Bien que paralysée à 22 ans, Julie se dévoue à l'éducation des enfants de famille modeste. Elle fonde l'institut des sœurs de Notre-Dame. Morte à Namur en 1816, elle est reconnue comme sainte par le pape Paul VI en 1969.
Source Hérodote
19e jour du mois de Germinal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du bélier..
10e jour du Bélier.
S'il vente bien fort le jour de la Saint-Sixte, que cela dure tout le jour, le bois sera cher cette année.
Journée internationale des Roms
Julie et ses variantes Giulia, Julia, Juline.
Et aussi aux Constance, et ses variantes Constanza et Costanza.
Devan.
à la mort de son cousin Charles IV le Bel (1er février 1328), le comte Philippe de Valois (31 ans) a été nommé régent du royaume par ses pairs en attendant que la veuve du précédent roi donne le jour à un héritier. Las, celui-ci est... une fille et donc interdite de couronne en vertu du précédent de Philippe V le Long.
Il revient donc aux grands seigneurs du royaume de choisir le futur souverain. Plusieurs prétendants ont des droits équivalents :
● Philippe de Valois fait valoir sa filiation avec Philippe III le Hardi, dont il est le petit-fils par son père (mais il n'est que le neveu de Philippe le Bel),
● Le roi d'Angleterre édouard III est le petit-fils de Philippe le Bel par sa mère, Isabelle, sœur des précédents rois,
● Le comte Philippe d'évreux est en droit aussi de revendiquer la couronne car il est l'époux de Jeanne de Navarre, fille de Louis X le Hutin mais il n'insiste pas...
Après moult délibérations, à Vincennes, les Grands du royaume se décident le 8 avril 1328 à confier la couronne au régent. Aux yeux des féodaux et des juristes qui les assistent, celui-ci a pour principal avantage de n'être ni Anglais ni Navarrais ! C'est ainsi qu'il devient roi sous le nom de Philippe VI. Il est sacré à Reims le 29 mai suivant...
Francesco Petracco, dit Petrarca (en français, Pétrarque), reçoit sur le Capitole de Rome la couronne de laurier des poètes...
établi à proximité d'Avignon, Pétrarque avait visité Rome en 1334 et été séduit par les réminiscences de la grandeur antique. Pourtant, la Ville éternelle n'avait alors rien de très séduisant. Abandonnée par les papes au profit d'Avignon depuis plusieurs décennies, elle était livrée à la violence.
Les représentants des grandes familles romaines, les Colonna, les Frangipani (qui ont donné leur nom à la frangipane), les Orsini, les Conti.... se dévisageaient du haut de leurs forteresses respectives, installées dans les monuments de la Rome antique, et se faisaient la guerre dans les rues par mercenaires interposés...
Le roi de France Jean II le Bon meurt à Londres, en captivité. Son fils aîné, qu'il a eu 26 ans plus tôt de sa première femme Bonne de Luxembourg, passe du statut de Dauphin et de régent à celui de roi sous le nom de Charles V.
Il a déjà fait ses preuves en surmontant les épreuves de la défaite et de la révolution, ainsi qu'en négociant la paix avec l'ennemi. à sa mort, quinze ans plus tard, il aura mérité pleinement son surnom de Charles V le Sage...
Le Corps législatif de la République française adopte et promulgue le Concordat signé le 15 juillet de l'année précédente par Napoléon Bonaparte, Premier Consul, et le pape Pie VII...
Le grand maître d'une confrérie musulmane d'Algérie, Cheikh El-Haddad, proclame la guerre sainte contre l'occupant français. Un tiers de la population musulmane du pays entre en rébellion. C'est la dernière des grandes rébellions algériennes avant la guerre d'indépendance.
Cyclisme : Vitesse individuelle
Paul Masson - 1876-1945
À Londres, le Royaume-Uni et la République française officialisent leur Entente cordiale.
Les représentants des deux nations signent non pas une alliance mais un simple accord destiné à aplanir les différends coloniaux entre les deux ennemis héréditaires. C'est déjà beaucoup si l'on songe que les deux pays avaient été sur le point de se combattre six ans plus tôt à propos de Fachoda, une misérable bourgade du Soudan.
