Neuf mois avant Noël et la célébration de la naissance du Christ, l'Église catholique commémore l'Annonciation, autrement dit l'annonce faite à Marie de la prochaine naissance du Christ. L'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée du nom de Nazareth, à une jeune fille accordée en mariage à un homme nommé Joseph, de la famille de David; cette jeune fille s'appelait Marie. L'ange entra auprès d'elle et lui dit : Sois joyeuse, toi qui as la faveur de Dieu, le Seigneur est avec toi. « À » ces mots, elle fut très troublée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L'ange lui dit : Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voilà que tu vas être enceinte, tu enfanteras un fils et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé fils du Très Haut... »
Source Hérodote
5e jour du mois de Germinal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la poule..
5e jour des Bélier.
Journée de la procrastination
Journée Européenne de l'enfant à naître
Bonne fête aux Évangéline et sa variante Évangélista.
Hermeland et ses variantes : Erblain, Erblon, Ermeland, Herblain, Herbland.
Humbert et ses variantes : Humberto, Umberto.
Mordiern.
Procope
Cornwallis et Joseph Bonaparte, représentant respectivement l'Angleterre et la France, signent à Amiens un traité de paix qui met un point final à la deuxième coalition européenne contre la France. Le retour de la paix hisse Napoléon Bonaparte au sommet de la popularité...
Germanos, archevêque de Patras, donne aux Grecs le signal de l'insurrection contre la tutelle ottomane. Quelques mois plus tard, le congrès d'Épidaure proclame l'indépendance de la Grèce.
En moins de dix ans mais au prix de grandes souffrances comme les massacres de Scio (ou Chio), et avec le concours des Occidentaux, parmi lesquels Lord Byron, les Grecs vont gagner leur indépendance et se libérer des Turcs...
Adolphe Thiers abandonne Paris aux Communards. Les Prussiens campent autour de Paris, l'Assemblée constituante est réfugiée à Bordeaux. Face à une capitale traumatisée par la défaite et secouée par des émeutes sporadiques, Adolphe Thiers, le chef du pouvoir exécutif, décide d'évacuer les soldats et de revenir en force pour débarrasser la ville de ses éléments républicains, socialistes ou révolutionnaires.
Six pays signent à Rome un traité à l'origine de l'Union européenne. La ratification du traité de Rome ne va pas sans difficultés. D'éminentes personnalités s'y opposent, comme le député socialiste Pierre Mendès France qui craint que l'industrie nationale ne supporte pas l'ouverture des frontières et la concurrence allemande. Par contre, plus visionnaire, le général Charles de Gaulle, sollicité par ses proches d'y mettre son veto, refuse...
C'était un temps où une jeune femme analphabète pouvait devenir la confidente, et même la conseillère, des papes.
Une foi fervente impressionnait alors davantage que le niveau d'instruction.
Catherine de Sienne ne savait ni lire ni écrire. Elle n'en a pas moins dicté, pendant sa courte existence (elle est morte à l'âge de 33 ans), une œuvre monumentale qui lui a valu d'être proclamée docteur de l'Église par Paul VI en 1970...■
C'est un orientaliste, un philologue et un théosophe de confession catholique. Esprit universel et cosmopolite, Postel est le représentant français le plus caractéristique de la kabbale chrétienne.
Très précoce, il commence à enseigner à l'âge de treize ans à Sagy afin de payer son voyage vers Paris. Ensuite il travaille comme ouvrier agricole dans la Beauce pour pouvoir à nouveau payer ses études. Il s'inscrit au collège Sainte-Barbe qui est alors très fréquenté par des Espagnols et des Portugais. Postel y apprend le latin et le grec, mais aussi l'espagnol et le portugais, et se passionne pour la géographie et les Grandes Découvertes. Ignace de Loyola étudie à Sainte-Barbe à partir de 1529 ; c'est là qu'il rencontre Pierre Favre et François Xavier et que se constitue le groupe qui va fonder la Compagnie de Jésus en août 1534. Postel est proche de ces hommes, dont il partage les aspirations mystiques, l'exigence de réforme de l'Église et le goût pour les missions lointaines et l'étude des langues orientales.
