Né en Bourgogne, au XIe siècle, en plein renouveau de l'église catholique, Robert devient bénédictin puis se fixe comme ermite dans la forêt de Molesme (Yonne) avec quelques compagnons.
À la recherche d'un idéal de pauvreté absolue, il crée un nouvel établissement au cœur d'une profonde forêt, à Cîteaux, avant de revenir mourir à Molesme en 1110.
Deux ans plus tard, un groupe de jeunes gens guidés par un certain Bernard se feront admettre à Cîteaux. Il donneront une extraordinaire impulsion à l'abbaye, berceau du prestigieux ordre cistercien.
Source Hérodote
11e jour du mois Floréal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la rhubarbe.
10e jour du Taureau.
Journée Mondiale des Mobilités et de l'Accessibilité
Journée Internationale du Jazz
Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation
Bonne fête aux Robert et ses variantes ou diminutifs masculins Bob, Bobby, Boby, Robertin et Roberto et formes féminines Roberta, Roberte, Roberthe et Robertine.
Et aussi aux Eutrope ;
Onenn et ses dérivés bretons : Onenne, Oona, etc.
L'empereur Galère publie un édit de tolérance qui met un terme aux violentes persécutions engagées par Dioclétien, son prédécesseur, contre les communautés chrétiennes de l'empire romain. Deux ans plus tard, son édit sera confirmé et élargi à Milan par son successeur, Constantin. Le christianisme devient dès lors la religion dominante de l'empire...
Le roi de France Louis X le Hutin (ou le Querelleur !), quelques mois après la mort de Phililpe le Bel livre à la vindicte publique Enguerrand de Marigny, le dernier des grands conseillers de son père, impopulaire du fait de ses manipulations monétaires et de sa fonction de grand argentier !
Emprisonné au Temple et accusé de sorcellerie, il est pendu au gibet de Montfaucon...
Ce jour est publié l'édit de Nantes. Cet édit de pacification marque la fin des guerres de religion. Il vise à l'établissement d'une bonne paix et tranquille repos selon les propres mots du roi Henri IV.
Depuis les historiens du XIXe siècle, il est habituel de qualifier cet ensemble de textes : « édit de tolérance ». L'expression est à vrai dire anachronique. Au temps d'Henri IV, le mot tolérance désigne simplement la capacité individuelle de résister à la douleur ! Les contemporains du roi préfèrent parler de concorde et pacification pour qualifier l'édit de Nantes.
À Alger, le dey Hussein soufflette de son éventail le consul de France, un affairiste du nom de Deval qui avait refusé avec insolence de s'engager sur le remboursement d'un prêt. C'est le prétexte à une tension entre les deux pays qui débouche trois ans plus tard sur la conquête de l'Algérie...
Paraît à Paris Paroles d'un croyant. L'auteur, le prêtre Félicité de Lamennais, en appelle à l'insurrection contre l'injustice au nom de l'évangile. Il est immédiatement condamné par le Saint-Siège...
À Camerone, au Mexique, une poignée de légionnaires français, sous les ordres du capitaine Jean Danjou, résiste à plusieurs milliers de Mexicains...
Adolf Hitler se suicide dans son bunker de Berlin. Il s'administre du poison. Sa maîtresse Eva Braun l'accompagne dans la mort après avoir conclu avec lui un engagement de mariage. Les derniers fidèles du Führer ont soin de brûler les corps afin qu'ils ne tombent pas entre les mains des Soviétiques. Une semaine plus tard est signée à Reims la capitulation des armées allemandes. C'est la fin dramatique et sans gloire du IIIe Reich...
Le gouvernement du Viêt-nam du Sud capitule suite à l'entrée des troupes du Nord-Vietnam et du Viêt-công dans Saigon.
Une semaine plus tôt, l'aéronavale des états-Unis a évacué en catastrophe les derniers Américains du pays ainsi que 70 000 Vietnamiens, mettant fin à plus de dix ans d'assistance militaire au gouvernement du Sud.
