Ephéméride
Anthelme
26 juin

Ce Savoyard entra au monastère de la Grande Chartreuse, près de Grenoble. Son esprit d'entreprise et sa piété lui valurent de devenir évéque de Belley.

Il fut élevé par l'empereur Frédéric Barberousse à la dignité de prince-électeur du Saint Empire Romain Germanique. Il est mort en 1178.

Source Hérodote

8e jour du mois de Messidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'échalote.

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5e jour des Cancer.

Journée internationale

Journée Internationale contre l'abus et le trafic illicite de drogues
Journée Internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes de la torture

Prénoms du jour

Bonne féte aux Anthelme et sa variante Antelme et sa forme féminine Anthelmette.
Et aussi aux Gwenvred et ses dérivés bretons : Gwenvrevi, Winifrid, etc.
Josemaria
Maixent et Maxence
Pélage
Pexine et ses dérivés : Pezenne, Pazanne.
Saulve
Vigile

Historique Philatélique

  • Émission du premier aérogramme français
  • 1969
  • Émission du premier aérogramme français. L'entier postal reprend l'image d'un timbre représentant le Concorde. Il permet l'envoi par la poste aérienne d'une lettre à un prix raisonnable.

    Événements

  • 1541 : Assassinat de Pizarre
  • À Lima, au Pérou, le « conquistador » Francis Pizarre est assassiné pendant son déjeuner par les amis de son ancien associé, Almagro, qu'il avait lui-méme fait exécuter...

  • 1794 : La Révolution est sauvée à Fleurus
  • Le 8 messidor an II, les Français remportent une bataille décisive sur les Autrichiens à Fleurus, en Belgique, entre Charleroi et Namur...

  • 1945 : Fondation de l'O.N.U.
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    À San Francisco, les représentants de 51 pays fondent l'Organisation des Nations Unies (O.N.U.) conformément aux principes de la Charte de l'Atlantique (1941).

    La nouvelle institution remplace la Société des Nations (S.D.N.), née en 1920 des suites de la Première Guerre mondiale et établie à Genève. Son siège est fixé à New York, au bord de l'East River, dans la métropole de la principale puissance mondiale...

    Naissances

  • Axel Oxenstierna
    Né en 1583 à Fanö (Upsala) (Suède) - Décédé le 7 septembre 1654 à Stockholm (Suède)
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    Axel Oxenstierna, le « Richelieu suédois », est issu d'une grande famille aristocratique et a fait des études de théologie avant d'étre nommé chancelier du royaume en 1612 par Gustave-Adolphe. Il occupera ce poste jusqu'à sa mort en modernisant activement le pays. ■

  • Pearl Buck tp-Prix Nobel
    Née en 1892 à Hillsboro (Virginie-Occidentale) - Décédée en 6 mars 1973 à Danby (Vermont)
  • Alors qu'elle n'a que 3 mois, ses parents missionnaires presbytériens partent en Chine près de Chinkiang, puis à Shanghaï, où elle va apprendre le mandarin avant l'anglais. Elle fait ses études universitaires à Randolph Macon en Virginie, puis retourne en Chine où elle épouse John Buck, un ingénieur agronome américain en 1917, avec qui elle part à Suzhou, en Chine de l'est. Elle s'établit ensuite à Nanjing jusqu'à 1927, puis au Japon et revient en 1933 aux États-Unis, où elle divorce en 1935.

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    En 1930 paraît son premier roman inspiré par la Chine qui ouvre un grand cycle romanesque : Vent d'Est, Vent d'Ouest. En 1931, La Terre chinoise, inspiré par son séjour à Suzhou, connaît un immense succès (égal à celui de Quo Vadis). Elle est la première femme à obtenir le Prix Pulitzer en 1932 pour La Terre chinoise. Cet ouvrage, adapté avec grand succès au cinéma (Visages d'Orient), est prolongé par Les fils de Wang Lung (1932) et La Famille dispersée (1935).

    La production littéraire de Pearl Buck est foisonnante et comprend des romans, des nouvelles, des pièces de théâtre, des essais, des recueils de poèmes et méme un livre de cuisine. La plupart évoque le pays de son enfance et s'inspire de l'art populaire chinois. Ses œuvres, écrites dans un style simple et concis, communiquent au public occidental son amour pour la Chine et pour ses habitants. Leur succès est certainement pour beaucoup dans l'attrait en Occident pour cette région du monde. En Chine où la popularité de l'auteur ne s'est jamais démentie, elle est considérée, sans ironie, comme un vrai auteur chinois.