Il a commencé très vite à étudier l'hébreu : il s'est procuré auprès de Juifs de la capitale un alphabet, une grammaire. À partir de 1530, il suit des cours d'hébreu au collège des lecteurs royaux qui vient d'être fondé.
En 1535, distingué par Marguerite de Navarre, Postel est choisi pour accompagner l'ambassadeur du roi François Ier à Constantinople. C'est son premier voyage en Orient (1535/37). Il doit également rapporter des livres orientaux pour la bibliothèque du roi. Pendant ce voyage, il perfectionne son arabe, qu'il parle désormais couramment, et se met au turc.
Revenu dans la capitale, ses grandes connaissances linguistiques et son expérience de l'Orient le font désormais admettre dans le cercle des humanistes qui entourent le roi.
Il approuve les tendances humanistes et réformistes de François Ier et fait partie des opposants aux tendances très réactionnaires de la Sorbonne. Se voyant réduit à l'impuissance à Paris, il se décide début 1544 à rejoindre Loyola et les jésuites à Rome.
À Rome, il y entre dans la Compagnie de Jésus comme novice en mars 1544. Mais le bouillonnement de ses idées, auxquelles il essaie de gagner Ignace de Loyola, n'est guère adapté à la discipline de la compagnie. Il est renvoyé du noviciat au bout de moins de deux ans
En 1547, Postel travaille sur une traduction en latin du Zohar et du Bahir. Il y rencontre une religieuse, mère Jeanne (ou « Zuana »), qui a fondé des hospices pour les pauvres.
En 1549, il entreprend son deuxième voyage en Orient, se rendant notamment à Jérusalem, en Égypte et à Constantinople, où il annonce qu'il vient de recopier un Nouveau Testament en syriaque.
Au début 1552, Postel regagne Paris. Il se met à enseigner au collège des Lombards, en y mêlant ses prêches politico-religieux et mystiques, jusqu'à ce que son enseignement soit interdit.
Son procès devant l'Inquisition de Venise se termine en 1555 par la condamnation de ses livres, mais lui-même n'est pas personnellement qualifié d'hérétique, mais de fou (amens), et il est laissé en liberté. Le pape régnant, Paul IV, est très sectaire et violent contre les protestants et les Juifs, et d'autre part, en septembre 1553, l'Inquisition romaine a fait brûler le Talmud sur le Campo de' Fiori ; les accusations contre les « blasphèmes » des écrits juifs ont repris vigueur, et les chrétiens hébraîsants, comme Postel ou Andreas Maes, sont tenus en suspicion.
À la mort de Paul IV, la foule en liesse met le feu au palais de l'Inquisition et libère tous les prisonniers. Postel connaît alors, pendant trois ans, une période d'errance. En 1562, il est de retour à Paris, alors en proie aux troubles de la première guerre de religion. Considéré comme fou, il est interné au cloître de Saint-Martin-des-Champs. ■
Fils d'un aubergiste, Joachim Murat s'engage dans l'armée du roi. Fougueux cavalier, il devient chef d'escadron en 1796 et seconde brillamment Napoléon Bonaparte lors de la répression du 13 Vendémiaire ainsi que du coup d'État du 18 Brumaire. Il séduit et épouse en 1800 Caroline Bonaparte. Avec sa cavalerie, il sera ensuite de toutes les grandes batailles napoléoniennes jusqu'à la retraite de Russie.
Maréchal d'Empire et Prince d'Empire, il réprime le 3 mai 1808 l'insurrection madrilène avant d'être nommé roi des Deux-Siciles. Soucieux de conserver envers et contre tout son trône, il trahit l'Empereur en janvier 1813, après une scène violente avec Davout, et regagne son royaume. Pris de remords, il reprend sa place dans la Grande Armée à la bataille de Leipzig mais trahit à nouveau et en janvier 1814, signe un traité avec les Alliés contre la promesse de conserver son trône, avant de revenir vers Napoléon...■
Écrivain, critique littéraire
Jean Guéhenno a raconté dans Changer la vie son enfance pauvre. Il fut contraint d'abandonner l'école à quatorze ans pour s'engager comme employé, ce qui ne l'empêcha pas de continuer à étudier seul, après ses journées de travail. Il obtint son baccalauréat, puis réussit le concours d'entrée à l'École normale supérieure, et enfin l'agrégation.