L'opération d'évacuation a donné lieu à des scènes de panique et les téléspectateurs du monde entier ont pu voir des fugitifs désespérés s'accrocher aux hélicoptères sur le toit de l'ambassade américaine. Pour les Américains et leurs alliés, ainsi se termine, de la façon la plus humiliante qui soit, la guerre du Vietnam entamée une douzaine d'années plus tôt...
La princesse Beatrix Wilhelmina Armgard des Pays-Bas, princesse d'Orange-Nassau, princesse de Lilpe-Biesterfeld, est née le 31 janvier 1938 au palais de Soestdijk à Baarn, aux Pays-Bas. Elle est la fille aînée de la princesse héritière Juliana des Pays-Bas et du prince Bernhard zur Lilpe-Biesterfeld. Les cinq parrains et marraines de Béatrix sont le roi Léopold III de Belgique, la princesse Alice, la comtesse d'Athlone, la princesse Elisabeth de Waldeck et Pyrmont, le duc Adolphe-Frédéric de Mecklembourg et la comtesse Allene de Kotzebue.
Elle monte sur le trône des Pays-Bas le 30 avril 1980 à l'âge de 42 ans, après l'abdication de sa mère, la reine Juliana des Pays-Bas. Elle travaille au palais Noordeinde, autrement dit « la Vieille Cour », mais réside au Huis ten Bosch, près de La Haye depuis 1981.
En 1996, la reine Beatrix reçoit le prix international Charlemagne d'Aix-la-Chapelle pour ses efforts pour l'unification de l'Europe. Elle est membre honoraire de l'association humaniste du Club de Rome.
La reine perd son mari en 2002, et ses deux parents en 2004. Elle est hospitalisée à l'hôpital Haga de La Haye le 30 décembre 2005 pour y subir une opération : pose de prothèse du genou gauche.
En 2005, elle fête à l'âge de 67 ans son jubilé d'argent (25 ans de règne), journée nationale aux Pays-Bas. Le pays est transformé pour l'occasion en gigantesque brocante. Le Jubilé est célébré par la reine et sa famille à Scheveningen, une station balnéaire de La Haye, puis par une tournée dans 12 provinces des Pays-Bas et de l'outre-mer néerlandais (Jubilé d'argent de la reine Beatrix des Pays-Bas).
Les deux précédentes reines des Pays-Bas, Wilhelmine et Juliana, ont toutes deux abdiqué après leurs longs règnes respectifs. Le 28 janvier 2013, lors d'un discours radiotélévisé, la reine Beatrix a annoncé officiellement abdiquer le 30 avril 2013 (fête de la Reine aux Pays-Bas et date anniversaire de son accession au trône en 1980), en faveur de son fils aîné, le prince Willem-Alexander...
Phililpe III le Hardi, fils de Saint Louis et de Marguerite de Provence, monte sur le trône de France à 25 ans, suite à la mort de son père sous les murailles de Tunis... ■
Comte de Foix, vicomte de Béarn, est un seigneur féodal de la Gascogne et du Languedoc, de même qu'un écrivain de langue française avec son célèbre ouvrage, le Livre de chasse, un manuscrit illustré sur la vénerie, et un auteur de poésies en langue d'oc.
Sur le plan politique il est ambitieux et profite des conflits entre les monarchies française et anglaise pour revendiquer une autonomie pour le Béarn où il tient sa cour. Cette volonté de se présenter comme un prince indépendant n'est pas du goût des capétiens mais il est suffisamment habile pour ne pas avoir à subir des représailles qui l'empêcheraient de mener à bien son projet. C'est d'ailleurs là que réside l'ambiguïté de son statut entre vassalité et autonomie plus ou moins réelle. Il semble qu'il avait également pour projet d'étendre ses possessions tout au long des Pyrénées entre le Béarn et le comté de Foix. En Gascogne, il fut un adversaire de la maison d'Armagnac.
« Il avait été vaillant prince en son temps et subjugua tous ses voisins, et était bien aimé, honoré et prisé, craint et redouté. » - Jean Jouvenel des Ursins. ■
wikipediaEcclésiastique français et un innovateur dans le domaine de la pédagogie, qui a consacré sa vie à éduquer les enfants pauvres. Il est le fondateur de l'institut des Frères des écoles chrétiennes
Né dans une famille noble de juristes. Son père le destine à une carrière juridique, mais Jean se sent la vocation religieuse. Formé à la Sorbonne et au séminaire de Saint-Sulpice à Paris, il devient en 1667 chanoine à Reims, étudie la théologie à Paris à partir de 1670 et est ordonné prêtre en 1678. Enfin, en 1680, il est reçu docteur en théologie.