L'Entente cordiale est le fruit de la subtile diplomatie du ministre des Affaires étrangères français Théophile Delcassé et de son ambassadeur à Londres Paul Cambon. Elle a bénéficié de l'extraordinaire popularité en France du roi édouard VII...
Tamerlan se présente comme un lointain descendant de Gengis Khan. Musulman convaincu, au demeurant cultivé et épris de littérature persane, il se forge un empire autour de l'Afghanistan actuel. Au prix de grands massacres, il attaque ses voisins, Mongols, Indiens et Arabes, et incendie les magnifiques cités de Damas et Bagdad.
Pour finir, en 1402, il défait le sultan ottoman Bajazet à Angora (encore appelé Ancyre ou Ankara). Cette gigantesque bataille offre un sursis inespéré à Constantinople, sur le point d'être conquise par les Ottomans, et laisse le temps aux Occidentaux de recueillir l'héritage byzantin.
On peut encore admirer le mausolée de Tamerlan à SamarCA/cade, sa capitale, dans l'actuel Ouzbékistan. ■
Jacques Romain Georges Brel est issu d'une famille catholique flamande d'industriels. Enfant, il est peu intéressé par l'école, excepté par les cours de français. Avec son frère, Pierre, de 6 ans son aîné, Jacques connaît une éducation entre collège catholique et scoutisme.
Il écrit à 15 ans de longs poèmes et des nouvelles après avoir lu Jules Verne et Jack London. à 16 ans, il crée une troupe de théâtre avec quelques copains et écrit lui-même des pièces qu'il joue en amateur au sein de la Franche Cordée (mouvement de jeunesse catholique).
Son père le fait entrer dans la cartonnerie familiale « Vanneste & Brel » où il est affecté de 1947 à 1953 au service commercial, travail pour lequel il n'a aucun goût. Il songe très sérieusement à une reconversion, soit en tant qu'éleveur de poules, soit en tant que cordonnier, soit comme chanteur. Il choisit cette dernière voie et écrit n'importe où, n'importe quand.
Amateur de musique classique (principalement de Maurice Ravel et de Franz Schubert), il compose ses premières mélodies sur le piano familial et sur sa guitare sans jamais avoir pratiqué la musique auparavant.
À partir de 1952, il écrit et compose ses premières chansons qu'il chante dans le cadre familial, et à diverses soirées dans des cabarets bruxellois regroupés dans le quartier de l'« îlot sacré ». Il fait déjà preuve de cette puissance lyrique qui rebute sa famille. Elle tente, en vain, de le dissuader de continuer dans cette voie. Lui persévère...
...Il meurt d'un Cancer le 9 octobre 1978 à l'hôpital Avicenne de Bobigny. Il repose au cimetière d'Atuona, commune d'Hiva Oa, aux îles Marquises, non loin de la tombe de Paul Gauguin. ■
WikipediaFils de Septime Sévère, proclamé empereur en 211 avec son frère Geta, Caracalla se débarrasse de ce dernier l'année suivante, révélant une cruauté dont il ne se démentira pas jusqu'à sa mort.
En 212, il publie un édit célèbre par lequel il octroie la citoyenneté romaine à tous les hommes libres de l'empire, essentiellement les citadins libres. Cette mesure n'a d'autre motif que d'accroître le rendement de la taxe qui s'attache à cette citoyenneté. Les provinciaux avaient précédemment à cœur d'obtenir la citoyenneté romaine par leurs mérites et leur travail. Celle-ci leur est désormais octroyée sans conditions. Elle perd sa valeur symbolique. C'est un motif de fidélité à l'empire qui s'efface... ■
Jean II, fils de Philippe VI et Jeanne de Bourgogne, succède à son père sur le trône de France. Il devient à 31 ans le deuxième souverain de la branche cadette des Valois... et le premier dont le visage nous soit connu par un portrait non conventionnel, l'œuvre du peintre Girard d'Orléans (1359).
