Valérie est l'épouse de Vital, un magistrat romain persécuté pour sa foi au IIe siècle. Jeté dans un puits, Vital meurt après 7 jours d'agonie. Une basilique lui sera dédiée à Ravenne par l'empereur Justinien, au VIe siècle. Valérie est martyrisée peu de temps après son mari.
Louis-Marie Grignion, originaire de Montfort, près de Saint-Malo, est ordonné prêtre en 1700 et va réévangéliser le Bas-Poitou (actuel département de la Vendée).
Comme bien d'autres populations françaises, les paysans vendéens se sont éloignés de la foi chrétienne au cours des guerres de religion. Mais par son énergie et son charisme, le prédicateur itinérant et ses disciples vont réouvrir les églises jusqu'à faire de la Vendée, pendant la Révolution, le fer de lance de la foi catholique en France. À sa mort, en 1716, Louis-Marie a été inhumé à Saint-Laurent-sur-Sèvre.
Source Hérodote
9e jour du mois Floréal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la hyacinthe.
8e jour du Taureau.
Journée Mondiale de la photographie au Sténopé
Journée Mondiale sur la sécurité et la santé au travail
Bonne fête aux Valérie et ses dérivés Valériane et Valérie-Anne.
Et aussi aux Chanel et ses variantes : Chanele, Chanelle, Channel, Shanel et Shanelle.
Pierre-Marie
Louis-Marie
Loudiern et ses dérivés : Louthiern, Louziern, etc.
Vital et ses variantes Vitalien et Vitalis et formes féminines Vitalie et Vitaline.
Zénon et son féminin Zénona.
Artaban IV, dernier souverain de la dynastie des Arsacides, est vaincu et tué à Hormizdaghan, dans la Susiane, par un roitelet perse, Ardashir (ou Ardachir). L'Iran tombe aux mains de la dynastie des Sassanides. Elle va restaurer le pays dans son ancienne grandeur...
À Sainte-Foye, en Nouvelle-France, les Français repoussent une attaque anglaise et prennent une revanche aussi éclatante qu'inutile sur la bataille des plaines d'Abraham, qui avait vu la mort de Montcalm et la perte de la ville de Québec...
Au large de Tahiti, une mutinerie se produit à bord du Bounty. Elle oppose le commandant du navire, William Bligh, à ses hommes conduits par l'officier Fletcher Christian. Une partie des mutins trouvera refuge sur l'atoll de Pitcairn...
Les États-Unis adressent un ultimatum à l'Espagne. Saisis par une fièvre impérialiste, les États-Unis lorgnent avec envie sur les dernières colonies espagnoles. Une révolte populaire à Cuba est prétexte à un ultimatum et au déclenchement d'une guerre facile contre l'Espagne...
Les hommes de la Sûreté emmenés par le préfet Lépine encerclent une villa de Choisy-le-Roi où a trouvé refuge Jules Bonnot.
L'ennemi public numéro un terrorise les Parisiens depuis la fin de l'année précédente. Avec sa bande de malfrats issus des milieux anarchistes, il a multiplié en quelques mois les braquages de banques et les actions violentes contre les forces de l'ordre.
Les policiers dynamitent la maison et abattent Bonnot et son complice Dubois lors de l'assaut final. Il faudra cependant attendre le 14 mai suivant pour que le reste de la « bande à Bonnot » soit neutralisé dans l'attaque d'un pavillon à Nogent-sur-Marne...
La France est officiellement investie par la Société des Nations d'un « mandat pour la Syrie et le Liban » (en fait un protectorat).
Suite à la victoire des forces alliées en 1918 sur les troupes turques (la Turquie retira son autonomie au Liban en 1914) et allemandes, le Mont Liban et la plaine de la Bekaa devinrent « état du Grand Liban » )...
Winston Churchill, chancelier de l'échiquier (ministre des finances) dans le gouvernement conservateur de Stanley Baldwin, annonce le retour à la convertibilité or de la livre (suspendue en 1919).
