Cette veuve romaine suivit avec passion les conférences sur les Saintes écritures que fit saint Jérôme dans la Ville éternelle. Elle mourut paisiblement à Ostie en 384.
Source Hérodote
2e jour du mois de Germinal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du platane..
2e jour du Bélier.
Journée Mondiale de l'eau
Journée nationale du sommeil
Bonne fête aux Léa et ses variantes : Léah, Lia.
Et aussi aux Darerca, et ses dérivés bretons : Darerea, Darerque, etc.
épaphrodite.
À 7 heures du matin, Henri IV entre en armure à Paris, « sans effusion de sang ni qu'un seul bourgeois ait reçu incommodité en sa personne ni en ses biens. » selon ses propres termes. Le gouverneur de la ville, le comte Charles de Cossé-Brissac, lui remet les clés de la ville.
Le retour du roi dans la capitale, dont il avait dû s'enfuir près de vingt ans plus tôt, met un terme à cinq ans de guerre civile et trente ans de guerres religieuses. « Paris vaut bien une messe », lui aurait dit son ami et ministre Maximilien de Béthune, futur duc de Sully...
Le chef indien Opechancano lance des attaques concertées contre l'ensemble des établissements anglais de Virginie. Ces attaques mettent fin à une longue coexistence pacifique sous l'autorité de son frère Powhatans, lequel avait même marié sa fille Pocahontas à un planteur de tabac, John Rolfe. 346 Blancs sont massacrés. Les colons réagissent avec brutalité et en 1643 seulement, arrivent à capturer et exécuter leur ennemi. C'est la première des grandes guerres indiennes qui vont opposer pendant plus de 250 ans Indiens et Européens...
Les révolutionnaires français imposent aux Suisses une « République helvétique une et indivisible ». Elle n'aura qu'une existence éphémère.
C'en est fini de l'ancienne Confédération helvétique, établie depuis 500 ans. Sa neutralité garantie par les traités de Westphalie (1648) n'est plus qu'un souvenir...
Un traité d'union douanière amorce l'unification de l'Allemagne...
Sous le règne de Louis-Philippe, une loi limite en France, pour la première fois, le travail des enfants...
À Paris, Louis et Auguste Lumière donnent une première séance de cinéma devant la Société d'encouragement à l'industrie nationale.
Les deux inventeurs au nom prédestiné présentent aux éminents scientifiques un petit film d'une minute : La sortie des ouvrières de l'usine Lumière.
L'idée du cinéma n'est pas sortie du néant. Sous le nom de « lanterne magique », elle excite les imaginations depuis la Renaissance. Léonard de Vinci, semble-t-il, s'y intéresse.
En 1829, le Belge Joseph Plateau montre que la rétine de l'œil garde pendant un dixième de seconde le souvenir d'une image. Il en conclut qu'on peut reproduire l'impression du mouvement en faisant se succéder au moins d'une dizaine d'images à la seconde.
Ce principe, à la base du dessin animé et du cinéma lui-même, va d'emblée inspirer différents appareils à but ludique, comme le stroboscope ou le kinétoscope. Le Français émile Reynaud invente en 1877 le praxinoscope (des images sur un cylindre) et en 1889 présente au musée Grévin, à Paris, le « théâtre optique », l'ancêtre du dessin animé !...
Une comédie de boulevard est à l'origine du plus grand scandale politique des années 1960.
Elle est causée par une jolie femme aux mœurs légères, Christine Keeler, 21 ans.
Scotland Yard découvre qu'elle a eu une liaison avec John Profumo, ministre britannique de la Guerre, et en parallèle avec un espion du K.G.B.
Homme politique intègre et brillant, promis à devenir Premier ministre, John Profumo est soupçonné (à tort) d'avoir dévoilé sur l'oreiller des secrets militaires. Il est obligé de démissionner...
À l'initiative de son père, Frédéric III, archiduc d'Autriche et titulaire du Saint Empire romain germanique, Maximilien de Habsbourg obtient en 1477 la main de Marie de Bourgogne. La mariée est la fille unique et l'héritière du duc Charles le Téméraire, mort la même année. Elle apporte en dot à Maximilien les Pays-Bas et la Franche-Comté. Ce n'est qu'un début.
Devenu à son tour empereur en 1493, Maximilien 1er marie trois ans plus tard son fils Philippe le Beau à Jeanne, fille des Rois Catholiques d'Espagne. ¦
Paul Doumer est issu d'une famille modeste de manouvriers du Quercy. Son père est poseur de rails de la Compagnie des chemins de fer d'Orléans. Il est un cas emblématique d'ascension sociale par l'école.