Après avoir servi pendant la Première Guerre mondiale comme officier d'infanterie, Jean Guéhenno devient professeur de littérature pour les classes de khâgne aux lycées Lakanal, Henri-IV et Louis-le-Grand. Il achève sa carrière dans l'Éducation nationale comme inspecteur général.
Jean Guéhenno se consacre par ailleurs à la critique littéraire, notamment à une étude approfondie de l'œuvre de Jean-Jacques Rousseau, à qui il consacre les livres suivants : Jean-Jacques en marge des Confessions (1948), Jean-Jacques, roman et vérité (1950), Jean-Jacques, grandeur et misère d'un esprit (1952) et Jean-Jacques, histoire d'une conscience (1962). Il est l'auteur de nombreux autres ouvrages, dans lesquels il proposait un humanisme original, notamment L'Évangile éternel (1927), Caliban parle (1928) et La Foi difficile (1957) et Caliban et Prospero (1969).
C'est à cet humanisme que ressortit l'engagement politique de Jean Guéhenno entre les deux guerres. En 1927, il signe avec d'autres intellectuels, la pétition contre la loi sur l'organisation générale de la nation pour le temps de guerre, loi qui abroge, selon les signataires, toute indépendance intellectuelle et toute liberté d'opinion. Cette pétition paraît dans le numéro du 15 avril 1927 de la revue Europe dont il deviendra le directeur de 1929. Il assurera cette fonction jusqu'en mai 1936. En 1935, il fonde l'hebdomadaire Vendredi.
Il participe en 1930 au troisième cours universitaire de Davos, avec de nombreux autres intellectuels français et allemands. Son engagement devait tout naturellement le conduire à rejoindre la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale. Il poursuivit clandestinement son activité littéraire pendant l'Occupation, sous le pseudonyme de Cévennes.
Il collabore au Figaro à partir de 1945.
Une partie de son œuvre est autobiographique : Journal d'un homme de 40 ans (1934), Journal des années noires, 1940-1944 (1947), Carnets du vieil écrivain (1971).
Jean Guéhenno fut élu à l'Académie française le 25 janvier 1962, par 15 voix au fauteuil n° 9 d'Émile Henriot. ■
WikipediaFils de très modestes boutiquiers, son père lui fait découvrir les classiques au travers des éditions populaires de l'époque. En 1932, Fuyant son univers provincial, après des études secondaires sans relief, il « monte » à Paris. Études de Lettres. Assistant par hasard à une répétition de Richard III de Shakespeare par Charles Dullin, au Théâtre de l'Atelier, il trouve sa vocation. Second régisseur, il suit les cours de celui dont il restera l'élève. Première apparition sur scène dans la figuration du Faiseur de Balzac au Théâtre de l'Atelier en 1931.
durant le seconde guerre mondiale, d'abord chargé de mission à Jeune France, il rejoint La Roulotte, jeune troupe itinérante. Il effectue de nombreuses tournées en province et découvre le plaisir de jouer devant des publics populaires. Ayant intégré la compagnie en tant qu'auteur, il écrit La Farce des filles à marier et Dans le plus beau pays du monde. Puis crée sa propre compagnie dite des Sept. Première mise en scène : La Danse de Mort de Strindberg. Les pièces qu'il mets en scène où souvent il joue, s'enchaînent l'Orage de Strindberg, Césaire de Jean Schlumberger, Meurtre dans la cathédrale de T. S. Eliot.
En 1946, André Barsacq le met en scène au Théâtre de l'Atelier dans Roméo et Jeannette d'Anouilh avec Maria Casarès et Michel Bouquet et Henri IV de Luigi Pirandello. Àl'initiative de René Char, la Semaine d'Art en Avignon est liée à une grande exposition d'art contemporain. Trois créations réunissent un peu plus de 4 000 spectateurs. Cette « semaine » devient « festival ». Jean Vilar le dirigera jusqu'à sa mort en 1971.