Après le désastre de Poitiers, en 1356, il sera surnommé Jean le Bon en raison de sa bravoure au combat (bon est à prendre au sens de brave ou fougueux) !... ■
Héritier d'une longue dynastie de marchands et de banquiers florentins, Laurent de Médicis a accédé au pouvoir en 1469, à la mort de son père Pierre le Gouteux, aux côtés de son frère Julien. L'un et l'autre ont reçu le titre informel de « principe dello stato » (Prince de l'état). Après la conjuration des Pazzi, qui provoque en 1478 la mort de Julien, Laurent règne en maître sur la ville.
Le gouvernement de Laurent de Médicis coïncide avec l'apogée économique et culturel de la république de Florence. Prince de la Renaissance et mécène, Laurent de Médicis a mérité le surnom de Laurent le Magnifique (Lorenzo il Magnifico)... ■
Fils d'un professeur de dessin de Malaga (Andalousie), Pablo Ruiz Picasso révèle très jeune un immense talent. Il poursuit sa formation à Barcelone et Madrid, arrive à Paris en 1900 et s'installe en 1904 dans l'atelier du Bateau-Lavoir. Rapidement célèbre, il va dominer de son génie l'art de son siècle, rejetant dans la pénombre ses rivaux, du doux Marc Chagall au flamboyant Salvador Dali.
Dans le domaine artistique, le XXe siècle demeure le Siècle de Picasso. L'artiste andalou a vécu au rythme de son temps, de la Belle époque à la fin des Trente Glorieuses en passant par les guerres mondiales (auxquelles il n'a pas eu à participer) et le culte de Staline. ■
Instituteur et romancier
Il suit les traces de son père au moment de choisir son métier : après une préparation à Besançon, en juillet 1898, Louis Pergaud, âgé de seize ans, dont le travail est excellent, présente le concours d'entrée à l'école normale et il est reçu premier. Après 3 ans d'études acharnées dans cette école, il en sort, en 1901, troisième de sa promotion. Il est nommé enseignant à Durnes (Doubs), son premier poste, pour la rentrée d'octobre 1901.
En avril 1904, avec l'aide d'un ami poète, il fait paraître son premier recueil de poésies, L'Aube. En 1907, Il « descend » alors à Paris. Il travaille comme clerc, puis comme maître d'école, consacrant tout le temps qu'il peut à sa plus grande passion : l'écriture.
Pergaud, l'écrivain, puisera aux souvenirs de sa terre natale, la Franche-Comté, pour composer la quasi-totalité de ses œuvres. La prose de Pergaud est souvent assimilée soit au mouvement réaliste, parfois même naturaliste, soit au mouvement moderniste.
Sa première publication en prose parait dans le Mercure de France en 1910, le recueil de ces nouvelles s'intitule De Goupil à Margot (Prix Goncourt 1910). Avec cette œuvre Pergaud s'établit comme maître littéraire dans le domaine animalier. En 1911 sort son deuxième recueil de nouvelles sur le thème des animaux, dont La Revanche du corbeau.
En 1912, il écrit La Guerre des https:btn btn-successs, roman de ma douzième année : rivalités belliqueuses entre garçons de deux villages voisins à chaque rentrée scolaire. Cette guerre prend une forme un peu particulière en plus des coups et des injures, les « vaincus » se voient confisquer leurs https:btn btn-successs en guise de trophées, avant d'être renvoyés chez eux.
En 1913 paraît Le Roman de Miraut, chien de chasse. Il écrit de nombreuses autres histoires à propos de la vie « rustique » et du règne animal, qui seront publiées à titre posthume.
En août 1914, Louis Pergaud est mobilisé dans l'armée française comme sous-lieutenant à Verdun. Il sert en Lorraine sur le front Ouest, pendant l'invasion allemande. Le 7 avril 1915, son régiment lance une attaque contre les lignes allemandes : piégé dans les barbelés, il est blessé par balles. à la fin de l'offensive, l'écrivain comtois n'est pas parmi les rescapés. ■
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