineurs restés ensevelis dans les galeries sur un total de 1 800 qui étaient descendus ce matin-là.
Le point de départ de cette tragédie est l'explosion d'une nappe de grisou (gaz) dans le chantier Lecœuvre. La présence de ce gaz avait été suspectée quelques jours plus tôt par des mineurs de fond mais la compagnie n'avait pas tenu compte de leurs avertissements...
Grisou (gaz combustible formé d'un mélange de méthane (principalement), d'anhydride carbonique et d'azote) formant un mélange explosif avec l'air.Les Tibétains se révoltent contre les Chinois communistes qui occupent leur pays depuis dix ans. Le chef religieux des Tibétains, le dalaî-lama, doit s'enfuir en Inde. Il y est encore et poursuit sans trêve son combat pour la reconnaissance des droits nationaux de son peuple...
En 1911, deux ans après s'être inscrit au Conservatoire de Zurich, Honegger le quitte pour le Conservatoire de Paris, dans lequel il étudie le violon et rencontre Darius Milhaud et Jacques Ibert. Il est élève de Charles-Marie Widor et Vincent d'Indy.
Très attaché au renouveau du répertoire, il est influencé par Igor Stravinsky, sur lequel il écrit un essai en 1939. Compositeur prolifique et désireux d'illustrer la transformation de la société, notamment par la technique ou le sport, Honegger écrit pour le théâtre, la radio et le cinéma aussi bien que pour la salle de concert : ballets, chansons, concertos, musique de chambre, musiques de films, opéras, oratorios, symphonies.
En 1921, il connaît le succès avec le Roi David, pièce de René Morax, qu'il transforme en oratorio en 1924. Son œuvre la plus célèbre, créée en 1923, est Pacific 231, premier de trois mouvements symphoniques et dédiée à la locomotive à vapeur éponyme. Les deux autres mouvements du triptyque s'intitulent Rugby et Mouvement symphonique n° 3. Durant l'Occupation, refusant de quitter Paris, il réagit à la dégradation de la situation internationale en écrivant ses Trois Poèmes de Claudel, les Trois Psaumes et sa Symphonie n° 2 pour orchestre à cordes et trompette ad libitum.
En 1953, il est nommé membre étranger de l'Académie des beaux-arts et, l'année suivante, il est fait grand officier de la Légion d'honneur. Il est par ailleurs critique musical et professeur à l'école normale de musique de Paris. Il est également l'un des membres du groupe des Six, avec Georges Auric, Louis Durey, Darius Milhaud, Francis Poulenc et Germaine Tailleferre. ■
WikipediaÉcrivain, poète, parolier, chanteur, critique musical, musicien de jazz (trompettiste) et directeur artistique français. Ingénieur formé à l'École centrale, il s'est aussi adonné aux activités de scénariste, de traducteur (anglais américain), de conférencier, d'acteur et de peintre.
Sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, il a publié plusieurs romans dans le style américain, parmi lesquels J'irai cracher sur vos tombes qui a fait scandale et lui valut un procès retentissant. Il a souvent utilisé d'autres pseudonymes, parfois sous la forme d'une anagramme.
Boris Vian a abordé à peu près tous les genres littéraires : poésie, documents, chroniques, nouvelles. Il a aussi produit des pièces de théâtre et des scénarios pour le cinéma. Son œuvre est une mine dans laquelle on continue encore de découvrir de nouveaux manuscrits au XXIe siècle.
Il est également l'auteur de peintures, de dessins et de croquis.
Pendant quinze ans, il a aussi milité en faveur du jazz, qu'il a commencé à pratiquer dès 1937 au Hot Club de France. Ses chroniques, parues dans des journaux comme Combat, Jazz-hot, Arts, ont été rassemblées en 1982 : Écrits sur le jazz.
Son œuvre littéraire, peu appréciée de son vivant, est saluée par la jeunesse dès les années 1960-1970. L'Écume des jours en particulier, avec ses jeux de mots et ses personnages à clef, est passé à la postérité.
Réputé pessimiste, Boris Vian adorait l'absurde, la fête. Il est l'inventeur de mots et de systèmes parmi lesquels figurent des machines imaginaires et des mots, devenus courants de nos jours. Mais il a également élaboré des projets d'inventions véritables lorsqu'il était élève ingénieur à l'École centrale Paris. Sa machine imaginaire la plus célèbre est restée le pianocktail, instrument destiné à faire des boissons tout en se laissant porter par la musique.
Il meurt à 39 ans à la suite d'un accident cardiaque survenu lors de la projection de l'adaptation cinématographique de son livre J'irai cracher sur vos tombes. ■
WikipediaIl grandit dans une famille ouvrière et de gauche. Très tôt, il devient socialiste, lit Karl Marx dans le texte et prend la parole pour la première fois à quinze ans. En 1896, à dix-huit ans, il adhère au P.O.F. En 1906, après l'unification des socialistes et la création de la Section française de l'internationale ouvrière, il devient secrétaire adjoint de la fédération S.F.I.O. du Nord. Il est élu en 1908 conseiller municipal et en 1910 conseiller général.
La S.F.I.O. avait perdu la mairie de Roubaix. Elle choisit donc, lors des élections de 1912, Jean-Baptiste Lebas, connu pour son extrême rigueur, comme candidat et est élu.
Lors de l'invasion de juin 1940, Jean-Baptiste Lebas prend la route de l'exode. Déchu de ses fonctions par le régime de Vichy, il appelle dès août 1940 à la résistance, dans une brochure intitulée Le socialisme continue ! À la fin de l'été, il fonde l'un des tout premiers réseaux de Résistance en zone occupée, L'« homme libre ».>
Toujours en janvier 1941, trois mois avant Daniel Mayer, Jean-Baptiste Lebas fonde un Comité d'action socialiste (CAS) pour regrouper les socialistes résistants. Mais le 21 mai 1941, Lebas est arrêté par la police allemande en même temps qu'un de ses fils et sa nièce, eux aussi résistants.
De 1941 à 1942, ils vont de prison en prison, d'abord en France, puis à Bruxelles et Berlin. Il est condamné à trois ans travaux forcés. Pendant deux ans, il travaille dans une ficellerie, onze heure et demie par jour. Il meurt d'épuisement et de maladie, à moins qu'il n'ait été tué par un gardien. ■
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