On s'apercevra très vite des implications désastreuses pour la Grande-Bretagne et le reste du monde de cette réévaluation de la sterling, recommandée par les financiers de la City et Norman Montagu, gouverneur de la Banque d'Angleterre...
Trois jours après l'ordre d'insurrection générale lancé par les partisans antifascistes, Benito Mussolini et sa maîtresse Clara Petacci sont exécutés par des résistants italiens sur l'ordre du chef communiste Walter Audisio. Leurs cadavres sont pendus par les pieds et exposés aux quolibets de la foule, sur une place de Milan, jusqu'à l'intervention d'officiers alliés.
Deux jours plus tard, Adolf Hitler et sa maîtresse Eva Braun se suicideront dans leur bunker pour échapper à un sort comparable.
Fils d'un mineur de Noyelles-Godault (Pas-de-Calais) et mineur lui-même, Maurice Thorez participe à la fondation du parti communiste au congrès de Tours (Noël 1920). Il devient secrétaire général du parti en juillet 1930 et, deux ans plus tard, est élu député de la Seine (Paris et proche banlieue).
À Moscou, il reçoit de Staline l'ordre de se rapprocher du parti socialiste (S.F.I.O.). C'est ainsi qu'est signée le 27 juillet 1934 une alliance électorale entre communistes, socialistes et radicaux. Peu après, Maurice Thorez, dans un discours célèbre, inaugure la politique de la «main tendue» aux catholiques et même aux Croix-de-Feu, ligue patriotique d'anciens combattants. De la sorte, le Front populaire triomphe aux élections législatives du 26 avril 1936. Maurice Thorez apporte au Président du Conseil, le socialiste Léon Blum, un soutien «sans participation».
Quand éclate la Seconde Guerre mondiale, Maurice Thorez déserte son unité (4 octobre 1939) et passe en Allemagne, ce qui lui vaut une condamnation à mort par contumace (Il se réfugiera à Moscou peu après). à la Libération, il est amnistié par le général de Gaulle qui a besoin de lui pour remettre les communistes au pas. De retour en France, il participe donc au retour à l'ordre et à la paix civile. Frappé d'une congestion cérébrale en 1950, il cesse toute activité politique mais conserve sa place à la tête du parti... ■
C'était un temps où une jeune femme analphabète pouvait devenir la confidente, et même la conseillère, des papes.
Une foi fervente impressionnait alors davantage que le niveau d'instruction.
Catherine de Sienne ne savait ni lire ni écrire. Elle n'en a pas moins dicté, pendant sa courte existence (elle est morte à l'âge de 33 ans), une œuvre monumentale qui lui a valu d'être proclamée docteur de l'église par Paul VI en 1970... ■
Le futur Duce (Guide) de l'Italie fasciste connaît une enfance misérable. Socialiste dès l'âge de 17 ans, il dirige en 1912 le principal journal du parti. Après la Grande Guerre, il crée un parti nationaliste appelé fasciste. En 1922, le roi d'Italie, intimidé par les violences de ses militants, l'appelle à former le gouvernement.
Mussolini va contrôler peu à peu tous les rouages et forger un état dit « totalitaire », où toute la vie des citoyens est organisée par l'état et vouée à son service ! Dès la petite enfance, les citoyens sont embrigadés dans des organisations de jeunesse et chantent les louanges du Duce. Fort de ses apparents succès, Mussolini inspire de nombreux imitateurs : Salazar (Portugal), Primo de Rivera (Espagne), Horthy (Hongrie), Dollfuss (Autriche), Moustafa Kémal (Turquie),. et jusqu'à Hitler (Allemagne).
Il subit une succession de défaites militaires (Balkans, Grèce, Afrique du Nord, Italie). Suite au débarquement allié en Sicile en 1943, il est mis en minorité par le Grand Conseil fasciste et arrêté par le roi le 25 juillet 1943. Interné dans les Abruzzes, il est délivré par un commando SS le 12 septembre 1943. Hitler le nomme Gauleiter de la République de Salô (lac de Garde). Il est arrêté le 26 avril 1945 par un détachement de partisans communistes alors qu'il tentait de fuir vers l'Allemagne en uniforme allemand. Ses restes, recueillis dans une caisse, ont été inhumés en Romagne en 1946... ■
En 1939, Yvonne LE ROUX réside à Philadelphie. À 58 ans, elle n'hésite pas à venir à Londres se mettre à la disposition de « L'Intelligence Service ».