Enseignant de 1879 à 1883, il quitte l'enseignement pour raisons de santé et devient rédacteur en chef du journal Le Courrier de l'Aisne à Saint-Quentin. La direction l'oblige à démissionner à cause de sa ligne très radicale. Il fonde alors La Tribune de l'Aisne.
Aux élections municipales de 1885, il devient conseiller municipal. Réélu à Laon en 1888 (élection partielle), battu en 1889 (élections générales), élu à Auxerre de 1890 à 1893. Ministre des Finances en 1895/1896.
Gouverneur général de l'Indochine de 1896 à 1902 : achève le port de Haîphong, Hanoî est la première ville d'Asie à avoir l'électricité, construit un sanatorium à Dalat, légalise le monopole de l'opium, très rentable pour le budget de la colonie. Sa principale réalisation est le chemin de fer du Yunnan. Son autoritarisme et l'apparition de tensions avec la Chine, dans le contexte très tendu de la guerre des Boxers entraînent son rappel en métropole.
Réélu député de l'Yonne en 1902, élu à la présidence de la Chambre des députés le 10 janvier 1905 jusqu'au 31 mai 1906. élu en 1912 sénateur de Corse, il se met à la disposition du général Gallieni en août 1914, assure la liaison avec le Gouvernement replié à Bordeaux. Il est nommé ministre d'état du premier cabinet Painlevé de septembre à novembre 1917, devient rapporteur général du budget à la fin de la guerre, puis par deux fois ministre des finances dans les septième et huitième cabinets Briand.
Il préside le Sénat de janvier 1927 jusqu'en juin 1931, date à laquelle il est investi de ses fonctions présidentielles. Sa carrière culmine avec son élection à la présidence de la République le 13 mai 1931. Il est assassiné un an plus tard, en 1932, par un jeune émigré russe. ¦
WikipediaComédien
En 1926, la famille part s'installer à Lille pour des raisons professionnelles. À cette époque, sa tante Fanny, sœur de son père, lui fait découvrir l'univers du cinéma et les films de Charlie Chaplin. L'influence du personnage de Charlot sur le jeune Marcel est immense et ne le quittera plus durant toute sa vie.
Sa famille d'origine juive polonaise est évacuée au début de la Seconde Guerre mondiale. Elle s’installe d’abord à Chancelade puis à Périgueux, et en 1941, à Limoges où Marcel poursuit ses études au lycée Gay-Lussac pendant le second trimestre ; il y apparaît comme un bon élève ; il intègre en parallèle l’école des arts décoratifs de Limoges où il s'exerce à la céramique.
En compagnie de son cousin germain Georges Loinger, il participe même à la fuite d’une trentaine d’enfants juifs vers la Suisse. Marcel rejoint la Résistance en 1942 à Limoges au sein du secteur FTP Dordogne Nord. Il prend alors le pseudonyme de Marceau.
Après avoir fréquenté l’École nationale des arts décoratifs de Limoges, qui lui laisse le goût du dessin et de la peinture, Marcel Marceau devient l’élève de Charles Dullin, de Jean-Louis Barrault et d’Étienne Decroux qui établit la « grammaire » de l’art du mime qu’il appelait la « statuaire mobile ». C'est parce qu'il a une voix de gorge, sourde, voilée, très handicapante pour son futur métier de comédien qu'il décide de devenir mime.
Pour Marcel Marceau, l'art du mime puise sa force poétique dans cet engagement de tout le corps pour donner forme à l'invisible, créer la métaphore au travers des gestes et du regard. Il disait : « Dans mes mimodrames et dans mes pantomimes au théâtre, je peux construire un monde tel que je voudrais qu’il soit, montrer la déchirure, le mal, en ne montrant pas l’abandon mais un cri d’espoir. Je crois à la rédemption humaine à travers le théâtre ».