Nommé directeur du palais de Chaillot (août), il rend au lieu son nom d'origine, Théâtre national populaire - T.N.P.
Dans le contexte des événements d'Algérie, Vilar monte Antigone de Sophocle, et La Résistible Ascension d'Arturo Ui de Bertolt Brecht, qui ont un retentissement considérable. Les premières Rencontres d'Avignon entre intellectuels, hommes politiques et artistes, contribuent à transformer le festival en laboratoire des politiques culturelles.
En 1968, Jean Vilar refuse de servir le gouvernement avec lequel il est en profond désaccord. Il continue de diriger Avignon et d'effectuer de fréquents voyages (U.R.S.S. et Amérique du Sud). Il rédige Chronique romanesque, qui sortira en librairie un mois après son décès. ■
WikipediaSimone Signoret est la fille aînée d'André Kaminker (1888-1961) et de Georgette Signoret.
Réfugiée en Bretagne avec sa famille au début de la Seconde Guerre mondiale, Simone est élève au lycée de Vannes, où elle a, pendant quelques mois, pour professeur d'histoire Lucie Aubrac, dont elle parle dans La nostalgie n'est plus ce qu'elle était. De retour à Paris, elle devient, en 1941, la secrétaire de Jean Luchaire. Grâce à la fille de celui-ci, la comédienne Corinne Luchaire, elle commence à faire de la figuration au cinéma...
...En 1954, Signoret et Montand achètent une propriété à Autheuil-Authouillet, en Normandie. Cette demeure devint par la suite un haut lieu pour des rencontres artistiques et intellectuelles. Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Serge Reggiani, Pierre Brasseur, Luis Buñuel, Jorge Semprún, y séjournent régulièrement. Le couple milite en faveur de ses idées de gauche et est bientôt catalogué « compagnon de route » du Parti communiste français (P.C.F.). En 1957, Yves Montand, accompagné de Simone Signoret, entreprend une tournée triomphale dans tous les pays du bloc de l'Est. Cependant ils en reviennent profondément désillusionnés sur l'application concrète de l'idéal communiste et prennent dès lors leurs distances avec le parti, sans renier toutefois leurs convictions politiques. En 1956, ils jouent ensemble pour la première dans un film de Yannick Bellon, Un matin comme les autres, court métrage sur le problème de l'insalubrité des logements en banlieue...■
WikipediaÉcrivain et lexicographe français de langue d'oc, membre fondateur du Félibrige, membre de l'Académie de Marseille, Maîtres ès-Jeux de l'Académie des Jeux floraux de Toulouse
Mistral est un fils de ménagers aisés. Il va, dès l'âge de sept ans, à l'école de Maillane. Il y pratiqua lou plantié (école buissonnière) comme il le narre dans ses Memòri e raconte. Puis, en 1839, il est inscrit au pensionnat de Saint-Michel-de-Frigolet. En 1845, il suivit ses études au Collège royal d'Avignon, et passa, en 1847, son baccalauréat à Nîmes. Reçu bachelier, il fut enthousiasmé par la révolution de 1848 et se prit d'admiration pour Lamartine. Ce fut au cours de cette année qu'il écrivit Li Meissoun (Les Moissons), poème géorgique en quatre chants, qui resta inédit.
Sa famille le voyant bien devenir avocat, il étudia le droit à Aix-en-Provence de 1848 à 1851, où il sortit de la Faculté avec sa licence en droit.
Il se fait alors le chantre de l'indépendance de la Provence et surtout du provençal « première langue littéraire de l'Europe civilisée ». C'est au cours de ses études de droit qu'il apprit l'histoire de la Provence, jadis État indépendant.
Mistral reçoit le Prix Nobel de littérature en 1904 conjointement à José Echegaray. Il consacrera le montant de ce prix à la création du Museon Arlaten à Arles. ■
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