    Dans Un cœur fier (1938), elle pose le problème de la femme artiste et expose le conflit d'une femme entre son œuvre de sculpteur et sa vie d'épouse et de mère. La maladie mentale de sa fille lui inspire notamment L'enfant qui n'a pas pu grandir (1950). Pearl Buck reçoit le Prix Nobel de littérature en 1938 pour « ses descriptions riches et épiques de la vie des paysans en Chine et pour ses chefs-d'œuvre biographiques ». ■

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  • Aimé Fernand David Césaire
    Né en 1913 à Basse-Pointe (Martinique) - Décédé le 17 avril 2008 à Fort-de-France (Martinique)
  • Poète et homme politique

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    Il est né à Basse-Pointe en Martinique dans une famille modeste de sept enfants. Boursier, il suit des études au lycée Victor Schoelcher à Fort-de-France, puis à Paris au lycée Louis-le-Grand et enfin à l'École normale supérieure.

    Aimé Césaire entre en contact avec de jeunes étudiants africains et prend conscience de l'aliénation culturelle qui caractérise les sociétés coloniales martiniquaises et guyanaises. Avec d'autres étudiants, il fonde en 1934 le journal « L'Etudiant noir ».

    Aimé Césaire commence à écrire en 1936 et forge le concept de « négritude ». Il veut lutter contre la tentative d'assimilation culturelle de la France et promouvoir la culture africaine victime du racisme engendré par le colonialisme. En 1939, ayant obtenu l'agrégation de lettres, Aimé Césaire retourne en Martinique où il enseigne avec son épouse au Lycée Victor Schoelcher et publie son chef d'œuvre « Cahier d'un retour au pays natal ». Avec d'autres intellectuels français, il fonde la revue « Tropiques » qui parvient à paraître jusqu'en 1943 sous le régime de Vichy, non sans difficulté.

    Par sa pensée et sa poésie, il a influencé des intellectuels africains et noirs américains dans leur combat contre le colonialisme et l'acculturation. Inscrit au Parti communiste, il est élu maire de Fort-de-France en 1945, puis devient député, mandat qu'il détiendra jusqu'en 1993. En désaccord avec le PC sur la question de la déstalinisation, il quitte le parti en 1956 et crée deux ans plus tard le Parti progressiste martiniquais (P.P.M.) qui revendique l'autonomie de la Martinique. Siégeant à l'Assemblée nationale, comme non inscrit, il devient apparenté socialiste partir de 1978 à 1993. Aimé Césaire demeure maire de Fort-de-France jusqu'en 2001. Sa politique culturelle cherche à mettre la culture à la portée du peuple et à valoriser les artistes du terroir notamment avec la mise en place en 1972 des festivals annuels de Fort-de-France. ■

    La toupie

    Décès

  • Claude Joseph Rouget de Lisle
    Né le 10 mai 1760 à Lons-le-Saulnier - Décédé en 1836 à Choisy-le-Roi
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    Originaire de Lons-le-Saulnier, dans le Jura, Rouget de Lisle est affecté à Strasbourg comme capitaine de génie quand la France révolutionnaire entre en guerre contre la Prusse et l'Autriche. Lors d'une soirée, le maire de la ville de Dietrich, qui connaît ses talents musicaux, l'invite à composer une marche militaire pour stimuler la ferveur des soldats. Ce Chant de guerre pour l'armée du Rhin, rebaptisé Marseillaise en août 1792, deviendra le premier hymne national officiel. ■

  • Armand Barbès, Sigismond Auguste
    Né le 18 septembre 1809 à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) - Décédé en 1870 à La Haye (Pays-Bas)
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    Surnommé par ses admirateurs « le conspirateur hors-pair » et « le Bayard de la démocratie », Barbès est aujourd'hui le paradigme du « révolutionnaire romantique » type du XIXe siècle, courageux et démocrate véritable, mais aussi, comme une source récente le discerne : « un homme d'action sans programme ».

    Son père est chirurgien militaire. En 1832, Armand s'installe à Paris pour étudier. Ses parents décèdent, lui laissant un « gros héritage ». Il peut alors se livrer à la grande passion de sa vie : « conspirer pour renverser le régime en place » et en l'occurrence, la Monarchie de juillet. En 1834, son adhésion à la Société des Droits de l'Homme, accusée d'avoir préparé l'insurrection de 1834, vaut à Barbès sa première arrestation et son incarcération à Sainte Pélagie. Il est libéré début 1835.

