Après de bonnes études à Coimbra, ce prêtre portugais du nom de Fernandez rejoint l'humble communauté de François d'Assise, en Italie. Il prend le nom d'Antoine et se voue aux tâches les plus humbles jusqu'au jour où l'on découvre ses talents de prédicateur.
Saint François l'envoie alors prêcher dans toute l'Europe, y compris chez les hérétiques albigeois. Épuisé, Antoine meurt à Padoue (Italie) à 36 ans, en 1231. Sa piété lui vaudra d'être plus tard nommé Docteur de l'Église et saint patron du Portugal.
Source Hérodote
25e jour du mois de Prairial dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la tanche.
23e jour des Gémeaux.
À Saint-Antoine, on peux compter sur son avoine.
Bonne fête aux Antoine, ses variantes masculines Anthony, Anton, Antoni, Antonio, Antonny, Antony, Toine, Tonio, Tonni, Tony, son composé Marc-Antoine et ses formes féminines : Antone, Antonia, Antonie, Toinon, Tonia, Tonie, Tonya.
Et aussi aux Euloge
Rambert et sa variante Ragnebert.
L'empereur Constantin 1er et son collègue Licinius, avec lequel il dirige l'empire romain, octroient aux chrétiens la liberté de pratiquer leur religion. Ils leur restituent les biens confisqués et mettent un terme définitif aux persécutions.
Cette décision, connue sous le nom d'« Édit de Milan », complète et confirme l'édit octroyé deux ans plus tôt par l'empereur Galère. Elle consacre le triomphe de la nouvelle religion dans l'empire romain quelques années après les très dures persécutions ordonnées par Dioclétien...
Le duc d'Albe occupe le Portugal pour le compte du roi d'Espagne, Philippe II de Habsbourg. Celui-ci revendique la couronne portugaise après la mort du roi Sébastian au Maroc...
Le chancelier Otto von Bismarck ouvre à Berlin, le premier grand congrès international depuis celui qui s'est tenu à Vienne en 1814 et 1815.
Ce congrès se réunit pour concilier les Anglais et les Russes, les premiers s'opposant à la mainmise des seconds sur les Balkans et les possessions ottomanes d'Europe, par le traité de San Stefano conclu avec les Turcs le 3 mars de la même année.
Le Premier ministre britannique Benjamin Disraeli obtient le renoncement de Moscou à une Grande Bulgarie plus ou moins vassale. Il occupe pour sa part l'île de Chypre. La France, là-dessus, proteste et obtient pour son compte la promesse d'un protectorat sur la Tunisie, une province ottomane très largement autonome...
Ce jour a lieu à Milan la première représentation de La vie de Bohême, un opéra populaire de Giaccomo Puccini...
Suite à la démission d'Alexandre Millerand, les parlementaires élisent à la présidence de la République Gaston Doumergue (61 ans).
Cet avocat, fils d'un vigneron du Gard, est un homme de bon aloi, consensuel, à la faconde méridionale, gentiment qualifié de « Gastounet national »...
La première fusée V1 (« Vergeltungswaffe » ou arme de la vengeance) s'écrase dans l'estuaire de la Tamise...
C'est le début d'une fantastique course aux armements : les savants allemands et en particulier le célèbre Wernher von Braun, développent les premières fusées les V2) dans le centre ultra-secret de Peenemünde...
Fils de Louis le Pieux et petit-fils de Charlemagne, Charles le Chauve hérita de la Francie occidentale (future France) après les serments de Strasbourg puis le traité de Verdun conclu avec ses deux frères. ■
Héritier d'un petit royaume - la Macédoine - que les Grecs cultivés regardaient avec mépris, Alexandre le Grand s'est taillé en dix ans un immense empire, de l'Égypte aux portes de la Chine. Il a ce faisant assuré à la culture hellénique un rayonnement dont nous percevons encore les traces, par exemple dans les représentations de Bouddha, inspirées de l'Apollon grec ! Fauché en pleine jeunesse, à 32 ans, Alexandre le Grand est aussi le plus romanesque des conquérants. ■
Après des études au collège d'Orléans, il se rend à Paris où il étudie l'horlogerie, l'électricité et la construction d'automates. Il dépose plusieurs brevets d'inventions. Il répare entre autres le « Componium ", ancêtre des robots musicaux. Ce travail lui apporte une notoriété certaine et, devenu horloger reconnu, il travaille pour la Maison Destouche. Il dépose en 1837 son premier brevet : un « réveil briquet ». Puis il crée des pendules mystérieuses dont le mécanisme est invisible, et enfin ses propres automates. Son « écrivain dessinateur », clou de l'Exposition nationale de 1844, est acheté par le célèbre Barnum et lui ouvre les portes du marchand Alphonse Giroux, pour qui il fabrique différents automates.