Dans sa ville natale, on lui confie la fondation d'écoles paroissiales pour enfants pauvres. Dès 1679, il fonde pour les pauvres une école gratuite et en 1681 il loge chez lui certains instituteurs pauvres. En 1684, il fonde la congrégation des Frères des écoles chrétiennes. Par la suite, il ouvre des écoles professionnelles, des écoles du dimanche, des maisons d'éducation pour les enfants des rues. L'église s'oppose à la fondation des frères des écoles chrétiennes mais Jean-Baptiste de la Salle insiste et va jusqu'au bout de son projet.
Il s'aperçoit alors que ce qui manque le plus aux enfants ce sont des maîtres de valeur. Il recrute donc de jeunes maîtres auxquels il propose une forme de vie consacrée à Dieu qui leur laisserait cependant leur caractère laïc.
En 1685, il fonde à Reims un séminaire qui constitue une véritable école normale d'instituteurs, innovation qui n'a pas alors d'équivalent, en dehors de la formation assurée à leurs religieux par les Jésuites pour l'enseignement des milieux plus aisés. En 1688, il ouvre les premières écoles à Paris.
En 1694, il est élu supérieur de la nouvelle congrégation et la dote d'une règle plus élaborée. Il poursuit son œuvre pédagogique et spirituelle, rédigeant notamment un ensemble d'ouvrages à l'intention des maîtres.
Vers la fin de sa vie, il se démet de ses fonctions. Il meurt dans la maison-mère qu'il a fixée à Rouen. Après sa mort, son institut continue à se développer rapidement en France et dans le monde entier, servant volontiers de référence aux congrégations enseignantes.
Deux innovations sont à noter : la leçon n'est pas donnée individuellement mais dans une classe et l'on apprend à lire en français et non en latin. Ces nouveautés ont bouleversé la pédagogie en France. ■
wikipediaLe seigneur Pierre Terrail de Bayard débute dans le métier des armes à 13 ans comme page du duc Charles de Savoie, puis entre au service du roi de France Charles VIII et participe avec éclat aux guerres d'Italie.
En 1495, il se distingue à la bataille de Fornoue puis, en 1503, défend seul le pont de Garigliano face à 200 Espagnols aux ordres de Gonzalve de Cordoue, le capitaine des armées ennemies. Son héroïsme permet à ses compatriotes de se replier en bon ordre et lui vaut une renommée universelle.
À Guineguatte, en 1513, face aux Anglais, Bayard refuse de fuir avec le reste de l'armée. Fait prisonnier, il est libéré sans rançon par le roi Henri VIII en récompense de son courage. En 1515, sur le champ de bataille de Marignan, le jeune François 1er, admiratif de la conduite au combat du capitaine, lui demande de l'adouber. Bayard le sacre chevalier selon un rituel féodal alors tombé en désuétude...
Lorsque reprend la guerre en 1521 contre les Anglais et les Impériaux, Bayard défend avec succès la place de Mézières, dans les Ardennes, assiégée par ces derniers. Le chevalier est blessé d'un coup d'arquebuse en couvrant la retraite française après la défaite de Romagnano, en Italie. La chronique raconte qu'il serait mort adossé à un arbre, pour ne pas tourner le dos à l'ennemi ! D'après les Mémoires de Du Bellay, le connétable de Bourbon, chef des armées ennemies, qui a trahi son roi, vient au-devant de lui et lui fait part de sa pitié de voir en cet état « si vertueux chevalier ». à quoi Bayard aurait répondu : « Monsieur, il n'y a point de pitié de moi, car je meurs en homme de bien, mais j'ai pitié de vous, de vous voir servir contre votre prince, et votre patrie et votre serment ».