    Le 12 juillet 1835, il aide Godefroy Cavaignac à organiser « la grande évasion » de 27 prisonniers grâce à un souterrain dégagé sous la prison et donnant accès au jardin d'une maison mitoyenne. En 1834, la SDH est à peine démantelée par la police que Barbès fonde l'éphémère Société des vengeurs suivie, l'année suivante, par la Société des Familles. C'et le commencement de sa longue et tumultueuse « collaboration » avec Blanqui. Le 10 mars 1836, Barbès et Blanqui sont arrétés à Paris par la police, en train de charger des cartouches. Barbès, condamné à un an d'emprisonnement, amnistié en 1837 demeurera quelque temps à Carcassonne, et écrit la brochure qui restera sa seule contribution à la littérature révolutionnaire, Quelques mots à ceux qui possèdent en faveur des Prolétaires sans travail.

    Retourné à Paris en 1838, Barbès se joint à Blanqui pour former une autre société secrète républicaine, la très prolétaire Société des Saisons. Blanqui prépare un coup d'État à Paris et demande à Barbès d'y participer. Le 12 mai 1839, 400 insurgés parviennent à occuper brièvement l'Assemblée, l'Hôtel de ville et le Palais de Justice, mais le nombre et les armes leur font défaut. Barbès est arrété et condamné à mort avant d'étre gracié. L'échec du coup d'État de 1839 amène le divorce Barbès - Blanqui. Nommé Colonel de la garde nationale du 12e arrondissement, Barbès mène ses troupes, le 16 avril contre une manifestation. Élu à l'assemblée constituante du 23 avril 1848, il siège à l'extréme gauche de l'hémicycle. Sa carrière parlementaire est brève, car le 15 mai, des manifestants envahissent l'Assemblée. L'insurrection se dégonfle avec l'arrivée de la garde nationale qui arréte Barbès. Il est condamné à la déportation, en avril 1849, par la Haute Cour de justice de Bourges, jugé coupable d'un double attentat ayant eu pour but de renverser le gouvernement et d'exciter à la guerre civile.

    Il connaîtra donc toutes les geôles. Celles de Louis-Philippe (de 1836 à 1837, de 1839 à 1848), de la Seconde République et du Second Empire (de 1848 à 1854). Mais, il ne revint jamais en France, se retirant dans un exil volontaire à la Haye, où il mourut le 26 juin 1870. ■

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  • Françoise Dorléac
    Née le 21 mars 1942 à Paris - Décédée en 1967 à Villeneuve-Loubet
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    Enfant rebelle et adolescente indisciplinée, elle est renvoyée du lycée qu'elle fréquente. Son père, directeur artistique dans le doublage, lui confie quelques rôles, notamment dans Heidi de Luigi Comencini (1952), où elle double en français Elsbeth Sigmund qui tient le rôle-titre. Elle s'inscrit parallèlement au cours d'art dramatique de Raymond Girard avant d'entrer au Conservatoire d'art dramatique de 1957 à 1961, notamment dans la classe de Robert Manuel grâce à qui elle débute dans Gigi de Colette au théâtre Antoine en 1960.

    Elle fait ses premiers pas au cinéma en 1957 dans le court métrage Mensonges, suivi en 1959 de son premier long-métrage, Les Loups dans la bergerie. Elle est également mannequin pour Christian Dior.

    Elle accède au statut de vedette quand, en 1964, Philippe de Broca l'engage pour étre la partenaire de Jean-Paul Belmondo dans L'Homme de Rio. Elle enchaîne aussitôt avec La Peau douce de François Truffaut, Cul-de-sac de Roman Polanski en 1965, et Les Demoiselles de Rochefort, film-culte de Jacques Demy en 1967, où elle partage la vedette avec sa sœur Catherine Deneuve.

    Boulimique de travail, elle tourne dans près de vingt films en à peine huit ans de carrière, aussi bien en français qu'en anglais, ce qui contribue à sa popularité à l'étranger.

    Au volant d'une Renault 10 de location, partie de Saint-Tropez elle roule sous la pluie à vive allure sur l'autoroute A8. Elle doit prendre l'avion pour Londres assister à la projection de son dernier film, Les Demoiselles de Rochefort, en version anglaise. La chaussée est glissante, la vitesse élevée. Elle rate l'entrée de la bretelle de sortie N° 47 de Villeneuve-Loubet vers l'aéroport de Nice qui se termine par un virage très serré sur la droite. La voiture fait plusieurs tonneaux et Françoise Dorléac meurt sous la violence du choc, à l'âge de 25 ans. ■

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