Parvenue en France, elle établit un réseau le long de la côte bretonne où tous les pêcheurs la connaissent. Le réseau de «Tante Yvonne » (c'est ainsi qu'Yvonne LE ROUX est connue dans la résistance) fonctionne également dans le port de Brest ; l'un des indicateurs est le Directeur même de l'Arsenal.
Une extraordinaire besogne est accomplie par le réseau qui fournit des informations si précises qu'elles étonnent l'Amirauté anglaise. Winston CHURCHILL déclarera aux Communes pour expliquer le passage des navires allemands dans le Pas-de-Calais : « ce n'est pas notre service français de renseignements qui est en défaut », ce service français était celui de « Tante Yvonne ». Mais l'audace et le courage ne surmontent pas tout ! Yvonne LE ROUX est arrêtée le 8 avril 1942 et fait le même chemin que celui parcouru par tant d'héroïques françaises... Compiègne... Ravensbruck.
À la Libération, « Tante Yvonne » n'eut pas la force de rejoindre sa Bretagne ; atteinte d'une grave maladie contractée au camp elle mourra à l'hôpital Pasteur mettant son nom au bas d'une des plus belles pages de la Résistance. ■
Ouvrier allumettier et syndicaliste de tendance libertaire, il est secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT) de 1909 à 1947, puis fondateur et président de la Confédération générale du travail - Force ouvrière (CGT-FO) dès avril 1947, jusqu'à sa mort.
Défendant sans cesse les principes de la charte d'Amiens (1906), qui prônent l'indépendance syndicale vis-à-vis des partis politiques, de l'état et des églises, Léon Jouhaux s'oppose aux différentes tentatives de contrôle du syndicat par la Section française de l'Internationale Ouvrière (S.F.I.O.), en 1911, ou par les « bolchéviques », en 1922.
En 1918, Jouhaux présente un projet de Conseil national économique chargé d'examiner tous les problèmes posés par le retour à la paix. Il faudra attendre la constitution de la IVe République du 27 octobre 1946 pour que soit créer le Conseil économique, social et environnemental.
En 1932, Jouhaux participe à la Conférence du désarmement, en tant que membre de la délégation française. Il défend une vision assez radicale du désarmement. Il milite pour la suppression totale des entreprises d'armements, excepté les entreprises étatiques.
En 1936, Jouhaux contribue aux réformes concernant les conventions collectives, les congés payés, la semaine de 40 heures et la nationalisation. Jouhaux est arrêté par les Allemands en novembre 1942 lors de l'occupation de la zone libre. En 1943, il est transporté au KL2 Buchenwald, il y rejoint Léon Blum, édouard Daladier et le général Gamelin. Un mois plus tard, le 1er mai 1943, Jouhaux et les co-détenus sont transféré au château d'Itter, dans le Tyrol autrichien, dépendant du camp de concentration de Dachau. Ils sont libérés le 5 mai 1945 par les américains.
À la Libération, Jouhaux est de nouveau secrétaire de la CGT mais il doit partager le pouvoir avec le communiste Benoît Frachon. Face à la mainmise du Parti communiste français (P.C.F.) sur le syndicat, il est contraint de démissionner du bureau confédéral en décembre 1947. Lui, ses amis et les militants non communistes de la vieille confédération fondent la C.G.T.-F.O. pour continuer la « vieille » C.G.T., fidèle à la charte d'Amiens. Lors du lancement de ce nouveau syndicat, Jouhaux a reçu l'appui financier des états-Unis par le biais de leurs services secrets, qui cherchaient dans cette entreprise, à affaiblir l'influence communiste en France.
Jouhaux devient également vice-président de la Confédération internationale des syndicats libres et délégué à l'ONU. Ses nombreux engagements pacifistes lui valent l'attribution du prix Nobel de la paix en 1951. ■
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