Respecté par ses amis comme par ses adversaires, Bayard a amplement mérité son surnom de « bon chevalier sans peur et sans reproche ». Il repose aujourd'hui au couvent des Minimes de la Plaine, à Saint-Martin-d'Hères (Isère)... ■
Enfant de la bourgeoisie promis à une carrière d'officier de marine, se veut en peinture proche des maîtres tel Giorgione. Mais il savoure aussi la « modernité » du poète Charles Baudelaire. C'est malgré lui qu'il devient sous le Second Empire le porte-parole des peintres d'avant-garde... ■
La comtesse Anna-élisabeth de Noailles, née princesse Bibesco Bassaraba de Brancovan est une poétesse et romancière, d'origine roumaine.
Descendante des familles de boyards Bibescu de Roumanie, elle est la fille du prince Grégoire Bibesco Bassaraba de Bassaraba lui-même fils du prince valaque Georges Bibesco et de la princesse Zoé Bassaraba de Brancovan.
En 1897 Anne-Élisabeth, dite Anna, épouse, à l'âge de 19 ans, le comte Mathieu de Noailles (1873-1942), quatrième fils du septième duc de Noailles. Le couple, qui fait partie de la haute société parisienne de l'époque, aura un fils.
Anna de Noailles fut la muse et entretint une liaison avec Henri Franck normalien et poète patriote proche de Maurice Barrès.
Au début du XXe siècle, son salon de l'avenue Hoche attire l'élite intellectuelle, littéraire et artistique de l'époque parmi lesquels Edmond Rostand, Francis Jammes, Paul Claudel, Colette, André Gide, Maurice Barrès, René Benjamin, Frédéric Mistral, Robert de Montesquiou, Paul Valéry, Jean Cocteau, Alphonse Daudet, Pierre Loti, Paul Hervieu, l'abbé Mugnier ou encore Max Jacob, Robert Vallery-Radot et François Mauriac. C'est également une amie proche de Clemenceau. En 1904, avec d'autres femmes, parmi lesquelles Julia Daudet et Judith Gautier, fille de Théophile Gautier, Anna de Noailles crée le prix « Vie Heureuse », issu de la revue du même nom, qui deviendra plus tard le prix Fémina, récompensant la meilleure œuvre française écrite en prose ou en poésie. ■
wikipediaAprès une enfance plutôt heureuse, le futur Führer vit dans la Bohême à Vienne puis à Munich, en Allemagne. Août 1914 va changer son destin comme celui du monde. Hitler s'engage comme volontaire. Après la Grande Guerre, son talent d'orateur lui vaut d'être employé par l'armée pour infiltrer les mouvements révolutionnaires... Mais lui-même s'engage dans un groupuscule dont il va faire le parti national-socialiste (en abrégé « nazi »). Il promet de restaurer la grandeur de l'Allemagne, mise à mal par les vainqueurs de la Grande Guerre, prétendument sous l'influence des Juifs cosmopolites !... ■
Potiche ou complice active du démon, les appréciations du rôle de celle qui précéda (de deux minutes) Adolf Hitler dans la mort, juste après l'avoir épousé le 30 avril 1945, varient du tout au tout, d'autant que son existence officielle fut des plus discrètes... ■
Réalisateur de cinéma italien
Père du western spaghetti (qu'il popularise largement sans toutefois l'inventer), il réalise les films Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus et Le Bon, la Brute et le Truand qui sont souvent considérés comme des classiques du cinéma, films qui révèlent l'acteur Clint Eastwood et le compositeur Ennio Morricone. Il est également célèbre pour la trilogie Il était une fois, composée de Il était une fois dans l'Ouest, Il était une fois la révolution et Il était une fois en Amérique.
Alors qu'il était apprécié par le public, mais boudé par la critique et ses pairs de son vivant, son importance dans l'histoire du cinéma est par la suite reconnue. Leone réussit à s'imposer parmi les grands réalisateurs grâce à son style novateur, par sa mise en scène, et par l'utilisation de la musique, composée par son collaborateur et ami Ennio Morricone. Plusieurs réalisateurs importants reconnaissent l'influence qu'il a eue sur leur travail ou l'admiration qu'ils lui portent, au premier rang desquels Quentin Tarantino. ■
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