Éternellement vêtu d'un pantalon blanc à pattes d’éléphant remonté au-dessus de la taille, d'une marinière, d'un caraco gris à gros boutons ronds et d'un chapeau claque rapiécé d'où émerge une fleur écarlate, avec son maquillage caractéristique (le visage enfariné avec du blanc qu'il fabrique lui-même, les sourcils en accent circonflexe, les yeux cerclés de noir et les lèvres de sang)
WikipediaPar ses dons de musicien et d'organisateur aussi bien que de courtisan et d'intrigant, Lully domina l'ensemble de la vie musicale en France à l'époque du Roi-Soleil. Il fut l'un des principaux promoteurs du développement de plusieurs formes de musique qu'il organisa ou conçut : la tragédie en musique, le grand motet, l'ouverture à la française. Son influence sur toute la musique européenne de son époque fut grande, et de nombreux compositeurs parmi les plus doués (Henry Purcell, Georg Friedrich Haendel, Johann Sebastian Bach, Jean-Philippe Rameau) lui sont redevables à un titre ou un autre. ¦
WikipediaChroniqueur attaché au grand-duc de Saxe-Weimar Charles Auguste, Johann Wolfgang Goethe (puis von Goethe) enchaîne les idylles propres à déployer ses talents poétiques. Les souffrances du jeune Werther, publié en 1774, font vibrer la jeunesse européenne.
Le poète inspire le mouvement littéraire Sturm und Drang (Tempête et passions) qui exalte la nature et la sensibilité et ouvre la voie au romantisme... ¦
Membre de la Ligue des droits de l'homme, de la Ligue internationale contre l'antisémitisme et de la Grande Loge de France, il adhère à la Section française de l'Internationale ouvrière (S.F.I.O.) en 1929.
Il se présente à la députation de l'Aube sous l'étiquette du Front populaire en 1936 sans succès et entre au cabinet du Ministère des Colonies.
Journaliste au sein de plusieurs journaux (l'Europe nouvelle, le Quotidien, le Progrès civique, les Primaires, Notre Temps, Excelsior, Marianne et à la Terre Libre), ainsi que celui de la S.F.I.O. Le Populaire.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, il rejoint l'armée avec le grade de lieutenant et a été décoré avec la première Croix de Guerre en 1940 en raison de son attitude au cours de la retraite de son unité.
Il participe à la formation des groupes de résistance Libération-Nord et Organisation civile et militaire dans la zone occupée et devient, après sa rencontre avec le Colonel Rémy, chef de la section presse et propagande de la Confrérie Notre-Dame.
Quand le régime de Vichy lui interdit d'enseigner, Brossolette et son épouse rachètent une librairie russe à Paris qui sert de lieu de rencontre et de « boîte aux lettres » pour les résistants.
En avril 1942, Brossolette rencontre Charles de Gaulle. Il travaille, promu commandant, pour les services secrets de la France Libre, le Bureau central de renseignements et d'action (B.C.R.A.), en liaison avec le S.O.E. britannique.
Il est parachuté à trois reprises en France, la deuxième fois en janvier 1943 avec André Dewavrin, alias le colonel Passy pour unifier l'ensemble des mouvements de résistance de la Zone Occupée.
Après avoir échappé plusieurs fois à des arrestations, Brossolette veut rentrer à Londres. Lors d'un barrage de routine, alors qu'ils arrivent à Audierne dans une voiture à gazogène, ils sont dénoncés par une collaboratrice, contrôlés par un poste volant de la Wehrmacht et emmenés en prison à Rennes, siège de la Kommandantur locale.
Pour le faire parler, il est torturé. Pendant la pause-déjeuner de son gardien, Brossolette se serait serait tombé devant l'entrée de l'immeuble côté avenue. Gravement blessé, il succombe à ses blessures vers 22 heures à l'hôpital de la Salpêtrière, sans avoir parlé. ¦
WikipediaLorsque la guerre éclate, Pierre Clostermann a 18 ans. àl'ambassade de France, à Rio, où il se présente comme volontaire, il est refoulé. Déçu, il part aux états-Unis où il obtient un diplôme d'ingénieur en aéronautique et un brevet de pilote.
Là-dessus, son père l'ayant mis au courant de la présence à Londres d'un général français qui appelle à poursuivre le combat, il gagne l'Angleterre sur un paquebot et obtient un engagement dans les Forces Aériennes Françaises Libres (F.A.F.L.). Il a 20 ans. Après plusieurs mois d'entraînement, il est nommé sergent dans le groupe de chasse Alsace, sous les ordres du commandant Mouchotte.
Commencent alors les missions au-dessus du Continent, qu'il racontera dans un livre à succès : Le grand cirque (1948). En l'honneur de De Gaulle, il nomme chacun de ses appareils « Le Grand Charles » et les agrémente d'une croix de Lorraine.
C'est ainsi qu'il arrive à la fin de la guerre avec le grade de capitaine, 33 victoires homologuées et cinq probables, sans compter les destructions de matériels au sol. Il entame ensuite une double carrière d'ingénieur et d'homme politique. ¦