Il découvre l'illusionnisme dans le recueil d'un bonimenteur dénonçant le charlatanisme, le docteur Carlosbach, la science de l'escamotage, ancêtre de la prestidigitation. Remarié après la mort de sa première femme, il entame sa carrière de prestidigitateur.
Un collectionneur, le comte de L'Escalopier, devenu son ami, lui avance la somme nécessaire pour ouvrir un théâtre de magie à Paris. Le 3 juillet 1845 a lieu la première séance publique des « Soirées fantastiques de Robert-Houdin ». C'est le succès immédiat. Il y présente des automates magiques tels que L'Oranger merveilleux, Le Pâtissier du Palais-Royal au cours des mois suivant il ajoutera Le Voltigeur au trapèze, ainsi que des expériences nouvelles comme La Bouteille inépuisable et La Suspension éthéréenne dont la conception et l'exécution envoient aux oubliettes le répertoire désormais désuet de ses prédécesseurs.
Il publie ses mémoires et révèle ses procédés. Il publie aussi des articles pour La Grande Encyclopédie Larousse. ■
WikipediaNavigateur.
Éric Tabarly découvre la voile à l'âge de trois ans à bord d'Annie, le bateau familial. En 1938, son père achète un voilier ancien et le renomme Pen Duick signifiant littéralement petite tête noire (pen = tête ; du = noir ; ick = diminutif, petit), c'est-à-dire mésange noire en breton.
En 1952, il s'engage dans la Marine nationale. Il est admis comme pilote dans l'aéronautique navale. Il effectue environ 1 000 heures de vol, en particulier au cours de la guerre d'Indochine. Il est admis en 1958, à l'École des Élèves Officiers de Marine (EOM).
Il a l'idée d'utiliser la coque trop endommagée du Pen Duick comme moule, et reconstruit en 1958 la coque en stratifié polyester. En 1959 Pen Duick navigue à nouveau. Eric Tabarly engage alors son bateau dans des courses anglaises du RORC en 1960, 1961 et en 1962. Après sa sortie de l'École d'Application des enseignes de vaisseau à bord du croiseur-école Jeanne d'Arc, il embarque en juin 1962 comme officier en second du dragueur de mines Castor. En 1963, il prend le commandement de l'engin de débarquement d'infanterie et de chars, EDIC 9092.
Souhaitant participer à la course transatlantique en solitaire (Ostar) de 1964, il est mis en détachement spécial par la Marine nationale. Il s'entraîne sur le Tarann Margilic V de 9,65 m et se rend compte qu'il pourra maîtriser un bateau plus grand... et plus rapide. Il conçoit spécialement le Pen Duick II. Il remportera la course le 18 juin 1964. Pour continuer la course au large, Tabarly fait construire un monocoque plus grand, le Pen Duick III en 1966. Avec de nombreuses victoires, ce sera l'unité la plus titrée de la série des Pen-Duick.
À la suite de la victoire du trimaran Toria dans la Two-Handed Round Britain Race en 1966, Tabarly essaye ce bateau et se lance à son tour dans le multicoque et fait construire Pen Duick IV pour la transat 1968. Le bateau ne sera pas au point et Tabarly devra abandonner.
Pour courir la Transpacifique 1968, Tabarly fait construire spécialement le Pen Duick V. Il remporte une deuxième fois la transat en 1976, à bord de Pen Duick VI. Il disparaît en mer d'Irlande, au large du pays de Galles, dans la nuit du 12 au 13 juin 1998.
Éric Tabarly marqua plusieurs générations de navigateurs et de coureurs hauturiers. En effet, il a véritablement créé une « école française » de la course au large, en prenant à son bord et formant de nombreux équipiers qui s'illustreront par la suite. Il a marqué l'histoire de l'architecture maritime en participant activement à la conception de voiliers de compétition novateurs, exploitant les dernières évolutions techniques et appliquant à l'hydrodynamique ses connaissances en aérodynamique (il avait une formation de pilote). ■
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